1er Marathon - Marathon de Toulouse 2013

Voici le résumé de mon 1er marathon, le marathon de Toulouse !

Rapide topo sur mon parcours perso : Après avoir débuter la cap l'hiver dernier grâce à un ami marathonien, je participe à un premier semi au mois de Mars (1h59).
Poussé par cet ami, nous décidons de participer ensemble au marathon de Toulouse ! Après 8 semaines de préparation plutôt sérieuses et deux semaines très légères axées sur la récupération, nous voici sur la ligne de départ.

Voici le résumé de la course !

8h45 : Départ ! Je pensais suivre les meneurs d'allure en 4h30, mais je me ravise pour viser plutôt 4h40-45 ( ) , étant donné qu'il fait plutôt chaud (aux alentours des 16° dès le départ, on montera à 26, si ce n'est plus, pendant la course)

km 0-10 : Petite balade de santé, on est dans Toulouse, bien abrité du
soleil par les hauts bâtiments, je suis en retard (1h08) sur l'objectif prévu, mais je suis hyper frais à ce moment là, et heureusement, car la suite va pas être simple.

km 13 : Hallucination visuelle, je viens de doubler un mec qui marche déjà, on est sorti de Toulouse, le soleil commence à faire mal.

km 14 : Les jambes me préviennent que ça va pas être simple, la foulée n'est plus aussi efficace qu'au départ.

km 20 : Je double quelques personnes déjà en difficulté, je regarde ma montre : plus de 2h10 de course, le premier vient d'arriver, normal.

km 21.1 Passage au semi en 2h20, ça va à peu près, mais dur de s'imaginer refaire 21km.

km 24 : Les jambes commencent à être dures, la foulée se rétrécit mais je
continue à doubler pas mal de monde en difficulté. Mine de rien ça permet de relativiser sa souffrance.

Entre les km 20 et 30, 2 ravitaillements sans eau, et ça, c'est très très dur.

km 27 : je passe devant un camion de secours, un mec est raide allongée avec un dispositif respiratoire. Flippant.

km 27.5 : Petite descente qui fait du bien

km 27.6 : Lourde ligne droite plein soleil qui fait mal.

km 31 : La ça devient hyper dur pour moi, on re-rentre à Toulouse. Chaque foulée
fait mal, je sens que j'ai une belle ampoule, mais j'arrive à conserver un petit rythme sans marcher. De temps en temps, un membre de relais (qui ne courait que 10km) me dépose totalement, ça fait mal aux jambes. Autour de moi, c'est l'apocalypse, ça vomit, certains sont allongés, au plus mal. ( Je suis encore pas trop trop mal niveau temps, 3h30)

km 35-36 : A partir de là, c'est flou, le cerveau en veille je pense. Je marche une première fois, avant de repartir assez vite. Le public nous pousse en nous encourageant, c'est génial. On se croirait au Tour de France.

km 38 : Explosion totale, je marche 5 bonnes minutes avant de repartir difficilement, poussé par un mec que j avais doublé plus tôt.

km 38.1 : Que c'est long 4km...

km 40 : Ca y est on voit le bout, hors de question d’abandonner maintenant !

km 40.1 Que c'est long 2km .......
..
km 41 : On se fait doubler par les relais, j'ai bien envie des les insulter.

km 41.5 début d'un longue ligne droite où le public nous porte complètement, grand moment

km 42.195 : Arrivée en 4h53. (soit 13 minutes de perdues)

BILAN : Un premier marathon très difficile, j savais que ma préparation et mon manque d'expérience m'handicaperait, mais vu les conditions, je suis très content d'être arrivé au bout.

Je pense avoir à peu près bien gérer ma course, l'explosion sur la fin étant inévitable pour le néophyte que j'étais.

Je pense faire un ou deux semi avant de me relancer, mais j'y reviendrais, 'est sûr. Quand on a goûté à la difficulté et u bonheur de franchir la ligne d'arrivée d'un marathon, impossible de ne pas y revenir !!

PS : A tous ceux qui s'estiment trop juste pour faire un marathon ou qui hésitent à franchir le cap ... foncez.

Je ne suis pas un très bon exemple, trop imprudent sans doute, mais aujourd'hui je ne regrette absolument pas, tant j'ai pris du plaisir à courir.
On progresse au fur et à mesure de la préparation et le jour J, à moins de faire n’importe quoi, c'est 30 km de bonheur et 12 km de résistance. Et franchement, quand on a fait des centaines de bornes pendant la prépa, ce ne sont pas 12000 malheureux mètres qui vont nous empêcher d'aller au bout !!!

Bravo à toi et bienvenue parmi les marathoniens !

Manifestement ce fut un peu compliqué !! Mais tu as su te dépasser et c'est en cela que le marathon est fantastique...

Ce que je ne comprends pas c'est qu'il n'y avait pas d'eau aux ravitos entre 20 et 30 ? Tu confirmes ? Ca parait un peu fou...

Maintenant place au repos...

Bravo pour ta course et merci pour ton récit.
Tu n'as rien laché et tu peux être fier d'être allé jusqu'au bout.
Effectivement, étonnant l'absence d'eau entre les 20 et 30 kms, ce qui a rendu certainement ta course encore plus rude.

Merci !
Oui, pas d'eau sur certains ravitos...après, y avait un ravitos tous les 2.5km, ils ont du mal répartir l'ensmble, je sais pas trop. Heureusement, des gens nous fournissaient des bouteilles ou nus arrosaient sur notre passage

Bravo pour être aller au bout, bravo pour ce premier marathon... sans doute pas le dernier !
Bon repos mérité !

Félicitation !

J'y étais aussi, sauf que je faisais la version relais sur le dernier parcours (pas besoin de m'insulter, je n'ai doublé aucun marathonien, enfin je crois pas).
Quand on voit les 42,195km, ça a l'air d'être le bout du monde, c'est impressionnant de le terminer (et c'est vrai qu'il faisait très très chaud) donc bravo à toi ! J'ai l'impression qu'il faut un bon niveau physiquement et qu'il ne faut rien lâcher mentalement également.
Bonne continuation !