Marathon Vert de Rennes 2018
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Voilà une petite semaine que j'ai couru mon premier marathon. Forcément j'ai plein de chose à raconter et à partagé alors, vas te cherché un bon café, un sablé breton pour te mettre dans l'ambiance et c'est partie.
Après 12 semaines d’entraînements à raison de 3 séance de CaP par semaine et d'une séance de vélo de temps en temps, me voilà à Rennes dès le vendredi accompagné de supporter de luxe, mon enfant et mon papa. Je vais direct chercher mon dossard sur le village du marathon vert. L'organisation est au top et en moins de 10 secondes j'ai mon baluchon contenant mon dossard et les cadeaux. Je prend le temps de voir si je peux pas changer de SAS car le sas des 3h est un sas privilégié. Je n'y aurai pas accès, dommage. Un bénévole me suggère de me mettre au début du SAS 3h15, pas bête.
La suite se passe sans encombre, je fais la baleine de le canapé.
Dimanche matin, changement d'heure, je me lève tôt 3h15 avant la course. J'avale deux morceaux de pain et m'habille, j'ai tout préparer la veille.
On se dirige vers la station Henri Fréville pour prendre le bus à 7h15. L'organisation est au top car le bus arrive à 7h10, on a le temps de monter tranquillement et on part à l'heure.
Je me prépare mon sport dej' et le déguste tranquillement en parlant avec mon voisin. Pour lui, ce n'est pas le premier marathon et me dit que ce marathon est vraiment roulant. Il m'informe que le tapis vert devant le parlement est pas top car on ne voit pas les pavés qui sont dessous. Bref, rien de bien méchant.
Nous arrivons sur le lieux du départ, portique de sécurité avec fouille puis, direction la grande tente au chaud. Je m'équipe doucement et fait tombé mon jogging pour laissé place à un short plein de poche, mon maillot de mon association, un gilet sans manche, manchette, un vieux pull que je balancerai et le sac poubelle très tendance sur les lignes de départ. Je me programme un petit truc à la FC sur ma montre.
Petit échauffement, pfiou le cardio est haut mais il est haut. J'ajuste bien mon short et guette l'entrée du SAS. 15min avant le départ, l'ouverte des SAS, de suite j'y vais et me positionne un première ligne du sas des 3h15. Heureusement que j'ai ce gros et vieux pull, sa caille et il y a du vent. Je me positionne sur la gauche pour être de suite à l'abris, cela aura son importance. Doucement, on se rapproche du coup de pistolet, je fais sauté mes couches les unes après les autres. Mon sac, que j'accroche au grillage, puis mon pull que je dépose sur le grillage aussi. 9h approche et Erwan Poulizac le meneur d'allure arrive dans le sas préférentielle. Les bénévoles cassent les sas et je m'engouffre dans le sas des 3h. Erwan est bien derrière, c'est top.
Pan c'est le départ...
Après 12 semaines d’entraînements à raison de 3 séance de CaP par semaine et d'une séance de vélo de temps en temps, me voilà à Rennes dès le vendredi accompagné de supporter de luxe, mon enfant et mon papa. Je vais direct chercher mon dossard sur le village du marathon vert. L'organisation est au top et en moins de 10 secondes j'ai mon baluchon contenant mon dossard et les cadeaux. Je prend le temps de voir si je peux pas changer de SAS car le sas des 3h est un sas privilégié. Je n'y aurai pas accès, dommage. Un bénévole me suggère de me mettre au début du SAS 3h15, pas bête.
La suite se passe sans encombre, je fais la baleine de le canapé.
Dimanche matin, changement d'heure, je me lève tôt 3h15 avant la course. J'avale deux morceaux de pain et m'habille, j'ai tout préparer la veille.
On se dirige vers la station Henri Fréville pour prendre le bus à 7h15. L'organisation est au top car le bus arrive à 7h10, on a le temps de monter tranquillement et on part à l'heure.
Je me prépare mon sport dej' et le déguste tranquillement en parlant avec mon voisin. Pour lui, ce n'est pas le premier marathon et me dit que ce marathon est vraiment roulant. Il m'informe que le tapis vert devant le parlement est pas top car on ne voit pas les pavés qui sont dessous. Bref, rien de bien méchant.
Nous arrivons sur le lieux du départ, portique de sécurité avec fouille puis, direction la grande tente au chaud. Je m'équipe doucement et fait tombé mon jogging pour laissé place à un short plein de poche, mon maillot de mon association, un gilet sans manche, manchette, un vieux pull que je balancerai et le sac poubelle très tendance sur les lignes de départ. Je me programme un petit truc à la FC sur ma montre.
