Mdp, Premier Marathon, et c'est pas fini
- Flom
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Je vais être long, car c’est mon tout premier Marathon. C’est aussi ma course la plus fondatrice…
Mon expérience de CAP démarre réellement en Mars 2013 après le retour d’une blessure importante aux ischios (4 mois), et un passé de footballeur.
Depuis cette époque j’ai fait que 3 compets « à fond » : Ma première les 20km de Paris en Oct2013 : 1h39, Mon premier Semi : Andresy en Nov2013 : 1h40, Semi Rueil en Avril 2014 : 1h37. J’ai fait d’autres Semis mais soit blessé ou de retour de blessure (Montsoult Juin2014 1h38, Boulogne Nov2014 1h34 – mon RP en passant !), soit en mode accompagnateur (ce que je préfère car j’accompagne souvent mes amis en amont des courses et les partage avec eux, en prenant le plaisir de ne pas être dans le rouge) : Semi Andrésy 2014 : 1h47, Semi Rueil 2015 : 1h37 en prepa MDP.
J’ai d’autres 10 et 15 km dans les jambes mais toujours en mode plaisir.
Compétiteur et analyste dans l’âme, je m’étais fixé initialement que mon premier marathon serait à réaliser dans les proportions et ratios de ce que je sais faire sur d’autres distances. Inscrit au Mdp 2015 en Septembre, je m’étais donc confirmé après BB, un objectif autour de 3h30.
C’est ainsi qu’après les fêtes de Noel, je me suis organisé autour d’un plan en 2 étapes.
Un premier Step, qualifié de Préparation Générale sur 4 semaines et remises en jambes :5 sorties sur 6h30 par semaine. Soit 240km réalisés en variant EF, Seuil AS42 et SL90
Le deuxieme Step, plan Mdp proprement de 9 semaines, est lui basé sur un mixte de Bruno Heubi (Seuil et SL allant jusque 3h) et de Serge Cottereau : beaucoup d’EF longue, endurance douce (AS42 pour moi) et donc des semaines allant de 6 :45 à 8h de course, sur 5 séances (hors semaine allégée : 4h).
Ceci est très organisé, très scientifique, cela me ressemble beaucoup finalement.
Sur 8 semaines avant la semaine du Marathon, j’ai réalisé 583 km, 42 sorties, (14km/sortie en moyenne donc), avec 75% de mon temps en EF, 20% en AS42 et 5% en AS10+ (15km/h, tronçons de 3km).
Dimanche 5 Avril, après ma sortie de répétition finale, je perçois une contracture au soléaire. Comme toujours à la veille d’un objectif préparé de longue date, je bute sur des signes de trop, de surentrainement, de limite entre le juste et le pas juste. C’est encore une fois un peu too much….
Je passe 4 visites en semaine 9/9 chez mon kiné : massages profonds (Aïe !!), Ondes de chocs (Ouille !!) et uniquement 2 sorties 20/30 EF : mardi / Jeudi…
Alimentation parfaite S9/9, pour combler mes déficiences de planification sur-scientifiques, et la non connaissance de ma monture sur la prépa d’un tel événement.
Samedi, revisite chez mon Kiné : Il me dit, très rassurant « Fabien, t’as plus rien au soléaire, ca va rester sensible, mais une fois chaud, y aura 0 zero soucy ». « Ne change rien, fais toi plaisir, fais ta course, relâché comme tu sais » (PS : il sait que j’ai vraiment intégré la notion de relâchement que prône Serges Cottereau (c’est un des points clés de la réussite, et de mon plaisir pour info).
Dernière question du mec qui doute, que je suis : « bon Kiné, j’ai fait ma prépa avec des shooes un peu lourdes mais amortissantes permettant d’enquiller 80/100km par semaine sans se faire mal – j’ai prévu de remonter sur des shooes un peu plus rapides le jour J ».
De me répondre « Fais comme tu l’as prévu Fabien »….
C’est un débat qui en fait dépasse le cadre de ma blessure subite pré-compétition www.conseils-courseapied.com/forum/54-te...n/Page-2.html#357209
Ce sera finalement la principale erreur, sur laquelle j’ai approfondi toute la semaine courante.
