Récit des gendarmes et voleurs de temps 2010
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Bonjour tout le monde.
Voici mon CR de la course des ‘’Gendarmes et voleurs de temps’’ du 23 Mai 2010.
A 10h30 nous récupérons Sabine et Chéri à leur hôtel, puis direction Ambazac. Première difficulté, se garer ! Des voitures partout affichant des plaques d’immatriculation représentant une grande partie des départements de l’hexagone (sauf du 44). On trouve une place sous un arbre, parfait, on descend de la voiture et là arrive …un gendarme ! Remarquez c’est la journée. Ne rester pas ici ! C’est interdit ! On ne comprend pas trop pourquoi, car nous ne gênons personne. Enfin bref. Nous voilà repartis et Sabine nous ‘’dégotte’’ une petite place dans un lotissement. André se charge de faire le guide pour nous faire garer au plus juste. Ouf ! all is allright. Direction le village course où nous trainons un peu avant de partir s’échauffer ½ h avant le départ. Le temps est splendide, un ciel bleu azur, un monde (de) fou(s) ravis d’être dans cette ambiance. N’habitant qu’à 25km d’Ambazac, c’est la 1ere fois que je viens sur cette course. Je suis agréablement surpris de voir, les moyens déployés, le nombre de coureurs, l’engouement qui règne. Ca s’annonce bien. On nous invite à aller se placer sur la zone de départ. Nous nous dirigeons avec Sabine vers une ligne imaginaire d’une bonne centaine de mètres. Nous sommes noyés au milieu d’une multitude d’extras terrestres de toutes les couleurs. Bizarrement je n’ai pas de stress, j’ai décidé de faire ça tranquille avec Sabinette.
L’hélico de la gendarmerie s’élève dans le ciel bleu. Le départ est proche, je rencontre un collègue de travail, nous nous souhaitons le mot de Cambrone !
Pan !! C’est parti le flot de bipèdes s’élance mais c’est l’effet dominos, nous ne sommes autorisé à trottiner alors que nous voyons déjà les 1er au loin. Nous faisons 1 tour de l’aire de départ et entrons sur les chemins poussiéreux. Certaines portions ne sont pas faciles à passer, les coureurs étant au touche touche. Nous longeons la nationale sur un chemin en plein soleil avec en point de mire un coup de C… pas long, mais très pentu. Je le passe assez rapidement pour faire monter un peu les pulsations. Le soleil et la chaleur sont et vont être tout au long de la course un ami mais pas toujours recommandable. C’est étouffant, et la poussière s’insinue partout. Ayant mis mes lentilles, j’ai l’impression d’avoir du sable en permanence dans les yeux. En haut de la butte j’attends Sabine, qui à l’air de piocher un peu. Nous repartons cote à cote en sous bois sur un chemin bien plat (je sais que ça ne va pas durer !!). Nous repassons à la case départ en faisant de nouveau le tour de la zone de départ. Il y a une longue montée sur herbe et là Sabine me donne quelques signes d’inquiétude. Je lui crie :<< allez Sabine, allez mon petit c’est bien>>. Nous passons devant les Chéri(e)s et nous nous engouffrons dans le chemin qui mène vers les choses sérieuses. Petit passage sur la route et nous attaquons une montée. J’attends le bout de la cote, mais plus on avance moins je l’aperçois. Sabine a du mal à monter cette 1ere cote (9,5km). Je l’attends. Plusieurs fois, elle me demande de ne pas l’attendre : « va y ne m’attend pas, je ne t’en voudrai pas ». Je veux rester avec Sab, mais à ce moment là, les jambes me démangent. Je continu sur mon rythme et décide de l’attendre en haut. Mais le haut est encore loin (10eme kilo). Au ‘’col’’ je suis bien, que ce soit au niveau souffle, des jambes. Un peu plus loin, la sécurité civile est au travail, un coureur vient de tomber sur ce sol caillouteux. Résultat, arcade sourcilière éclatée. Ravitaillement au 11,2km, je prends une petite bouteille d’eau et attend pour ouvrir le 1er gel. Je pense à sabine et me culpabilise. Que fais-tu ? Tu attends ? Tu repars ? Gros dilemme… Je gamberge un peu et ma décision, comme dans Koh Lanta est irrévocable !! Je pars en espérant que Sabine comprendra mon impatience. Juste après avoir été photographié par les ‘’Maindru’’ je rejoins un collègue de travail. Je reste un moment avec lui, puis continu la ballade. Au 13eme km je discute un peu avec 2 coureurs, dont un me parle des éditions précédentes. Il nous annonce la couleur : « la prochaine montée va être difficile », ça mets tout de suite dans l’ambiance, même lorsqu’on connaît les difficultés. Finalement je prends assez bien ces annonces, car physiquement je cours à l’aise, sans précipitation, en aisance respiratoire. Je vais courir jusqu’au 15,500 avec Patrick, qui m’avait interpellé, après avoir vu le nom de CCAP.com sur mon maillot. Il m’a demandé si Gilles participait à la course !!! Eh bien non !! Pas de chance. Limoges est bien plus loin que Paris…… A cet instant Patrick me dit que son cardio s’affole et qu’il doit ralentir. Je continu sur le même rythme, ‘’tranquille’’. On continu de monter, je m’arrête comme beaucoup d’autres, car je ne vois pas comment faire autrement. Trop pentu !! Nous arrivons au village de Grasmont où sur un panneau le chiffre 15 nous rappelle ce qu’il reste avant la ligne ! 