Petit échauffement, pfiou le cardio est haut mais il est haut. J'ajuste bien mon short et guette l'entrée du SAS. 15min avant le départ, l'ouverte des SAS, de suite j'y vais et me positionne un première ligne du sas des 3h15. Heureusement que j'ai ce gros et vieux pull, sa caille et il y a du vent. Je me positionne sur la gauche pour être de suite à l'abris, cela aura son importance. Doucement, on se rapproche du coup de pistolet, je fais sauté mes couches les unes après les autres. Mon sac, que j'accroche au grillage, puis mon pull que je dépose sur le grillage aussi. 9h approche et Erwan Poulizac le meneur d'allure arrive dans le sas préférentielle. Les bénévoles cassent les sas et je m'engouffre dans le sas des 3h. Erwan est bien derrière, c'est top.
Pan c'est le départ...
par Luc29
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- Patrick57
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Réponse de Patrick57 sur le sujet Marathon Vert de Rennes 2018
Posted il y a 6 ans 3 semaines #504188
... viiiiite la suite !!
par Patrick57
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- Luc29
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Je déclenche ma montre avec mon petit programme. Je mets quelques instants à franchir la ligne de départ et je lance une foulée assez chaotique. Je n’arrive pas trop à courir relâcher dans cette petite descente qui nous sert de ligne de départ. J’entend toutes les montre qui bip, dont la mienne, je décide alors que mon programme va vite devenir énervant pour les autres et le coupe. On passe le premier rond-point et le meneur d’allure me double emmenant avec lui un joli paquet de coureur, c’est impressionnant. Je laisse passer la troupe et me cale vers la fin du paquet. Nous tournons de nouveau pour avoir vent de dos. Je suis étonné car mon cœur ne baisse pas et n’arrive pas à me mettre dedans. Je sais que nous somme dans un faux plat et je ne panique pas en me laissant allez vers le fond de l’énorme paquet des trois heures. On tourne de nouveau par allez direction La Chapelle des Fougeret, vent de côté. Je traverse la route et me cale bien à l’abris du vent. Je remonte un peu dans le paquet à la faveur d’une descente. Ouf, ca y est, je respire et je rentre tranquillement dans une FC que je connais bien. Je me relâche bien, boit dans la descente tranquillement car j’ai avec moi une softflask rempli de 200mL et une seconde de 100mL (mon short à plein de poche). On rentre dans La Chapelle des Fougerets pour grimper le coup de cul. Je le connais très bien car je faisais du vélo étant petit en FFC par là. Je laisse partir totalement le groupe et monte la bosse vraiment tranquillou, le ravitaillement est là avec le publique. A la sortie du ravitaillement des coureurs se plaignent du rythme trop élevé imprimé par Erwan, le meneur d’allure. Franchement avec le vent, il a bien raison d’envoyé. Je laisse une bonne distance entre moi et le groupe puis, lorsque sa descend je lance on rentre maintenant ou jamais. Ce que je fais tout seul, ils ne rentreront jamais et ne feront pas le marathon en moins de 3h… Je me mets bien dans le paquet, je sens que le cœur est au top. Je suis bien et concentré. Nous descendons jusqu’à Mongermont. J’en profite pour bien boire dans ce long faux plat descendant. Petit coup de cul dans Mongermont, même stratégie. Mais j’ai mieux géré mon placement et je ressors en queue de paquet. Je bois de nouveau et c’est la guerre au ravitaillement du 10kilo. On serpente dans la campagne, je prends garde à bien rester à l’abri du vent. Je remarque tout de suite les cyclistes, qui font les mêmes mouvements dans le paquet et les autres qui nous subissent. On arrive tranquillement à Pacé, kilomètre 13. Je balance ma veste sans manche à mon père qui me voit au dernier moment. Et je me dis qu’il va falloir s’accrocher car un long faux plat nous attend pour aller chercher le demi-tour et prendre vent de face. La monté se passe bien, je récupère et avant de prendre vent de face totalement, je me prends mon premier gel. Je gère pour le prendre sur une zone de relais (marathon relais en cours en même temps) mais pas de poubelle ! Je le donne à un bénévole pour ne pas polluer. On tourne et vent de face. Je me colle aux coureurs devant moi, mon cœur baisse et je suis tranquillou. Je demande aux coureurs en manches courte s’ils ont froid ou si ça le fait. Ils me disent que oui. On va recroiser les spectateurs et mon père devrait m’y attendre. J’en profite pour lui jeter mes manchettes et mon cache oreille et retourne me cacher dans le paquet. Nous sommes encore nombreux et certains remarques que le rythme imprimé est soutenu. Moi, je suis bien. Je commence à accumuler des toxines dans les mollets. Sur cette partie en vente défavorable, le terrain n’est pas si facile que ça. On arrive doucement au semi. Je regarde ma montre, 1h28. Record du semi battu de plus d’une minute. Bon s’était pas prévue cette histoire et le cœur