Euh, le Mdp c’est pas tout ce contexte ? Non non, je m’égare désolé…
Le Mdp, c’est mon grand frère, qui sur un délire 15 jours avant, souhaite s’improviser Marathonien aux cotés de mes 2 meilleurs potes qui ont fait leur prépa, dans « leur univers scientifique à eux », avec leurs contraintes, et bien sur leur niveau de départ et une ambition de 4h30, très très honorable.
Aller, j’écourte. On se fait la bise, je les lâche dans leur SAS tous les 3 et je vais dans le miens, sur mon objectif.
"Je suis seul", parmi des milliers de gens dans mon SAS. J’ai mon RS4 (casque MP3). Je me pose des questions vraiment bizarres : euh au fait on a pas le droit de courir en musique, merde le GPS capte pas sur l’avenue de la grande armée, ptain, encore envie d’uriner, …
On se concentre : Je me redonne le plan : 12km/h jusqu’au 30 et je surveille mes puls si besoin, full relaché avec ma zique de quadra et au 30, je voudrais, je rêverais, j’ambitionnerais de faire ma conclusion: j’accélère et double et double et double….
ET PAN on arrete de rever…..
Je déroule le plan, énormément de plaisir. Je cours mais je contemple surtout. Je vois le bonheur des runners. Je vois l’élan des supporters, je foule la capitale ensoleillée, et finalement non polluée, sans traffic…Topissime
Bref que du plaisir.
Je suis à 2/3 secondes sur tous mes temps de passage. Les maths confirment le plaisir…
Vers Vincennes, je me dis à zut encore pissouille (j’ai fait 3 fois avant et 1 fois dans le sas). En moyenne, je m’arrête une à deux fois sur un Semi. Je me dis, aller une fois et tu seras libéré. Je m’arrête, et me ré arrêterai après le 18e avant d’affronter la ville à nouveau….
C’est là que je me dis, c’est vraiment dommage tu perds toujours 2 min, et je fais la règle de 3, si ça m’arrive à nouveau (et ca va arriver !!) je perds quasi 4 min….
Ce ne sera pas mon principal point à corriger, car à partir du 25e, se produit une évidence annoncée :Mes Boston Boost ne sont pas faites pour moi, pour un Marathon : les pieds sont asphyxiés (pieds mouillés et gonflés suite aux passages arrosés chez les pompiers), et je sens mes quadris en catabolisme, qui prennent les chocs de mes foulées…Les quadris n’ont jamais bossé/subi lors de mes compets et entrainements (vs mollets/ischios).
Le choix des shooes….Passer 3h30 avec des Boston…J’avais tord….Rien à voir avec courir sur l’avant pied. C’est juste une inadéquation d’amorti sur une durée, finalement quelque soit le poids donné….
J’ai tord mais pas le choix : J’enquille les km après le 25 en me mettant à illusionner de pouvoir accélérer après le 30, non le 32, aller plutôt le 35 on va dire, espèrer…
C’est le début de la fin du-relâchement, je me mets à nouveau à rationaliser : je suis dans le plan, je ne suis plus dans la course plaisir. Je prends le plaisir unique de croiser des supporters, de visiter la capitale.
La Seine m’est invisible. Elle accompagne mon trajet vers la fin de mon Marathon.
Comme je suis en mode Warrior, je ne trébuche pas sur mes temps de passage, ou si peu (pipis obligent) mais j’ai les quadris en feu. Je comprends les zombies qui marchent sans accompagnateur.
Au 35, J’ai un énorme sentiment de mieux. Innocent, néophyte, je me dis « ah c’était le fameux mur ». J’accélère et commence à doubler sur 800m - je suis autour de 14km/h alors que je zieute ma Garmin, et je réalise que je me suis sans doute trompé, en fait que j’ai été trompé par l’endorphine protectrice qui voulait atténuer mes douleurs mais qui m’a poussé à me dépasser….
Je finirai les 4 derniers km en mode robot, totalement orienté sur l’arrivée, sans subir les messages de douleur au combien présents, et sans prendre le plaisir de l’entourage, bien malheureusement.
Sur les 600 derniers mètres, ma course se résume à une allure de 10km/h. Ma foulée est chaotique, anarchique, inacadémique. Et je me fais doubler de toute part.
