Wings for life world run.

Allez je me lance dans un petit récit de course tant elle m'a plue.

Footeux tombé dans le plaisir de la course à pied depuis 3 ans, j'essaie de concilier les 2 dès que je le peux. Adepte des plans 10 kms pour le moment, je redoutais un peu les courses plus longues, mon corps étant parfois un peu susceptible. Je n'avais jamais encore dépassé les 18 kms de course.
Mais le concept de wings for life world run m'ayant tout se suite attiré : course pour la recherche sur les lésions de la moëlle épinière, le même jour, à la même heure dans 34 endroits dans le monde. Courir pour ceux qui ne peuvent pas, ça motive.
Et l'idée qu'il n'y a pas de lignée d'arrivée mais qu'il faille faire le maximum de kms avant qu'une voiture (catcher-car) nous rattrape, je trouvais ça intéressant et un bon challenge.
Je m'étais donc donné comme objectif de faire 27 kms avant de me faire rattraper, cela correspondait à 12km/h de moyenne, je me disais que c'était jouable, l'allure ne m'effrayait pas, plus le temps de course nécessaire de 2h15. Pas habitué de courir autant.

En ce 4 mai ensoleillé à Hennebont (56), j'étais donc très motivé et impatient de me lancer dans cette course. Les sensations étaient plutôt bonnes.
Echauffement à côté de Luc Alphand, Thomas Coville et Cyril Després. Départ un peu rapide, pris par l'engouement, le 1er km en 3'40, je me suis dit qu'il valait mieux ralentir si je ne voulais pas mal finir prématurément. 13 kms la première heure, je suis pas mal, je lâche Thomas Coville au 15ème. Je me rends compte quand même que j'ai du mal à me ravitailler correctement, manque de repère et d'habitude, je ne sais pas si je dois m'arrêter ou m'alimenter en courant. bref je ne dois pas faire ça correctement et je vais le payer. 25 kms en moins de 2 heures et là c'est le drame, le bon vieux coup de bambou. C'est parti pour un chemin de croix de 5 kms, au bout de la fatigue et des crampes, 300 derniers mètres quasi jambes-tendues, la motivation avec d'autres coureurs autant dans le mal que moi et au final le soulagement de passer les 30 kms avant que la catcher-car me rattrape.
Super course, première aussi longue et au final les efforts récompensés. Place à la récup.
En tout cas, ça me motive bien pour me consacrer à des courses plus longues désormais, le semi en tête dans un premier temps et le marathon à moyen terme.

La talent c'est bien, le dépassement de soi c'est encore mieux.

C'est effectivement original ce type de course et ça doit être un peu stressant de penser à la voiture qui est derrière, en plus tu étais dans des distances inconnues jusque là, félicitations pour ta course. Le gagnant a fait quelle distance ?

Et là tu as même fait connaissance avec le mur avant de faire ton 1er marathon, cela te sera utile lorsque tu t'y attaqueras.

Félicitations à toi. Avoir réussi à faire 30 km, c'est beau et prometteur pour la suite.
Pour ma part je devais le faire à Ypres (Belgique) mais mon agenda pro s'en est mêlé.

PHB écrit:

Le gagnant a fait quelle distance ?

C'est un Ethiopien qui a fait 78.58 km en Autriche.

garth0 écrit:

Félicitations à toi. Avoir réussi à faire 30 km, c'est beau et prometteur pour la suite.
Pour ma part je devais le faire à Ypres (Belgique) mais mon agenda pro s'en est mêlé.

PHB écrit:

Le gagnant a fait quelle distance ?

C'est un Ethiopien qui a fait 78.58 km en Autriche.

A Hennebont le vainqueur à parcouru 59.35km en 4h04'.

A noter la très belle perf' de Nathalie Vasseur, classée 2éme mondial et ayant parcourue 51.26km (à 6.5km derrière une Norvégienne de 18ans).

Ces 2 coureurs Français sont automatiquement qualifiés à la prochaine édition, dans le pays de leur choix.

Vraiment original le concept.

Tu t'en es très bien sorti vu ton historique de coureur.

Je pense que tu es en effet prêt pour t'attaquer au marathon en passant bien entendu par le semi.