Récits des courses du mois d'octobre 2008
- laurent83
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Réponse de laurent83 sur le sujet Re:Récits des courses du mois d'octobre 2008
Posted il y a 16 ans 4 semaines #8895
6 km de Florentin (tarn)
J'ai choisi de faire cette course en remplacement d'une séance de seuil, donc pas d'objectif en particulier.
Le village organise une course enfant et ensuite c'est à nous.
Il y a environ 150 participants c'est peu mais il y a un groupe de gros costauds qui s'envolent dès le départ.
J'arrive à maintenir un rytme assez élevé et je reste accroché au groupe de tête.
Résultat : 11ème en 21'05" c'est bien.
prochaine course, 50 km du gaillac primeur en relai à 4 fin novembre
J'ai choisi de faire cette course en remplacement d'une séance de seuil, donc pas d'objectif en particulier.
Le village organise une course enfant et ensuite c'est à nous.
Il y a environ 150 participants c'est peu mais il y a un groupe de gros costauds qui s'envolent dès le départ.
J'arrive à maintenir un rytme assez élevé et je reste accroché au groupe de tête.
Résultat : 11ème en 21'05" c'est bien.
prochaine course, 50 km du gaillac primeur en relai à 4 fin novembre
Last Edit:il y a 16 ans 3 semaines
par laurent83
Dernière édition: il y a 16 ans 3 semaines par gilles.
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- gilles
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Réponse de gilles sur le sujet Re:Récits des courses du mois d'octobre 2008
Posted il y a 16 ans 3 semaines #8937
10 km de Taulé Morlaix (29)
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas couru un 10km. Donc aujourd'hui pas question de se fixer le moindre objectif. Surtout que les conditions météo ne sont pas top (petit crachin breton... ). Je pars sur le principe de gerer ma course en fonction des sensations du jour.
Comme à mon habitude, je décide de partir prudemment et je passe en 4'15 au premier. Je me sens pas mal en jambe, mais je préfére rester un peu en dedans et aviser sur les derniers kms. Je passe au 2nd km en 8'10, au 3eme en 12'10 et au 4eme en 16'05. Tout va bien. Je suis même surpris car je n'ai plus fait la moindre séance de vma ni d'AS10 depuis la fin du printemps. Sans doute les effets du travail foncier en EF et à 85%FCM.
Les 5eme et les 6eme kms sont les plus faciles du parcours (descendant) . Je decide tout de même de ne pas trop accélérer et je m'applique à garder mes forces pour les 4 derniers kms. Je passe au 5eme en 20' et au 6eme en 23'42.
Ayant de bonnes sensations, je décide de pousser un peu la "machine" sur les 4 derniers kms. Les jambes tournent bien et le souffle impeccable. Km7: 27'33, km8: 31'20, km9: 35'12 pour un chrono final (à ma montre) de 38'51 . Le chrono officiel sera sans doute compris entre 38'55 et 39'.
M'étant un peu employé dans les deux derniers kms, je finis avec une FC de 196 (Cela confirme ma FCM)
Le chrono n'est pas extraordinaire par rapport à ce que je pourrai encore prétendre avec un entrainement digne de ce nom. Mais je prends enormement de plaisir à courir ainsi aux sensations. Le chrono est devenu vraiment secondaire Si on m'avait dit cela il y a quelques années .....je ne l'aurai jamais cru Comme quoi on évolue avec l'âge
Sensations 4/5
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas couru un 10km. Donc aujourd'hui pas question de se fixer le moindre objectif. Surtout que les conditions météo ne sont pas top (petit crachin breton... ). Je pars sur le principe de gerer ma course en fonction des sensations du jour.
Comme à mon habitude, je décide de partir prudemment et je passe en 4'15 au premier. Je me sens pas mal en jambe, mais je préfére rester un peu en dedans et aviser sur les derniers kms. Je passe au 2nd km en 8'10, au 3eme en 12'10 et au 4eme en 16'05. Tout va bien. Je suis même surpris car je n'ai plus fait la moindre séance de vma ni d'AS10 depuis la fin du printemps. Sans doute les effets du travail foncier en EF et à 85%FCM.
Les 5eme et les 6eme kms sont les plus faciles du parcours (descendant) . Je decide tout de même de ne pas trop accélérer et je m'applique à garder mes forces pour les 4 derniers kms. Je passe au 5eme en 20' et au 6eme en 23'42.
Ayant de bonnes sensations, je décide de pousser un peu la "machine" sur les 4 derniers kms. Les jambes tournent bien et le souffle impeccable. Km7: 27'33, km8: 31'20, km9: 35'12 pour un chrono final (à ma montre) de 38'51 . Le chrono officiel sera sans doute compris entre 38'55 et 39'.
