Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon
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Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon a été créé par Maramatt
Posted il y a 10 ans 5 mois #313357
Un an, cela fait un an que je me suis mis sérieusement à courir. Un an que le virus de la course à pied m’a piqué, je m’en rappelle comme si c’était hier. C’était pour ma première course sur le port de la houle à Cancale, pour le marathon de la baie du mont Saint-Michel.
L’année dernière j’ai couru ce marathon en duo, sans une vrai préparation ni physique, ni alimentaire, ni mentale. Quand j’ai rejoins à l’arrivée mon partenaire, les sensations étaient tellement inattendue et magiques que le pari était relevé de la faire en entier l’année suivante.
C’est donc un an après (3 jours après mes 28 ans, pour la petite histoire) que j’ai couru mon premier Marathon.
16 semaines de préparation, afin de mettre toute les chances de mon côté (Plan Marathon en 4h30 – 3s/semaines). Je voulais réellement le finir, 4h15 -4h30 aurait été l’apothéose, mais j’ai bien senti que le marathon n’était pas une course comme les autres.
Je m’en avais fait une montagne, je n’ai pas eu tort…
Tout avait pourtant bien commencé :
Après 3 jours de riz-pâtes, de malto, d’hydratation, nous avons pu moi et mon pote retrouver cette ambiance si particulière du village marathon le samedi pour le retrait des dossards, les visites aux stands, la photo avec Chauchau, les conseils auprès des professionnels de santé, etc… La pression commençait à monter à quelques heures maintenant du départ le lendemain.
Le soir, ce stress de pré-course me fait m’endormir qu’aux alentours de minuit alors que le réveil est programmé à 4h45 (covoiturage oblige, départ à 6h de Rennes).
En fin de compte, le réveil n’aura pas eu à sonné car ce même stress me réveillera 5min avant…
Douche, café, Gatosport (le tiers restant de ma soirée anniversaire du jeudi soir…), tout est paré pour le départ.
Au lieu de RDV, je retrouve Seb du forum. J’ai enfin le plaisir de lui parler en vrai le temps que mon pote nous rejoigne. Nous partagerons conseils, expériences et bonne ambiance dans la voiture qui nous emmènera à Cancale.
Un denier petit café sucré (mais une note salée) dans le bar de la houle et nous nous séparons de Seb qui va rejoindre un autre coureur et se placer sur la ligne. Moi et mon pote allons nous préparer au soleil, avec vu sur l’objectif. On commence déjà à se faire du mal tellement il est petit…
Un dernier petit coup de stress avec les consignes qui se fermaient juste au moment ou on voulait y déposer notre sac, et on va se placer nous aussi sur la ligne de départ.
On y est :
Ambiance toujours aussi sympa sur la ligne de départ d’autant plus que le soleil est de la partie et qui donne le sourire aux nombreux coureurs qui m’entourent.
Départ :
Le cardio flottant déjà aux alentours des 110-120, j’entends le coup de canon et c’est la libération. Je prends une grande bouffé d’air et c’est parti pour une belle aventure…
Km0 - Km5 :
Une première partie de course qui se déroule suivant l’allure à laquelle je m’étais entrainé. Malheureusement le cardio ayant monté dans la première côte, j’ai pu le stabilisé après la descente mais il resta en dessus de mes prévision à ce point de la course.
Km6 – KM10 :
Je parviens à maintenir une vitesse légèrement supérieur à celle prévue, j’essaie bêtement de récupérer les quelques secondes de perdues dans la foule des premiers kilomètres.
Je passe le 10Km en 1h et 15s, satisfait d’être dans le temps conforme à mes prévisions, j’en oublie complètement le cardio. Je n’ai pas la sensation d’essoufflement, juste la sensation de ne pas être à une FC d’EF classique d’entrainement (env 140 bpm).
Bilan du 10K :
Temps : 1h15’’ (moy 10km/h)
FC moy : 159
Fcmax : 174
Km11-Km15 :
L’allure tiens toujours et le rythme commence à bien s’installer, le cardio ne veut pas redescendre, j’ai le sentiment qu’il faudra faire avec le reste de la course, peut-être que j’avais prévu trop bas…
Côté ambiance, je retrouve la partie réalisée l’an passé avec les villages traversé et les gens qui encouragent tous ce beau monde en train de courir.
Km16-Semi :
Ayant tenu une allure légèrement supérieure à celle prévue, j’ai pu rattraper la flamme des 4h15 au niveau du 17Km.
Un objectif dans l’objectif qui me trottait depuis le Km10. Objectif qui me coutera cher car me faisant oublier de prendre mon temps aux ravitos, et de tenir une allure bien travaillée à l’entrainement avec une FC bien trop haute par rapport aux prévisions…
Je passe le semi avec le petit groupe des 4h15 avec un temps qui me laisse croire à une petite perf personnel.
L’ambiance de Cherrueix agissant comme un booster, le dernier kilo avant le semi se fait très facilement.
Bilan au semi :
Temps : 2h7’ (moy 10km/h)
FC moy : 165
Fcmax : 181
Km22-Km 25 :
Sentant que je commence à fatiguer, je me prends un vrai ravito (mon premier depuis le début) : Je marche, je discute, je récupère, je m’hydrate, bref une petite coupure avant de repartir pour l’inconnu.
Les jambes commencent à s’alourdir, pour atteindre le Km25.
Km26-Km30 :
Plus beaucoup de monde pour nous encourager, cette partie est plus triste que le premier semi. On quitte la côte pour plonger vers les terres, le mont n’est plus en vue, le moral commence sérieusement à baisser. Je commence à sentir une sévère baisse de régime. La flamme des 4h15 s’éloigne inexorablement me lançant un nouveau défi : je reste devant les 4h30.
Les jambes devenant raides, j’ai voulu m’arrêter marcher quelques mettre (surtout aussi histoire de baisser la FC). Un coureur qui venait de me doubler m’entant m’arrêté et me crie un petit « allez, lâche pas !!! », le remerciant pour son encouragement, je me remets péniblement à courir. Ça commence à devenir dur…
Bilan au Km30 :
Temps : 3h9’ (moy 9,5km/h)
FC moy : 167
Fcmax : 181
Km31-Km35 :
La douleur commence très sérieusement à se faire sentir, les jambes deviennent très raides. La moindre relance est une bagarre contre soi.
Une crampe à l’adducteur droit me fait souffrir après quelques foulées dans l’alternance marche –course qui sera mon lot jusqu’au 40ème. J’essaie de me battre pour rester devant la flamme des 4h30 mais elle me doublera inévitablement au 33ème. Encore un gros coup au moral.
Après un nouvel arrêt du à ma crampe, une coureuse, avec qui je jouais un petit pas au chat et à la souris (elle me doublait, je la redoublais, etc…), vient me remotiver avec un léger accent anglais.
Elle venait de Jersey, courir son second marathon après celui de Paris l’an dernier. J’essaie d’oublier ma douleur en continuant ma course avec elle mes au 35è, je dois me séparer d’elle pour à nouveau marcher un bon moment.
Km36-Km40 :
Je passe le ravito du Km35. Il y a du monde sur la voie pour encourager les marcheurs-coureurs ou coureurs-marcheurs. J’ai plusieurs fois pensé à rejoindre les tentes des abandons déjà bien fournies, mais une sorte d’orgueil me prend aux tripes. Plus rien à faire du temps, fini le point…
Je m’accroche dans les passages difficiles (longues lignes droites, passages seul) mais la fatigue est là. Le moral baisse. Je vois le mont, il est sur ma gauche, tellement proche mais à l’allure à laquelle je vais maintenant 5km veut dire environ 40min.
Le ravito du 40ème en vue, je me remets à courir, retrouver un semblant de jambes. Le moral revient…
Mon dernier gel avalé, une dernière gorgé d’eau et je repars pour les deux derniers kilomètres les plus beau, les plus difficiles, et les plus interminables du parcours…
Km40-Arrivée :
Le passage du 40ème se fait sur un pont virant sur la gauche vers une interminable ligne droite.
