La course des chicons (Baisieux, le 25/10/2009)

Salut tout le monde!

Et voilà, ma première course depuis 2005, et la première aussi depuis que je me suis remis à la cap...

La course des chicons en est à sa 15 eme édition cette année. Il s'agit d'un évènement qui comporte plusieurs épreuves:
-un 8km
-un 16km
-un parcours de marche nordique

Je m'étais donc inscrit au 8km en compagnie de quelques amis - suite à leur insistance, il est vrai, car je ne pensais pas me remettre à la competition aussi vite.

Nous voilà donc en route dimanche de bon matin pour nous rendre à Baisieux. La météo est idéale: temps frais juste ce qu'il faut, beau soleil, quelques nuages pas vraiment menaçants... L'air est sec, ça me convient tout à fait !

Nous garons la voiture chez une amie qui habite a proximité, car le centre de la petite ville est engorgé par les modifications de circulations engendrées par la course. Environ 10 minutes de marche rapide qui feront office de pré-échauffement pour aller récupérer les dossards...

Mauvaise surprise en ce qui me concerne: les organisateurs n'ont pas reçu mon dossier d'inscription ! Et comme je ne m'y attendais pas, je n'ai pas un rond sur moi, et encore moins le nécessaire certificat médical !

Heureusement, l'organisation est conciliante, et après quelques minutes de discussion, accepte de prendre mes coordonnées complètes et de m'inscrire sur ma bonne foi... A charge pour moi de régulariser au plus vite.

Tout cela nous a fait perdre un peu de temps, et c'est en petites foulées que nous rejoignons la ligne de départ, où nous retrouvons d'autres amis coureurs.

Le départ est donné dans une ambiance très pro et en même temps très conviviale. Il y'a beaucoup de monde, et le début sur route est assez chaotique en raison de la densité de coureurs.

Les 2 premiers km se déroulent parfaitement bien. Je cours à une allure d'environ 5'30 au km, accompagné d'une amie qui adopte a peu près la meme allure. D'autre de nos compagnons du jour sont déjà loin ! Il est vrai que leur objectif sur ce 8 km est de courir en 30-35 minutes, loin de mes possibilités. Je cours à ma vitesse, le cardio indique 80-90% de FC max après ces 10 premieres minutes de courses. Je me sens bien dans ma foulée, l'émulation est bien présente... Je suis heureux !

Arrivé à 2,5 km, première déconvenue: la route goudronnée digne d'un billard fait soudain place à un chemin de gros graviers, moyennement tassés. Je réduis un peu l'allure pour ménager mes chevilles, ignorant que ce n'est que le début de 2000 mètres très difficiles !

En effet, après quelques centaines de mètres, le chemin de gravier fait place à une superbe route en pavés digne d'un Paris Roubaix, et empruntée régulierment par des tracteurs vue la quantité de boue et de paille qui la jonche... Et là, ça colle, ça glisse, ça dérape !

La difficulté fait ralentir beaucoup de monde, ce qui ajoute à la difficulté un joli bouchon empechant de courir à son rythme ou de doubler. Ces deux kilomètres me paraissent infernaux... L'allure chute, la fatigue arrive très vite, le cardio me rappelle à l'ordre, je flirte avec les 95-100% de FCMax, à peine à la moitié du parcours !

Le calvaire s'achève enfin... plus ou moins ! On enchaine avec un long faux plat montant et un vent de face qui se raffermit. Je m'accroche. Ma copine Dorota est 50 mètres devant... Mon surpoids joue en ma défaveur. Micro-stop au ravitaillement,
quartiers d'orange et ça repart tant bien que mal...

Heureusement, ses encouragements font mouche, ainsi que ceux des nombreux spectateurs aux abords du parcours, dont certains sont déguisés ou ont sorti la sono pour nous encourager... J'entends quelques "Allez papa!!!" que je m'approprie : après tout, je suis un papa aussi !

Et déjà, les derniers 1500 metres s'annoncent... Je rassemble mes forces pour un sprint censé améliorer ma moyenne, dans l'optique de me rapprocher de mon objectif de 47 minutes... J'attends le moment propice, et je lache tout ce que j'ai dans les 800 derniers metres... au coude à coude avec Dorota, qui - elle me l'avouera plus tard - était en train de perdre ses billes, mais s'est trouvée revigorée par mon départ de sprint.

Finalement, elle passe la ligne d'arrivée juste avant moi (mélange de galanterie et d'épuisement de ma part ! )

Mon chrono annonce 47'06. Je suis épuisé, essouflé. Mon coeur bat a tout rompre (nouveau record de FCMax lors de ce sprint !) mais je suis comblé !

J'ai fini ma première course en remplissant mes objectifs de 6' au km, sans me faire mal, et tout ça après une reprise de cap depuis peu de temps... Je mesure soudain à quel point les conseils de ce site m'ont été précieux pour récupérer rapidement mon endurance, améliorer mes accélérations, et apprendre à gérer mon effort - Soyez en remerciés mille fois!

Nous nous dirigeons vers le ravitaillement pour ingurgiter quelques verres d'eau et quelques fruits secs. Puis nous repassons au stand des dossards pour récupérer nos cadeaux: un Tshirt aux couleurs de l'évènement, et... un lot de 4 chicons du pays !


Excellente journée qui se concluera un peu plus tard par un copieux repas en compagnie du copain-fusée qui a rempli son objectif : 32 minutes 40

A très bientot !

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bravo, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta course