Foulées du Bugatti 20/10/13 1er Semi

Pour ce récit, je n’ai plus le droit de jouer la carte du défi lancé un soir d’alcool (comme ici ) et par conséquent, je me dois d’assumer tout, ou presque…

La préparation, vous avez pu la suivre à peu près sur mon suivi, vous savez donc que je l’ai faite de bout en bout avec mes aléas wanagain a bistoufly (j’invite d’ailleurs tout le monde à essayer de trouver la bonne orthographe et l’origine de cette expression, car c’est drôle)

Une course ça se commence et ça se finit, et pour commencer je vais vous raconter la veille de ma course, histoire de me donner une marge de progression (ça serait dommage de me dire que j’ai fait le mieux que je pouvais)
Je traine une sciatique (ce n’est pas pour rien que ça rime si fort avec chiatique) à la fesse depuis un petit mois, un soupçon de stress et d’appréhension (mais alors très léger…) et une foultitude (tiens surement encore un anglicisme mais qui lui est rentré dans le Larousse) de calculs de vitesse et de scénarios improvisés qui vous donne l’état d’esprit et physique avant cet objectif que j’aurai qualifié d’ultra stupide 4 mois plus tôt. En même temps, 4mois plus tard, ça me parait toujours aussi stupide, mais bon passons. Donc pour le coup, il est bien boiteux le canard.

Hier c’est la sainte Cléo (je sais tout le monde s’en fiche un peu mais c’est le prénom de ma fille de 4 ans, donc on se calme…) et du coup, on décide de lui faire plaisir avec un petit restaurant américain Mac Mickey (le nom est volontairement masqué pour en pas être reconnu). Sauf que dans la voiture au retour, légère prise de conscience, nourriture pas forcément hyper adapté à une veille de course.

Je sais, c’est censé être un récit de course, donc ces détails vous ennuient, mais bon, il faut bien chauffer le public, donc ce n’est pas fini pour le récit de ma vie, désolé…

Faut que je vous raconte ma nuit aussi, couché à 11h30, pas très sérieux ça, réveillé à … 0h30. Donc après avoir tourné 45 fois dans le lit et recalculé 258 fois mon parcours (si si, j’ai pris le temps de les compter les scénarios, d’ailleurs sachez qu’en français on ne dit pas scénarii, c’est l’académie française qui le dit) je décide de me lever, de mettre en route le lave-vaisselle, aller sur internet regarder les messages sur le forum c-cap et de me recoucher à 2h30 pour me rendormir vers 3h30.
Autant dire un petit trou dans une nuit de sommeil reposante.

Réveil à 06h50, une bonne grasse matinée du dimanche quoi !
Ma femme m’accompagne, car elle fera la course 5km féminine l’après-midi au profit de la lutte contre le cancer du sein. Mais je vous en reparlerai plus tard, histoire de vous tenir en haleine.

Petit déjeuner fruité avalé, en voiture sous la pluie direction Le Mans. Le ciel s’éclaircit à l’approche du circuit Bugatti, tant mieux. A croire que maintenant tout va bien se passer… Et c’est là que le drame arrive.

Il est 09h40 pour une course à 10h45, autant dire je suis super bon dans les délais, première étape, récupérer le dossard. Comme on est en avance, c’est bien une seule personne devant moi.
« Dossard 1601 s’il vous plait »
« Oui signez ici, votre certificat médical s’il vous plait »…
Vous voyez ce blanc qui vous arrive après une question comment dire, que vous n’attendiez pas. Vous êtes en train de vous dire mais il stupide le canard, tout le monde sait qu’il faut un certificat médical à la pratique de la course à pied en compétition. Et bien le canard aussi le sait, sauf que je l’ai envoyé lors de mon inscription sur le site, ce que je tente d’expliquer à la petite dame septuagénaire et bénévole en face de moi (en gros je tente de garder mon calme).
Direction le point info, et vu la queue devant je ne suis pas le seul dans ce cas. Ok par prudence, j’aurai du prendre une copie papier, j’admets.

