Marathon de La Rochelle : le plus dur, c’est...
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Marathon de La Rochelle : le plus dur, c’est... a été créé par Koeurlent
Posted il y a 10 ans 11 mois #281786
...d'ouvrir les huitres !
Eh oui, pourquoi pas commencer par la « faim », un marathon, ça creuse !
Me voici donc revenu à Rennes dimanche soir, avec une sympathique bourriche d’huitres que je m’empresse de préparer pour ma petite femme qui n’était pas du voyage. Bien joué les organisateurs rochelais, parce que bizarrement, ni le beau coupe-vent, ni la médaille ne produisent le même effet.
Au programme, pas 42 kilos, juste 1,5 douzaine, un peu frustrant, mais bon, c’est déjà un petit challenge… Couteau à la main, les pieds bien calés dans mes charentaises toutes neuves ( c’est du vent, mais n’empêche, ce serait marrant comme cadeau « finisher »), je déclenche le chrono, et j’attaque sur un bon rythme…
5ième, tout va bien, je tiens la cadence…
10ième, toujours pas de fatigue, je suis dans un bon jour et déjà dans la deuxième moitié du parcours…
14ième, je ressens une petite lassitude, oublie l’auto-lap avec la langue, pas bon signe, ça va finir dans la douleur… et...
15ième, paf , l’accident bête, la sortie de route, c’est l’huitre qui gagne le duel, et le couteau qui prend un itinéraire bis : je suis à un doigt de m’en sortir indemne (le majeur droit ). Du sang (juste un peu), mais pas de larmes, juste une petite pause technique pour réussir à aller au bout, car il est hors de question d’abandonner . Un sparadrap plus loin, me voici dans la dernière ligne droite, bien content d’en finir avec le...
18ième, pas plus causant que ses petits camarades… il faut reconnaitre que les bivalves sont souvent du genre renfermés ! Ras le bol, ou plutôt l’assiette (vrai !), mais avec une double satisfaction, celle d’être allé au bout, et celle de s’être entrainé à l’œil pour Noël.
Et le sport dans tout ça ? ok, c’est quoi le nom du forum déjà ? oh pardon, quittons donc l’évier de La Cuisine, pour revenir au port de La Rochelle …
Quelques minutes avant le départ, je suis en compagnie de 3 autres connaissances, à attendre dans une ambiance quasi schizophrénique : glaciale et chaleureuse à la fois, pas facile de savoir comment s’habiller! Hélas, personne pour partir sur le même rythme que moi, mais c’est déjà sympa de pouvoir taper la causette et j’ai volontairement reculé d’un sas pour ça (quai Prunier)… ce que j’allais un peu regretter par la suite… Mais avant le « big » bang, petit coup d’œil dans le rétro et check-up de la machine.
Le marathon de Rennes, c’était il y a 3 semaines, et plutôt mieux réussi qu’à l’habitude, ce qui m’ouvrait plusieurs options (rappelez-vous, je suis le marathonien laborieux qui teste plein de trucs avant de trouver les bons ou supposés tels) :
- La jouer cool, j’ai rempli mon objectif 2013 donc juste se faire plaisir -> je sais pas bien faire, mais tentant quand même .
- Essayer de prouver que les 3h24 de Rennes ne sont pas le fruit d’un heureux hasard -> why not !
- Tenter le diable, rien à perdre, j’envoie et je vois -> bof, j’ai peut-être pas le jus pour ça
Côté mécanique, ça roule, j’ai fait le plein et je me sens bien mais je sais qu’en enchainant à quelques semaines d’intervalle, les apparences peuvent s’avérer trompeuses (vécu). Aurai-je suffisamment récupéré ? D’autant que je ne me suis pas trop reposé entre les deux (volontairement, pour voir ).
Côté mental, je ne suis pas en mode killer, mais j’ai plutôt envie de faire un truc correct sans me sortir toutes les tripes (pas sûr d’être très clair).
