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Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif !

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Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif ! a été créé par robin

Posted il y a 9 ans 7 mois #361892
L'ultra du beaujolais (UBVT) , entre rires et larmes...

C'était le premier ultra en beaujolais, organisé par des passionnés qu'il faut remercier pour leur abnégation à faire naître ce qui pourrait être l'un des beaux rendez vous de début de saison. On ne sait pas trop dans quelles conditions aura lieu le prochain mais nous fûmes (124) là pour cette première édition de 110 km et 4800 m D+ !

Cet ultra était particulier pour moi, à plus d'un titre.
Déjà il se courrait à la maison (avec le 1er ravito réellement dans ma nouvelle maison :) et les organisateurs-traceurs sont devenus des amis depuis quelques années.
Et puis c'était mon 3ème ultra (en 3 ans...et le 2ème de plus de 100 km) mais après 2 top10 j'étais un peu attendu malgré un gros plateau ; et pour la première fois, je savais que j'étais en capacité de boucler 100 km dans la journée et ça change la donne. Attention, ça ne simplifie rien, au contraire !.. J'y reviendrai. Je souhaitais clairement cette fois faire un top10 et confirmer à mes yeux que j'étais fait pour l'ultra. Pari à moitié gagné vous le verrez ;). En seulement 2 ultras, tout le monde me voit déjà comme un spécialiste de l'ultra-trail ; c'est gentil, c'est flatteur mais c'est de la folie : j'ai tant à apprendre et c'est si dur !
Enfin, j'arrivais sur cette course dans des conditions pas optimales : manque de sommeil, entorse 4 semaines avant et un coude gonflé par un hygromat (oui, moi non plus je ne connaissais pas cette connerie il y a 10 jours :) ).
Un ultra qui s'annonçait donc prometteur.

Prêt ? Alors c'est parti...

C'est parti dès janvier en fait avec JJ toujours aux manettes et Robin aux gambettes !
Après une bonne coupure hivernale je reprends sans grande forme, en pleine hiver et rapidement vient la neige, 15-20 cm sur les hauteurs pendant 3 semaines et tous les we j'étais là haut pour des sorties de 3h puis 4 puis 5 voire 6h ; des enchainements samedi après midi 6h et dimanche matin 6h... Mais vous avez suivi tout ça pour beaucoup qui me faites le plaisir de lire ce CR, y cherchant les secrets de l'ultra :):):) .
C'était dur. J'ai beaucoup pensez à Xavier Thevenard en pataugeant dans la neige et en me réchauffant les mains en haut du st Rigaud ou de la crois de Rochefort « entrainements difficiles, course facile ».... Parce que tout cet hiver j'ai fait mes entrainements sur le parcours même de l'UBVT et je puis vous dire que c'est un parcours magnifique ! J'espère vous y voir lors des prochaines éditions. En tout cas ces moments à courir avec le mont blanc en ligne de mire, au petit matin, les pieds dans la neige en survolant les crêtes du haut beaujolais, m'ont beaucoup aidé pour soutenir ma motivation. Comme d'habitude j'ai gardé le plaisir comme point central de ma préparation : plaisir à se sentir en forme et en vie, plaisir à manger quand on a faim et à manger de bonnes choses préparées à la maison avec de bons produits, plaisir à découvrir mon pays par des chemins que je ne connaissais pas, plaisir de partager cette activité avec JJ l'ami de 25 ans et avec ma femme qui a muté depuis 3 ans et qui s'alignera elle aussi sur ce 100 km.

Le vrai départ est pris samedi 12 avril, il est 4h. Je suis serein malgré l'entorse encore fraiche (j'ai strappé toute la cheville par précaution), malgré mon coude douloureux. J'ai pour moi de connaître chaque mètre du parcours, de me sentir bien préparé (JJ est là pour nous accompagner tous les 2 avec Béné). J'ai juste envie de courir alors que nous nous élançons derrière David Uliana l'organisateur. Ça part vite évidemment, François D'Haene, Frederic Deplanches et Yann Nourry en tête. J'essaye d'être prudent mais j'accroche tout de même le wagon de 2 bons coureurs locaux, très puissants Fred Peyrot et Vincent Aujogues. A l'entrainement, j'ai du mal à les suivre ; là ça va. Le cœur est un peu haut à 158-159 mais rien d'alarmant donc je laisse monter dans la nuit...
Première descente, la plus technique du parcours, un champ de mines pour les chevilles... Heureusement je suis à 30 min de la maison et je connais le secteur très bien, je suis hyper concentré sur ma cheville ; je ralentis en me disant que si je me la tords, arriver au bout sera encore plus long que le peu de temps que je perds là. C'est l'évidence même. Et pourtant je suis en train de commettre ma PREMIERE ERREUR qui était pourtant une évidence auusi. Je suis à 9,5 km/h de moyenne sur la 1ère heure de course alors qu'à l'entrainement j'avais ciblé 8,5/8,8 comme fourchette très haute et très ambitieuse. Toujours ce calcul idiot du temps qu'on gagnerait au début...
Pour l'heure je suis quand même très très bien et en remontant à « la place aux filles » hors sentier, je profite du magnifique cordon de lumière descendant « la source ». Les beaux moments de la nuit sont entrecoupés de discussions paisibles avec Fred et Vincent. Nous voilà déjà chez moi, 1er ravito, 14ème km : il y a du monde pour m'encourager, c'est sympa, je ne m'attarde pas.

