Trail Urbain de Chateaudun, le canard monte...
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Trail Urbain de Chateaudun, le canard monte... a été créé par coincoin
Posted il y a 10 ans 2 mois #331242
En pleine prépa pour els 20km de Paris (avec le sérieux que tout le monde me connait…) je me retrouve à discuter un matin au boulot devant un café avec 2 acolytes qui m’avaient emmené l’année dernière sur mon premier semi marathon.
Forcément on discute course à pied et association du boulot, faut dire sur 3 il y a le trésorier, celui qui me pousse à courir toujours, un membre et moi le président donc on réfléchit stratégie pour développer l’asso et on se met à regarder le calendrier des courses à venir localement.
Les deux hurluberlus sont tout de suite chaud bouillant pour aller sur le trail urbain de Châteaudun, sauf que moi, je suis dans ma prépa, que je ne veux pas sortir de mon plan et que trail ça me fait peur car ce n’est pas stable et ça monte de trop !
Comme d’habitude, je suis super dur à convaincre et je me retrouve embarqué avec les compères, on essaie de rameuter dans l’association ceux qui veulent venir, mais ça ne court pas les rues (pour rester dans la situation). Nous serons donc 3 au départ de ce 10,8km avec beaucoup de montées et de descentes, des marches, des sentiers et des passages « single ».
Je me lève super tôt, ou plutôt je suis réveillé tôt donc je sais que j’ai le temps de petit déjeuner puisque le rendez-vous est à 08h15. Je m’enfile donc une banane, 1 verre d’eau (bah oui, je n’en bois pas beaucoup sinon ça m’alourdit…) et quelques gâteaux du gouter des enfants. Un bon repas équilibré !
Comme d’habitude, je réussis à arriver avec 15min de retard, ce n’est pas comme si j’avais le temps, et mon collègue m’attends sur le bord de la route, nous avons 40 minutes de trajet.
En voiture on discute et je lui annonce que décision est prise s’il va au MdP je le suis, c’est acté. On arrive à Châteaudun, et là question, c’est où le départ ? une course ça se prépare… Encore mieux, on n’est même pas sur de l’heure de départ, si c’est 10h, on est parfait, si c’est 09h30, l’échauffement va être raccourci !
Récupération des dossards, échauffement tranquilou 5 min, et on retrouve notre 3ème collègue qui devait être accompagné mais qui est seul son ami ayant déclaré forfait pour cause de garde d’enfants…
On se pose sur la ligne de départ en milieu de peloton, nous devons être environ 250/300 au départ répartit sur 3 course 5,4km (1 boucle) 10,8km (2 boucles) et relais sur de 5,8km. La ligne de départ est juste devant c’est l’avantage des petits pelotons, il faudra ne pas trop se griller, car l’un de mes collègues m’a dit qu’il allait me suivre au moins sur le premier tour, le second dit qu’il allait faire l’inverse de son habitude, à savoir partir à fond et ralentir une fois qu’il aura coincé…
Ca pète devant, ça s’élance assez rapidement, on discute sur les premiers hectomètres mais je sens qu’on part vite et ma montre me le confirme, l’objectif est de se rapprocher de mon AS21 sur les portions les plus plates. Au bout de 300m, premier raidillon qui étire le peloton et fait monter la FC.
Descente assez longue, premières marches en descente, premier tohu-bohu. Je fais attention de ne pas me casser la figure, je suis juste derrière mes compères qui semblent ils ont décidés tous les deux d’envoyer.
On croise la tête de course qui a pris déjà pas mal d’avance, en même temps quand tu regardes les physiques t’es pas étonné, des triathlètes et des membres du club organisateur tous hyper affutés, et de toute façon, je n’ai pas l’intention ni la capacité de rivaliser.