Donc, dans ma petite tête, le plan retenu est finalement de courir comme à Rennes, c’est-à-dire de partir un peu en dedans et d’accélérer si possible sur la fin.
BANG ! ou plutôt bang, parce que j’ai pas entendu grand-chose…
Hasta la vista les potes, dès la ligne franchie, c’est chacun son rythme, du moins en théorie parce que ça bouchonne sévère et comme le quai Prunier est réservé aux Gentlemen et aux Dames, hors de question de se mettre en mode bulldozer, déjà que ce n’est pas trop mon truc d’habitude !
Mon petit gars, tu te traines quand même méchamment, alors place au compromis . Malgré l’allure pépère, il ne serait pas raisonnable de s’endetter si tôt en oxygène, donc tant pis pour les formules de politesse à rallonge, du genre « je vous prie de bien vouloir m’excuser, mais je ne voudrais pas vous écraser les pieds », « très cher(e) auriez- vous l’obligeance de bien vouloir partager le petit espace que je vois là, juste devant vous ?», etc…, etc… place à l’efficacité implacable d’un autoritaire et simple « pardon ».
Mille pardons et moult zigzags plus loin, premier beep de mister garmin : 5’10, ouf c’est pas la cata, la ballade sera longue, don’t worry be happy, mais quand même, ce n’est pas très optimisé tout ça ! Et le paysage, bien que légèrement éclairci n’en est pas dégagé pour autant. Hop, hop et hop, le temps de penser que les 3,3 premiers kilos « Prunier » sont légèrement plus plats (vous confirmez ?) que ceux venant de « Maubec », et c’est la jonction des deux départs. Me voilà de nouveau bien au chaud dans un peloton assez compact, avec le drapeau vert des 3h30 qui me nargue environ 200m devant. Tiens, tiens, ça me rappelle le départ d’il y a deux ans, où ces mêmes loustics étaient partis sur un bon 4’45-4’50 jusqu’au point de rassemblement. Bon, optons pour la positive attitude , deux départs, c’est forcément mieux qu’un seul, et les meneurs d’allures sont des gars dévoués et sympathiques. Ceci dit, maintenant, il faut s’y coller et pour profiter d’un environnement un peu plus dégagé. Je bouffe donc gentiment la consigne (départ prudent on avait dit, banane) et j’appuie plus fort sur le pied droit, le moteur (un V2 tout neuf, la classe) répond et me voilà sur une allure régulière entre 4’40 et 4’35 (ouahhhh, rigolez pas derrière ). Et après ? ralentir ? Pas trop possible ça, et comme je me sens l’âme joueuse me voilà en train d’échafauder (pourvu que ça ne se ramasse pas la gueule ) une nouvelle stratégie en live : tu réfléchis pas, tu avances et tu te démerdes pour arriver au 33ième avec une heure de marge pour faire les 10,2 derniers. Ca c’est de l’ambition ! Finir la saison par un petit footing en EF d’une heure avec un moins de 3h30 à la clé ! C’est là que j’ai compris que le guerrier était en permission en ce 24 Novembre , mais comment le blâmer (eh eh)… la saison a été longue, et les combats plutôt réussis . Dégonflé, oui ! Quand je lis le récit de certains qui se sont vraiment fait mal, j’ai honte… mais sur le moment, non…
Je vous prouve que ça allait plus vite :
10ième ok, ras, semi ok, ras, en moins de 1h40’, 25ième ok, ras et (tiens, tiens, pourquoi « et » ?) 30ième ok, mais je sens que le témoin des piles ne va pas tarder à s’allumer . Toujours dans la même logique, je me dis que 5 petits kms d’effort, ce n’est pas la mort et que mon enregistrement Garmin de 2011 me rappelle que j’avais tenu un bon rythme jusqu’au 35ième qui correspond en plus à un endroit stratégique où l’on repart pour la dernière demi-boucle. Bingo, je me focalise sur cette échéance et j’y suis, en un peu moins de 2h46. Je profite du froid toujours présent pour faire quelques calculs « manteaux » : 7,2kms à 10km.h c’est un poil plus de 43’, donc in the pocket pour les moins de 3h30’ . A ce moment-là de la course, c’est moche à dire mais dans ma tête je mets le clignotant et je savoure entre 1 et 1,5km.h moins vite . Le gus est aux anges, en mode sécurité, et se dit « l’an prochain, ça va chier (pardon ,excès d’enthousiasme), mais celui-là, je me le savoure jusqu’au bout ! ». Un petit arrêt au stand du 40ième (bien tassé, d’ailleurs), ce que je ne fais jamais (!!!) et me voilà dans les derniers hectomètres, sans sprinter (ce que je fais toujours !!!) .