Fred mène la danse devant et cherche parfois le bon passage ; c'est bien balisé mais hors sentier, il faut rester lucide et vigilant, ce que ne ferons pas 12 coureurs qui vont se perdre quelques km plus loin ; c'est aussi ça l'ultra : pas de barrières comme au marathon pour t'indiquer la bonne direction ;). Je passe devant pour faire gagner un peu de temps et de repos à Fred ; je suis dans mon nouveau jardin !

km25, Beaujeu se profile déjà après une longue descente technique ; les arrêts au stand sont nombreux, on s'attend plus ou moins tous les 3. Une chose est sûr, on est en avance à Beaujeu où je pensais pouvoir laisser ma lampe : il fait encore nuit ! 2H30 pour les 25 premiers km. JJ me dit de temporiser, de calmer le jeu et j'essaye de l'écouter dans la grande montée qui suit. 600M D+ bien raide ; je reste derrière et me souviens des entrainements hivernaux menés ici même.
Longue portion roulante ensuite ; encore de beaux moments avec une famille entière de sangliers qui traversent juste devant nous. Le trou semble fait derrière, nous avançons toujours assez vite ; je m'en rends compte mais le cardio ne panique pas. Je mange un peu. DEUXIEME ERREUR : j'ai maintenant trouvé ce qui passe bien, ce qui nourrit bien mais je ne mange pas assez en ce début de parcours et je ne vais pas m'en rendre compte tout de suite.
Tiens, tiens, à l'occasion d'un petit raidillon, je vois que la foulée de Fred s'est détériorée, qu'il marche plus tôt. Un coup d'oeil à ma montre : 3h59 de course. Je ressens la même chose qu'à l'utb, au même moment : les copains puissants marquent le pas après m'en avoir fait bavé par leur rythme mais moi je suis maintenant mieux, installé dans ce rythme. Alors j'applique, confiant, la même recette qu'à l'utb : je déroule pour voir... et je prends du champ ; un peu. La course commence...

J'arrive donc très motivé au col de crie km38 , 1/3 du parcours. Je fais mon ravito rapide mais Frecet Vincent sont déjà repartis, ils sont 500m devant. Je me presse, je manque de luciditéen repartant avec ma lampe sur la tête alors que j'avais checké avant le ravito tout ce que je devais faire dont laisser ma lampe. Sur le papier, je suis mûr pour l'ultra, dans la réalité, je dois encore apprendre à ne pas me laisser influencer par le rythme des autres (je suis parti trop vite) et le timing des autres (chacun sa façon de gérer les ravitos). A retenir...
Mais motivé comme un beau diable, je ne mets pas 2km à les reprendre et nous voilà ensemble pour la belle montée au st rigaud (1009m, point culminant du Rhône et du parcours). Pas pour longtemps ; nous marchons pour franchir le raidillon de « la cascade » et je piétine derrière Fred qui marque le pas. J'essaye de rester derrière mais tu parles, autant faire boire un âne qui n'a pas soif, je file … Je ne reverrai pas Fred qui finira néanmoins très honorablement son 1er ultra (12 ou 13 ème, à vérifier.) : un futur gros costaud.
Au pied du sommet, on m'annonce 2 coureurs pas loin devant, moins de 2 min. Oh là là la motivation les gars !!! Ma course a vraiment commencé ! Mais c'est une connerie ! Nous ne sommes qu'au 45ème km, il en reste plus de 65, vous rendez vous compte ??? Moi à ce stade, je m'en fous, je connais chaque section, je sais pouvoir durer des heures à bas régime, je suis confiant et motivé. J'ai bien un coup de mou sous le st rigaud mais je le gère calmement en prenant une patate vapeur, un bout de jambon et un blini chataigne