500m plus loin, une cote en plein soleil vient nous rappeler la réalité des choses. Tout le monde s’est transformé en randonneur. Qu’elle est dure celle-ci. Elle me fait très mal aux cuisses même en marchant. La petite descente qui suit est la bienvenue, j’en profite pour ouvrir un gel et boire une gorgée d’eau qui va avec. J’ai un peu de mal à reprendre le souffle, en sachant pourtant que nous allons attaquer une descente vertigineuse, peuplée de cailloux, racines, trous, bosses…. Il faut jongler en permanence sur ces obstacles pour éviter la chute. Cette fois ci je fais la route avec une coureuse de Nîmes. Nous arrivons au 20eme, ravitaillo. Je prends du glucose, car je sens que je commence à baisser en rythme et avoir une foulée plus saccadée. Petit bout de route et hop c’est reparti sur un chemin, un chemin épouvantable, récemment empierré et sur lequel c’est ‘’incourable’’ et pourtant il faut bien y passer même sous ce soleil de feu. Je me verse régulièrement de l’eau sur la nuque, sur le visage. Je bois régulièrement car sinon, je n’ose imaginer le résultat. Plus la course avance, plus le nombre de coureurs arrêtés sur les bords de la piste est important (un a la tête penchée en avant, d’autres sont frappés de crampes, d’autres ont mal au ventre). Ca ferait presque peur ! Après la traversée du village de ‘’chez Pouyaud’’ nous prenons un chemin sur la droite qui va monter dur pendant 1km. Mortel !! Je me demande comment font les 1ers qui ont fait une moyenne de 16/17 !! En haut de la cote nous dépassons les bénévoles qui ont en charge une personne handicapée en fauteuil. Moment très émouvants. Jusqu’au 25eme km, le profil n’est pas trop difficile, d’abord presque plat et une descente ou bout duquel un ravitaillement nous est proposé. Rien ne manque : pruneaux, glucose, sucre, oranges, bananes, pain d’épices et bien sure …eau à volonté. Les bénévoles sont très efficaces et sympas. Nous continuons à l’assaut des 26eme, il faut traverser ce champ herbeux, plein de trous, il faut rester vigilant encore plus. Arrivé au village de la Chaise, malgré ce nom qui est le bienvenu et malgré les encouragements du nombreux public, il faut se ‘’taper’’ cette belle grimpette et ce jusqu’au 28,7km. Là je dois dire que c’est très dure pour moi, le souffle est encore bon, mais ce sont les jambes qui me font des misères, surtout les cuisses qui chauffent fort ! Je me polarise sur les panneaux d’affichage des km, je trouve qu’ils ne viennent pas assez vite et arrive même à me demander s’ils n’ont pas oublié de les installer !! Je prends le dernier gel qui me reste avec un peu d’eau en espérant que… cela m’aide à tenir certes, mais malheureusement ne me donne pas des ailes. Après une dernière descente sur un chemin boueux, pierreux nous ressortons au km 30 sur la route déjà emprunté 3h25 plus tôt. Je crois que le plus dur est fait. Reste plus que ces fameuses marches dont tout le monde nous parle. Je reste en compagnie d’un Caennais avec qui nous parlons Marathon de la Liberté. Le chemin est a cet endroit recouvert d’un épais nuage de poussière, la chaleur est encore plus présente, mais la porte de sortie est proche et donne au corps la force de faire le dernier coup de rein. Grosse et courte descente au 31eme, puis virage en épingle à cheveux et remontée vers ces fameuses marches. La pente est impressionnante ainsi que les spectateurs massés sur les 2 cotés de l’étroit passage. Les encouragements, les cris de tous ces gens sont superbes à la fin d’un tel périple. On se croirait presque sur la montée de l’Alpes d’huez ! Maintenant c’est tout schuss vers l’arrivée. Je me mets en position ‘’toute vapeur’’ et fini à donf !! Comme quoi le corps humain à encore des réserves même quand on croit le contraire. Bien souvent c’est le mental qui flanche pas son corps.