Après de très longues minutes d’attente elle me dit je n’ai rien à votre nom, alors elle est plus jeune donc l’idée de lui retourner le bureau sur la tête me traverse l’esprit, mais bon elle est aussi bénévole, arghh…

Il est maintenant 10h, j’ai donc 45 minutes pour trouver un médecin (idée folle) ou transmettre mon certificat à cette gentille bénévole (ça se voit pas là mais je m’étrangle). J’ai aussi la solution selon elle de retourner jusque chez moi le chercher, il reste encore un peu de temps (bon j’avoue le mot pintade est prêt à sortir, mais c’est une bénévole…) 220km en 45 min, ça peut paraitre crédible sur le circuit des 24h du mans, mais sur l’autoroute beaucoup moins.

Je demande donc à ma femme d’appeler son gentil papa pour aller jusqu’à notre maison, allumer l’ordinateur, lui donner les 45 mots de passe nécessaire à envoyer un courriel pour recevoir le sésame directement sur mon téléphone. Je passe un peu cette partie qui m’a paru une étérnité, pour vous dire que finalement merci beau papa, je serais sur la course.

Je rallie le départ, il est 10h42, ok l’échauffement se fera sur le bitume, je ne suis pas stressé pour un sou, merci à ma femme de m’avoir accroché les épingles, pas sûr que j’en aurai été capable.

On se tape sur l’épaule avec mes collègues (nous sommes 4 coureurs de la société où je travaille) on prend une ou deux photos et PAN ! Certes on est dimanche, mais non ce n’est pas jour de chasse, même si des lièvres sont déjà partis loin devant.

Je suis plutôt proche de la ligne de chronométrage et je pars en suivant mon plan, à savoir, tout doux gamin. Le torse est bombé, le stress retombe forcément, je me cale à gauche de la route et je regarde tout le monde me doubler. C’est hallucinant, je regarde 5 ou 6 fois ma montre pour regarder mon allure, je suis en EF à 8’/km ou quoi. Non, je suis déjà à 87% et à 5’30/km donc même au-dessus de mes prévisions (6’ sur 5km, puis 15’’ de mieux tous les 5km). Et là ça cogite un peu, je suis un grand amateur c’est mon premier semi, je n’ai pas regardé de stats, ça se trouve tout le monde va tourner en moins d’1h45, le vtt balai sera pour moi.

Et alors ! Restons raisonnable, fais ta course, tu te bats pour toi pas contre les autres.

Ca fait une sensation bizarre de passer sur des vibreurs pour les courses de voitures en courant, et non ça ne vibre pas, mais par contre, ce n’est pas bon pour les chevilles. Les routes se croisent et c’est là qu’on prend conscience que les premiers sont déjà bien loin, enfin les premiers oui, mais le premier surtout. Je le connais un peu le lascar, c’est Saïd Lazaar, il m’a pris un tour sur les foulées de la Cathédrale, ça m’ennuierait que ce soit le cas aujourd’hui, mais qui sait, il trotte.

Les 4 premiers kilomètres se passent plutôt bien, j’ai été rejoint par un de mes collègues qui court avec des amis à lui. Ils se sont fixés 5,30’/km, je m’accroche un peu mais sans chercher à tout prix à suivre.

A un moment, j’ai quand même une vraie grosse frayeur, nous sommes sur une partie à double sens et environ 300m derrière moi je croise ce bénévole abject et sans cœur, celui que tout le monde redoute et maudit, j’ai nommé le vttbalais. C’est facile pour lui de mouliner bien installé sur son vélo, il se permet même de parler aux coureurs. « Oh ! Tu ne sais pas qu’on en chie nous ?? », Mais j’aime les bénévole, on a besoin d’eux, alors je dis rien… A part, merde je ne suis pas loin de la fin de course quand même.

Je reste calé juste derrière le groupe d’amis, leur problème est qu’ils décident de faire une course de groupe et quand l’un deux décroche, ils décrochent tous. Tant pis je pars, je les laisse faire l’accordéon, je n’ai pas les moyens de le faire. Mon rythme est calé entre 5’45 et 5’30, ça me va, je ne m’occupe pas d’eux, mais au moins ils m’auront tenu pendant près de 5km. Seul bémol de cette partie, avoir parlé avec mon collègue, du coup ma FC a dépassé les 90% et frôle régulièrement les 92%. Si je suis les conseils du site, je suis dans le rouge carmin pour la fin du parcours, sachant que je devrais encore être inférieur à 85%, tant pis, on verra bien (en même temps c’est facile de dire au bout de 5 km on verra bien).