à bien dérivé sur la partie haute, 85% de FCM. Nous sommes dans une zone commerciale du coté de St Grégoire et j’entends « Salut, c’est Seb ». Seb35 vient gentiment me saluer, on se sert la main et je me rends compte que je suis juste ce que je lui dis. Il me glisse un petit mot au sujet du vent. Merci, car tu m’as fait du bien au moral. Tu as pris une photo de la scéne (cf Strava). Franchement, je fais l’effort de m’accrocher ensuite car il y a un beau faux plat jusqu’au bourg de St Grégoire. Ça chauffe maintenant les cuisses et ce marathon se complique. On passe le bourg et on monte un pont, celui fait mal. Je le gère et recolle dans la descente. Pas facile, mais ça le fait encore. On arrive vers le 24 kilo et j’éprouve le besoin de prendre un gel, je résiste un peu car j’avais prévue de le prendre au 28ième. Je me l’injecte, il passe bien le bougre mais je n’ai plus la force de boire. Va y avoir de la fight assez tôt. Je suis venu pour et suis dans ce paquet pour ça ! Allez, je me fixe un premier objectif, atteindre le parc des Gayeulle avec le groupe. Depuis, le 28ième s’est vraiment dure, mes cuisses sont détruites par les chocs sur le bitume. J’ai plus de fibre et pourtant je ne suis pas si atteint que ca d’un point de vue énergétique. Par contre, je commence à remonter souvent ma ceinture cardio qui ne fait que glisser. On passe le parc des Gayeulles, soit plus que 10 bornes et je regarde ma montre, on a 46minutes pour faire ces quelques kilomètres il me semble. Je lance allez s’est facile normalement. Tu parles, j’ai les cuisses en feux et y’a encore un coup de cul à monter. Ca sera mon prochain objectif, rester avec le groupe jusqu’à l’INSA. Pfiou la bosse n’est pas énorme mais elle est terrible, le pire la descente qui achève totalement mes cuisses. Là c’est le calvaire qui débute. En plus, je vois des coureurs qui arrivent en face de moi… La poisse, y’a un demi-tour à effectuer donc une relance. Elle passe bien, heureusement. Ma vie étudiante va être maintenant passer en revue, bâtiment B32, les amphis de DEUG, puis la BU sur la gauche, la tour de math, on tourne à gauche. Les bâtiments de recherche de physique, puis le bâtiment d’analyse RMN et spectro de masse, le bâtiment de chimie minéral puis celui d’organométallique avec le faux plat qui vas bien. Le dernier ravitaillement et la descente vers la plein de baud. Ouf ! je me dis que c’est fini, que je tiens le truc et que s’est gagné. La petite descente me fait glisser la ceinture cardio à la taille, je la range dans une de mes poches et je sors de mon marathon psychologiquement. Quelque chose à lâcher là-haut. Je croise une amie qui revient de la Yves-Rocher (course féminine du jour) et elle me reboost. Je vérifie mon allure et m’aperçoit qu’il faut que je relance car je suis à 12,5km/h. Il me reste 4 bornes et tout est encore possible, je le sens ça peut le faire il ne faut pas que je m’effondre. Mais qu’est-ce que j’ai mal aux cuisses, j’ai plus de muscle là, c’est du béton armé. Je me fixe un gars qui viens de me doubler, je le redouble il me repasse et me prend 20m. Il aura les 20m tout le long de la pleine. On tourne enfin à droite pour prendre la rue de Paris que l’on monte. Petite bosse, rien de bien méchant, il a bien 80m d’avance. Je relance comme je peux dans la descente, c’est bon plus que 4minutes, c’est encore possible putainnnn je vais le faire. Avenue de la liberté, punaise plus que 3 minutes. Je tourne plus que 2 minutes… Je savoure, tranquillement cette borne du kilomètre 42 plus que 1 minute. Le gars que je garde à distance prend son fils par la main, je suis jaloux sur le moment. Mais où est ma petite, mais où est ma petite ??? Puis, le speaker annonce 20 secondes, bon dieux y’avait pas que 150mètre après la borne du 42kilo ? Et là, je me dis qu’il va falloir sortir un sprint de folie. Allez on est parti, on fait comme on peut, sans style, sans technique et le public qui crie et que je me défonce encore plus et que ça crie encore plus. 10-9-8-7-6 le gars franchi la ligne mais il m’en reste encore 5-4-3-2-1-0 et 3h00min03sec je franchi la ligne. Zut ! Voilà ce que je me dis tout simplement Zut mais cool quand même. Je suis défoncé, cuit, rôti, bref détruit. J’ai plus de cuisse du tout. Et je suis sur une autre planète. On me donne ma médaille. Je me dirige vers un bon thè bien chaud car le vent est glacial. Je prends de l’eau, du coca à la stévia pour avoir du sucre (bref, vous avez compris que ma formation était dans la chimie suite au passage de Beaulieu) et y’a pas de sucre dans un coca stévia mais je ne percute pas. Bref, l’état du garçon… Les bénévoles me suivent du regard halluciné tellement je les regarde d’une autre planète. Mon père va m’habiller chaudement et me raccompagné chez lui. J’apprends grâce à Manu, il me semble, que j’ai fait 2h58min18centième. Je regarde alors et effectivement après correction j’ai fait 2h59min59sec au temps réel. YES, SUB3h. Objectif atteint.
