Marathon de Paris 2011 - Merci Gilles !
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A l'heure où j'écris ces lignes, j'arbore fièrement mon tee-shirt Finisher et la télé diffuse l'enregistrement de l'épreuve... Bref, je prolonge le plaisir et me complais sur mon petit nuage.
Retour sur ce week-end sportif, rembobinons le film des événements...
Arrivés en gare de Lyon juste après midi, direction Porte Dorée où se situe notre hôtel. Je suis nauséeux, le voyage sur le pont supérieur du TGV duplex m'a vaguement donné le mal de mer. A moins que ce ne soit déjà le stress qui subrepticement prend le dessus.
Running Expo, c'est Porte de Versailles avec deux changements de métro... Bof, bof ! J'embarque Serge dans une cavalcade urbaine au milieu des travaux de voirie afin de rejoindre le tramway qui doit nous mener à destination. Mauvaise pioche, le trajet à pied est beaucoup plus long que sur le plan et nous prendra bien une bonne demi heure... Pourquoi avoir fait ces kilomètres inutiles ?!!
Une fois sur place, peu avant 15h, les dieux de la course à pied sont avec nous : pas plus de 30 secondes pour récupérer mon dossard et à peine plus pour la bourriche du parfait petit marathonien. Serge se paie même le luxe de changer de sas de départ. Dire que certains avant et après nous on patienté à l'extérieur à piétiner en plein soleil avant de mettre la main sur le précieux sésame !
Séquence emplettes dans les allées de la foire au runner en quête d'un petit cadeau souvenir pour nos épouses respectives afin de les remercier de leur infinie patience de ces dernières semaines.
Les jambes sont très lourdes, on décide de rentrer derechef à l'hôtel se reposer et peaufiner les derniers préparatifs d'avant course.
Premier temps fort du week-end dans une pizzeria du boulevard Voltaire où le Team Ccap s'était donné rendez-vous pour une petite pasta party entre soi qui a permis de mettre des visages sur les avatars du forum. Un vrai plaisir de faire connaissance avec Gilles, FredX, Sabine, Surfeur3210, Nabulio et leur entourage, tous aussi sympathiques de visu que derrière un clavier.
22h30, nos chemins se séparent, il est grand temps d'aller prendre du repos : notre dimanche promet d'être long.
Guidés de ma frangine, on retrouve cette joyeuse petite bande le lendemain matin juste avant le départ. Wilf complète l'indispensable photo souvenir avec l'Arc de Triomphe en toile de fond... Ca a de la gueule ! Malgré tout le plaisir de se retrouver, difficile de détendre l'atmosphère, nos courses respectives ont déjà commencé... Petits mots d'encouragement, on se tape dans les mains puis chacun s'oriente vers son sas de départ.
Gilles qui ne courra pas l'intégralité du parcours me propose très gentiment de m'attendre au niveau du ravitaillement du 23ème km pour finir la course avec moi et me servir de lièvre-coach particulier. Quelle chance ! Un vrai plus dans la gestion de cette épreuve si particulière qu'est le marathon.
Un dernier pipi stress, 10 minutes de blablas politiciens inaudibles, 1 minute de recueillement en mémoire des victimes de la catastrophe japonaise, la sono crache ses watts, la grande armée des marathoniens anonymes se met en branle. L'émotion d'être là me sert la gorge...
Etonnamment, la ligne de départ est franchie assez vite (moins de 4 minutes) et il est possible de courir dès le début à condition de savoir éviter les monceaux de détritus qui jonchent "la-plus-belle-avenue-du-monde". A part un petit ralentissement place de la Concorde, la vitesse de croisière autour de 12 km/h est atteinte assez rapidement au prix d'une trajectoire pas très rectiligne afin de se frayer un chemin sur la rue/trottoir de Rivoli.
Tous les voyants sont au vert. L'allure et la FC restent dans les limites imparties, il faut seulement rester concentré pour ne pas marcher sur les talons des concurrents précédents et savoir s'engouffrer dans les brèches lorsqu'elles se présentent.