M'étant un peu employé dans les deux derniers kms, je finis avec une FC de 196 (Cela confirme ma FCM)
Le chrono n'est pas extraordinaire par rapport à ce que je pourrai encore prétendre avec un entrainement digne de ce nom. Mais je prends enormement de plaisir à courir ainsi aux sensations. Le chrono est devenu vraiment secondaire Si on m'avait dit cela il y a quelques années .....je ne l'aurai jamais cru Comme quoi on évolue avec l'âge
Sensations 4/5
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par gilles
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- STEF
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Réponse de STEF sur le sujet Re:Récits des courses du mois d'octobre 2008
Posted il y a 16 ans 3 semaines #8962
Salut,
De retour de morlaix,je viens à mon tour faire un bref récit de mon premier semi marathon.J'aurai aimé rencontrer gilles là bas qui courait sur le 10 km,le temps était excécrable et il ne faisait pas bon trainer aux alentours de l'arrivée.
La course,départ prudent pour ne pas se griller,puis petit à petit les sensations de bien etre l'emportent et le rythme ne me fait pas peur.Je remonte petit à petit quelques coureurs qui comme moi par le passé partent trop vite,quelle ivresse de doubler aisément.
Les kilomètes s'enchainent et la forme est toujours présente,des frissons m'envahissent vers le 15é kilomètre quand je prends conscience que si la machine tient le coup,je vais réaliser un super chrono.
L'arrivée approche,résultat 33é en 1h15'36.J'en pleure de joie.
Merci tout particulier à gilles pour ses précieux conseils et,je continue l'aventure avec le plan à 4 séances par semaine sur 12 semaines pour la prépa marathon avec la rochelle en point de mire pour là encore une première expérience.
Merci encore gilles,tu as contribué à ce résultat qui me remplit de joie.Amicalement.Stef.
De retour de morlaix,je viens à mon tour faire un bref récit de mon premier semi marathon.J'aurai aimé rencontrer gilles là bas qui courait sur le 10 km,le temps était excécrable et il ne faisait pas bon trainer aux alentours de l'arrivée.
La course,départ prudent pour ne pas se griller,puis petit à petit les sensations de bien etre l'emportent et le rythme ne me fait pas peur.Je remonte petit à petit quelques coureurs qui comme moi par le passé partent trop vite,quelle ivresse de doubler aisément.
Les kilomètes s'enchainent et la forme est toujours présente,des frissons m'envahissent vers le 15é kilomètre quand je prends conscience que si la machine tient le coup,je vais réaliser un super chrono.
L'arrivée approche,résultat 33é en 1h15'36.J'en pleure de joie.
Merci tout particulier à gilles pour ses précieux conseils et,je continue l'aventure avec le plan à 4 séances par semaine sur 12 semaines pour la prépa marathon avec la rochelle en point de mire pour là encore une première expérience.
Merci encore gilles,tu as contribué à ce résultat qui me remplit de joie.Amicalement.Stef.
par STEF
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- XIII
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Réponse de XIII sur le sujet Re:Récits des courses du mois d'octobre 2008
Posted il y a 16 ans 3 semaines #8963
MARATHON DE TOULOUSE - 26 OCT 2008
J'inaugure mon tout premier marathon. Je m'entraîne depuis mi-juillet en appliquant à la lettre le plan de 12 semaines en 4 séances/hebdo. C'est avec 520 kms et 55 h d'entraînement que je m'élance sur ce marathon.
Je n'ai pas d'appréhension particulière, sans doute l'habitude avec les raids longues distance VTT que je fais depuis 4 ans. J'ai confiance en mon entraînement, tous les paramètres ont été validés et c'est avec sérénité que je prends mon petit déjeuner 3 heures avant l'épreuve.
Il y a du monde sur les Allées Jean Jaurès, je découvre l'ambiance d'un marathon : beaucoup s'échauffe (moi, je n'en trouve pas l'utilité ), d'autres s'équipent et se bardent d'électronique, certains sont de vrais panneaux publicitaires à eux seuls . Le temps est radieux, il fait un peu frisquet, je maintiens une polaire jusqu'à 2 minutes du départ donné par Patrick Montel.
Objectif avouable : tenter les 3 h 30, donc respecter les 4'55 au kilo., gérer la course et ne pas se laisser aspirer (technique de la "bulle", j'ai une casquette visée sur ma tête, des lunettes larges et teintées, le regard constant sur mon cardio et mon chrono. Rien de plus) et puis voir comment va se présenter ce fameux "mur" dont tout marathonien parle !
Le start claque, le départ est mou puisque je suis dans le sas des 3h30, ça bouscule gentiment mais les allées empruntées étalent vite le peloton. Je prends ma ligne et je ne la quitte plus, j'ai des pulsations qui grimpent vite (autour de 160 bpm) et je m'efforce de ne pas me faire déconcentrer par tout ce qui se passe autour : un immense public qui encourage, des coureurs qui serpentent, sautent les trottoirs, prennent les contre-allées, les coureurs à doubler, se faufiler pour garder sa ligne imaginaire, les premiers virages à la corde où ça se resserre, le soleil en pleine poire ... Je réalise mon 1er kilo en 4'57, c'est parfait et c'est là, une fois calé sur mon rythme (155 bpm) que je savoure le truc et que je me dis : allez, tu y es mon grand, fais toi plaisir
Le parcours est superbe, je le connais bien puisque souvent emprunter en ballade, en shopping, en voiture. J'ai de supers sensations. Foulée souple, cardio. opérationnel, bon maintien, je me sens pousser des ailes mais ... je ne m'emballe pas. Les premiers kms sont réalisés quasiment à la seconde près.