Malheureusement, je ne penserai pas à sauver ma course sur ma montre et elle sera écrasée bêtement à la suite d’un bug de ma montre. J’en suis vert. Donc pas de suivie Strava ou Garmin Connect. Dommage.
Je mettrai 3 jours à récupérer. Ma compagne m’à trouver grandement amaigrit ainsi que ma belle-famille à mon retour parmi les miens.
Après 6 jours, je me déplace totalement normalement et j’ai même fait 1h30 de vélo tranquillou. J’ai un peu mal au facia lata. A voir si ce n’est pas une contracture.
Je me suis inscrit au trail Glazig 56kms… Bref, l’aventure ne fait que commencé.
S’était 12 semaines de prépa, 42,150kms d’inconu 1h30 facile et 1h30 de combat contre soit même.
Il a fallu bien se mettre à l’abri, merci à Erwan Poullizac, le meneur qui a bien su gérer ce paramètre, se battre et repousser ses limites pour atteindre l’objectif. Un truc de fou, un truc de FOU !
Malheureusement, je ne penserai pas à sauver ma course sur ma montre et elle sera écrasée bêtement à la suite d’un bug de ma montre. J’en suis vert. Donc pas de suivie Strava ou Garmin Connect. Dommage.
Je mettrai 3 jours à récupérer. Ma compagne m’à trouver grandement amaigrit ainsi que ma belle-famille à mon retour parmi les miens.
Après 6 jours, je me déplace totalement normalement et j’ai même fait 1h30 de vélo tranquillou. J’ai un peu mal au facia lata. A voir si ce n’est pas une contracture.
Je me suis inscrit au trail Glazig 56kms… Bref, l’aventure ne fait que commencé.
S’était 12 semaines de prépa, 42,150kms d’inconu 1h30 facile et 1h30 de combat contre soit même.
Il a fallu bien se mettre à l’abri, merci à Erwan Poullizac, le meneur qui a bien su gérer ce paramètre, se battre et repousser ses limites pour atteindre l’objectif. Un truc de fou, un truc de FOU !
Last Edit:il y a 6 ans 3 semaines
par Luc29
Dernière édition: il y a 6 ans 3 semaines par Luc29.
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Merci pour le récit et bravo pour ta magnifique perf. J'ai eu peur pour toi quand tu disais que t'avais déjà les jambes en béton à 10 K de l'arrivée. T'a fait preuve d'une fameuse solidité mentale.
par joelDi
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Réponse de Patrick57 sur le sujet Marathon Vert de Rennes 2018
Posted il y a 6 ans 2 semaines #504330
Superbe ce combat contre toi-même, la douleur et le chrono !!
Comme Joël, je me suis demandé comment tu allais gérer la fin de course avec ces cuisses en feu, mais tu y es parvenu et avec brio !!
Merci pour ton joli récit et à nouveau bravo pour ta magnifique perf !!
Comme Joël, je me suis demandé comment tu allais gérer la fin de course avec ces cuisses en feu, mais tu y es parvenu et avec brio !!
Merci pour ton joli récit et à nouveau bravo pour ta magnifique perf !!
par Patrick57
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Bravo Luc pour ta gestion de course et pour avoir su repousser tes limites, il est beau ce sub 3h!
Merci pour le recit
Merci pour le recit
par Fekran
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