Passée la place de la Bastille et le premier ravitaillement que je zape grâce à la bouteille d'eau que j'avais avec moi, je me décide à forcer un peu l'allure afin de dépasser les meneurs 3h30 et le chapelet de coureurs qui les accompagnent.
Vincennes, je précède maintenant tout ce petit monde de quelques longueurs, l'horizon se dégage, une haie d'honneur de pisseurs nous accueille de part et d'autre de l'avenue... Spectacle cocasse !
Je passe au km 10 en 49'23", la FC oscille entre 82 et 83 %, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au 15ème km où je me mets sans raison objective à ruminer des pensées négatives : l'arrivée est encore loin, ça va être dur de maintenir cette allure, je vais me prendre le mur en pleine poire, j'arriverai jamais au bout, de quoi j'aurai l'air si j'abandonne ?
Le profil descendant au sortir du bois me redonne le moral, ma FC baisse un peu autour de 81% et l'allure augmente même jusqu'à 4:40/km aux km 21 et 22. 1h43'05" au semi, tout baigne !
Je guète maintenant le ravitaillement suivant où Gilles doit m'attendre en bout de table. Je lui fait signe, et le coach m'emboîte le pas en me disant de ne pas prêter attention à lui et qu'il va se caler sur ma foulée.
On aborde maintenant les quais de Seine et les premiers tunnels. Je précise à Gilles que tout va bien et que j'ai 2 bonnes minutes d'avance sur l'objectif de 3h30. Le grand sage s'enquiert de mes sensations, de ma FC et me réitère ses conseils d'avant course à savoir économiser ses forces pour ne pas exploser dans le second semi qui est plus difficile que le premier à cause des tunnels et des montées dans le bois de Boulogne. Il me propose de gérer mon avance et les pointages chronométriques, en un mot : RALENTIR !
Relâcher la foulée dans les descentes et raccourcir l'amplitude dans les montées, il faut courir à l'économie. Tout ce qui ne sera pas dépensé maintenant servira à maintenir la cadence lors des 10 derniers km. Mieux vaut perdre quelques secondes entre le 25ème et le 35ème que de rester scotcher et voir l'objectif s'envoler lors des 5 derniers km.
Au ravitaillement du trentième, mon ange gardien se fait porteur d'eau. Je file tout droit pendant que Gilles récupère une bouteille d'eau. A l'occasion, je me fais rappeler à l'ordre : "tu as encore accéléré ! On peut pas te laisser seul.", me dit-il avec bienveillance.
Ok, ok, on laisse dérouler les jambes qui de toute façon deviennent de plus en plus lourdes. Des points de contractures vont et viennent. Je m'inquiète de mon mollet droit qui n'est pas loin de cramper, la FC dérive doucement mais sûrement à 84 puis 85, 86%. Je suis pourtant toujours en relative aisance respiratoire.
Gilles me suggère alors de moins parler et de rester concentré : "Toi mon coco, je t'ai rejoins au bon moment !" me dit-il en souriant. Est-ce que tout seul j'aurais su lever le pied au milieu de la foule massée de part et d'autre entre Notre-Dame et Auteuil ? Rien n'est moins sûr...
On aborde maintenant le bois de Boulogne. Je ne vois plus rien, je ne calcule plus rien, j'ai le cerveau dans les jambes. Quelques km auparavant Gilles m'avais proposer de donner une note sur 5 à mon état de forme : 3/5 au 26ème, 2.5/5 au 30ème. La montée des km 35 et 36 font tomber la note à 2/5.
Il faut maintenant éviter qu'elle se dégrade. Un gel, une bouteille d'eau, il commence à faire bien chaud. Un groupe de rock me redonne la pêche !
Je lance un "Je sais que je vais le faire" tout de suite tempéré par un "Fais gaffe à l'euphorie souvent prémisse du coup de bambou !". C'est dans ces moments-là que le coach m'a probablement sauvé la mise : c'est pas de volonté ou d'une locomotive dont j'avais besoin, mais de lucidité.
Lors des 5 derniers km, la vitesse moyenne du peloton s'effondre. Simplement en maintenant l'allure initiale de 4:50/km, on dépasse des centaines de concurrents dont certains vivent de grosses galères. J'espère qu'il n'y a pas eu de cas trop graves : les civières et les mecs allongés à même la chaussée dans des couvertures de survie, ça fait un peu peur.