Je retrouve Chéri et Chérie sur la ligne d’arrivée. Je récupère vite et je ne me sens pas fatigué (et pourtant !!). Nous attendons Sabine. J’espère que sa réaction ne sera pas trop dure envers moi qui lâchement l’ai abandonné !! Nous sommes couverts d’une épaisse couche de poussière qui n’a eu aucun mal à se fixer sur la transpiration et l’eau dont nous nous sommes aspergée. Le maillot de la team avait une autre teinte, mais je le préfère en blanc et noir. Nos retrouvailles se passent bien et finissons l’après midi devant une bière bien fraiche (un panache pour moi).
Mon départ tranquille m’a permit de ne pas bruler trop de réserves et de faire monter le palpitant progressivement.
J’avais un peu peur de cette course où m’avait entrainé Sabinette. Au final je ne regrette rien, les paysages sont magnifiques, l’organisation sans faille (à part les parkings). Je ne dis pas que cette course ne fera pas partie d’un prochain objectif. C’est à revoir.
Une chose est sure c’est qu’un trail est bien différent dans son déroulement qu’une course classique sur bitume. Rien à voir. C’est une autre façon de ‘’bosser’’.
J’espère que ce récit incitera les plus frileux à venir en Limousin (Haute-Vienne) pour courir ce trail. Région peut être mal connue mais pleine de caractère.
Voici mon CR de la course des ‘’Gendarmes et voleurs de temps’’ du 23 Mai 2010.
A 10h30 nous récupérons Sabine et Chéri à leur hôtel, puis direction Ambazac. Première difficulté, se garer ! Des voitures partout affichant des plaques d’immatriculation représentant une grande partie des départements de l’hexagone (sauf du 44). On trouve une place sous un arbre, parfait, on descend de la voiture et là arrive …un gendarme ! Remarquez c’est la journée. Ne rester pas ici ! C’est interdit ! On ne comprend pas trop pourquoi, car nous ne gênons personne. Enfin bref. Nous voilà repartis et Sabine nous ‘’dégotte’’ une petite place dans un lotissement. André se charge de faire le guide pour nous faire garer au plus juste. Ouf ! all is allright. Direction le village course où nous trainons un peu avant de partir s’échauffer ½ h avant le départ. Le temps est splendide, un ciel bleu azur, un monde (de) fou(s) ravis d’être dans cette ambiance. N’habitant qu’à 25km d’Ambazac, c’est la 1ere fois que je viens sur cette course. Je suis agréablement surpris de voir, les moyens déployés, le nombre de coureurs, l’engouement qui règne. Ca s’annonce bien. On nous invite à aller se placer sur la zone de départ. Nous nous dirigeons avec Sabine vers une ligne imaginaire d’une bonne centaine de mètres. Nous sommes noyés au milieu d’une multitude d’extras terrestres de toutes les couleurs. Bizarrement je n’ai pas de stress, j’ai décidé de faire ça tranquille avec Sabinette.
L’hélico de la gendarmerie s’élève dans le ciel bleu. Le départ est proche, je rencontre un collègue de travail, nous nous souhaitons le mot de Cambrone !