Mon premier ravitaillement en eau se passe correctement, je découvre la cohut générale, je n'hésite pas à creuser ma place, en fin de stand comme conseillé par Gilles. De la flotte partout, ça glisse, je fais gaffe. Je bois par petites gorgées, je m'asperge la nuque. Grrrrr.
Jusqu'au semi, tout est parfaitement géré. Je le passe en 1h42' et des poussières et je me dis que c'est tout bon. Les pulsations ne bougent pas plus de 2 bpm par minute, je suis réglé comme une horlogerie Suisse. Aucune sensation d'essoufflement, les cuisses commencent à s'alourdir un peu. Je limite mes ravitaillements à un quart de banane et un 33 cl d'eau par mini gorgées. Tout est pris à la volée, je ne savais pas comment négocier. D'un côté je voulais écouter Gilles qui m'a écrit de marcher pendant 30 s. après le stand pour ravitailler mais le meneur d'allure ne s'arrête pas. Je me sens bien, donc je décide une fois pour toute de saisir à la volée...
Entrée dans Tournefeuille après le joli tour de la base de loisirs de la Ramée, cela a un impact psychologique : je sais (pour avoir étudier le parcours) que nous repiquons sur le centre-ville. Bref, c'est le chemin du retour . Les premières défaillances des coureurs apparaissent vers le 27ème kilo. Mecs qui marchent, assis, en train de s'étirer, je lance quelques signes d'encouragement "Allez, accroche toi" (très pratiqué dans le milieu du VTT) mais pas mal de gars sont bien fragilisés. Je pense au "mur". Quand est-ce qu'il va me tomber sur le nez ?
Je franchis le 30ème kilo en 2 h 27, les meneurs d'allure du 3 h 30 sont devant moi, tantôt à 150 m, tantôt à 5 m., mais je reste sur mon rythme. Les cuisses sont désormais bien lourdes, j'ai une petite inquiétude car une sensation de tendinite apparaît sur mon coup de pied droit. Je connais. J'ai eu la même il y a 3 semaines. J'évacue vite le truc même si cela gène un peu la foulée et je m'évade dans mes souvenirs de raids VTT où j'ai vécu des moments de désespérance inouïe. Faut relativiser et s'accrocher. Je serre les dents.
Les pistes de l'aéroport de Blagnac sont passées, l'animation du public est géniale. Les kms 36, 37, 38 se passent dans un état d'euphorie, dont j'avais entendu parlé vaguement (les effets de l'endorphine sans doute). J'ai la foulée souple, favorisée par des avenues avec un léger dénivelé négatif, les temps sont respectés scrupuleusement, je n'ai aucun souci côté cardiaque et je vois beaucoup de panneaux publicitaires en pleine débâcle. Des vomissements, des pompiers qui soignent les premiers bobos, les côtés de la route sont de plus en plus fréquentés par des marcheurs. Faut l'avouer, ça donne de la confiance et des certitudes. J'ai l'esprit ailleurs, je pense à plein de trucs dans ces loooooooongues avenues Toulousaines qui filent vers la Place du Capitole. Je prends un dernier coup de fouet, je m'hydrate, j'ai le cuissard et le maillot tellement mouillés par la sueur et mes "aspergages" qu'ils pèsent un âne mort. Mes jambes sont super lourdes, presque ankylosées mais je ne m'arrêterai pas. Le verrouillage est psychologique. Au 40ème, je décide de passer les meneurs d'allure et vaille que vaille de franchir la ligne avant eux. Je veux élever l'allure et ça marche instantanément. La douleur me rappelle à l'ordre mais je vais tenir. Un coureur m'interpelle au km 41 "N'accélère pas, tu vas pas y arriver, tu vas te faire mal !" mais je me sens bien, je double des dizaines de coureurs et je passe la ligne au sprint, à la hargne en 3h28'24.
Et là, mon corps marche tout seul Je mets bien une trentaine de mètres avant de m'arrêter, le regard à la recherche de ma chérie, un peu perdu dans ce sas d'arrivée entouré de la foule comme dans une arène, envahi par des coureurs allongés, assis, les jambes en l'air contre les balustrades ... je suis super content
J'inaugure mon tout premier marathon. Je m'entraîne depuis mi-juillet en appliquant à la lettre le plan de 12 semaines en 4 séances/hebdo. C'est avec 520 kms et 55 h d'entraînement que je m'élance sur ce marathon.
Je n'ai pas d'appréhension particulière, sans doute l'habitude avec les raids longues distance VTT que je fais depuis 4 ans. J'ai confiance en mon entraînement, tous les paramètres ont été validés et c'est avec sérénité que je prends mon petit déjeuner 3 heures avant l'épreuve.
Il y a du monde sur les Allées Jean Jaurès, je découvre l'ambiance d'un marathon : beaucoup s'échauffe (moi, je n'en trouve pas l'utilité ), d'autres s'équipent et se bardent d'électronique, certains sont de vrais panneaux publicitaires à eux seuls . Le temps est radieux, il fait un peu frisquet, je maintiens une polaire jusqu'à 2 minutes du départ donné par Patrick Montel.