"Allez Pierre !", à ce stade, ce n'est plus vraiment du coaching mais simplement des encouragements qui me permettent de ne pas trop divaguer et surtout de ne pas ralentir. Au 39ème km, je ne sais même plus combien il reste de distance... La tête c'est Gilles, moi je ne fais plus que les jambes !
Encore 2 km, mon lièvre s'efface et me laisse voler de mes propres ailes. La FC flirte avec les 90%, mais on s'en fout, l'arrivée est proche.
A 500 m du but, je jubile. L'objectif est atteint. Reste plus qu'à savourer le moment : on bon Psychocap, j'accélère... L'arc de Triomphe - le mien - est en vue ! Croisant le regard d'un autre concurrent, on pousse l'un et l'autre un hurlement de satisfaction avant de se lancer dans le sprint final à plus de 3:30/km sur les 195 dernier mètres.
Bras levés, je passe sous la banderole : 3h27'28" (net) qui me vaudront une inespérée 4173ème place ! Quel pied !
Médaille, tee-shirt, boisson énergétique. Je dis à Gilles toute ma gratitude : c'est beau ce qu'il a fait pour moi !
Serge me retrouve quelques minutes plus tard au point de rencontre. Il a le sourire jusqu'aux oreilles : lui aussi a accompli son destin en 3h44... Quelle belle journée !
Cerise sur le gâteau, une surprise nous attend sur le quai de la gare d'Avignon où femmes et enfants nous ont confectionné une banderole de bienvenue : que c'est bon de se sentir aimé.
Retour sur ce week-end sportif, rembobinons le film des événements...
Arrivés en gare de Lyon juste après midi, direction Porte Dorée où se situe notre hôtel. Je suis nauséeux, le voyage sur le pont supérieur du TGV duplex m'a vaguement donné le mal de mer. A moins que ce ne soit déjà le stress qui subrepticement prend le dessus.
Running Expo, c'est Porte de Versailles avec deux changements de métro... Bof, bof ! J'embarque Serge dans une cavalcade urbaine au milieu des travaux de voirie afin de rejoindre le tramway qui doit nous mener à destination. Mauvaise pioche, le trajet à pied est beaucoup plus long que sur le plan et nous prendra bien une bonne demi heure... Pourquoi avoir fait ces kilomètres inutiles ?!!
Une fois sur place, peu avant 15h, les dieux de la course à pied sont avec nous : pas plus de 30 secondes pour récupérer mon dossard et à peine plus pour la bourriche du parfait petit marathonien. Serge se paie même le luxe de changer de sas de départ. Dire que certains avant et après nous on patienté à l'extérieur à piétiner en plein soleil avant de mettre la main sur le précieux sésame !
Séquence emplettes dans les allées de la foire au runner en quête d'un petit cadeau souvenir pour nos épouses respectives afin de les remercier de leur infinie patience de ces dernières semaines.
Les jambes sont très lourdes, on décide de rentrer derechef à l'hôtel se reposer et peaufiner les derniers préparatifs d'avant course.
Premier temps fort du week-end dans une pizzeria du boulevard Voltaire où le Team Ccap s'était donné rendez-vous pour une petite pasta party entre soi qui a permis de mettre des visages sur les avatars du forum. Un vrai plaisir de faire connaissance avec Gilles, FredX, Sabine, Surfeur3210, Nabulio et leur entourage, tous aussi sympathiques de visu que derrière un clavier.
22h30, nos chemins se séparent, il est grand temps d'aller prendre du repos : notre dimanche promet d'être long.
Guidés de ma frangine, on retrouve cette joyeuse petite bande le lendemain matin juste avant le départ. Wilf complète l'indispensable photo souvenir avec l'Arc de Triomphe en toile de fond... Ca a de la gueule ! Malgré tout le plaisir de se retrouver, difficile de détendre l'atmosphère, nos courses respectives ont déjà commencé... Petits mots d'encouragement, on se tape dans les mains puis chacun s'oriente vers son sas de départ.