Le virage passé, le mont se dresse devant moi, impérial. La ligne d’arrivée est encore tellement loin mais le public agglutiné près de la voie me redonne une énergie incroyable.
Je me remets à courir à une allure proche de mon allure d’entrainement. Gonflé à Bloc, je ne ressens presque plus les différents bobos. Une dernière petite pique des adducteurs me fait m’arrêter 10 secondes, mais une coureuse ayant terminé me crie « t’arrête pas, plus que 1200m, maintenant c’est tout au moral ».
Je me ressaisis, et me relance à bonne allure, forçant sur la crampe que j’ai décidé de ne plus écouté…
Et puis le bonheur arrive enfin, j’aperçois mon père et ma copine à la porte du tapis rouge indiquant les 20 derniers mètres. Une joie énorme m’envahit, je lis un sentiment de fierté mélangé à du soulagement dans les yeux de mon père. Ma copine me montre un panneau me souhaitant un bon anniversaire…
Un peu plus loin, ma mère canarde de photos avec des bravos à n’en plus finir…
Et la délivrance arrive lorsque je passe enfin la ligne d’arrivée. C’est fait ! C’est fait ! C’est fait! Incroyable mais je l’ai fait !
Les jambes complètement cassée, raides comme du bois, je me dirige vers le dernier ravito ma médaille au cou.
Je décide d’attendre mon pote sirotant mon coca sur le barrage faisant face au mont. Le sentiment du travail accompli.
C’était dur mais tellement beau, tellement fort et tellement magique…
Je comprends maintenant pourquoi le marathon est une distance si inquiétante, si mystérieuse, si stressante. Je le comprends car je l’ai fait ! Je suis Marathonien !
Mon côté insatiable me dira que 4h59’05’’ (temps officiel) est bien au delà du temps que j’avais pensé réaliser mais cette expérience m’a permis de prendre conscience de nombreux pièges à éviter lors du premier semi et avant l’arrivée du 30ème. Je sais au fond de moi que ce temps est largement battable et que la prochaine fois, je passerai moins de 4h54’54’’ (temps réel) sur la route pour réaliser ces fameux 42km195.
Le retour se fera bien tranquillement en boitant, avec plein d’émotions, plein de souvenirs et de bonheur cette fois-ci le dos tourné à ce mont qui m’a obsédé depuis près d’un an !!!!
Merci à tous d’avoir tenu jusqu’ici, même la lecture de ce CR peut s’apparenter à un marathon, long, pénible, avec des passages à vides mais on est tellement heureux quand ça se termine, pas vrai ?
Encore merci à tout le monde et à très bientôt pour de nouvelles aventures !!!!!
Matt
L’année dernière j’ai couru ce marathon en duo, sans une vrai préparation ni physique, ni alimentaire, ni mentale. Quand j’ai rejoins à l’arrivée mon partenaire, les sensations étaient tellement inattendue et magiques que le pari était relevé de la faire en entier l’année suivante.
C’est donc un an après (3 jours après mes 28 ans, pour la petite histoire) que j’ai couru mon premier Marathon.
16 semaines de préparation, afin de mettre toute les chances de mon côté (Plan Marathon en 4h30 – 3s/semaines). Je voulais réellement le finir, 4h15 -4h30 aurait été l’apothéose, mais j’ai bien senti que le marathon n’était pas une course comme les autres.
Je m’en avais fait une montagne, je n’ai pas eu tort…
Tout avait pourtant bien commencé :
Après 3 jours de riz-pâtes, de malto, d’hydratation, nous avons pu moi et mon pote retrouver cette ambiance si particulière du village marathon le samedi pour le retrait des dossards, les visites aux stands, la photo avec Chauchau, les conseils auprès des professionnels de santé, etc… La pression commençait à monter à quelques heures maintenant du départ le lendemain.
Le soir, ce stress de pré-course me fait m’endormir qu’aux alentours de minuit alors que le réveil est programmé à 4h45 (covoiturage oblige, départ à 6h de Rennes).