Pan !! C’est parti le flot de bipèdes s’élance mais c’est l’effet dominos, nous ne sommes autorisé à trottiner alors que nous voyons déjà les 1er au loin. Nous faisons 1 tour de l’aire de départ et entrons sur les chemins poussiéreux. Certaines portions ne sont pas faciles à passer, les coureurs étant au touche touche. Nous longeons la nationale sur un chemin en plein soleil avec en point de mire un coup de C… pas long, mais très pentu. Je le passe assez rapidement pour faire monter un peu les pulsations. Le soleil et la chaleur sont et vont être tout au long de la course un ami mais pas toujours recommandable. C’est étouffant, et la poussière s’insinue partout. Ayant mis mes lentilles, j’ai l’impression d’avoir du sable en permanence dans les yeux. En haut de la butte j’attends Sabine, qui à l’air de piocher un peu. Nous repartons cote à cote en sous bois sur un chemin bien plat (je sais que ça ne va pas durer !!). Nous repassons à la case départ en faisant de nouveau le tour de la zone de départ. Il y a une longue montée sur herbe et là Sabine me donne quelques signes d’inquiétude. Je lui crie :<< allez Sabine, allez mon petit c’est bien>>. Nous passons devant les Chéri(e)s et nous nous engouffrons dans le chemin qui mène vers les choses sérieuses. Petit passage sur la route et nous attaquons une montée. J’attends le bout de la cote, mais plus on avance moins je l’aperçois. Sabine a du mal à monter cette 1ere cote (9,5km). Je l’attends. Plusieurs fois, elle me demande de ne pas l’attendre : « va y ne m’attend pas, je ne t’en voudrai pas ». Je veux rester avec Sab, mais à ce moment là, les jambes me démangent. Je continu sur mon rythme et décide de l’attendre en haut. Mais le haut est encore loin (10eme kilo). Au ‘’col’’ je suis bien, que ce soit au niveau souffle, des jambes. Un peu plus loin, la sécurité civile est au travail, un coureur vient de tomber sur ce sol caillouteux. Résultat, arcade sourcilière éclatée. Ravitaillement au 11,2km, je prends une petite bouteille d’eau et attend pour ouvrir le 1er gel. Je pense à sabine et me culpabilise. Que fais-tu ? Tu attends ? Tu repars ? Gros dilemme… Je gamberge un peu et ma décision, comme dans Koh Lanta est irrévocable !! Je pars en espérant que Sabine comprendra mon impatience. Juste après avoir été photographié par les ‘’Maindru’’ je rejoins un collègue de travail. Je reste un moment avec lui, puis continu la ballade. Au 13eme km je discute un peu avec 2 coureurs, dont un me parle des éditions précédentes. Il nous annonce la couleur : « la prochaine montée va être difficile », ça mets tout de suite dans l’ambiance, même lorsqu’on connaît les difficultés. Finalement je prends assez bien ces annonces, car physiquement je cours à l’aise, sans précipitation, en aisance respiratoire. Je vais courir jusqu’au 15,500 avec Patrick, qui m’avait interpellé, après avoir vu le nom de CCAP.com sur mon maillot. Il m’a demandé si Gilles participait à la course !!! Eh bien non !! Pas de chance. Limoges est bien plus loin que Paris…… A cet instant Patrick me dit que son cardio s’affole et qu’il doit ralentir. Je continu sur le même rythme, ‘’tranquille’’. On continu de monter, je m’arrête comme beaucoup d’autres, car je ne vois pas comment faire autrement. Trop pentu !! Nous arrivons au village de Grasmont où sur un panneau le chiffre 15 nous rappelle ce qu’il reste avant la ligne ! 500m plus loin, une cote en plein soleil vient nous rappeler la réalité des choses. Tout le monde s’est transformé en randonneur. Qu’elle est dure celle-ci. Elle me fait très mal aux cuisses même en marchant. La petite descente qui suit est la bienvenue, j’en profite pour ouvrir un gel et boire une gorgée d’eau qui va avec. J’ai un peu de mal à reprendre le souffle, en sachant pourtant que nous allons attaquer une descente vertigineuse, peuplée de cailloux, racines, trous, bosses…. Il faut jongler en permanence sur ces obstacles pour éviter la chute. Cette fois ci je fais la route avec une coureuse de Nîmes. Nous arrivons au 20eme, ravitaillo. Je prends du glucose, car je sens que je commence à baisser en rythme et avoir une foulée plus saccadée. Petit bout de route