Cette première partie fut plutôt plane même si c’était un enchainement de faux plat, je reste donc sur l’idée d’un de mes collègues qui m’avait dit, tu verras c’est hyper roulant. Grave erreur, il le reconnaitra à la fin de la course !

Je me permets le luxe d’accélérer le rythme en passant entre le 5eme et le 8eme entre 5’15 et 5’30. Quelque part je reste sur mon ambition à ceci près que je suis parti avec 15’ de mieux que ce que je voulais. Pour ceux qui ont raté le début du film ou qui n’était pas attentif, 6’ sur 5km, puis 15’’ de mieux tous les 5km.

Oui mais voilà, le circuit hyper roulant change tout d’un coup de physionomie. Ce n’est pas la côte de Montmartre, je vous l’accorde mais ça monte en épingle sur plus de 2 km, du bas du MMAstadium au pneu Dunlop pour les connaisseurs de la région. J’arrive à maintenir le rythme, fausse bonne idée je pense (enfin maintenant j’en suis sûr). Car si j’ai doublé pas mal de monde, et notamment certainement beaucoup qui se sont fait piéger à partir trop vite, j’ai un début de crampe dans la cuisse droite et ma sciatique à la fesse se réveille un peu plus.

Au premier ravitaillement, j’ai pris juste un morceau de bananes, ma gourde est encore bien pleine, je me suis contenté de prendre quelques gorgées avant et après le ravitaillement. Au deuxième juste après la côte, je prends un plus gros morceau de banane et même topo, deux gorgées.

Une belle descente vers la ligne droite des stands, je passe au milieu des tribunes, je regarde les PI-marathoniens discuter en attendant leur relais, mais je n’entends pas ma femme qui s’époumone à m’appeler.

Je passe une deuxième fois la ligne de départ j’ai parcouru un peu plus de 10km en 57’, je fais quelques calculs dans ma tête ça me fait du 1h54 si je garde la même allure, donc c’est mieux que mon objectif mais hélas ça veut dire que je dois gagner près de 30’ au km pour faire moins d’1h50. Je sais déjà à ce moment que je n’y arriverais pas.
Surtout que les douleurs s’intensifient et la crampe devient encore plus présente. Je bois très vite de l’eau espérant que ça suffira à la faire passer. Ça soulage, donc je m’en contente.

Je continue ma progression, finalement, je reste entre 5’15 et 5’30 jusqu’au 15ème km. Les bornes se sont enchainées, je double des coureurs vraiment à la dérive, ça me fait un peu mal pour eux.
Je croise à nouveau le vttbalai, mais cette fois-ci, je ne le maudis pas, j’ai 2km d’avance, alors je trouve plus sympa d’encourager et d’applaudir la femme qui le précède, elle a l’air de se connaitre et de suivre son rythme, elle me répond même d’un « merci ».
Moment plus douloureux encore, j’aperçois un coureur blanc comme un linge, allongé sur l’autre côté de la route à demi inconscient (j’aurai pu dire aussi demi conscient, mais le verre vide est plus flagrant dans cette situation), avec 3 personnes autour. Je vois au loin les secours arriver en contre sens, je n’aime pas. Ça rappelle à quel point ce n’est pas anodin la course à pied et qu’il faut écouter son organisme.

Je commence à compter les km qui restent et non plus ceux que j’ai fait signe qu’une barrière est franchie, mais hélas aussi, elle signifie qu’il me reste autant de km à faire. Psychologiquement à partir du 15, se dire qu’il reste 6km c’est dur, mais je n’ai pas envie de lâcher mon rythme, preuve en est je me permets le luxe d’approcher les 5’ au 15ème km, mais c’est un peu le baroud d’honneur, l’âme du guerrier est meurtrie mais il ne rendra pas les armes, il sait que le plus dur reste à venir et que l’armée adverse se situe dans la prochaine montée de plus de 2kms, celle-là même qui lui permettrait de basculer vers la lumière et la victoire.
Bon ok, je m’enflamme lyriquement mais ce n’est pas si loin que ça de la vérité et du mental qu’il me fallait car franchement, quand je m’écoute, je sens que les pas sont bien lourds et la foulée bien moins alerte.

