Récits des courses du mois de juin 2009
- Donia
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Réponse de Donia sur le sujet Re:Récits des courses du mois de juin 2009
Posted il y a 15 ans 5 mois #24137
10km de la louvière
Aprés presque 3 mois d'arret , je faisais une petite rentrée sur l'asphalt cet aprés midi...
course très chouette départ à 15h avec le club et principalement les copains de rome, dont adri, je pars seule de mon côté , pour essayer de rester calme. ça part hyper vite car on démarre avec une pente de plus d'1km .... puis nous longeons un canal....ou là c'est assez plat, je me rends compe que je suis plus vite que prevu, mais je me sens bien, donc je continue, pas de douleur souffle ok coeur un peu haut.
au 4 ème km.....des pavés................ils me poursuivent ceux-là mais je trouve un bout de terre et j'arrive a me caler là.
vers le 6 ème km, comme on était bien descendu et bien il a fallut remonter:woohoo:
et pour remonter on a bien remonter, une belle pente de plus de 1 km qui n'en finissait plus!!!
j'ai pas trop mal géré, pas d'arret et je termine ce 10 km avec une petite accélération sur le fin, suis assez contente vu le manque d'entrainement, mais des restes sont encore là
je termine en 58' et quelque chose j'attends les resultats officiels!
J'ai eu de la chance d'avoir les gars du club qui m'ont bcq encourager à venir, je crois maintenant pouvoir les rejoindre aux entrainements, je me sens capable d'y retourner.....
Et merci à mon Pierre comme d'hab! ainsi qu'à toi anne-pascale pour tes encouragements!!
Aprés presque 3 mois d'arret , je faisais une petite rentrée sur l'asphalt cet aprés midi...
course très chouette départ à 15h avec le club et principalement les copains de rome, dont adri, je pars seule de mon côté , pour essayer de rester calme. ça part hyper vite car on démarre avec une pente de plus d'1km .... puis nous longeons un canal....ou là c'est assez plat, je me rends compe que je suis plus vite que prevu, mais je me sens bien, donc je continue, pas de douleur souffle ok coeur un peu haut.
au 4 ème km.....des pavés................ils me poursuivent ceux-là mais je trouve un bout de terre et j'arrive a me caler là.
vers le 6 ème km, comme on était bien descendu et bien il a fallut remonter:woohoo:
et pour remonter on a bien remonter, une belle pente de plus de 1 km qui n'en finissait plus!!!
j'ai pas trop mal géré, pas d'arret et je termine ce 10 km avec une petite accélération sur le fin, suis assez contente vu le manque d'entrainement, mais des restes sont encore là
je termine en 58' et quelque chose j'attends les resultats officiels!
J'ai eu de la chance d'avoir les gars du club qui m'ont bcq encourager à venir, je crois maintenant pouvoir les rejoindre aux entrainements, je me sens capable d'y retourner.....
Et merci à mon Pierre comme d'hab! ainsi qu'à toi anne-pascale pour tes encouragements!!
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- cho7
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Réponse de cho7 sur le sujet Re:Récits des courses du mois de juin 2009
Posted il y a 15 ans 5 mois #24161
Alors...nous étions 550 dans la foret ce matin....y'avait plus un sanglier à la ronde : trop peur...
Départ commun 7 et 14 kms, dans des single au milieu de la foret : inutile de vous dire que doubler est resté un projet...très longtemps !!! impossible ! Je me le fais donc mi sortie longue appuyée, mi fartlek, car ils n'ont pas la meme notion du "7 premiers kms plat" que moi : ça monte et ça descend sans arret, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais ca va etre quoi alors "la grosse difficulté du 12°km 500 ???? N'y pensons pas...les kms défilent et je reste sur mon petit rythme 12/12,5 km/h que je me suis imposé...en gros...je suis assez facile en fait, je passe au 7 sans pb, bois 2 fois, et puis y'a moins de monde et on peut plus s'employer et doubler. Ma rivale est là, je ne l'ai pas doublée, elle est donc devant. Arrive le 12,5 km et là : un truc vertical au bout d'une ligne droite...bêtement je pense qu'on passe à D ou à G...que neni : on passe tout droit ds le mur !!! un truc de fous, tout le monde marche, moi niet pas question, je monte à 3 km/h MAIS en courant, j'arrive en haut explosée, mais je récupère tjs en courant sur 500 m, heu non, en trotinant:unsure: , et puis arrive le dernier kilo et je vois la rivale au bout avec une autre fille juste derrière : là je pars au sprint, je grapille je grapille, mais pas assez, je franchi la ligne 100 m derrières elles;) Il faut presque la ranimer elle est à 2 doigts de vomir, moi finallement ben je suis encore pas si mal...Donc, 1h06 min, suis contente et pourtant : j'aime pas la foret, j'aime pas le tout terrain, j'ai géré mes chevilles tout le long, et la conclusion est : j'aurais pu m'employer un peu plus. Je crois que je fais 6 ou 7 au scrach féminin. A la prochaine !