Verdict, 3h24’15 réels , soit 22 secondes gagnées en 21 jours, c’est du gagne petit, mais je n’étais pas parti avec cet objectif et je savais pouvoir aussi me prendre un bon mur dans la margoulette, donc je suis simplement très content. C’est pas encore celui-là qui me dégoûtera de la course à pied.
Quelques commentaires sur ce marathon et les conditions du jour.
L’organisation est vraiment top (mais comme presque partout finalement, merci les bénévoles !). Par contre le public est vraiment présent et le parcours en double huit particulièrement avantageux de ce point de vue-là. Sinon, le parcours est presque plat mais pas de grosse différence avec celui de Nantes, de Niort (Maraisthon), du mont St michel (on avale une côte au départ et puis c’est fini) ou même Rennes. Pour avoir lu des critiques la-dessus, je ne trouve pas la présence des « duos » génante, au contraire, ça met un peu d’animation dans la course (on voit autant d’avions que de solex).
Pour les conditions météo, difficile de se plaindre du vent sur un parcours en boucle (on a tendance à oublier les moments où ça nous aide)… et quand on a lu les CR du Nice-Cannes ! Par contre je m’interroge sur les effets de la température très basse : 10 degrés c’est parfait mais en dessous, ne perd-on pas quelques calories ? De mon côté j’ai remarqué un rythme cardiaque plus élevé qu’à l’habitude (141, va falloir que je change de pseudo ) : quand il fait chaud, c’est connu, mais quand il fait trop froid ? A moins que cela ne soit la fatigue ?
Et pour finir, les leçons du jour (au moins pour ma pomme , j’en étais resté à la numéro 13) :
LECON n°14 : pour faire une vraie perf, il faut un mental de guerrier
LECON n°15 : on peut récupérer correctement en 3 semaines, mais certainement pas être à 100%
LECON n°16 : si le négative split ne permet pas forcement de gagner beaucoup de temps (plus le risque d’en perdre un peu sur le potentiel du jour), il procure l’énorme avantage pour un même temps final de terminer avec un moral d’acier , parce qu’on double « à la pelle ». Quand ce n’est pas le cas, ou pire, l’inverse, on mesure facilement la différence.
Rendez-vous en 2014 pour de nouvelles aventures, qui sait, partagées, ce serait un plaisir !
Eh oui, pourquoi pas commencer par la « faim », un marathon, ça creuse !
Me voici donc revenu à Rennes dimanche soir, avec une sympathique bourriche d’huitres que je m’empresse de préparer pour ma petite femme qui n’était pas du voyage. Bien joué les organisateurs rochelais, parce que bizarrement, ni le beau coupe-vent, ni la médaille ne produisent le même effet.
Au programme, pas 42 kilos, juste 1,5 douzaine, un peu frustrant, mais bon, c’est déjà un petit challenge… Couteau à la main, les pieds bien calés dans mes charentaises toutes neuves ( c’est du vent, mais n’empêche, ce serait marrant comme cadeau « finisher »), je déclenche le chrono, et j’attaque sur un bon rythme…
5ième, tout va bien, je tiens la cadence…
10ième, toujours pas de fatigue, je suis dans un bon jour et déjà dans la deuxième moitié du parcours…
14ième, je ressens une petite lassitude, oublie l’auto-lap avec la langue, pas bon signe, ça va finir dans la douleur… et...