En fin de compte, le réveil n’aura pas eu à sonné car ce même stress me réveillera 5min avant…
Douche, café, Gatosport (le tiers restant de ma soirée anniversaire du jeudi soir…), tout est paré pour le départ.
Au lieu de RDV, je retrouve Seb du forum. J’ai enfin le plaisir de lui parler en vrai le temps que mon pote nous rejoigne. Nous partagerons conseils, expériences et bonne ambiance dans la voiture qui nous emmènera à Cancale.
Un denier petit café sucré (mais une note salée) dans le bar de la houle et nous nous séparons de Seb qui va rejoindre un autre coureur et se placer sur la ligne. Moi et mon pote allons nous préparer au soleil, avec vu sur l’objectif. On commence déjà à se faire du mal tellement il est petit…
Un dernier petit coup de stress avec les consignes qui se fermaient juste au moment ou on voulait y déposer notre sac, et on va se placer nous aussi sur la ligne de départ.
On y est :
Ambiance toujours aussi sympa sur la ligne de départ d’autant plus que le soleil est de la partie et qui donne le sourire aux nombreux coureurs qui m’entourent.
Départ :
Le cardio flottant déjà aux alentours des 110-120, j’entends le coup de canon et c’est la libération. Je prends une grande bouffé d’air et c’est parti pour une belle aventure…
Km0 - Km5 :
Une première partie de course qui se déroule suivant l’allure à laquelle je m’étais entrainé. Malheureusement le cardio ayant monté dans la première côte, j’ai pu le stabilisé après la descente mais il resta en dessus de mes prévision à ce point de la course.
Km6 – KM10 :
Je parviens à maintenir une vitesse légèrement supérieur à celle prévue, j’essaie bêtement de récupérer les quelques secondes de perdues dans la foule des premiers kilomètres.
Je passe le 10Km en 1h et 15s, satisfait d’être dans le temps conforme à mes prévisions, j’en oublie complètement le cardio. Je n’ai pas la sensation d’essoufflement, juste la sensation de ne pas être à une FC d’EF classique d’entrainement (env 140 bpm).
Bilan du 10K :
Temps : 1h15’’ (moy 10km/h)
FC moy : 159
Fcmax : 174
Km11-Km15 :
L’allure tiens toujours et le rythme commence à bien s’installer, le cardio ne veut pas redescendre, j’ai le sentiment qu’il faudra faire avec le reste de la course, peut-être que j’avais prévu trop bas…
Côté ambiance, je retrouve la partie réalisée l’an passé avec les villages traversé et les gens qui encouragent tous ce beau monde en train de courir.
Km16-Semi :
Ayant tenu une allure légèrement supérieure à celle prévue, j’ai pu rattraper la flamme des 4h15 au niveau du 17Km.
Un objectif dans l’objectif qui me trottait depuis le Km10. Objectif qui me coutera cher car me faisant oublier de prendre mon temps aux ravitos, et de tenir une allure bien travaillée à l’entrainement avec une FC bien trop haute par rapport aux prévisions…
Je passe le semi avec le petit groupe des 4h15 avec un temps qui me laisse croire à une petite perf personnel.
L’ambiance de Cherrueix agissant comme un booster, le dernier kilo avant le semi se fait très facilement.
Bilan au semi :
Temps : 2h7’ (moy 10km/h)
FC moy : 165
Fcmax : 181
Km22-Km 25 :
Sentant que je commence à fatiguer, je me prends un vrai ravito (mon premier depuis le début) : Je marche, je discute, je récupère, je m’hydrate, bref une petite coupure avant de repartir pour l’inconnu.
Les jambes commencent à s’alourdir, pour atteindre le Km25.
Km26-Km30 :
Plus beaucoup de monde pour nous encourager, cette partie est plus triste que le premier semi. On quitte la côte pour plonger vers les terres, le mont n’est plus en vue, le moral commence sérieusement à baisser. Je commence à sentir une sévère baisse de régime. La flamme des 4h15 s’éloigne inexorablement me lançant un nouveau défi : je reste devant les 4h30.