Objectif avouable : tenter les 3 h 30, donc respecter les 4'55 au kilo., gérer la course et ne pas se laisser aspirer (technique de la "bulle", j'ai une casquette visée sur ma tête, des lunettes larges et teintées, le regard constant sur mon cardio et mon chrono. Rien de plus) et puis voir comment va se présenter ce fameux "mur" dont tout marathonien parle !
Le start claque, le départ est mou puisque je suis dans le sas des 3h30, ça bouscule gentiment mais les allées empruntées étalent vite le peloton. Je prends ma ligne et je ne la quitte plus, j'ai des pulsations qui grimpent vite (autour de 160 bpm) et je m'efforce de ne pas me faire déconcentrer par tout ce qui se passe autour : un immense public qui encourage, des coureurs qui serpentent, sautent les trottoirs, prennent les contre-allées, les coureurs à doubler, se faufiler pour garder sa ligne imaginaire, les premiers virages à la corde où ça se resserre, le soleil en pleine poire ... Je réalise mon 1er kilo en 4'57, c'est parfait et c'est là, une fois calé sur mon rythme (155 bpm) que je savoure le truc et que je me dis : allez, tu y es mon grand, fais toi plaisir
Le parcours est superbe, je le connais bien puisque souvent emprunter en ballade, en shopping, en voiture. J'ai de supers sensations. Foulée souple, cardio. opérationnel, bon maintien, je me sens pousser des ailes mais ... je ne m'emballe pas. Les premiers kms sont réalisés quasiment à la seconde près.
Mon premier ravitaillement en eau se passe correctement, je découvre la cohut générale, je n'hésite pas à creuser ma place, en fin de stand comme conseillé par Gilles. De la flotte partout, ça glisse, je fais gaffe. Je bois par petites gorgées, je m'asperge la nuque. Grrrrr.
Jusqu'au semi, tout est parfaitement géré. Je le passe en 1h42' et des poussières et je me dis que c'est tout bon. Les pulsations ne bougent pas plus de 2 bpm par minute, je suis réglé comme une horlogerie Suisse. Aucune sensation d'essoufflement, les cuisses commencent à s'alourdir un peu. Je limite mes ravitaillements à un quart de banane et un 33 cl d'eau par mini gorgées. Tout est pris à la volée, je ne savais pas comment négocier. D'un côté je voulais écouter Gilles qui m'a écrit de marcher pendant 30 s. après le stand pour ravitailler mais le meneur d'allure ne s'arrête pas. Je me sens bien, donc je décide une fois pour toute de saisir à la volée...
Entrée dans Tournefeuille après le joli tour de la base de loisirs de la Ramée, cela a un impact psychologique : je sais (pour avoir étudier le parcours) que nous repiquons sur le centre-ville. Bref, c'est le chemin du retour . Les premières défaillances des coureurs apparaissent vers le 27ème kilo. Mecs qui marchent, assis, en train de s'étirer, je lance quelques signes d'encouragement "Allez, accroche toi" (très pratiqué dans le milieu du VTT) mais pas mal de gars sont bien fragilisés. Je pense au "mur". Quand est-ce qu'il va me tomber sur le nez ?
Je franchis le 30ème kilo en 2 h 27, les meneurs d'allure du 3 h 30 sont devant moi, tantôt à 150 m, tantôt à 5 m., mais je reste sur mon rythme. Les cuisses sont désormais bien lourdes, j'ai une petite inquiétude car une sensation de tendinite apparaît sur mon coup de pied droit. Je connais. J'ai eu la même il y a 3 semaines. J'évacue vite le truc même si cela gène un peu la foulée et je m'évade dans mes souvenirs de raids VTT où j'ai vécu des moments de désespérance inouïe. Faut relativiser et s'accrocher. Je serre les dents.
Les pistes de l'aéroport de Blagnac sont passées, l'animation du public est géniale. Les kms 36, 37, 38 se passent dans un état d'euphorie, dont j'avais entendu parlé vaguement (les effets de l'endorphine sans doute). J'ai la foulée souple, favorisée par des avenues avec un léger dénivelé négatif, les temps sont respectés scrupuleusement, je n'ai aucun souci côté cardiaque et je vois beaucoup de panneaux publicitaires en pleine débâcle. Des vomissements, des pompiers qui soignent les premiers bobos, les côtés de la route sont de plus en plus fréquentés par des marcheurs. Faut l'avouer, ça donne de la confiance et des certitudes. J'ai l'esprit ailleurs, je pense à plein de trucs dans ces loooooooongues avenues Toulousaines qui filent vers la Place du Capitole. Je prends un dernier coup de fouet, je m'hydrate, j'ai le cuissard et le maillot tellement mouillés par la sueur et mes "aspergages" qu'ils pèsent un âne mort. Mes jambes sont super lourdes, presque ankylosées mais je ne m'arrêterai pas. Le verrouillage est psychologique. Au 40ème, je décide de passer les meneurs d'allure et vaille que vaille de franchir la ligne avant eux. Je veux élever l'allure et ça marche instantanément. La douleur me rappelle à l'ordre mais je vais tenir. Un coureur m'interpelle au km 41 "N'accélère pas, tu vas pas y arriver, tu vas te faire mal !" mais je me sens bien, je double des dizaines de coureurs et je passe la ligne au sprint, à la hargne en 3h28'24.