Les 20 km suivants sont très longs, il faut courir absolument tout le temps. On se retrouve vite 4 coureurs en moins de 1 minutes dont Vincent juste derrière qui a presque recollé lors de la descente, décidément mon point faible, surtout lorsque elles ne sont pas techniques. A retenir !
Les 4, on va doubler un concurrent, suisse allemand, très besogneux à ce stade et qui pourtant ne lâchera rien, arrivera exténué, bon 10 ème ! Chapeau...
ça devient dur pour tout le monde je crois à ce stade et personne ne lâche rien. Moi j'alterne entre du bien et du moins bien où je m'efforce de manger , mes blinis salés notamment, au tofu soyeux qui sont délicieux en toute circonstance. Mais c'est déjà trop tard pour l'alimentation ; la grosse bourde est déjà faite...

km54, j'arrive à Propière comme une balle avec parents et amis qui m'attendent : beau moment.
J'ai rattrappé les 2 coureurs du groupe devant ; ils repartent juste avant moi. Mais là encore je ne prends pas assez le temps ; j'ai 60 km pour les reprendre bon sang !!! Pourquoi je ne prends pas le temps de cette soupe de pâtes que me propose cette gentille petite mamie. J'aurai dû, j'aurai dû...
Alors quoi ? Orgueil ? Bêtise ? Fatigue ? Envie trop forte de courir ? .. J'aime à croire que c'est cette dernière raison qui m'a conduit à repartir vite et fort.
Voici ce qu'écrit le futur 5ème à ce moment là :

« Depuis plusieurs kilomètres, je fais la course avec un coureur fort sympathique. De temps en temps, on regarde d'un œil si l'on aperçoit ou pas un coureur ou deux revenir derrière nous, en vain. Et là, alors que je suis en train de me ravitailler, je vois Robin Goutallier débouler de nulle part avec une (très) belle foulée. Il arrive au ravito qu'il survole presque. Je le sens vraiment bien et je suis content pour lui. J'ai fait sa connaissance lors de notre reconnaissance, et j'ai rencontré un sympathique coureur. C'est aussi ça l'esprit Trail! Je repars avant lui, mais il me rattrape rapidement quelques centaines de mètres à la sortie de Propières, toujours avec une belle foulée. Moi je suis en train de finir mon ravito en marchant. Mais à le voir, ça gamberge pas mal dans ma tête. Dois-je le suivre ou pas? Arf, je sais pas, j'hésite. Il connaît bien le parcours. Allez, non, je reste à mon train. La course est encore longue. Et puis je le vois disparaître. Sa foulée à l'endroit où nous nous trouvons est vraiment belle. Mais j'ai peur que cet effort se paie plus tard. »


A la fois flatteur et réaliste ! Bon, réécrire l'histoire quand elle s'est déroulée c'est bien sûr facile mais il a raison sur le constat : j'ai payé cette superbe montée faite à la roche d'Ajoux : quel plaisir, quelle facilité à ce moment là.
En courant en sous bois, je me fais alors une liste de tout ce qui va bien dans ma course et dans ma vie. La liste est longue est je suis à ce moment là purement heureux, joyeux de penser à ma belle qui, quelques encablures derrière, mène tranquillement son train à 15 min de la première féminine.

Col des Echarmeaux ; 65ème km, un peu de fatigue et j'attaque la descente où je me suis fait l'entorse un mois plus tôt. Vous dire que j'ai été prudent est inutile...
J'arrive au passage de relai (pour les relayeurs, pas pour moi évidemment), km68, J'y découvre fifi et YMCA venus m'encourager : trop sympas. J'apprends ma place : 5ème !!? Fifi me dit que je suis bien, que j'ai une belle foulée, que les 3 et 4 sont flingués.
Je suis chaud-bouillant !!! TROP bien sûr. Bon, je ne suis pas idiot non plus et un peu expérimenté quand même. Je prends le temps de manger ce qui me fait envie sur le ravito et un demi blini à moi (pas assez!) mais je néglige le conseil de JJ transmis à mes parents qui sont là : changer de chaussures, changer de T-shirt, prendre le temps. Il n'est pas là mais il a vu juste, il a eu le bon conseil... que je n'ai pas écouté. C'est là que je devais prendre 5 ou 10 min qu'importe (je vais bientôt perdre 15 et 30 min en très peu de temps...). Je sais que les 20 km à venir sont déterminants et je crois bien faire en repartant de ma belle foulée :) avant les 6,7 et 8ème eux aussi au ravito. Jean-mi (YMCA) m'accompagne quelques km où je vais encore très bien. Je compte faire la différence dans la montée du col de Favardy. Trop tôt mon bonhomme, trop tôt. Et je monte plutôt bien mais la fatigue s'installe et manger ne fait que la maintenir à un stade un peu trop avancé à mon goût.