On remonte un peu et la marche ne montée ce coup-ci hyper raide. Du coup, on est carrément à l’arrêt et on monte les marches tranquillement, c’est reposant mais ça te pète une moyenne ça
On repart ensuite très vite, je regarde la montre et je vois 4’15, certes on est en phase descendante mais ça reste du faux plat. Et les deux autres qui envoient encore, je me fait légèrement décramponné, je fais le yoyo une puis 2 fois, on arrive dans une énorme descente et la on tombe sous les 4’, c’est ma VMA… Donc là je décide que sitôt la descente finie, je les laisse partir pour reprendre mon rythme.
On passe un petit pont je me retrouve derrière 2 gars dont 1 qui fait le double de ma corpulence et qui a l’air d’en baver, je me dis qu’il doit faire qu’un tour, sinon il va jamais finir. Il n’est pas facile de se caler sur un ou un autre participant pour l’allure se disant qu’il va servir de lièvre car entre celui qui fait un ou deux tour, ça change beaucoup. Finalement, je trouve un mec tout en noir et je me mets à lui sucer la grolle ! Il m’emmène jusqu’à la première vrai difficulté, une côte longue mais rectiligne. Je suis au train, je relève un peu ma foulée et je monte, elle se passe plutôt bien mais je sais que ce n’est pas la seule difficulté et de toute façon il y a 2 tours donc j’aurais à la refaire.
Faux plat de 300m, puis petit virage à gauche pour nous retrouver dans une descente en lacet dans des marches. Je trouve l’exercice plutôt sympa et je double beaucoup de coureurs plus prudent. Un faux-plat montant pour arriver à LA difficulté. Ce que l’on vient de descendre on le remonte en lacets sur un chemin piétonnier. Les virages sont hyper serrés et on prend un bon mètre dans chaque corde, autant dire que la relance est difficile et le souffle manque très vite. Le bord de sente est très arboré ce qui fait qu’on entend les encouragements en haut de la cote mais qu’on a aucune idée du nombre de lacet qu’il reste. Arrivée en haut, je suis écarlate, j’entends d’ailleurs un spectateur qui le fait remarquer à son collègue… Je me suis mis dans le rouge, au sens propre et au figuré, mais je sens que les jambes sont encore bonnes et il vaut mieux, car il reste encore la même chose à faire.
On retourne vers le centre-ville, une jolie montée pavé pentue mais qui se laisse monter surtout après les précédentes. Nouveau virage à l’équerre et la ligne d’arrivée est au bout à environ 400m. Je croise ceux qui sont déjà dans le deuxième tour, on est séparé droite et gauche entre ceux qui vont vers la ligne d’arrivée et les 2 tours.
Ils ont eu la bonne idée d’installer un mini ravitaillement en bord de route, je m’approche sans trop ralentir, il y a quasiment personne, j’aperçois de l’orange ou des raisins secs, l’orange pas pour moi, trop peur d’une aigreur d’estomac, le verre d’eau, je sais que c’est impossible en courant et je ne compte pas ralentir, donc 11km sans boire, ça ne me gêne pas trop, ça sera donc des raisins secs. Je jette une main dans la barquette et en emmène une poignée.
Si l’eau en courant c’est compliqué, le raisin sec ça l’est encore plus… Je m’en jette une première rasade que je mâchouille bien, j’avale et j’envoie le reste dans le gosier. Erreur !!! L’un des raisins ne s’arrête pas dans la bouche et descend directement. Résultat, je cours en m’étouffant ! Stupide que je suis, je préfère m’étouffer plutôt que de perdre 10 secondes pour me remettre. J’ai bien cru que j’allais y rester, mais en courant… Il finit par passer et je repars comme si de rien n’était.
Le début du premier tour est amusant car je rattrape une femme et 2 hommes et nous ne nous quitterons quasiment pas, si ce n’est que nous passerons notre temps à nous doubler plutôt qu’à chercher à former un petit peloton qui s’emmène l’un l’autre.