Et là, mon corps marche tout seul Je mets bien une trentaine de mètres avant de m'arrêter, le regard à la recherche de ma chérie, un peu perdu dans ce sas d'arrivée entouré de la foule comme dans une arène, envahi par des coureurs allongés, assis, les jambes en l'air contre les balustrades ... je suis super content
par XIII
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- lowelace
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Réponse de lowelace sur le sujet Re:Récits des courses du mois d'octobre 2008
Posted il y a 16 ans 3 semaines #8984
Semi-Marathon de Loriol (26) - 26/10
Le réveil sonne vers 6h15. Les paupières sont un peu lourdes. Se coucher à 1h du mat, n'aide pas trop même si la technocratie nous a inventé l'heure d'hiver qui fait gagner une heure de sommeil en plus.
De plus, le repas entre amis a laissé quelques traces même si je suis resté très raisonnable (pas d'alcool et cool sur les portions). Je suis un peu barbouillé, le stress n'arrangeant rien à l'affaire. Seules 2 tartines et un peu de thé trouveront le chemin de mon estomac.
Le départ se fait en solitaire vers 8h. La petite famille me rejoindra à l'arrivée.
Je file retirer mon dossard, les marathoniens sont déjà partis. Je me change dans la voiture, et enfile donc mon Team shirt. La température est clémente, pas de vent : ce sera en court. C'est idéal pour courir.
20 bonnes minutes d'échauffement et je me rends sur la ligne. Je cherche Icare mais pas moyen de le croiser : peut-être à l'arrivée ?? Il y a qu'en même du monde et le départ du semi est simultané avec celui du 9km.
Je me glisse en queue de peloton, pas envie d'être aspiré par le rythme du départ.
Je ne sais quelle stratégie adoptée. Je décide de me caler d'abord sur les temps de passage au kilo, et de surveiller mon cardio.
Le coup de feu est donné, je pars à la sensation histoire de se placer et de finir de chauffer la bête. Les 2 premiers km sont effectué en 10min. La séparation avec les 9km s'effectuent, les jambes tournent, le souffle est ok, la respiration fluide.
Je décide de poursuivre sur ces sensations. Bientôt le premier ravito (zappé comme d'hab ainsi que tous les autres, je préfère l'autonomie). Le 5éme est atteint en un peu plus de 25' : je suis un poil en avance. Mais ça va. Je décide de continuer comme ça. On verra où cela me mènera.
Je passe aux 10 en un peu plus 50'30. Vers le 12-13ème, je me fais rattraper par un gars, avec qui nous discutons sur un kilo, avant qu'il file. Si j'arrive à causer, c'est que c'est bon. Le 15ème est atteint en 1h16' environ. Je bois toutes les 10minutes quelques gorgées de boisson énergétiques et au bout de 45', j'ai mangé un bout de barre énergétique.
Je continue à ce rythme et je vois que devant ça commence à coincer. Vers le 19-20éme, je reprends une féminine, ça donne la pêche et on prend le suivant en point de mire. Le 20éme arrive en 1h43. Bientôt, l'arrivée. Mais là, le général acide lactique commence à faire ses ravages. Le fessier et le mollet gauches commencent à tirer dur et j'évite de tirer trop car la crampe guette. Devant moi, un mec est à l'agonie et derrière j'entends quelqu'un revenir. Il me passe mais ça coince. Je m'accroche un peu mais l'écart se creuse. La dernière ligne droite est là. J'aperçois la petite famille. ça me met un dernier coup de boost et hop dans le dernier virage, je me fais les deux gars devant moi (celui qui m'avait passé et celui à l'agonie).
Je passe la ligne, regarde le chrono : 1h49'29. J'ai mal aux jambes, je m'étire un peu, me réhydrate, mange (3 ou 4 sandwichs), puis pars faire un petit décrassage avec mes deux grands, qui me larguent en moins de deux.
Le parcours était super sympa (pas que de la route, dans la campagne), le temps propice à un bon moment.
Le réveil sonne vers 6h15. Les paupières sont un peu lourdes. Se coucher à 1h du mat, n'aide pas trop même si la technocratie nous a inventé l'heure d'hiver qui fait gagner une heure de sommeil en plus.
De plus, le repas entre amis a laissé quelques traces même si je suis resté très raisonnable (pas d'alcool et cool sur les portions). Je suis un peu barbouillé, le stress n'arrangeant rien à l'affaire. Seules 2 tartines et un peu de thé trouveront le chemin de mon estomac.
Le départ se fait en solitaire vers 8h. La petite famille me rejoindra à l'arrivée.
Je file retirer mon dossard, les marathoniens sont déjà partis. Je me change dans la voiture, et enfile donc mon Team shirt. La température est clémente, pas de vent : ce sera en court. C'est idéal pour courir.