Le col. Encouragements de gens de mon village qui accompagnent Vincent mais qui sot contents visiblement de constater qu'un nouveau coureur est arrivé par chez eux pour les sorties du vendredi ;).
Descente. Dur , ça va de moins en moins bien. En fait, non, ça ne va plus du tout, d'un coup. D'un coup un cataclysme s'abat sur moi. Ma montre ne marche plus. Bon, ça on s'en fout  d'accord mais en même temps, c'est comique, tout fout le camp. Je prends mal sur le tendon du releveur côté strap ; cela m'avait embêté à l'entrainement il y a quelques semaines mais depuis 8h30, ça allait nickel. Douleurs à ce même genoux gauche aussi ; foulée qui se raccourcit et se déséquilibre (le strap m'a rassuré mais pas sûr qu'il m'ait rendu service au final). Fatigue, fringale. Je faiblis mais je suis lucide, je me dis que ça va passer, que c'est ça l'ultra. Je gère sans me démonter : tant pis pour les douleurs, on fera avec, ; pour le reste, je m'alimente, je bois davantage...Tiens Voilà une TROISIEME ERREUR, j'ai pas assez bu. Trop tard mon gaillard ! Je gère au moins pire néanmoins. Vincent me reprend, il est pas mal. Romain nous reprend puis nous dépose. Vincent part aussi. 6ème, 7ème... Je m'accroche, je n'abandonne rien mais je sais que Claveisolles à 8 km est encore loin.
Ma vue se trouble. Je bois, je mange un peu mais je m'endors dès que ça monte. Je m'endors vraiment !!! Je vais connaître là des moments hallucinants où j'avance au radar ; je suis à 2 doigts de finir dans le fossé, je me réveille en sursaut tout en marchant, je lutte pour que mes yeux restent ouvert, simplement pour me permettre de distinguer les reliefs et avancer.
Vallée d'Azergues, je croise Murielle (femme de l'organisateur, sportive ultra aussi...) qui voit bien que ça ne va pas mais qui me félicite et me rassure « ça va passer ». Je pense à l'hypo monumentale que j'avais faite sur l'ultra du vercors : c'est PIRE ! :unsure: Je suis effondré physiquement mais je suis plus fort mentalement qu'il y a 2 ans. Là je suis seul mais pas encore battu, j'avance comme je peux, j'explore mes douleurs et ma fatigue, j'enregistre pour me souvenir et réutiliser cette expérience. Ou pas ! On verra plus tard ; déjà rejoindre Claveisolles là en bas km88...

« Le voilà » dit mon père...
« ça va ? »
« non... Suis à deux doigts de l'abandon» . J'y ai songé un instant mais sous le soubran, mon terrain de jeu hebdomadaire, mon nouveau chez moi, je sais bien que ma tête ne va pas complètement vouloir ! JJ est là, il ne s'affole pas, il ne juge pas non plus ma connerie faite il y a 20 bornes ; il gère : je m’assoies au ravito, retrouve Vincent assis aussi, fatigué aussi. Je prends 5 min, petits massages, ça va les jambes ne sont pas tendues du tout, aucune douleurs de ce côté là mais au genou, c'est maintenant insupportable. Je bouffe tout ce qui me fait envie, je respire, je reprends vie, je décris mes sensations à JJ en restant calme et en faisant monter ma motivation pour m'attaquer à ces 22 derniers km.
Je repars, je crie un coup pour me motiver :evil: :evil: :evil: , je secoue la tête pour me réveiller. Le très long faux plat montant qui va suivre est interminable et le 8ème, parti 100m derrière moi au ravito essaye de me rattraper. Je suis de nouveau à la limite de l'endormissement mais toujours pas battu, déterminé cette fois à rallier l'arrivée. Il mettra 7 km à combler les 100m qui nous séparait, preuve que chacun est mort à la fin d'un ultra. Je ne vaux plus grand chose mais lui non plus. :).
On repart ensemble du col de la croix Marchampt km95 et discuter nous fait du bien. Il est adorable ; je lui fais la visite commentée du beaujolais, du parcours du jour, on s'attend mutuellement selon que ça descend ou que ça monte et apparaît vite l'idée que nous allons terminer ensemble. C'est plus facile ainsi et c'est tant mieux car aujourd'hui, une semaine après, j'ai déjà à peu près oublié les douleurs physiques contre lesquelles j'ai combattu durant ces 22 derniers km mais sur le coup, c'était difficile ; à avoir envie de pleurer si on n'avait pas passé l'âge ;).
Malgré tout, je sens que j'ai progressé et je suis content de cela : même épuisé, je relance en courant avant la fin de la côté. Même épuisé, je recolle au gars devant quand il prend du champ, je remets ce que je peux en montée pour être bien sûr qu'on porte un dossard et qu'on n'est pas seulement en ballade du dimanche.