Départ commun 7 et 14 kms, dans des single au milieu de la foret : inutile de vous dire que doubler est resté un projet...très longtemps !!! impossible ! Je me le fais donc mi sortie longue appuyée, mi fartlek, car ils n'ont pas la meme notion du "7 premiers kms plat" que moi : ça monte et ça descend sans arret, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais ca va etre quoi alors "la grosse difficulté du 12°km 500 ???? N'y pensons pas...les kms défilent et je reste sur mon petit rythme 12/12,5 km/h que je me suis imposé...en gros...je suis assez facile en fait, je passe au 7 sans pb, bois 2 fois, et puis y'a moins de monde et on peut plus s'employer et doubler. Ma rivale est là, je ne l'ai pas doublée, elle est donc devant. Arrive le 12,5 km et là : un truc vertical au bout d'une ligne droite...bêtement je pense qu'on passe à D ou à G...que neni : on passe tout droit ds le mur !!! un truc de fous, tout le monde marche, moi niet pas question, je monte à 3 km/h MAIS en courant, j'arrive en haut explosée, mais je récupère tjs en courant sur 500 m, heu non, en trotinant:unsure: , et puis arrive le dernier kilo et je vois la rivale au bout avec une autre fille juste derrière : là je pars au sprint, je grapille je grapille, mais pas assez, je franchi la ligne 100 m derrières elles;) Il faut presque la ranimer elle est à 2 doigts de vomir, moi finallement ben je suis encore pas si mal...Donc, 1h06 min, suis contente et pourtant : j'aime pas la foret, j'aime pas le tout terrain, j'ai géré mes chevilles tout le long, et la conclusion est : j'aurais pu m'employer un peu plus. Je crois que je fais 6 ou 7 au scrach féminin. A la prochaine !
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- olivier
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Réponse de olivier sur le sujet Re:Récits des courses du mois de juin 2009
Posted il y a 15 ans 5 mois #24192
SEMI MARATHON CANCALE SAINT MALO
L’heure est venue de courir ce semi pour lever les doutes- Toujours cette douleur au tendon d’achille qui m’embête- En général, il faut 3 à 4 km pour qu’elle disparaisse mais je ne veux pas trop en faire à l’échauffement- Tiens je cours avec le cardio aujourd’hui pour avoir plus de repères.
Météo un peu chaude sur la ligne de départ- c’est mieux que l’an passé où l’on avait pas pu s’échauffer tellement il pleuvait- Mais moi, j’aime pas la chaleur- un peu de vent qui n’est pas trop fort et pas de face, c’est déjà ça.
Je me place avec mon frère pas trop loin de la ligne de départ pour essayer de ne pas être gêné-
Km1 : 4’35 un peu rapide …on lève le pied
Puis on arrive à se caler à 4’40 au km, c’est bien mais très tôt mon frère se cale dans mes talons – vers le 5° km, je ne sens plus mon tendon d’achille et la foulée est souple et ample- – Je pense que mon frère veut profiter de mon rythme régulier mais à l’entrée de la première côte( km , il me dit de ne pas l’attendre car il n’a pas de jus- Je pars donc au train …La côte en 5’/km rien d’affolant et sur le plat , je tiens bien le 4’40 à 2 ou 3 sec près…super.