Jean-Christophe profite de ce moment pour me doubler, il se tient le côté, mais à sa foulée, je le trouve en bien meilleure forme que moi, en même temps si je regarde ma montre, je suis à 104% depuis plusieurs minutes (« suis mort docteur ? »).
Leur stratégie d’équipe à volé en éclat, et ça me parait on ne peut plus logique. Ils n’avaient pas tous la même morphologie ni expérience je pense. Il a sans doute eu raison de partir. A aucun moment, je ne cherche à l’accrocher, heureusement, car me voilà au pied du mur.

Je suis sûr qu’en voiture ou en moto pendant les 24h ils ne se rendent même pas compte que ça grimpe, mais cette deuxième montée est fatidique à pas mal de personnes. De plus en plus de coureurs se mettent à marcher, ils ont l’intelligence et/ou lucidité de se coller sur un côté de la route, merci à eux.

Je pioche déjà dès la première montée, mais psychologiquement je ne peux pas m’arrêter. Je sens que c’est vraiment les nerfs qui me font avancer, des forces je n’en ai plus. C’est tragique mais je pense même à abandonner car la douleur à la fesse est bien présente, la crampe est revenue, le rythme chute.
Chose marrante, je me remémore les paroles de Dule et prowler sur le forum hier dans mon suivi qui me disaient d’arrêter de penser, je pense (je dis bien je pense) que ça m’a sauvé du naufrage, merci à vous deux.

Je sais qu’il me reste encore plus de 2km, la petite voix de mon téléphone ne m’a pas encore annoncée le temps du 19ème, et elle aussi je la maudit, je lui hurle intérieurement de m’annoncer le 19ème km. Je ne me souviens même plus quand était le 18ème, donc si je ne m’en souviens pas c’est qu’il y a longtemps, au moins 1 km je suis sûr. Mais a priori non, car ce n’est pas encore le moment pour elle de parler.

Donc je grimpe et tout d’un coup, elle arrive, avec sa voix à la Jaimie Sommers (Super Jaimie pour ceux qui n’ont pas connus La 5). Bon, ce détail compte car ça veut dire que je me rapproche de la ligne d’arrivée et du basculement vers la descente.

Je passe l’anneau Dunlop, j’aperçois la ligne droite des stands et le ravitaillement un peu avant. Un ravitaillement au 20km pas sûr qu’il soit utile. Mais moi je m’en approche pour dire non merci à la dame qui me tend une bouteille d’eau. Euh Ducon ! Tu sais que tu es normalement en train de finir une course de 21km donc tu vas te ressaisir et accélérer.
J’ai retrouvé un peu d’énergie, en même temps je ne vais pas abandonner maintenant, et là j’arrive sur un miracle de l’organisation, à gauche c’est noté Pi-Marathon (ils étaient partis 15’ après nous, et d’ailleurs c’est bien casse patte de les voir nous doubler comme des balles) et à droite 2ème tour semi. Bon plein de lucidité que je suis, je me colle à droite et là un gentil bénévole me dit semi à gauche.
Euh j’avoue là je l’ai maudits mais c’est un bénévole, donc j’ai rien dit, il ne pouvait pas mettre un panneau arrivée semi à droite, c’est trop demandé.
Du coup je me rends compte d’une chose, dans 250m je suis arrivé, donc faut tout lâcher, plus la peine d’en garder pour aller au bout de la ligne droite.
Vas-y gamin, emmanche ! Je passe la première arche, je suis sur le tapis bleu, j’en double deux tellement je vais vite, une vrai fusée. Enfin dans ma tête en tout cas, car en réel, ça devait plutôt ressembler à un chien fou qui court après son os en se déhanchant de tous les membres, en gros à rien.
Je franchis cette satané ligne, j’ai la tête qui tourne un peu, le corps complètement endolori, je titube un peu. Le roseau plie mais ne se rompt pas. Je récupère mes esprits j’arrête toute mes technologies, montre, téléphone et je me dirige vers mes collègues qui m’ont attendus, je trouve ça sympa.
Running-addict fait 1h28min08 pour son premier semi, Denis, notre baroudeur des courses, 1h39min05 pour un objectif inférieur à 1h40, JC qui m’a doublé quelques kms avant la ligne fait 1h51min13 et moi je me contente allégrement d’un chrono de référence dorénavant de 1h53min16.