L'arrivée se profile, épaule contre épaule, techniquement 7ème ex-aequo donc et en 12h57 ; 8ème au scratch à 2/10 je crois, histoire de puce. Anecdote...
Je suis heureux de boucler à nouveau 100km en une journée, je suis plutôt fier du temps réalisé quand j'espérai au mieux 14h, content aussi d'un 3ème top10 et conscient d'avoir raté une 5ème place au moins. J'ai joué, trop tôt et un peu maladroitement.... et j'ai perdu. Mais battu à la régulière, j'adore !!!

Après cet ultra : plein d'expériences à analyser, plein de doutes aussi quant à mon nouvel objectif (échappée belle) : pas certain que mon corps supporte cela !? Les douleurs au genou et au tendon vont s'estomper en une petite journée et me rassurer un peu sur ce plan là mais la route sera longue et hasardeuse !

Le reste de la journée est du bonheur en barre : arrivée des copains, félicitations à ceux déjà arrivés, attente de ma belle qui aux dernières nouvelles, toujours 2ème, vomissait ses tripes dans la montée de Soubran. Et puis voilà qu'on annonce la 1ère féminine après 15h48 de course « Bénédicte Masson qui va inscrire son nom au palmarès du 1er ultra en beaujolais »...
- « …. » je suis bouche-bée ; tout le monde l'est !?
La deuxième a fait une petite erreur d'orientation, est repartie sur le parcours toujours première mais vannée, Béné a fait une dernière montée terrible, l'a rattrapée en haut et lui a mis 24 min dans la descente. Mince alors ! Ça c'est une ultra traileuse les gars, et qui commence doucement ses longues journées...
A méditer !
Last Edit:il y a 9 ans 7 mois par robin
Dernière édition: il y a 9 ans 7 mois par robin.

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Réponse de padawann sur le sujet Re: Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif !

Posted il y a 9 ans 7 mois #361895
bravo !
et dire que quand on finit un marathon on se prend pour des cadors !
par padawann

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Réponse de jhs sur le sujet Re: Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif !

Posted il y a 9 ans 7 mois #361897
Je crois qu'une lecture ne me suffira pas.


Ok, tu cours pour ton plaisir, mais s'il te plait aligne toi régulièrement au départ d'une course, parce que des CR comme celui-ci ... c'est du petit lait.
Merci pour ce partage Robin.
Et bravo.
par jhs

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Réponse de Rhum sur le sujet Re: Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif !

Posted il y a 9 ans 7 mois #361899
Lu en diagonale ce matin avant de partir bosser. une deuxième et une troisième lecture seront nécessaires poir profiter pleinement de ton récit.
Bravo pour ta course et a tout a l heure :)
par Rhum

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Réponse de Yomaka sur le sujet Re: Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif !

Posted il y a 9 ans 7 mois #361900
Je te l'ai déjà dit mais je le dis encore une fois: je suis vraiment admiratif envers toi!

Quelle course! quelle expérience que tu es entrain de te forger!

Nulle doute que tu seras appliquer les bonnes méthodes sur ton prochain ultra et que tu seras dans le top 10 et je l'espère top 5.
Ce qui me rend vraiment admiratif c'est ce recul que tu arrives à prendre sur toi même et des enseignements qui en découlent.

Un énorme bravo à toi, merci pour ce CR qui est comme toujours très agréable à lire. Au passage un énorme bravo à Bénédicte pour cette performance exceptionnelle!

Hâte de te voir sur une prochaine course champion ;)
par Yomaka

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Réponse de secalex sur le sujet Re: Robin : ultra beaujolais difficile et instrucif !

Posted il y a 9 ans 7 mois #361930
Très content de relire un de tes CR. :)

Encore bravo pour ta course et ton opiniâtreté. :woohoo:

En espérant que tu viennes un jour dans nos belles Pyrénées pour un Ultra. B)

Merci pour tous les petits conseils que tu laisses régulièrement sur ton suivi. :)
par secalex

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