A la vue de l’arche, je réalise finalement quelle épreuve est le marathon. C’est énormissime. Tellement d’émotion autour de moi. Je vois les gens pleurer et je suis très heureux pour eux. Je me dis que la rationalisation de mon arrivée a du altérer mes sens. Non en fait, je suis déçu, je passe la ligne en 3h37 et 9s.
Lorsque je m’arrête, je réalise que je ne peux plus faire un pas. Les runners qui déambulent (eux !) autour de moi me regardent assez circonspects. Je suis bloqué et je grimace énormément. Je me réhumanise et me resocialise au fil des minutes. J’échange avec certains, me ravitaille, me change et attends mes amis qui à des pouillemes près, seront très heureux et d’avoir finis, et de leur temps honorable. J’aurai adoré partager la même fierté que mes amis et mon frère…
L’exigence a comme vertu le dépassement de soi, en passant par la définition d’objectifs, d’un Plan, d’une trajectoire, de points de passage et la réalisation de tout cela. Et ensuite, un regard vertueux permettant de boucler positivement…
Mon recul cette semaine sur mon MdP m’invite à revisiter ma conception de la CAP.
Le MdP est vraiment fondateur finalement pour moi. Il rebalance mais confirme surtout les évidences que je m’étais admises sur des plus courtes distances : Le mélange de courses pour le plaisir / Compets Chrono, ne doivent pas négliger la fixation d’objectifs relatifs. Cela me permet d’aller de l’avant. C’est ma manière de voir la chose.
J’ai maintenant beaucoup de points de progression en visu : Relativisation, Chaussure, hydratation, Pallier des 30em km et relâchement associé, Plan d’entrainement à améliorer, …
PS : Mes temps de passage :
0-5 0:24:38
6-10 0:24:55
11-15 0:25:15
16-20 0:24:53
21-25 0:24:58
26-30 0:26:02
31-35 0:25:47
36-40 0:26:17
40-42 0:13:51
Mon expérience de CAP démarre réellement en Mars 2013 après le retour d’une blessure importante aux ischios (4 mois), et un passé de footballeur.
Depuis cette époque j’ai fait que 3 compets « à fond » : Ma première les 20km de Paris en Oct2013 : 1h39, Mon premier Semi : Andresy en Nov2013 : 1h40, Semi Rueil en Avril 2014 : 1h37. J’ai fait d’autres Semis mais soit blessé ou de retour de blessure (Montsoult Juin2014 1h38, Boulogne Nov2014 1h34 – mon RP en passant !), soit en mode accompagnateur (ce que je préfère car j’accompagne souvent mes amis en amont des courses et les partage avec eux, en prenant le plaisir de ne pas être dans le rouge) : Semi Andrésy 2014 : 1h47, Semi Rueil 2015 : 1h37 en prepa MDP.
J’ai d’autres 10 et 15 km dans les jambes mais toujours en mode plaisir.
Compétiteur et analyste dans l’âme, je m’étais fixé initialement que mon premier marathon serait à réaliser dans les proportions et ratios de ce que je sais faire sur d’autres distances. Inscrit au Mdp 2015 en Septembre, je m’étais donc confirmé après BB, un objectif autour de 3h30.
C’est ainsi qu’après les fêtes de Noel, je me suis organisé autour d’un plan en 2 étapes.
Un premier Step, qualifié de Préparation Générale sur 4 semaines et remises en jambes :5 sorties sur 6h30 par semaine. Soit 240km réalisés en variant EF, Seuil AS42 et SL90
Le deuxieme Step, plan Mdp proprement de 9 semaines, est lui basé sur un mixte de Bruno Heubi (Seuil et SL allant jusque 3h) et de Serge Cottereau : beaucoup d’EF longue, endurance douce (AS42 pour moi) et donc des semaines allant de 6 :45 à 8h de course, sur 5 séances (hors semaine allégée : 4h).
Ceci est très organisé, très scientifique, cela me ressemble beaucoup finalement.