Gilles qui ne courra pas l'intégralité du parcours me propose très gentiment de m'attendre au niveau du ravitaillement du 23ème km pour finir la course avec moi et me servir de lièvre-coach particulier. Quelle chance ! Un vrai plus dans la gestion de cette épreuve si particulière qu'est le marathon.
Un dernier pipi stress, 10 minutes de blablas politiciens inaudibles, 1 minute de recueillement en mémoire des victimes de la catastrophe japonaise, la sono crache ses watts, la grande armée des marathoniens anonymes se met en branle. L'émotion d'être là me sert la gorge...
Etonnamment, la ligne de départ est franchie assez vite (moins de 4 minutes) et il est possible de courir dès le début à condition de savoir éviter les monceaux de détritus qui jonchent "la-plus-belle-avenue-du-monde". A part un petit ralentissement place de la Concorde, la vitesse de croisière autour de 12 km/h est atteinte assez rapidement au prix d'une trajectoire pas très rectiligne afin de se frayer un chemin sur la rue/trottoir de Rivoli.
Tous les voyants sont au vert. L'allure et la FC restent dans les limites imparties, il faut seulement rester concentré pour ne pas marcher sur les talons des concurrents précédents et savoir s'engouffrer dans les brèches lorsqu'elles se présentent.
Passée la place de la Bastille et le premier ravitaillement que je zape grâce à la bouteille d'eau que j'avais avec moi, je me décide à forcer un peu l'allure afin de dépasser les meneurs 3h30 et le chapelet de coureurs qui les accompagnent.
Vincennes, je précède maintenant tout ce petit monde de quelques longueurs, l'horizon se dégage, une haie d'honneur de pisseurs nous accueille de part et d'autre de l'avenue... Spectacle cocasse !
Je passe au km 10 en 49'23", la FC oscille entre 82 et 83 %, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au 15ème km où je me mets sans raison objective à ruminer des pensées négatives : l'arrivée est encore loin, ça va être dur de maintenir cette allure, je vais me prendre le mur en pleine poire, j'arriverai jamais au bout, de quoi j'aurai l'air si j'abandonne ?
Le profil descendant au sortir du bois me redonne le moral, ma FC baisse un peu autour de 81% et l'allure augmente même jusqu'à 4:40/km aux km 21 et 22. 1h43'05" au semi, tout baigne !
Je guète maintenant le ravitaillement suivant où Gilles doit m'attendre en bout de table. Je lui fait signe, et le coach m'emboîte le pas en me disant de ne pas prêter attention à lui et qu'il va se caler sur ma foulée.
On aborde maintenant les quais de Seine et les premiers tunnels. Je précise à Gilles que tout va bien et que j'ai 2 bonnes minutes d'avance sur l'objectif de 3h30. Le grand sage s'enquiert de mes sensations, de ma FC et me réitère ses conseils d'avant course à savoir économiser ses forces pour ne pas exploser dans le second semi qui est plus difficile que le premier à cause des tunnels et des montées dans le bois de Boulogne. Il me propose de gérer mon avance et les pointages chronométriques, en un mot : RALENTIR !
Relâcher la foulée dans les descentes et raccourcir l'amplitude dans les montées, il faut courir à l'économie. Tout ce qui ne sera pas dépensé maintenant servira à maintenir la cadence lors des 10 derniers km. Mieux vaut perdre quelques secondes entre le 25ème et le 35ème que de rester scotcher et voir l'objectif s'envoler lors des 5 derniers km.
Au ravitaillement du trentième, mon ange gardien se fait porteur d'eau. Je file tout droit pendant que Gilles récupère une bouteille d'eau. A l'occasion, je me fais rappeler à l'ordre : "tu as encore accéléré ! On peut pas te laisser seul.", me dit-il avec bienveillance.
Ok, ok, on laisse dérouler les jambes qui de toute façon deviennent de plus en plus lourdes. Des points de contractures vont et viennent. Je m'inquiète de mon mollet droit qui n'est pas loin de cramper, la FC dérive doucement mais sûrement à 84 puis 85, 86%. Je suis pourtant toujours en relative aisance respiratoire.