Je double la femme aux bénéfices des marches qu’elle monte difficilement, j’enchaine le plat en essayant de caler mon allure à 5’/km puis l’énorme descente. Et là je lâche complètement les chevaux histoire de me dégourdir et de ne pas me brusquer en me freinant sur les talons. A l’inverse, ça tape beaucoup et je le ressentirais bien sur les jours suivants.
De nouveau, le passage sur du plat, et là je me retrouve assez seul, je ne me retourne pas mais je pense que j’ai du monde juste derrière. On enchaîne sur une portion de route qui nous emmène vers les difficultés, je décide donc de tenir la cadence et de ne pas me laisser attirer par les coureurs devant moi-même si j’ai les jambes. La femme en profite pour me dépasser à bonne allure, j’en envie de lui dire d’en garder pour les côtes mais après tout, elle a un t-shirt d’un club d’athlé, elle doit savoir quoi faire.
Au pied de la ligne droite montante, je lève les genoux une nouvelle fois et je me rends compte que je regagne du terrain sur la femme et un autre homme qui a décidé de se coller à elle. Mais je ne me précipite pas, je sais qu’il reste du chemin. Nous nous dirigeons vers la descente en lacet, et je décide de la faire encore plus vite que la première, du coup, je double la femme et l’homme très facilement et je me rapproche du 4ème pour finir la descente sur ses talons. Je reprends mon allure histoire de souffler un peu avant la grosse côte et nous nous retrouvons donc à 4 au pied de celle-ci. La femme emmène sur les premiers mètres, j’ai failli leur dire de m’accrocher car je voulais emmener, mais j’ai eu peur que ça fasse un peu présomptueux surtout si je craquais dans la montée. Donc au train, je pars doucement et je les sens lâcher, mais à aucun moment je ne regarde derrière donc je n’ai aucune idée de la distance que je leur prends.
J’arrive en haut essoufflé mais content et je sais qu’il me reste 800m environ avant l’arrivée donc je lâche tout, j’ai un nouveau point de mire que je reprends en bas de la dernière côte. J’accélère encore pour arriver dans la dernière ligne droite, je me mets donc en accélération et j’en double 2 à nouveau.
Le speaker me dit de faire attention au trottoir, il me pensait surement pas lucide ? et je passe sous la banderole d’arrivée en pleine bourre. Mon collègue Denis et là et il est presque étonné de me voir déjà arriver. Il est arrivé depuis 3 minutes et mon deuxième collègue depuis 1 minute. Finalement, j’ai bien fait de les laisser partir, car premièrement je me serais grillé en ne gérant pas ma course mais en les suivant et ensuite je n’ai pas perdu tant que ça sur eux sachant qu’ils sont bien plus rapides que moi.
Une très jolie course qui mérite d’être plus connue car difficile mais en même temps jolie pour notre région et surtout abordable même pour ceux qui ne peuvent pas faire de trail pour problème physique comme moi.
Niveau stats :
Distance: 10,67 km
Temps: 57:39
Allure moy.: 5:24 min/km
Gain d'altitude: 136 m
Altitude min.: 106 m
Altitude max.: 146 m
FC moy.:87 % de la valeur max.
FC max.:95 % de la valeur max.
le parcours sur Garmin
Forcément on discute course à pied et association du boulot, faut dire sur 3 il y a le trésorier, celui qui me pousse à courir toujours, un membre et moi le président donc on réfléchit stratégie pour développer l’asso et on se met à regarder le calendrier des courses à venir localement.
Les deux hurluberlus sont tout de suite chaud bouillant pour aller sur le trail urbain de Châteaudun, sauf que moi, je suis dans ma prépa, que je ne veux pas sortir de mon plan et que trail ça me fait peur car ce n’est pas stable et ça monte de trop !
Comme d’habitude, je suis super dur à convaincre et je me retrouve embarqué avec les compères, on essaie de rameuter dans l’association ceux qui veulent venir, mais ça ne court pas les rues (pour rester dans la situation). Nous serons donc 3 au départ de ce 10,8km avec beaucoup de montées et de descentes, des marches, des sentiers et des passages « single ».