Sur 8 semaines avant la semaine du Marathon, j’ai réalisé 583 km, 42 sorties, (14km/sortie en moyenne donc), avec 75% de mon temps en EF, 20% en AS42 et 5% en AS10+ (15km/h, tronçons de 3km).
Dimanche 5 Avril, après ma sortie de répétition finale, je perçois une contracture au soléaire. Comme toujours à la veille d’un objectif préparé de longue date, je bute sur des signes de trop, de surentrainement, de limite entre le juste et le pas juste. C’est encore une fois un peu too much….
Je passe 4 visites en semaine 9/9 chez mon kiné : massages profonds (Aïe !!), Ondes de chocs (Ouille !!) et uniquement 2 sorties 20/30 EF : mardi / Jeudi…
Alimentation parfaite S9/9, pour combler mes déficiences de planification sur-scientifiques, et la non connaissance de ma monture sur la prépa d’un tel événement.
Samedi, revisite chez mon Kiné : Il me dit, très rassurant « Fabien, t’as plus rien au soléaire, ca va rester sensible, mais une fois chaud, y aura 0 zero soucy ». « Ne change rien, fais toi plaisir, fais ta course, relâché comme tu sais » (PS : il sait que j’ai vraiment intégré la notion de relâchement que prône Serges Cottereau (c’est un des points clés de la réussite, et de mon plaisir pour info).
Dernière question du mec qui doute, que je suis : « bon Kiné, j’ai fait ma prépa avec des shooes un peu lourdes mais amortissantes permettant d’enquiller 80/100km par semaine sans se faire mal – j’ai prévu de remonter sur des shooes un peu plus rapides le jour J ».
De me répondre « Fais comme tu l’as prévu Fabien »….
C’est un débat qui en fait dépasse le cadre de ma blessure subite pré-compétition www.conseils-courseapied.com/forum/54-te...n/Page-2.html#357209
Ce sera finalement la principale erreur, sur laquelle j’ai approfondi toute la semaine courante.
Euh, le Mdp c’est pas tout ce contexte ? Non non, je m’égare désolé…
Le Mdp, c’est mon grand frère, qui sur un délire 15 jours avant, souhaite s’improviser Marathonien aux cotés de mes 2 meilleurs potes qui ont fait leur prépa, dans « leur univers scientifique à eux », avec leurs contraintes, et bien sur leur niveau de départ et une ambition de 4h30, très très honorable.
Aller, j’écourte. On se fait la bise, je les lâche dans leur SAS tous les 3 et je vais dans le miens, sur mon objectif.
"Je suis seul", parmi des milliers de gens dans mon SAS. J’ai mon RS4 (casque MP3). Je me pose des questions vraiment bizarres : euh au fait on a pas le droit de courir en musique, merde le GPS capte pas sur l’avenue de la grande armée, ptain, encore envie d’uriner, …
On se concentre : Je me redonne le plan : 12km/h jusqu’au 30 et je surveille mes puls si besoin, full relaché avec ma zique de quadra et au 30, je voudrais, je rêverais, j’ambitionnerais de faire ma conclusion: j’accélère et double et double et double….
ET PAN on arrete de rever…..
Je déroule le plan, énormément de plaisir. Je cours mais je contemple surtout. Je vois le bonheur des runners. Je vois l’élan des supporters, je foule la capitale ensoleillée, et finalement non polluée, sans traffic…Topissime
Bref que du plaisir.
Je suis à 2/3 secondes sur tous mes temps de passage. Les maths confirment le plaisir…
Vers Vincennes, je me dis à zut encore pissouille (j’ai fait 3 fois avant et 1 fois dans le sas). En moyenne, je m’arrête une à deux fois sur un Semi. Je me dis, aller une fois et tu seras libéré. Je m’arrête, et me ré arrêterai après le 18e avant d’affronter la ville à nouveau….
C’est là que je me dis, c’est vraiment dommage tu perds toujours 2 min, et je fais la règle de 3, si ça m’arrive à nouveau (et ca va arriver !!) je perds quasi 4 min….
Ce ne sera pas mon principal point à corriger, car à partir du 25e, se produit une évidence annoncée :Mes Boston Boost ne sont pas faites pour moi, pour un Marathon : les pieds sont asphyxiés (pieds mouillés et gonflés suite aux passages arrosés chez les pompiers), et je sens mes quadris en catabolisme, qui prennent les chocs de mes foulées…Les quadris n’ont jamais bossé/subi lors de mes compets et entrainements (vs mollets/ischios).