Les jambes devenant raides, j’ai voulu m’arrêter marcher quelques mettre (surtout aussi histoire de baisser la FC). Un coureur qui venait de me doubler m’entant m’arrêté et me crie un petit « allez, lâche pas !!! », le remerciant pour son encouragement, je me remets péniblement à courir. Ça commence à devenir dur…
Bilan au Km30 :
Temps : 3h9’ (moy 9,5km/h)
FC moy : 167
Fcmax : 181
Km31-Km35 :
La douleur commence très sérieusement à se faire sentir, les jambes deviennent très raides. La moindre relance est une bagarre contre soi.
Une crampe à l’adducteur droit me fait souffrir après quelques foulées dans l’alternance marche –course qui sera mon lot jusqu’au 40ème. J’essaie de me battre pour rester devant la flamme des 4h30 mais elle me doublera inévitablement au 33ème. Encore un gros coup au moral.
Après un nouvel arrêt du à ma crampe, une coureuse, avec qui je jouais un petit pas au chat et à la souris (elle me doublait, je la redoublais, etc…), vient me remotiver avec un léger accent anglais.
Elle venait de Jersey, courir son second marathon après celui de Paris l’an dernier. J’essaie d’oublier ma douleur en continuant ma course avec elle mes au 35è, je dois me séparer d’elle pour à nouveau marcher un bon moment.
Km36-Km40 :
Je passe le ravito du Km35. Il y a du monde sur la voie pour encourager les marcheurs-coureurs ou coureurs-marcheurs. J’ai plusieurs fois pensé à rejoindre les tentes des abandons déjà bien fournies, mais une sorte d’orgueil me prend aux tripes. Plus rien à faire du temps, fini le point…
Je m’accroche dans les passages difficiles (longues lignes droites, passages seul) mais la fatigue est là. Le moral baisse. Je vois le mont, il est sur ma gauche, tellement proche mais à l’allure à laquelle je vais maintenant 5km veut dire environ 40min.
Le ravito du 40ème en vue, je me remets à courir, retrouver un semblant de jambes. Le moral revient…
Mon dernier gel avalé, une dernière gorgé d’eau et je repars pour les deux derniers kilomètres les plus beau, les plus difficiles, et les plus interminables du parcours…
Km40-Arrivée :
Le passage du 40ème se fait sur un pont virant sur la gauche vers une interminable ligne droite.
Le virage passé, le mont se dresse devant moi, impérial. La ligne d’arrivée est encore tellement loin mais le public agglutiné près de la voie me redonne une énergie incroyable.
Je me remets à courir à une allure proche de mon allure d’entrainement. Gonflé à Bloc, je ne ressens presque plus les différents bobos. Une dernière petite pique des adducteurs me fait m’arrêter 10 secondes, mais une coureuse ayant terminé me crie « t’arrête pas, plus que 1200m, maintenant c’est tout au moral ».
Je me ressaisis, et me relance à bonne allure, forçant sur la crampe que j’ai décidé de ne plus écouté…
Et puis le bonheur arrive enfin, j’aperçois mon père et ma copine à la porte du tapis rouge indiquant les 20 derniers mètres. Une joie énorme m’envahit, je lis un sentiment de fierté mélangé à du soulagement dans les yeux de mon père. Ma copine me montre un panneau me souhaitant un bon anniversaire…
Un peu plus loin, ma mère canarde de photos avec des bravos à n’en plus finir…
Et la délivrance arrive lorsque je passe enfin la ligne d’arrivée. C’est fait ! C’est fait ! C’est fait! Incroyable mais je l’ai fait !
Les jambes complètement cassée, raides comme du bois, je me dirige vers le dernier ravito ma médaille au cou.
Je décide d’attendre mon pote sirotant mon coca sur le barrage faisant face au mont. Le sentiment du travail accompli.
C’était dur mais tellement beau, tellement fort et tellement magique…
Je comprends maintenant pourquoi le marathon est une distance si inquiétante, si mystérieuse, si stressante. Je le comprends car je l’ai fait ! Je suis Marathonien !