Gilles me suggère alors de moins parler et de rester concentré : "Toi mon coco, je t'ai rejoins au bon moment !" me dit-il en souriant. Est-ce que tout seul j'aurais su lever le pied au milieu de la foule massée de part et d'autre entre Notre-Dame et Auteuil ? Rien n'est moins sûr...
On aborde maintenant le bois de Boulogne. Je ne vois plus rien, je ne calcule plus rien, j'ai le cerveau dans les jambes. Quelques km auparavant Gilles m'avais proposer de donner une note sur 5 à mon état de forme : 3/5 au 26ème, 2.5/5 au 30ème. La montée des km 35 et 36 font tomber la note à 2/5.
Il faut maintenant éviter qu'elle se dégrade. Un gel, une bouteille d'eau, il commence à faire bien chaud. Un groupe de rock me redonne la pêche !
Je lance un "Je sais que je vais le faire" tout de suite tempéré par un "Fais gaffe à l'euphorie souvent prémisse du coup de bambou !". C'est dans ces moments-là que le coach m'a probablement sauvé la mise : c'est pas de volonté ou d'une locomotive dont j'avais besoin, mais de lucidité.
Lors des 5 derniers km, la vitesse moyenne du peloton s'effondre. Simplement en maintenant l'allure initiale de 4:50/km, on dépasse des centaines de concurrents dont certains vivent de grosses galères. J'espère qu'il n'y a pas eu de cas trop graves : les civières et les mecs allongés à même la chaussée dans des couvertures de survie, ça fait un peu peur.
"Allez Pierre !", à ce stade, ce n'est plus vraiment du coaching mais simplement des encouragements qui me permettent de ne pas trop divaguer et surtout de ne pas ralentir. Au 39ème km, je ne sais même plus combien il reste de distance... La tête c'est Gilles, moi je ne fais plus que les jambes !
Encore 2 km, mon lièvre s'efface et me laisse voler de mes propres ailes. La FC flirte avec les 90%, mais on s'en fout, l'arrivée est proche.
A 500 m du but, je jubile. L'objectif est atteint. Reste plus qu'à savourer le moment : on bon Psychocap, j'accélère... L'arc de Triomphe - le mien - est en vue ! Croisant le regard d'un autre concurrent, on pousse l'un et l'autre un hurlement de satisfaction avant de se lancer dans le sprint final à plus de 3:30/km sur les 195 dernier mètres.
Bras levés, je passe sous la banderole : 3h27'28" (net) qui me vaudront une inespérée 4173ème place ! Quel pied !
Médaille, tee-shirt, boisson énergétique. Je dis à Gilles toute ma gratitude : c'est beau ce qu'il a fait pour moi !
Serge me retrouve quelques minutes plus tard au point de rencontre. Il a le sourire jusqu'aux oreilles : lui aussi a accompli son destin en 3h44... Quelle belle journée !
Cerise sur le gâteau, une surprise nous attend sur le quai de la gare d'Avignon où femmes et enfants nous ont confectionné une banderole de bienvenue : que c'est bon de se sentir aimé.
Last Edit:il y a 13 ans 7 mois
par plusloin
Dernière édition: il y a 13 ans 7 mois par plusloin.
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- sergio30130
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Réponse de sergio30130 sur le sujet Re: Marathon de Paris 2011 - Merci Gilles !
Posted il y a 13 ans 7 mois #96426
Bravo pour le CR, tu es décidemment passé maitre dans ce domaine !!!
C'est marrant comme je retrouve des similitudes avec mon parcours, à ceci près que ma course s'est déroulée quelques minutes derrière la tienne .
Concernant ce week-end, je dirais qu'il nous aura en plus permis de rencontrer des personnes très sympathiques qui nous auront fait vivre de bons moments de convivialité (la photo devant le magasin Mont-blanc prédestinait à ce que je vous rejoigne dans le forum)
La ve est comme ça, faite de rencontres inopinées qui nous font prendre conscience qu'il y a des gens bien sur terre !!!
Longue vie à ce forum, et encore une fois : félicitations aux valeureux coureurs du MDP.
C'est marrant comme je retrouve des similitudes avec mon parcours, à ceci près que ma course s'est déroulée quelques minutes derrière la tienne .