20 bonnes minutes d'échauffement et je me rends sur la ligne. Je cherche Icare mais pas moyen de le croiser : peut-être à l'arrivée ?? Il y a qu'en même du monde et le départ du semi est simultané avec celui du 9km.
Je me glisse en queue de peloton, pas envie d'être aspiré par le rythme du départ.
Je ne sais quelle stratégie adoptée. Je décide de me caler d'abord sur les temps de passage au kilo, et de surveiller mon cardio.
Le coup de feu est donné, je pars à la sensation histoire de se placer et de finir de chauffer la bête. Les 2 premiers km sont effectué en 10min. La séparation avec les 9km s'effectuent, les jambes tournent, le souffle est ok, la respiration fluide.
Je décide de poursuivre sur ces sensations. Bientôt le premier ravito (zappé comme d'hab ainsi que tous les autres, je préfère l'autonomie). Le 5éme est atteint en un peu plus de 25' : je suis un poil en avance. Mais ça va. Je décide de continuer comme ça. On verra où cela me mènera.
Je passe aux 10 en un peu plus 50'30. Vers le 12-13ème, je me fais rattraper par un gars, avec qui nous discutons sur un kilo, avant qu'il file. Si j'arrive à causer, c'est que c'est bon. Le 15ème est atteint en 1h16' environ. Je bois toutes les 10minutes quelques gorgées de boisson énergétiques et au bout de 45', j'ai mangé un bout de barre énergétique.
Je continue à ce rythme et je vois que devant ça commence à coincer. Vers le 19-20éme, je reprends une féminine, ça donne la pêche et on prend le suivant en point de mire. Le 20éme arrive en 1h43. Bientôt, l'arrivée. Mais là, le général acide lactique commence à faire ses ravages. Le fessier et le mollet gauches commencent à tirer dur et j'évite de tirer trop car la crampe guette. Devant moi, un mec est à l'agonie et derrière j'entends quelqu'un revenir. Il me passe mais ça coince. Je m'accroche un peu mais l'écart se creuse. La dernière ligne droite est là. J'aperçois la petite famille. ça me met un dernier coup de boost et hop dans le dernier virage, je me fais les deux gars devant moi (celui qui m'avait passé et celui à l'agonie).
Je passe la ligne, regarde le chrono : 1h49'29. J'ai mal aux jambes, je m'étire un peu, me réhydrate, mange (3 ou 4 sandwichs), puis pars faire un petit décrassage avec mes deux grands, qui me larguent en moins de deux.
Le parcours était super sympa (pas que de la route, dans la campagne), le temps propice à un bon moment.
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par lowelace
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Réponse de fred47 sur le sujet Re:Récits des courses du mois d'octobre 2008
Posted il y a 16 ans 3 semaines #9109
athon de toulouse le 26-10
Réveil 7h,je suis chez ma soeur qui habite Montauban à 1/2 heure de Toulouse,la nuit a été agréable,je déjeune et dans la foulée réveille 2 de mes nièces les plus grandes(14 et 16 ans)qui sont décidées à m'accompagner pour m'encourager:blush: .Un peu stréssé non pas par la course mais plus parce que nous ne sommes pas sur place et qu'il faut trouver un parking à proximité d'un métro pour se rendre sur les lieux.
8h45 nous sommes arrivées sur les allée Jean-Jaures en plein centre de Toulouse ,le départ est prévu à 9h30,les allées sont remplis de monde et le commentateur s'en donne déja à coeur-joie.L'ambiance est sympa ,ma cousine et son copain sont sur place,ils viennent accompagner mes 2 nieces (ben oui à 14 et 16ans j'allais tout de meme pas les laisser toutes seules)la famille est donc là c'est sympa et surtout trés pratique,je peux leur confier 5' avant le départ mes clefs,mon survet,mon sac etc,etc...Très vite je remarque un individu qui lui a décidé de faire le marathon avec des echasses ,c'est pas commun:)
9h28 ,je me place dans le SAS des 4h,le départ est imminent
9h30,c'est partie,petits frissons de plaisirs parce que ça fait longtemps que j'attend ce moment.Forcément en étant dans le sas des 4 heures ,ça part pas vite,je marche ,marche et marche encore,je passe sous la banderole départ mais je marche encore:angry: ,j'oublie pas d'enclencher mon chrono.
1er km 6'25" ,je dois normalement etre sur des bases de 5'40",mais je m'affole pas ,je sais qu'il me reste 41,195 kms pour rattraper tout ça,en plus je suis juste derrière les meneurs d'allure donc tout va bien.