Mon côté insatiable me dira que 4h59’05’’ (temps officiel) est bien au delà du temps que j’avais pensé réaliser mais cette expérience m’a permis de prendre conscience de nombreux pièges à éviter lors du premier semi et avant l’arrivée du 30ème. Je sais au fond de moi que ce temps est largement battable et que la prochaine fois, je passerai moins de 4h54’54’’ (temps réel) sur la route pour réaliser ces fameux 42km195.
Le retour se fera bien tranquillement en boitant, avec plein d’émotions, plein de souvenirs et de bonheur cette fois-ci le dos tourné à ce mont qui m’a obsédé depuis près d’un an !!!!
Merci à tous d’avoir tenu jusqu’ici, même la lecture de ce CR peut s’apparenter à un marathon, long, pénible, avec des passages à vides mais on est tellement heureux quand ça se termine, pas vrai ?
Encore merci à tout le monde et à très bientôt pour de nouvelles aventures !!!!!
Matt
par Maramatt
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- Cousto91
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Réponse de Cousto91 sur le sujet Re: Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon
Posted il y a 10 ans 5 mois #313361
Ah mais non, qu'il n'est pas long ton marathon.
Et on ressent bien ta douleur Tu as souffert, mais tu t'es battu et c'est l'essentiel. C'est bien un marathon que je me tenterais ça !
Allez récupère bien, et repose toi comme il faut.
Et on ressent bien ta douleur Tu as souffert, mais tu t'es battu et c'est l'essentiel. C'est bien un marathon que je me tenterais ça !
Allez récupère bien, et repose toi comme il faut.
par Cousto91
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- damien53
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Réponse de damien53 sur le sujet Re: Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon
Posted il y a 10 ans 5 mois #313365
maramatt je vois qu'on à eu la même course
pour notre premier marathon il a vraiment fallu qu'on se battes
tu la fait ,même si le temps n'est pas celui voulue ,je crois qu'au fond le finir
est la plus belle récompense
Moi aussi quand je suis passé devant ma femme et mes enfants a l'arriver elle ma dit qu'elle a eu mes larmes au yeux
marathonien sa se mérite et tu a bien mérité ta médaille ,récupère bien et peut être a une prochaine fois sur un marathon!!!
pour notre premier marathon il a vraiment fallu qu'on se battes
tu la fait ,même si le temps n'est pas celui voulue ,je crois qu'au fond le finir
est la plus belle récompense
Moi aussi quand je suis passé devant ma femme et mes enfants a l'arriver elle ma dit qu'elle a eu mes larmes au yeux
marathonien sa se mérite et tu a bien mérité ta médaille ,récupère bien et peut être a une prochaine fois sur un marathon!!!
par damien53
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- GFA
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Réponse de GFA sur le sujet Re: Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon
Posted il y a 10 ans 5 mois #313371
Maintenant tu comprends pourquoi 21.1 + 21.1 n'est pas égale à 42.2.
Chapeau, le plus beau est finir le marathon, le temps n'est qu'un détail.
Chapeau, le plus beau est finir le marathon, le temps n'est qu'un détail.
par GFA
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- Kodama
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Réponse de Kodama sur le sujet Re: Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon
Posted il y a 10 ans 5 mois #313372
Merci pour ton CR bien sympathique ! (qui n'est pas aussi long que tu sembles le penser ^^)
Félicitation pour ta course et d'être allé au bout de toi même !
Félicitation pour ta course et d'être allé au bout de toi même !
par Kodama
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- arvine68
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Réponse de arvine68 sur le sujet Re: Maramatt: le Mont St-Michel: mon premier Marathon
Posted il y a 10 ans 5 mois #313374
un seul mot:bravo!
lire tout ces conmpte rendu de finisher malgré les douleurs donne envie de s'y attaquer un jour!!!
Bonne continuation!
lire tout ces conmpte rendu de finisher malgré les douleurs donne envie de s'y attaquer un jour!!!
Bonne continuation!
par arvine68
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