et hop c’est reparti sur un chemin, un chemin épouvantable, récemment empierré et sur lequel c’est ‘’incourable’’ et pourtant il faut bien y passer même sous ce soleil de feu. Je me verse régulièrement de l’eau sur la nuque, sur le visage. Je bois régulièrement car sinon, je n’ose imaginer le résultat. Plus la course avance, plus le nombre de coureurs arrêtés sur les bords de la piste est important (un a la tête penchée en avant, d’autres sont frappés de crampes, d’autres ont mal au ventre). Ca ferait presque peur ! Après la traversée du village de ‘’chez Pouyaud’’ nous prenons un chemin sur la droite qui va monter dur pendant 1km. Mortel !! Je me demande comment font les 1ers qui ont fait une moyenne de 16/17 !! En haut de la cote nous dépassons les bénévoles qui ont en charge une personne handicapée en fauteuil. Moment très émouvants. Jusqu’au 25eme km, le profil n’est pas trop difficile, d’abord presque plat et une descente ou bout duquel un ravitaillement nous est proposé. Rien ne manque : pruneaux, glucose, sucre, oranges, bananes, pain d’épices et bien sure …eau à volonté. Les bénévoles sont très efficaces et sympas. Nous continuons à l’assaut des 26eme, il faut traverser ce champ herbeux, plein de trous, il faut rester vigilant encore plus. Arrivé au village de la Chaise, malgré ce nom qui est le bienvenu et malgré les encouragements du nombreux public, il faut se ‘’taper’’ cette belle grimpette et ce jusqu’au 28,7km. Là je dois dire que c’est très dure pour moi, le souffle est encore bon, mais ce sont les jambes qui me font des misères, surtout les cuisses qui chauffent fort ! Je me polarise sur les panneaux d’affichage des km, je trouve qu’ils ne viennent pas assez vite et arrive même à me demander s’ils n’ont pas oublié de les installer !! Je prends le dernier gel qui me reste avec un peu d’eau en espérant que… cela m’aide à tenir certes, mais malheureusement ne me donne pas des ailes. Après une dernière descente sur un chemin boueux, pierreux nous ressortons au km 30 sur la route déjà emprunté 3h25 plus tôt. Je crois que le plus dur est fait. Reste plus que ces fameuses marches dont tout le monde nous parle. Je reste en compagnie d’un Caennais avec qui nous parlons Marathon de la Liberté. Le chemin est a cet endroit recouvert d’un épais nuage de poussière, la chaleur est encore plus présente, mais la porte de sortie est proche et donne au corps la force de faire le dernier coup de rein. Grosse et courte descente au 31eme, puis virage en épingle à cheveux et remontée vers ces fameuses marches. La pente est impressionnante ainsi que les spectateurs massés sur les 2 cotés de l’étroit passage. Les encouragements, les cris de tous ces gens sont superbes à la fin d’un tel périple. On se croirait presque sur la montée de l’Alpes d’huez ! Maintenant c’est tout schuss vers l’arrivée. Je me mets en position ‘’toute vapeur’’ et fini à donf !! Comme quoi le corps humain à encore des réserves même quand on croit le contraire. Bien souvent c’est le mental qui flanche pas son corps.
Je retrouve Chéri et Chérie sur la ligne d’arrivée. Je récupère vite et je ne me sens pas fatigué (et pourtant !!). Nous attendons Sabine. J’espère que sa réaction ne sera pas trop dure envers moi qui lâchement l’ai abandonné !! Nous sommes couverts d’une épaisse couche de poussière qui n’a eu aucun mal à se fixer sur la transpiration et l’eau dont nous nous sommes aspergée. Le maillot de la team avait une autre teinte, mais je le préfère en blanc et noir. Nos retrouvailles se passent bien et finissons l’après midi devant une bière bien fraiche (un panache pour moi).
Mon départ tranquille m’a permit de ne pas bruler trop de réserves et de faire monter le palpitant progressivement.
J’avais un peu peur de cette course où m’avait entrainé Sabinette. Au final je ne regrette rien, les paysages sont magnifiques, l’organisation sans faille (à part les parkings). Je ne dis pas que cette course ne fera pas partie d’un prochain objectif. C’est à revoir.
Une chose est sure c’est qu’un trail est bien différent dans son déroulement qu’une course classique sur bitume. Rien à voir. C’est une autre façon de ‘’bosser’’.