Km 12 la2° côte ça va toujours bien même si je commence à avoir chaud- je ne dois pas être le seul car l tout le monde cherche l’ombre- Le cardio se cale à 92% de FCM
Km 16 3° côte je commence à fatiguer et ce faux plat n’en finit pas- je regarde mon chrono et je suis pratiquement en avance de 1’30 sur mon temps de l’an passé et je devrais pour le faire en moins de 1h40- Il fait maintenant chaud et mon cardio monte à 93/94% et je sais que c’est le signal d’alarme et je commence à avoir des fourmis dans la tête
Et là le douleur apparaît de nouveau plus forte plus insidieuse et je n’ai pas le choix que de lever le pied- je perds du temps- 6’30/km au 4 derniers puis 7’30 au dernier- Il est également certain que, déçu par le retour de la douleur, je manque de ressources mentales ; Et peut être tant mieux pour ne pas me faire plus mal-
Temps final 1h45 et 5 sec- 4mn30 de plus que l’an dernier- Mon frère a finit son parcours au train sans forcer et arrive 5 mn plus tard- Mon second frère arrive en 2h15 soit 15 mn de plus qu’à l’habitude- ‘est vrai que la chaleur aura beaucoup gêné-
Je suis un peu déçu mais il est vrai que je jouais avec le feu et qu’il eut été sans doute plus raisonnable de ne pas prendre le départ---
demain podologue et surement repos prolongé
olivier
L’heure est venue de courir ce semi pour lever les doutes- Toujours cette douleur au tendon d’achille qui m’embête- En général, il faut 3 à 4 km pour qu’elle disparaisse mais je ne veux pas trop en faire à l’échauffement- Tiens je cours avec le cardio aujourd’hui pour avoir plus de repères.
Météo un peu chaude sur la ligne de départ- c’est mieux que l’an passé où l’on avait pas pu s’échauffer tellement il pleuvait- Mais moi, j’aime pas la chaleur- un peu de vent qui n’est pas trop fort et pas de face, c’est déjà ça.
Je me place avec mon frère pas trop loin de la ligne de départ pour essayer de ne pas être gêné-
Km1 : 4’35 un peu rapide …on lève le pied
Puis on arrive à se caler à 4’40 au km, c’est bien mais très tôt mon frère se cale dans mes talons – vers le 5° km, je ne sens plus mon tendon d’achille et la foulée est souple et ample- – Je pense que mon frère veut profiter de mon rythme régulier mais à l’entrée de la première côte( km , il me dit de ne pas l’attendre car il n’a pas de jus- Je pars donc au train …La côte en 5’/km rien d’affolant et sur le plat , je tiens bien le 4’40 à 2 ou 3 sec près…super.
Km 12 la2° côte ça va toujours bien même si je commence à avoir chaud- je ne dois pas être le seul car l tout le monde cherche l’ombre- Le cardio se cale à 92% de FCM
Km 16 3° côte je commence à fatiguer et ce faux plat n’en finit pas- je regarde mon chrono et je suis pratiquement en avance de 1’30 sur mon temps de l’an passé et je devrais pour le faire en moins de 1h40- Il fait maintenant chaud et mon cardio monte à 93/94% et je sais que c’est le signal d’alarme et je commence à avoir des fourmis dans la tête
Et là le douleur apparaît de nouveau plus forte plus insidieuse et je n’ai pas le choix que de lever le pied- je perds du temps- 6’30/km au 4 derniers puis 7’30 au dernier- Il est également certain que, déçu par le retour de la douleur, je manque de ressources mentales ; Et peut être tant mieux pour ne pas me faire plus mal-
Temps final 1h45 et 5 sec- 4mn30 de plus que l’an dernier- Mon frère a finit son parcours au train sans forcer et arrive 5 mn plus tard- Mon second frère arrive en 2h15 soit 15 mn de plus qu’à l’habitude- ‘est vrai que la chaleur aura beaucoup gêné-
Je suis un peu déçu mais il est vrai que je jouais avec le feu et qu’il eut été sans doute plus raisonnable de ne pas prendre le départ---
demain podologue et surement repos prolongé
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- Galau33
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Réponse de Galau33 sur le sujet Re:Récits des courses du mois de juin 2009
Posted il y a 15 ans 5 mois #24193
Foulée des Baïnes – 20 Juin 2009
Première participation pour moi à cette course nature, départ à 19h22, 20 km sur sable à marée basse entre Le Grand Crohot et la Pointe du Cap-Ferret.