Je fini 593éme/957, ce qui est honorable.

Voilà mon semi est fait, c’est bizarre de se dire qu’un objectif si lointain, si attendu soit passé. J’ai réussi au-delà de mon objectif de moins de 2h, je cours quasiment à la même vitesse que sur mon 9,3km de référence à 5.35’/km (11,2km/h).
J’ai vu 107% au max, donc je suis mort depuis pas mal de temps.

Tout ça pour dire que maintenant il va falloir panser les blessures (nombreuses !) cuisses, sciatiques et deux orteils noirs sans compter les courbatures, et réussir à relancer la machine. Mon prochain objectif est au mois de mars, un autre semi, Chartres ou Paris, probablement Chartres, mais c’est loin et l’hiver arrive. Tachons de rester motivé.

Si vous êtes arrivé là c’est soit que ce n’était pas complétement chiant à lire soit que vous cherchiez un moyen de vous endormir et c’est raté, mais une chose est sure, vous n’aviez pas grand-chose à faire… Je plaisante, merci d’avoir pris le temps de lire, je me suis fait suer à prendre le temps d’écrire.

J’oubliais une chose importante, j’ai rien contre les bénévoles, loin de là, mais ça fait tellement de bien d’en vouloir à d’autres quand on aurait dû emmener une copie du certificat médical, mieux se préparer pour pas voir le vttbalai ou se renseigner avant de l’organisation pour savoir que l’arrivée c’est sous les gros boudins. En gros, merci à eux, sans qui la course n’existerait pas. Car j’ai eu droit à un massage par des bénévoles d’une école de kiné et franchement c’est super appréciable après la course.

Comme promis, je vais finir sur un autre point, madame coincoin a couru elle sa première course officielle sur les demoiselles du Bugatti, qui comme je l’ai dit plus haut, est en faveur de la lutte contre le cancer du sein.

Elle avait un objectif, un seul sur ces 5km, faire 6’/km (10km/h). Et je suis super fière d’elle car elle a même fait mieux que ça avec 5,77’/km (10,4km/h). Elles étaient 8500 femmes à courir ou marcher et cette vague rose, c’est une super bonne idée, et une super belle course pour ma femme. J’espère qu’elle continuera comme ça et qui sait demain un 10km avant un semi…

Merci à vous toutes et tous pour vos encouragements et vos conseils, je vous le dois un peu. Et un grand merci à ma femme de m'avoir supporté, encouragé, soutenu et attendu par ce froid seule dans la tribune.

bravo coincoin! que de stress avant ton semi . Je dis vive la 3g et la 4g bientôt pour avoir le certif en 3D et se griller le cerveau.
L'histoire du certif médical ça m'est arrivé une fois , et le staf m'a dit vous l 'avez envoyé , c'est bon vous pouvez participer !
bonne récup et soigne toi bien

Super récit, j'adore le style et ....le contenu. Le coup du certif j'en ai déjà rêvé plusieurs fois depuis que je me suis mis à la CàP.... un peu comme le jour d'un examen où tu arrives sans stylo, sans calculette sans rien .......et toi tu l'as vécu en vrai BRAVO !!

Tu fais une super performance pour ton premier semi vu les problèmes physiques que tu as connu !! Bravo encore et bravo à ta dame qui elle aussi a bien assuré !!

Bon repos et au prochain CR ....

Super! J'avais eu la version courte à l'arrivée, la version longue m'a fait apprécier ta course!!

Maintenant place à la doule... Euh la recup!

We didi it!

Bravo Le canard !! Super récit, je me suis régalée à te lire, l'impression d'avoir vécu ton semi en direct live !!
Contente d'avoir pu contribuer à quelque chose pendant ta course ! C'est vrai qu'en cas de souffrance CaPiste se remémorer ce forum magique, c'est toujours une bonne idée ! Suis fière d'en faire partie !

Bravo aussi à Madame ! Les canetons peuvent être fiers de leurs parents.

Bon repos maintenant !!

ben dis donc tu as cumulé les soucis ! mais l'essentiel c'est d'avoir réussi ton objectif avec de la poigne , bravo.