J’espère que ce récit incitera les plus frileux à venir en Limousin (Haute-Vienne) pour courir ce trail. Région peut être mal connue mais pleine de caractère.
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Réponse de FredX sur le sujet Re: Récit des gendarmes et voleurs de temps 2010
Posted il y a 14 ans 6 mois #49988
Waoouuuhhhh, ça a l'air bien duraille comme course..
La présentation sur leur site me faisait plutot penser à une belle balade en forêt.... Hum...hum... Je vois que c'st bien plus compliqué que cela..
Bravo à toi et c'était un très beau récit... merci
La présentation sur leur site me faisait plutot penser à une belle balade en forêt.... Hum...hum... Je vois que c'st bien plus compliqué que cela..
Bravo à toi et c'était un très beau récit... merci
par FredX
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Réponse de wilf sur le sujet Re: Récit des gendarmes et voleurs de temps 2010
Posted il y a 14 ans 6 mois #49991
Très très beau récit qui nous pousse à la fois de ne pas mettre les pied dans cette galère et à la fois quand même d'aller voir! (le Limousin).
Une discipline bien particulière cette grande "mission spéciale"...
Merci pour ton récit et à la prochaine
J'ai oublié de félicité le coureur tellement d'aisance et de maîtrise dans la course... Comme elle devais être bonne cette bière!
Une discipline bien particulière cette grande "mission spéciale"...
Merci pour ton récit et à la prochaine
J'ai oublié de félicité le coureur tellement d'aisance et de maîtrise dans la course... Comme elle devais être bonne cette bière!
par wilf
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- sabine
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Réponse de sabine sur le sujet Re:Récit des gendarmes et voleurs de temps 2010
Posted il y a 14 ans 6 mois #50059
joli récit Francesco
dis donc tu te souvenais de tous les petits villages et moindres montées et descentes toi, c'est fou
c'est rai que le limousin est un pays splendide , j'avais déjà bien aimé les 3 limousines l'an passé; j'y reviendrai donc, c'est sûr
allez à présent Francesco faut retenter ça sans un boulet derrière toi
bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
dis donc tu te souvenais de tous les petits villages et moindres montées et descentes toi, c'est fou
c'est rai que le limousin est un pays splendide , j'avais déjà bien aimé les 3 limousines l'an passé; j'y reviendrai donc, c'est sûr
allez à présent Francesco faut retenter ça sans un boulet derrière toi
bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
par sabine
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- gilles
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Réponse de gilles sur le sujet Re:Récit des gendarmes et voleurs de temps 2010
Posted il y a 14 ans 6 mois #50141
Salut Francis
Malgré la canicule je vois que tu as pris plaisir durant la course
Concernant ton invitation à nous faire découvrir ta région, c'est avec plaisir.
Il faudrait mettre en place un calendrier officiel du Team-ccap, en sélectionnant 4 à 5 courses par an où un maximum de membre du site pourrait se retrouver
Les gendarmes et les voleurs étant à mon sens un bon choix au niveau trail, car accessibles à pas mal de monde car 3 épreuves au programme: la féminine, le 10km et le trail de 32 km
Donc idée à creuser
Malgré la canicule je vois que tu as pris plaisir durant la course
Concernant ton invitation à nous faire découvrir ta région, c'est avec plaisir.
Il faudrait mettre en place un calendrier officiel du Team-ccap, en sélectionnant 4 à 5 courses par an où un maximum de membre du site pourrait se retrouver
Les gendarmes et les voleurs étant à mon sens un bon choix au niveau trail, car accessibles à pas mal de monde car 3 épreuves au programme: la féminine, le 10km et le trail de 32 km
Donc idée à creuser
par gilles
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- wilf
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Réponse de wilf sur le sujet Re:Récit des gendarmes et voleurs de temps 2010
Posted il y a 14 ans 6 mois #50175
Je suis pour un calendrier officiel du Team-ccap faites vite...
Dedans un Marathon obligatoire( 2011 Paris), un semi, un 10 km un ou deux trail!
C'est pour faire avancer le schmilblick!!
Dedans un Marathon obligatoire( 2011 Paris), un semi, un 10 km un ou deux trail!
C'est pour faire avancer le schmilblick!!
par wilf
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