15ième, paf , l’accident bête, la sortie de route, c’est l’huitre qui gagne le duel, et le couteau qui prend un itinéraire bis : je suis à un doigt de m’en sortir indemne (le majeur droit ). Du sang (juste un peu), mais pas de larmes, juste une petite pause technique pour réussir à aller au bout, car il est hors de question d’abandonner . Un sparadrap plus loin, me voici dans la dernière ligne droite, bien content d’en finir avec le...
18ième, pas plus causant que ses petits camarades… il faut reconnaitre que les bivalves sont souvent du genre renfermés ! Ras le bol, ou plutôt l’assiette (vrai !), mais avec une double satisfaction, celle d’être allé au bout, et celle de s’être entrainé à l’œil pour Noël.
Et le sport dans tout ça ? ok, c’est quoi le nom du forum déjà ? oh pardon, quittons donc l’évier de La Cuisine, pour revenir au port de La Rochelle …
Quelques minutes avant le départ, je suis en compagnie de 3 autres connaissances, à attendre dans une ambiance quasi schizophrénique : glaciale et chaleureuse à la fois, pas facile de savoir comment s’habiller! Hélas, personne pour partir sur le même rythme que moi, mais c’est déjà sympa de pouvoir taper la causette et j’ai volontairement reculé d’un sas pour ça (quai Prunier)… ce que j’allais un peu regretter par la suite… Mais avant le « big » bang, petit coup d’œil dans le rétro et check-up de la machine.
Le marathon de Rennes, c’était il y a 3 semaines, et plutôt mieux réussi qu’à l’habitude, ce qui m’ouvrait plusieurs options (rappelez-vous, je suis le marathonien laborieux qui teste plein de trucs avant de trouver les bons ou supposés tels) :
- La jouer cool, j’ai rempli mon objectif 2013 donc juste se faire plaisir -> je sais pas bien faire, mais tentant quand même .
- Essayer de prouver que les 3h24 de Rennes ne sont pas le fruit d’un heureux hasard -> why not !
- Tenter le diable, rien à perdre, j’envoie et je vois -> bof, j’ai peut-être pas le jus pour ça
Côté mécanique, ça roule, j’ai fait le plein et je me sens bien mais je sais qu’en enchainant à quelques semaines d’intervalle, les apparences peuvent s’avérer trompeuses (vécu). Aurai-je suffisamment récupéré ? D’autant que je ne me suis pas trop reposé entre les deux (volontairement, pour voir ).
Côté mental, je ne suis pas en mode killer, mais j’ai plutôt envie de faire un truc correct sans me sortir toutes les tripes (pas sûr d’être très clair).
Donc, dans ma petite tête, le plan retenu est finalement de courir comme à Rennes, c’est-à-dire de partir un peu en dedans et d’accélérer si possible sur la fin.
BANG ! ou plutôt bang, parce que j’ai pas entendu grand-chose…
Hasta la vista les potes, dès la ligne franchie, c’est chacun son rythme, du moins en théorie parce que ça bouchonne sévère et comme le quai Prunier est réservé aux Gentlemen et aux Dames, hors de question de se mettre en mode bulldozer, déjà que ce n’est pas trop mon truc d’habitude !
Mon petit gars, tu te traines quand même méchamment, alors place au compromis . Malgré l’allure pépère, il ne serait pas raisonnable de s’endetter si tôt en oxygène, donc tant pis pour les formules de politesse à rallonge, du genre « je vous prie de bien vouloir m’excuser, mais je ne voudrais pas vous écraser les pieds », « très cher(e) auriez- vous l’obligeance de bien vouloir partager le petit espace que je vois là, juste devant vous ?», etc…, etc… place à l’efficacité implacable d’un autoritaire et simple « pardon ».