5éme kms,28'40",c'est le 1er ravitaillement,je reste vigilent et fais attention à la glissade ,tout va bien l'organisation est parfaite,mon cardio indique 168pulls/min c'est trop haut ,je dois normalement etre à 160 ,mais je suis bien alors je continue sur cette allure.Je constate qu'il y'a plus de marathoniens que de basketteurs à en juger toutes les bouteilles par terre au lieu d'etre dans les containers qui étaient prévu pour ça;)
10éme kms 54'20",les pulls sont toujours trop hautes,mais je suis super bien,j'ai pas envie de réduire l'allure meme si je me dis que peu etre que je le paierai plus tard.Bizarrement je constate depuis bien 5minutes que les spectateurs m'encouragent plus que les autres,je me dis que c'est sans doute mon charme naturel qui fait fureur:lol: mais en fait juste dèrriere moi se trouvait le coureur aux échasses et c'était lui que tout le monde encourageait:angry: il m'a volé la vedette mais il le méritait bravo encore pour son courage;)
15éme kms 1h23",je suis toujours trés bien plutot à mon aise méme
21,2kms 1h56",au ravitaillement du 20kms sans le vouloir je suis passé devant les meneurs d'allure du 4h ,je suis super bien ,mais pulls se sont callées entre 163 et 168 ,je reste lucide,je n'ai pas envie de ralentir mais je n'ai pas non plus envie d'accélérer,à partir de ce moment là je me dis qu'il faut que je garde absolument cette allure le plus longtemps possible.
30éme km 2h50',je suis toujours bien,je pense évidement à ce fameux mur dont tout le monde parle,depuis maintenant 2à3kms je double pas mal de personne,certains marchent,d'autres,victimes de crampes, s'étirent ,quelque uns abandonnent,plusieurs jurent ou pleurent tellement ils sont à bout.Moi je vais bien alors je continu,mes pulls sont plus pret de 170 que de 160 je suis surpris mais tout va bien.
35éme kms ,je me tourne et n'aperçois absolument plus les meneurs d'allure ,j'en conclue que j'ai augmenté mon avance,en plus je double de plus en plus de personnes qui étaient partis dans le sas des 3h45(on les reconnait au bracelet que l'on nous donne avant le départ le mien était vert pour les 4h et ils étaient blanc pour les 3h45').Mes quadri me font mal ,à l'approche du ravitaillement je me dis que si je m'arrete alors jamais je pourrais repartir et c'est là je fais L'ERREUR LA PLUS STUPIDE de ce marathon,je décide de prendre une bouteille que l'on me tend à la vollée,je prend quelques gorgées mais je m'étouffe(pas l'habitude de boire en courant),je tousse,je crache et essaie de reprendre mon souffle,je m'attrape alors un point de coté monumental:S .
39éme km ,je ne peux plus avancer,ce maudit point de coté ne fait que s'empirer,j'ai le souffle coupé ,je suis obligé de stopper,coup d'oeil au chrono 3h40'.Je respire,j'éssaie de marcher mais il est encore là ,je suis bloqué et plié en deux,je regarde alors totalement impuissant passer les meneurs d'allure des 4h:( .
Je me dis alors que c'est pas grave que de toute façon avant la course mon but ultime était de terminer ce marathon et que si je le terminai en 4h30 je serai content.
Doucement je me remets à marcher,nous arrivons sur le centre de Toulouse ,le public est nombreux,j'arrive enfin à trottiner à nouveaux.
41éme kms ,je n'ai plus de point de coté mais quadri me rappelle que j'ai tout de méme 41kms dérriere moi,les bandas sont là ,mais niéces et cousine et son copain exultent,j'y vais à DONF(n'est-ce pas christine),c'est le bonheur,4H07'53" en chrono Officiel,moi je retiendrai le chrono réel qui est indiqué sur mon Polar 4H6' .
C'était inespéré,finallement je n'ai souffert qu'au 39éme et 40éme kms et encore j'aurai pu l'éviter,voila pourquoi je suis si heureux ,et voila pourquoi j'affirme que ce fut un plaisir immense de faire ce marathon,et surtout j'ai dans l'idée de ne pas en rester là.
Je ne sais pas quels mots employer pour vous remercier tous pour votre soutient depuis plus d'un an maintenant vous avez toujours été là même dans les pires moments que j'ai connu(beaucoups savent de quoi je parle et ils se reconnaitront).
Un MERCI tout particulier pour Gilles sans qui je n'aurais meme pas envisagé pouvoir faire un jour un marathon dans ma vie .
Réveil 7h,je suis chez ma soeur qui habite Montauban à 1/2 heure de Toulouse,la nuit a été agréable,je déjeune et dans la foulée réveille 2 de mes nièces les plus grandes(14 et 16 ans)qui sont décidées à m'accompagner pour m'encourager:blush: .Un peu stréssé non pas par la course mais plus parce que nous ne sommes pas sur place et qu'il faut trouver un parking à proximité d'un métro pour se rendre sur les lieux.
8h45 nous sommes arrivées sur les allée Jean-Jaures en plein centre de Toulouse ,le départ est prévu à 9h30,les allées sont remplis de monde et le commentateur s'en donne déja à coeur-joie.L'ambiance est sympa ,ma cousine et son copain sont sur place,ils viennent accompagner mes 2 nieces (ben oui à 14 et 16ans j'allais tout de meme pas les laisser toutes seules)la famille est donc là c'est sympa et surtout trés pratique,je peux leur confier 5' avant le départ mes clefs,mon survet,mon sac etc,etc...Très vite je remarque un individu qui lui a décidé de faire le marathon avec des echasses ,c'est pas commun:)
9h28 ,je me place dans le SAS des 4h,le départ est imminent
9h30,c'est partie,petits frissons de plaisirs parce que ça fait longtemps que j'attend ce moment.Forcément en étant dans le sas des 4 heures ,ça part pas vite,je marche ,marche et marche encore,je passe sous la banderole départ mais je marche encore:angry: ,j'oublie pas d'enclencher mon chrono.