Le choix des shooes….Passer 3h30 avec des Boston…J’avais tord….Rien à voir avec courir sur l’avant pied. C’est juste une inadéquation d’amorti sur une durée, finalement quelque soit le poids donné….
J’ai tord mais pas le choix : J’enquille les km après le 25 en me mettant à illusionner de pouvoir accélérer après le 30, non le 32, aller plutôt le 35 on va dire, espèrer…
C’est le début de la fin du-relâchement, je me mets à nouveau à rationaliser : je suis dans le plan, je ne suis plus dans la course plaisir. Je prends le plaisir unique de croiser des supporters, de visiter la capitale.
La Seine m’est invisible. Elle accompagne mon trajet vers la fin de mon Marathon.
Comme je suis en mode Warrior, je ne trébuche pas sur mes temps de passage, ou si peu (pipis obligent) mais j’ai les quadris en feu. Je comprends les zombies qui marchent sans accompagnateur.
Au 35, J’ai un énorme sentiment de mieux. Innocent, néophyte, je me dis « ah c’était le fameux mur ». J’accélère et commence à doubler sur 800m - je suis autour de 14km/h alors que je zieute ma Garmin, et je réalise que je me suis sans doute trompé, en fait que j’ai été trompé par l’endorphine protectrice qui voulait atténuer mes douleurs mais qui m’a poussé à me dépasser….
Je finirai les 4 derniers km en mode robot, totalement orienté sur l’arrivée, sans subir les messages de douleur au combien présents, et sans prendre le plaisir de l’entourage, bien malheureusement.
Sur les 600 derniers mètres, ma course se résume à une allure de 10km/h. Ma foulée est chaotique, anarchique, inacadémique. Et je me fais doubler de toute part.
A la vue de l’arche, je réalise finalement quelle épreuve est le marathon. C’est énormissime. Tellement d’émotion autour de moi. Je vois les gens pleurer et je suis très heureux pour eux. Je me dis que la rationalisation de mon arrivée a du altérer mes sens. Non en fait, je suis déçu, je passe la ligne en 3h37 et 9s.
Lorsque je m’arrête, je réalise que je ne peux plus faire un pas. Les runners qui déambulent (eux !) autour de moi me regardent assez circonspects. Je suis bloqué et je grimace énormément. Je me réhumanise et me resocialise au fil des minutes. J’échange avec certains, me ravitaille, me change et attends mes amis qui à des pouillemes près, seront très heureux et d’avoir finis, et de leur temps honorable. J’aurai adoré partager la même fierté que mes amis et mon frère…
L’exigence a comme vertu le dépassement de soi, en passant par la définition d’objectifs, d’un Plan, d’une trajectoire, de points de passage et la réalisation de tout cela. Et ensuite, un regard vertueux permettant de boucler positivement…
Mon recul cette semaine sur mon MdP m’invite à revisiter ma conception de la CAP.
Le MdP est vraiment fondateur finalement pour moi. Il rebalance mais confirme surtout les évidences que je m’étais admises sur des plus courtes distances : Le mélange de courses pour le plaisir / Compets Chrono, ne doivent pas négliger la fixation d’objectifs relatifs. Cela me permet d’aller de l’avant. C’est ma manière de voir la chose.
J’ai maintenant beaucoup de points de progression en visu : Relativisation, Chaussure, hydratation, Pallier des 30em km et relâchement associé, Plan d’entrainement à améliorer, …
PS : Mes temps de passage :
0-5 0:24:38
6-10 0:24:55
11-15 0:25:15
16-20 0:24:53
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31-35 0:25:47
36-40 0:26:17
40-42 0:13:51
Last Edit:il y a 9 ans 7 mois
par Flom
Dernière édition: il y a 9 ans 7 mois par Flom.
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- ketshoo
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Réponse de ketshoo sur le sujet Re: Mdp, Premier Marathon, et c'est pas fini
Posted il y a 9 ans 7 mois #361593
Superbe CR !