Mille pardons et moult zigzags plus loin, premier beep de mister garmin : 5’10, ouf c’est pas la cata, la ballade sera longue, don’t worry be happy, mais quand même, ce n’est pas très optimisé tout ça ! Et le paysage, bien que légèrement éclairci n’en est pas dégagé pour autant. Hop, hop et hop, le temps de penser que les 3,3 premiers kilos « Prunier » sont légèrement plus plats (vous confirmez ?) que ceux venant de « Maubec », et c’est la jonction des deux départs. Me voilà de nouveau bien au chaud dans un peloton assez compact, avec le drapeau vert des 3h30 qui me nargue environ 200m devant. Tiens, tiens, ça me rappelle le départ d’il y a deux ans, où ces mêmes loustics étaient partis sur un bon 4’45-4’50 jusqu’au point de rassemblement. Bon, optons pour la positive attitude , deux départs, c’est forcément mieux qu’un seul, et les meneurs d’allures sont des gars dévoués et sympathiques. Ceci dit, maintenant, il faut s’y coller et pour profiter d’un environnement un peu plus dégagé. Je bouffe donc gentiment la consigne (départ prudent on avait dit, banane) et j’appuie plus fort sur le pied droit, le moteur (un V2 tout neuf, la classe) répond et me voilà sur une allure régulière entre 4’40 et 4’35 (ouahhhh, rigolez pas derrière ). Et après ? ralentir ? Pas trop possible ça, et comme je me sens l’âme joueuse me voilà en train d’échafauder (pourvu que ça ne se ramasse pas la gueule ) une nouvelle stratégie en live : tu réfléchis pas, tu avances et tu te démerdes pour arriver au 33ième avec une heure de marge pour faire les 10,2 derniers. Ca c’est de l’ambition ! Finir la saison par un petit footing en EF d’une heure avec un moins de 3h30 à la clé ! C’est là que j’ai compris que le guerrier était en permission en ce 24 Novembre , mais comment le blâmer (eh eh)… la saison a été longue, et les combats plutôt réussis . Dégonflé, oui ! Quand je lis le récit de certains qui se sont vraiment fait mal, j’ai honte… mais sur le moment, non…
Je vous prouve que ça allait plus vite :
10ième ok, ras, semi ok, ras, en moins de 1h40’, 25ième ok, ras et (tiens, tiens, pourquoi « et » ?) 30ième ok, mais je sens que le témoin des piles ne va pas tarder à s’allumer . Toujours dans la même logique, je me dis que 5 petits kms d’effort, ce n’est pas la mort et que mon enregistrement Garmin de 2011 me rappelle que j’avais tenu un bon rythme jusqu’au 35ième qui correspond en plus à un endroit stratégique où l’on repart pour la dernière demi-boucle. Bingo, je me focalise sur cette échéance et j’y suis, en un peu moins de 2h46. Je profite du froid toujours présent pour faire quelques calculs « manteaux » : 7,2kms à 10km.h c’est un poil plus de 43’, donc in the pocket pour les moins de 3h30’ . A ce moment-là de la course, c’est moche à dire mais dans ma tête je mets le clignotant et je savoure entre 1 et 1,5km.h moins vite . Le gus est aux anges, en mode sécurité, et se dit « l’an prochain, ça va chier (pardon ,excès d’enthousiasme), mais celui-là, je me le savoure jusqu’au bout ! ». Un petit arrêt au stand du 40ième (bien tassé, d’ailleurs), ce que je ne fais jamais (!!!) et me voilà dans les derniers hectomètres, sans sprinter (ce que je fais toujours !!!) .