Bien que je me sente tout à fait bien préparé, une petite pointe de tension à la lecture matinale du quotidien local mentionnant la difficulté de l’épreuve.
Au départ, tout va bien, un peu de soleil mais pas trop chaud et du vent mais dans le bon sens (dans le dos). Etant débutant, j’ai décidé de me caler sur le cardio entre 85% et 90% FCM avec comme cible de finir entre 2h et 2h10.
Parti au milieu du peloton, je m’emballe et la FC monte un peu trop au bout de 2 kms. En outre, après un départ sur du sable bien dur, des portions de sable plus « vaseux » nous ralentissent avec des appuis fuyants. Je laisse donc partir mes voisins qui doivent être plus rapides que moi, d’autant plus que les temps de passage m’indiquent que je suis bien en avance sur mon rythme « idéal » de 6’/km.
Je m’arrête également qqs secondes au premier ravitaillement – km 5- pour boire et récupérer une pate de fruits que je mange par petits morceaux.
Dans les zones « molles », je fais qqs allers-retours entre le haut et le bas de la plage à la recherche du meilleur sol : erreurs car efforts peu rentables du fait des conditions sans cesse changeantes et pas faciles à prévoir, même en essayant de voir comment font ceux de devant (tout le monde doit un peu tatonner ou avoir sa propre propre philosophie/tactique).
Cependant pas de panique, je suis maintenant à un rythme qui me correspond mieux et là je profite : il fait bon, le paysage paradisiaque, je suis toujours en dessous de 6’/km..
Je profite des nombreux ravitaillements (km 9, km 12, km15, merci les organisateurs ) et surtout peu après le km15, je sors de ce qui sera la dernière zone vraiment difficile. Je ne le sais pas encore et je ne m’en soucie pas car tout va bien : je rentre sur la zone que je connais et je profite du sable bien dur. Dernier ravitaillement au km17,5 pour reprendre quelques forces, encore un coup de boost moral avec femme et enfants au km19 et voilà l’arrivée sur la Pointe avec en toile de fond la dune du Pilat.
Dernière difficulté à 300 m de l’arrivée qui est en haut de la plage et nous oblige donc à faire la fin de la course dans du sable sec. J’adapte ma foulée pour aller aussi vite que possible et hop c’est l’arrivée en 1h58’09’’.
L’objectif chronométrique est atteint et la course était bien en ligne avec ce que je recherche : être dans la difficulté mais pas dans la souffrance.
Maintenant un peu de repos et un choix à faire pour mon futur défi.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
Première participation pour moi à cette course nature, départ à 19h22, 20 km sur sable à marée basse entre Le Grand Crohot et la Pointe du Cap-Ferret.
Bien que je me sente tout à fait bien préparé, une petite pointe de tension à la lecture matinale du quotidien local mentionnant la difficulté de l’épreuve.
Au départ, tout va bien, un peu de soleil mais pas trop chaud et du vent mais dans le bon sens (dans le dos). Etant débutant, j’ai décidé de me caler sur le cardio entre 85% et 90% FCM avec comme cible de finir entre 2h et 2h10.
Parti au milieu du peloton, je m’emballe et la FC monte un peu trop au bout de 2 kms. En outre, après un départ sur du sable bien dur, des portions de sable plus « vaseux » nous ralentissent avec des appuis fuyants. Je laisse donc partir mes voisins qui doivent être plus rapides que moi, d’autant plus que les temps de passage m’indiquent que je suis bien en avance sur mon rythme « idéal » de 6’/km.
Je m’arrête également qqs secondes au premier ravitaillement – km 5- pour boire et récupérer une pate de fruits que je mange par petits morceaux.
Dans les zones « molles », je fais qqs allers-retours entre le haut et le bas de la plage à la recherche du meilleur sol : erreurs car efforts peu rentables du fait des conditions sans cesse changeantes et pas faciles à prévoir, même en essayant de voir comment font ceux de devant (tout le monde doit un peu tatonner ou avoir sa propre propre philosophie/tactique).
Cependant pas de panique, je suis maintenant à un rythme qui me correspond mieux et là je profite : il fait bon, le paysage paradisiaque, je suis toujours en dessous de 6’/km..