1er km 6'25" ,je dois normalement etre sur des bases de 5'40",mais je m'affole pas ,je sais qu'il me reste 41,195 kms pour rattraper tout ça,en plus je suis juste derrière les meneurs d'allure donc tout va bien.
5éme kms,28'40",c'est le 1er ravitaillement,je reste vigilent et fais attention à la glissade ,tout va bien l'organisation est parfaite,mon cardio indique 168pulls/min c'est trop haut ,je dois normalement etre à 160 ,mais je suis bien alors je continue sur cette allure.Je constate qu'il y'a plus de marathoniens que de basketteurs à en juger toutes les bouteilles par terre au lieu d'etre dans les containers qui étaient prévu pour ça;)
10éme kms 54'20",les pulls sont toujours trop hautes,mais je suis super bien,j'ai pas envie de réduire l'allure meme si je me dis que peu etre que je le paierai plus tard.Bizarrement je constate depuis bien 5minutes que les spectateurs m'encouragent plus que les autres,je me dis que c'est sans doute mon charme naturel qui fait fureur:lol: mais en fait juste dèrriere moi se trouvait le coureur aux échasses et c'était lui que tout le monde encourageait:angry: il m'a volé la vedette mais il le méritait bravo encore pour son courage;)
15éme kms 1h23",je suis toujours trés bien plutot à mon aise méme
21,2kms 1h56",au ravitaillement du 20kms sans le vouloir je suis passé devant les meneurs d'allure du 4h ,je suis super bien ,mais pulls se sont callées entre 163 et 168 ,je reste lucide,je n'ai pas envie de ralentir mais je n'ai pas non plus envie d'accélérer,à partir de ce moment là je me dis qu'il faut que je garde absolument cette allure le plus longtemps possible.
30éme km 2h50',je suis toujours bien,je pense évidement à ce fameux mur dont tout le monde parle,depuis maintenant 2à3kms je double pas mal de personne,certains marchent,d'autres,victimes de crampes, s'étirent ,quelque uns abandonnent,plusieurs jurent ou pleurent tellement ils sont à bout.Moi je vais bien alors je continu,mes pulls sont plus pret de 170 que de 160 je suis surpris mais tout va bien.
35éme kms ,je me tourne et n'aperçois absolument plus les meneurs d'allure ,j'en conclue que j'ai augmenté mon avance,en plus je double de plus en plus de personnes qui étaient partis dans le sas des 3h45(on les reconnait au bracelet que l'on nous donne avant le départ le mien était vert pour les 4h et ils étaient blanc pour les 3h45').Mes quadri me font mal ,à l'approche du ravitaillement je me dis que si je m'arrete alors jamais je pourrais repartir et c'est là je fais L'ERREUR LA PLUS STUPIDE de ce marathon,je décide de prendre une bouteille que l'on me tend à la vollée,je prend quelques gorgées mais je m'étouffe(pas l'habitude de boire en courant),je tousse,je crache et essaie de reprendre mon souffle,je m'attrape alors un point de coté monumental:S .
39éme km ,je ne peux plus avancer,ce maudit point de coté ne fait que s'empirer,j'ai le souffle coupé ,je suis obligé de stopper,coup d'oeil au chrono 3h40'.Je respire,j'éssaie de marcher mais il est encore là ,je suis bloqué et plié en deux,je regarde alors totalement impuissant passer les meneurs d'allure des 4h:( .
Je me dis alors que c'est pas grave que de toute façon avant la course mon but ultime était de terminer ce marathon et que si je le terminai en 4h30 je serai content.
Doucement je me remets à marcher,nous arrivons sur le centre de Toulouse ,le public est nombreux,j'arrive enfin à trottiner à nouveaux.
41éme kms ,je n'ai plus de point de coté mais quadri me rappelle que j'ai tout de méme 41kms dérriere moi,les bandas sont là ,mais niéces et cousine et son copain exultent,j'y vais à DONF(n'est-ce pas christine),c'est le bonheur,4H07'53" en chrono Officiel,moi je retiendrai le chrono réel qui est indiqué sur mon Polar 4H6' .
C'était inespéré,finallement je n'ai souffert qu'au 39éme et 40éme kms et encore j'aurai pu l'éviter,voila pourquoi je suis si heureux ,et voila pourquoi j'affirme que ce fut un plaisir immense de faire ce marathon,et surtout j'ai dans l'idée de ne pas en rester là.
Je ne sais pas quels mots employer pour vous remercier tous pour votre soutient depuis plus d'un an maintenant vous avez toujours été là même dans les pires moments que j'ai connu(beaucoups savent de quoi je parle et ils se reconnaitront).
Un MERCI tout particulier pour Gilles sans qui je n'aurais meme pas envisagé pouvoir faire un jour un marathon dans ma vie .
par fred47
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