Verdict, 3h24’15 réels , soit 22 secondes gagnées en 21 jours, c’est du gagne petit, mais je n’étais pas parti avec cet objectif et je savais pouvoir aussi me prendre un bon mur dans la margoulette, donc je suis simplement très content. C’est pas encore celui-là qui me dégoûtera de la course à pied.
Quelques commentaires sur ce marathon et les conditions du jour.
L’organisation est vraiment top (mais comme presque partout finalement, merci les bénévoles !). Par contre le public est vraiment présent et le parcours en double huit particulièrement avantageux de ce point de vue-là. Sinon, le parcours est presque plat mais pas de grosse différence avec celui de Nantes, de Niort (Maraisthon), du mont St michel (on avale une côte au départ et puis c’est fini) ou même Rennes. Pour avoir lu des critiques la-dessus, je ne trouve pas la présence des « duos » génante, au contraire, ça met un peu d’animation dans la course (on voit autant d’avions que de solex).
Pour les conditions météo, difficile de se plaindre du vent sur un parcours en boucle (on a tendance à oublier les moments où ça nous aide)… et quand on a lu les CR du Nice-Cannes ! Par contre je m’interroge sur les effets de la température très basse : 10 degrés c’est parfait mais en dessous, ne perd-on pas quelques calories ? De mon côté j’ai remarqué un rythme cardiaque plus élevé qu’à l’habitude (141, va falloir que je change de pseudo ) : quand il fait chaud, c’est connu, mais quand il fait trop froid ? A moins que cela ne soit la fatigue ?
Et pour finir, les leçons du jour (au moins pour ma pomme , j’en étais resté à la numéro 13) :
LECON n°14 : pour faire une vraie perf, il faut un mental de guerrier
LECON n°15 : on peut récupérer correctement en 3 semaines, mais certainement pas être à 100%
LECON n°16 : si le négative split ne permet pas forcement de gagner beaucoup de temps (plus le risque d’en perdre un peu sur le potentiel du jour), il procure l’énorme avantage pour un même temps final de terminer avec un moral d’acier , parce qu’on double « à la pelle ». Quand ce n’est pas le cas, ou pire, l’inverse, on mesure facilement la différence.
Rendez-vous en 2014 pour de nouvelles aventures, qui sait, partagées, ce serait un plaisir !
par Koeurlent
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Réponse de sur le sujet Re: Marathon de La Rochelle : le plus dur, c’est...
Posted il y a 10 ans 11 mois #281836
Bravo, j' y étais aussi, mais en tant que "charentais" de naissance, moi les huîtres pas de problème à l' ouverture!!!!!! lol
Bonne récup, et bravo pour ton chrono!!!
Mat.
Bonne récup, et bravo pour ton chrono!!!
Mat.
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- Gilles 1802
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Réponse de Gilles 1802 sur le sujet Re: Marathon de La Rochelle : le plus dur, c’est...
Posted il y a 10 ans 11 mois #281926
Waouh 2 marathons en 3 semaines bravooooo !
Par contre pour le négative split s'il es bien gérer hormis gagner des places comme tu dis tu peux énormément gagner de temps .
Par contre il faut être un poil en dedans au 1er semi ou pile dans ses allures marathon .
J'ai gagner 3'30 du 25e au 42e par rapport au 21 premiers km sur mon 1er marathon .
Encore félicitations et bonne récup .
Par contre pour le négative split s'il es bien gérer hormis gagner des places comme tu dis tu peux énormément gagner de temps .
Par contre il faut être un poil en dedans au 1er semi ou pile dans ses allures marathon .
J'ai gagner 3'30 du 25e au 42e par rapport au 21 premiers km sur mon 1er marathon .
Encore félicitations et bonne récup .
par Gilles 1802
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- S LX
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Réponse de S LX sur le sujet Re: Marathon de La Rochelle : le plus dur, c’est...
Posted il y a 10 ans 11 mois #281929l’an prochain, ça va chier mais celui-là, je me le savoure jusqu’au bout
héhéhé très très bon j'adore
par S LX
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