Concernant ce week-end, je dirais qu'il nous aura en plus permis de rencontrer des personnes très sympathiques qui nous auront fait vivre de bons moments de convivialité (la photo devant le magasin Mont-blanc prédestinait à ce que je vous rejoigne dans le forum)
La ve est comme ça, faite de rencontres inopinées qui nous font prendre conscience qu'il y a des gens bien sur terre !!!
Longue vie à ce forum, et encore une fois : félicitations aux valeureux coureurs du MDP.
par sergio30130
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- StephaneB
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Réponse de StephaneB sur le sujet Re: Marathon de Paris 2011 - Merci Gilles !
Posted il y a 13 ans 7 mois #96429
Hello,
beau CR!
Instructif et qui donne envie de s'y remettre (pas trop rapidement quand on sort du MDP2011 pas mal déçu (contreperf suite à un pb tendineux...) pour connaître cette joie de finir ainsi cette distance mythique.
Félicitation pour ce beau chrono!!
A bientôt,
Stéphane
beau CR!
Instructif et qui donne envie de s'y remettre (pas trop rapidement quand on sort du MDP2011 pas mal déçu (contreperf suite à un pb tendineux...) pour connaître cette joie de finir ainsi cette distance mythique.
Félicitation pour ce beau chrono!!
A bientôt,
Stéphane
par StephaneB
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- FredX
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Réponse de FredX sur le sujet Re: Marathon de Paris 2011 - Merci Gilles !
Posted il y a 13 ans 7 mois #96432
Bravo à toi Pierre, et effectivement je pense que tu peux dire merci à gilles, car avec la fatigue la lucidité n'est plus forcément là !
Je l'ai vécu sur un 10 k où gilles m'a accompagné et c'est vrai que le coaching en direct il n'y a pas mieux....
Au plaisir de se revoir au détour d'un autre rendez-vous de la team....
Je l'ai vécu sur un 10 k où gilles m'a accompagné et c'est vrai que le coaching en direct il n'y a pas mieux....
Au plaisir de se revoir au détour d'un autre rendez-vous de la team....
par FredX
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- sergio30130
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Réponse de sergio30130 sur le sujet Re: Marathon de Paris 2011 - Merci Gilles !
Posted il y a 13 ans 7 mois #96435
Bon, je profite d'un petit moment pour vous transmettre la photo de la fameuse banderolle qui nous attendait à notre sortie du train, sur le quai d'Avignon
Merci à nos femmes respectives de nous avoir laissé la possibilité de participer au MDP, gérer une ribambelle d'enfant durant un week-end pour laisser leurs maris fôlatrer dans les rues de Paris mérite des éloges !
Vous avez certainement remarqué que la photo de mon avatar a été prise à peu près au même moment que celle de la banderolle, Pierre et moi arborant fièrement notre maillot du MDP, chèrement acquis !
Merci à nos femmes respectives de nous avoir laissé la possibilité de participer au MDP, gérer une ribambelle d'enfant durant un week-end pour laisser leurs maris fôlatrer dans les rues de Paris mérite des éloges !
Vous avez certainement remarqué que la photo de mon avatar a été prise à peu près au même moment que celle de la banderolle, Pierre et moi arborant fièrement notre maillot du MDP, chèrement acquis !
par sergio30130
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Marathon de Paris 2011 - Merci Gilles !
Posted il y a 13 ans 7 mois #96437
merci pierre....un cr à la hauteur de ce que j'attendais
(mais j'aurai bien vu sabine dans le role de [strike]pitbull[/strike] coach ralentisseur d'enthousiasme )
ps : c'est vraiment dommage de ne pouvoir avoir la fin "alternative" , la version sans gilles .....3h22 ou 3h35
(mais j'aurai bien vu sabine dans le role de [strike]pitbull[/strike] coach ralentisseur d'enthousiasme )
ps : c'est vraiment dommage de ne pouvoir avoir la fin "alternative" , la version sans gilles .....3h22 ou 3h35
Last Edit:il y a 13 ans 7 mois
par gilles84 [Dum Spiro Spero]
Dernière édition: il y a 13 ans 7 mois par gilles84 [Dum Spiro Spero].
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