Montée de l'Aubisque 2013

Ne faisant plus de sport depuis trois ans, et oui à mon age on pense plus à sortir...je me décide il y'a un peu moins d'un an à me mettre à la course à pied avec comme objectif cette course très populaire vers chez nous: la monte de l'Aubisque et ses 18.7km pour 1204m de dénivelé.
Après ces 10 mois passés à m’entraîner d'abord trois fois puis quatre fois par semaine durant l'été, me voilà enfin le jour J.

Le départ est alors donné à 8h30 et je laisse tranquillement partir les premiers qui boucleront cette montée en 1h16 alors que mon objectif est de passer sous les 1h50.
Malgré ma volont de ne pas me laisser emporter par les coureurs me précédant je boucle les deux premiers kilomètres nous menant au pied du col en 7m40s, bien trop rapidement donc...
Commence alors la montée du col d'Aubisque.
Les quatre premiers kilomètres de cette montée sont relativement roulant et je parviens assez naturellement à trouver mon rythme bien que plus rapide que ce qui tait prévu mais comme je me sens bien autant prendre un peu d'avance. Je passe donc aux Eaux-Bonnes c'est à dire aux 6ème kilomètres en en 28mn.
On peut dire que l'ascension commence réellement maintenant, les pourcentages moyens ne descendront plus en dessous de 7% à l'exception d'un kilomètre .jusqu'au sommet.
Je continue alors mon ascension sur un rythme de 10.5-11km/h et j'en suis aux kilomètre 11,5 à l'heure de course. Jusqu'à Gourette c'est à dire au kilomètre 14 je me surprends à maintenir mon rythme de 10-11km/h sans avoir l'impression de me mettre dans le rouge, moi qui ai juste monté un col de 9km et des côtes de 2km maxi jusque là.
Mais le plus dur commence à Gourette, non pas du fait des pourcentages qui ne sont pas supérieurs à ceux des kilomètres précédants mais du fait de l'impression que nous n'atteindrons pas le restaurant des crêtes blanches situé à 2km du sommet et que nous apercevons depuis 1km. Alors que les jambes commencent à faire mal, ce passage est épuisant mentalement bien que la vue soit magnifique.
A partir de ce moment la il reste un peu moins de deux kilomètres à serrer les dents pour rallier le sommet, deux kilomètres avant de réaliser l'objectif que je m'était fixé 10 mois plus tôt.Viens alors le dernier kilomètre, le monde présent pour encourager, le passage devant la famille venu me soutenir à 150m de l'arrivée, et viens le moment de sprinter pour grapiller les secondes, bon un sprint à 12 à l'heure mais bon sprint quand même, dur dur ça monte! Et enfin l'arrivé que je franchis en 1h43mn
7 minutes de mieux que ce que j'espérais!!!
Un grand bonheur pas seulement du résultat mais du plaisir que j'ai pris durant ces dix mois et déjà de nombreux autres défis en têtes!

Merci d'avoir pris le temps de me lire