Je te rejoins sur le fait qu'un marathon reste une epreuve completement à part .
Et félicitation pour le chrono qui demeure en dépit de ta deception une trés belle premiere marque
Je te rejoins sur le fait qu'un marathon reste une epreuve completement à part .
Et félicitation pour le chrono qui demeure en dépit de ta deception une trés belle premiere marque
par ketshoo
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- chris55
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Réponse de chris55 sur le sujet Re: Mdp, Premier Marathon, et c'est pas fini
Posted il y a 9 ans 7 mois #361594
Bonjour Flom
Comme le dit Ketshoo, félicitation pour ton chrono , cela reste un bon temps
Si tu calcules le temps perdu a uriner , t'es pas loin de ton objectif
Bonne recuperation et bonne continuation pour la suite
Comme le dit Ketshoo, félicitation pour ton chrono , cela reste un bon temps
Si tu calcules le temps perdu a uriner , t'es pas loin de ton objectif
Bonne recuperation et bonne continuation pour la suite
Last Edit:il y a 9 ans 7 mois
par chris55
Dernière édition: il y a 9 ans 7 mois par chris55.
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- Sabrina Gump
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Réponse de Sabrina Gump sur le sujet Re: Mdp, Premier Marathon, et c'est pas fini
Posted il y a 9 ans 7 mois #361595
Merci pour ton compte-rendu et félicitations !
La pluralité des CR sur le Marathon de Paris (et d'autres d'ici peu de temps) est extrêmement riche.
La pluralité des CR sur le Marathon de Paris (et d'autres d'ici peu de temps) est extrêmement riche.
par Sabrina Gump
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- Flom
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Réponse de Flom sur le sujet Re: Mdp, Premier Marathon, et c'est pas fini
Posted il y a 9 ans 7 mois #361624
Merci pour vos messages. Vraiment sympas!
Oui il faut relativiser vous avez raison. C'est tellement satisfaisant deja de l'avoir fait...
Concernant les pauses pipi. J'ai très vite changé une de mes options :
Je souhaitais m'arreter initialement, comme le recommande S. Cottereau, 45s à la plupart des ravitos, histoire de faire le vide/se relacher, descendre en puls, et bien sur boire et se sucrer.
Au final, j'ai compensé 4 de mes arrets en me posant lors de mes biopauses.... Donc les 4 minutes n'ont pas été totalement sans bienfait.
Oui il faut relativiser vous avez raison. C'est tellement satisfaisant deja de l'avoir fait...
Concernant les pauses pipi. J'ai très vite changé une de mes options :
Je souhaitais m'arreter initialement, comme le recommande S. Cottereau, 45s à la plupart des ravitos, histoire de faire le vide/se relacher, descendre en puls, et bien sur boire et se sucrer.
Au final, j'ai compensé 4 de mes arrets en me posant lors de mes biopauses.... Donc les 4 minutes n'ont pas été totalement sans bienfait.
Last Edit:il y a 9 ans 7 mois
par Flom
Dernière édition: il y a 9 ans 7 mois par Flom.
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- Patrick57
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Réponse de Patrick57 sur le sujet Re: Mdp, Premier Marathon, et c'est pas fini
Posted il y a 9 ans 7 mois #361668
Bravo pour ton superbe premier chrono sur marathon !!
On peut toujours être légitimement déçu sur son chrono au vu de son objectif s'il n'est pas atteint, mais comme l'a dit ketshoo, un marathon reste une course à part
Je n'ai pas lu le livre des Serge Cottereau, mais sans savoir que c'était une stratégie qu'il préconisait, c'est celle que j'ai adoptée sur mes 2 marathons
Merci pour ton CR sympa et encore bravo pour ton superbe chrono !
Bonne récup !
On peut toujours être légitimement déçu sur son chrono au vu de son objectif s'il n'est pas atteint, mais comme l'a dit ketshoo, un marathon reste une course à part
Je n'ai pas lu le livre des Serge Cottereau, mais sans savoir que c'était une stratégie qu'il préconisait, c'est celle que j'ai adoptée sur mes 2 marathons
Merci pour ton CR sympa et encore bravo pour ton superbe chrono !
Bonne récup !
par Patrick57
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