Je me lève super tôt, ou plutôt je suis réveillé tôt donc je sais que j’ai le temps de petit déjeuner puisque le rendez-vous est à 08h15. Je m’enfile donc une banane, 1 verre d’eau (bah oui, je n’en bois pas beaucoup sinon ça m’alourdit…) et quelques gâteaux du gouter des enfants. Un bon repas équilibré !
Comme d’habitude, je réussis à arriver avec 15min de retard, ce n’est pas comme si j’avais le temps, et mon collègue m’attends sur le bord de la route, nous avons 40 minutes de trajet.
En voiture on discute et je lui annonce que décision est prise s’il va au MdP je le suis, c’est acté. On arrive à Châteaudun, et là question, c’est où le départ ? une course ça se prépare… Encore mieux, on n’est même pas sur de l’heure de départ, si c’est 10h, on est parfait, si c’est 09h30, l’échauffement va être raccourci !
Récupération des dossards, échauffement tranquilou 5 min, et on retrouve notre 3ème collègue qui devait être accompagné mais qui est seul son ami ayant déclaré forfait pour cause de garde d’enfants…
On se pose sur la ligne de départ en milieu de peloton, nous devons être environ 250/300 au départ répartit sur 3 course 5,4km (1 boucle) 10,8km (2 boucles) et relais sur de 5,8km. La ligne de départ est juste devant c’est l’avantage des petits pelotons, il faudra ne pas trop se griller, car l’un de mes collègues m’a dit qu’il allait me suivre au moins sur le premier tour, le second dit qu’il allait faire l’inverse de son habitude, à savoir partir à fond et ralentir une fois qu’il aura coincé…
Ca pète devant, ça s’élance assez rapidement, on discute sur les premiers hectomètres mais je sens qu’on part vite et ma montre me le confirme, l’objectif est de se rapprocher de mon AS21 sur les portions les plus plates. Au bout de 300m, premier raidillon qui étire le peloton et fait monter la FC.
Descente assez longue, premières marches en descente, premier tohu-bohu. Je fais attention de ne pas me casser la figure, je suis juste derrière mes compères qui semblent ils ont décidés tous les deux d’envoyer.
On croise la tête de course qui a pris déjà pas mal d’avance, en même temps quand tu regardes les physiques t’es pas étonné, des triathlètes et des membres du club organisateur tous hyper affutés, et de toute façon, je n’ai pas l’intention ni la capacité de rivaliser.
On remonte un peu et la marche ne montée ce coup-ci hyper raide. Du coup, on est carrément à l’arrêt et on monte les marches tranquillement, c’est reposant mais ça te pète une moyenne ça
On repart ensuite très vite, je regarde la montre et je vois 4’15, certes on est en phase descendante mais ça reste du faux plat. Et les deux autres qui envoient encore, je me fait légèrement décramponné, je fais le yoyo une puis 2 fois, on arrive dans une énorme descente et la on tombe sous les 4’, c’est ma VMA… Donc là je décide que sitôt la descente finie, je les laisse partir pour reprendre mon rythme.
On passe un petit pont je me retrouve derrière 2 gars dont 1 qui fait le double de ma corpulence et qui a l’air d’en baver, je me dis qu’il doit faire qu’un tour, sinon il va jamais finir. Il n’est pas facile de se caler sur un ou un autre participant pour l’allure se disant qu’il va servir de lièvre car entre celui qui fait un ou deux tour, ça change beaucoup. Finalement, je trouve un mec tout en noir et je me mets à lui sucer la grolle ! Il m’emmène jusqu’à la première vrai difficulté, une côte longue mais rectiligne. Je suis au train, je relève un peu ma foulée et je monte, elle se passe plutôt bien mais je sais que ce n’est pas la seule difficulté et de toute façon il y a 2 tours donc j’aurais à la refaire.
Faux plat de 300m, puis petit virage à gauche pour nous retrouver dans une descente en lacet dans des marches. Je trouve l’exercice plutôt sympa et je double beaucoup de coureurs plus prudent. Un faux-plat montant pour arriver à LA difficulté. Ce que l’on vient de descendre on le remonte en lacets sur un chemin piétonnier. Les virages sont hyper serrés et on prend un bon mètre dans chaque corde, autant dire que la relance est difficile et le souffle manque très vite. Le bord de sente est très arboré ce qui fait qu’on entend les encouragements en haut de la cote mais qu’on a aucune idée du nombre de lacet qu’il reste. Arrivée en haut, je suis écarlate, j’entends d’ailleurs un spectateur qui le fait remarquer à son collègue… Je me suis mis dans le rouge, au sens propre et au figuré, mais je sens que les jambes sont encore bonnes et il vaut mieux, car il reste encore la même chose à faire.
On retourne vers le centre-ville, une jolie montée pavé pentue mais qui se laisse monter surtout après les précédentes. Nouveau virage à l’équerre et la ligne d’arrivée est au bout à environ 400m. Je croise ceux qui sont déjà dans le deuxième tour, on est séparé droite et gauche entre ceux qui vont vers la ligne d’arrivée et les 2 tours.
Ils ont eu la bonne idée d’installer un mini ravitaillement en bord de route, je m’approche sans trop ralentir, il y a quasiment personne, j’aperçois de l’orange ou des raisins secs, l’orange pas pour moi, trop peur d’une aigreur d’estomac, le verre d’eau, je sais que c’est impossible en courant et je ne compte pas ralentir, donc 11km sans boire, ça ne me gêne pas trop, ça sera donc des raisins secs. Je jette une main dans la barquette et en emmène une poignée.
Si l’eau en courant c’est compliqué, le raisin sec ça l’est encore plus… Je m’en jette une première rasade que je mâchouille bien, j’avale et j’envoie le reste dans le gosier. Erreur !!! L’un des raisins ne s’arrête pas dans la bouche et descend directement. Résultat, je cours en m’étouffant ! Stupide que je suis, je préfère m’étouffer plutôt que de perdre 10 secondes pour me remettre. J’ai bien cru que j’allais y rester, mais en courant… Il finit par passer et je repars comme si de rien n’était.
Le début du premier tour est amusant car je rattrape une femme et 2 hommes et nous ne nous quitterons quasiment pas, si ce n’est que nous passerons notre temps à nous doubler plutôt qu’à chercher à former un petit peloton qui s’emmène l’un l’autre.
Je double la femme aux bénéfices des marches qu’elle monte difficilement, j’enchaine le plat en essayant de caler mon allure à 5’/km puis l’énorme descente. Et là je lâche complètement les chevaux histoire de me dégourdir et de ne pas me brusquer en me freinant sur les talons. A l’inverse, ça tape beaucoup et je le ressentirais bien sur les jours suivants.
De nouveau, le passage sur du plat, et là je me retrouve assez seul, je ne me retourne pas mais je pense que j’ai du monde juste derrière. On enchaîne sur une portion de route qui nous emmène vers les difficultés, je décide donc de tenir la cadence et de ne pas me laisser attirer par les coureurs devant moi-même si j’ai les jambes. La femme en profite pour me dépasser à bonne allure, j’en envie de lui dire d’en garder pour les côtes mais après tout, elle a un t-shirt d’un club d’athlé, elle doit savoir quoi faire.
Au pied de la ligne droite montante, je lève les genoux une nouvelle fois et je me rends compte que je regagne du terrain sur la femme et un autre homme qui a décidé de se coller à elle. Mais je ne me précipite pas, je sais qu’il reste du chemin. Nous nous dirigeons vers la descente en lacet, et je décide de la faire encore plus vite que la première, du coup, je double la femme et l’homme très facilement et je me rapproche du 4ème pour finir la descente sur ses talons. Je reprends mon allure histoire de souffler un peu avant la grosse côte et nous nous retrouvons donc à 4 au pied de celle-ci. La femme emmène sur les premiers mètres, j’ai failli leur dire de m’accrocher car je voulais emmener, mais j’ai eu peur que ça fasse un peu présomptueux surtout si je craquais dans la montée. Donc au train, je pars doucement et je les sens lâcher, mais à aucun moment je ne regarde derrière donc je n’ai aucune idée de la distance que je leur prends.
J’arrive en haut essoufflé mais content et je sais qu’il me reste 800m environ avant l’arrivée donc je lâche tout, j’ai un nouveau point de mire que je reprends en bas de la dernière côte. J’accélère encore pour arriver dans la dernière ligne droite, je me mets donc en accélération et j’en double 2 à nouveau.
Le speaker me dit de faire attention au trottoir, il me pensait surement pas lucide ? et je passe sous la banderole d’arrivée en pleine bourre. Mon collègue Denis et là et il est presque étonné de me voir déjà arriver. Il est arrivé depuis 3 minutes et mon deuxième collègue depuis 1 minute. Finalement, j’ai bien fait de les laisser partir, car premièrement je me serais grillé en ne gérant pas ma course mais en les suivant et ensuite je n’ai pas perdu tant que ça sur eux sachant qu’ils sont bien plus rapides que moi.
Une très jolie course qui mérite d’être plus connue car difficile mais en même temps jolie pour notre région et surtout abordable même pour ceux qui ne peuvent pas faire de trail pour problème physique comme moi.
Niveau stats :
Distance: 10,67 km
Temps: 57:39
Allure moy.: 5:24 min/km
Gain d'altitude: 136 m
Altitude min.: 106 m
Altitude max.: 146 m
FC moy.:87 % de la valeur max.
FC max.:95 % de la valeur max.
le parcours sur Garmin
par coincoin
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- secalex
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Réponse de secalex sur le sujet Re: Trail Urbain de Chateaudun, le canard monte...
Posted il y a 10 ans 2 mois #331259
Un temps sympa malgré le profil.
Ça a l'air vraiment sympa comme course.
Bravo et bonne récup.
Ça a l'air vraiment sympa comme course.
Bravo et bonne récup.
par secalex
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- Dionysos08
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Réponse de Dionysos08 sur le sujet Re: Trail Urbain de Chateaudun, le canard monte...
Posted il y a 10 ans 2 mois #331280
Toujours aussi marrant(s) tes Cr Coincoin, belle course au passage, 87% tu sembles avoir bien géré ton affaire !!!
par Dionysos08
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- Patrick57
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Réponse de Patrick57 sur le sujet Re: Trail Urbain de Chateaudun, le canard monte...
Posted il y a 10 ans 1 mois #332398
Bravo pour cette course Raphaël !!
Quand on a lu ton parcours sur la première boucle, on se dit " il faut se retaper toutes ces difficultés une seconde fois ?" ... finalement ça s'est bien passé et tu as réussi à bien gérer ta course !
Je vois que toi aussi tu t'étouffes quand tu essaies de boire en courant ... tu as essayé de faire pareil en mangeant
Bon au final, mieux vaut perdre qq secondes et se ravitailler comme il faut
J'ai bien ri aussi en lisant le passage avec "sucer la grolle"
Merci pour ce CR et encore bravo à toi !!
Quand on a lu ton parcours sur la première boucle, on se dit " il faut se retaper toutes ces difficultés une seconde fois ?" ... finalement ça s'est bien passé et tu as réussi à bien gérer ta course !
Je vois que toi aussi tu t'étouffes quand tu essaies de boire en courant ... tu as essayé de faire pareil en mangeant
Bon au final, mieux vaut perdre qq secondes et se ravitailler comme il faut
J'ai bien ri aussi en lisant le passage avec "sucer la grolle"
Merci pour ce CR et encore bravo à toi !!
par Patrick57
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