Je profite des nombreux ravitaillements (km 9, km 12, km15, merci les organisateurs ) et surtout peu après le km15, je sors de ce qui sera la dernière zone vraiment difficile. Je ne le sais pas encore et je ne m’en soucie pas car tout va bien : je rentre sur la zone que je connais et je profite du sable bien dur. Dernier ravitaillement au km17,5 pour reprendre quelques forces, encore un coup de boost moral avec femme et enfants au km19 et voilà l’arrivée sur la Pointe avec en toile de fond la dune du Pilat.
Dernière difficulté à 300 m de l’arrivée qui est en haut de la plage et nous oblige donc à faire la fin de la course dans du sable sec. J’adapte ma foulée pour aller aussi vite que possible et hop c’est l’arrivée en 1h58’09’’.
L’objectif chronométrique est atteint et la course était bien en ligne avec ce que je recherche : être dans la difficulté mais pas dans la souffrance.
Maintenant un peu de repos et un choix à faire pour mon futur défi.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
par Galau33
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- mahU
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Réponse de mahU sur le sujet Re:Récits des courses du mois de juin 2009
Posted il y a 15 ans 4 mois #24442
Vendredi 26 juin 2009, 10km de l'espace, Toulouse
Ma première course depuis le bac en 95, et encore c'était sur 5km. Je me réveille, mon genou a l'air ok, je suis un régime depuis 2 jours pour pas être balloné le soir-même. Je me prépare un plat de pâte pour le midi, je pars bosser, avec en tête que la course du soir. Je suis impatient mais aucune stressé. Je pense aux messages de cho7 et gilles sur l'allure que je dois avoir le soir. Je pense aux encouragements. Je ne dois pas décevoir pour une première fois. Ma copine m'encourage aussi. J'y pense bien sur toute la journée.
19h, je me dirige vers le site, avec ma copine qui a décidé de m'encourager pour la compétition. Je vais chercher mon dossart. Evidemment, je n'avais pas prévu l'épingle à nourrisse pour le tenir, je n'avais pas prévu la photocopie du certificat médical, donc je donne l'original. Bref... on voit que c'est ma première épreuve. Les organisateurs me tendent finalement le T-Shirt de l'épreuve, il est 19h30, la course commence à 21h. J'avais décidé de courir à basse FC le 3km programmé avant pour m'échauffer. Je fais une seule boucle sur les deux. Je suis surpris car en suivant le dernier, même si mon souffle était ok, ma FC était à 90%. Ca me fait un peu flipper, car habituellement, à 90% je tourne plus vers les 12-13 km/h et là je dépassais à peine les 10.
L'attente est longue jusqu'au début de la course. je me refroidis, donc je décide de refaire un tour de stade, quand on me dit que le départ a déjà eu lieu... la poisse, évidemment je cours à moyenne allure jusqu'au départ et là bonne nouvelle ils sont encore là. Mais je me suis "essouflé" pour pas grand chose.
Pan ! c'est parti, j'ai 10km à parcourir, je dois les finir. 90%FCM = 169bpm, je dois pas dépasser ça pendant 4 km. je cours 200m, je suis déjà à 185... aïe, c'est quoi ce bazar, je ralentis un peu, mais je ne descends pas sur 182bpm... puis on gardant mon allure, ma FC monte jusqu'à atteindre 189 (un de + que ma fcmax enregistrée 2 mois plus tôt) pourtant le soufle est ok. Je décide d'enlever le moniteur cardio, et de ne garder que le chrono et le podo. Je cours à bonne allure, je passe les 5km, et là je réalise que je n'ai fait QUE la moitié du parcours... au secours, mais je suis à bout, je vais jamais terminé. Là je vois quelques coureur me passer devant. Je ne regarde plus ma montre et je me cale derrière quelqu'un qui me double au km 6, il restera mon lièvre jusqu'au km8. Que la route est longue, c'est quasi démoralisant de coiser les premiers qui vont finir. km8, dernière ligne droite, je me fais doubler par un marathonien qui essayait de me doubler depuis le km6. J'ai reconnu le souffle ... ok mon nouveau lièvre, l'autre était juste 10m devant. Il avait l'air plus mal que moi. Mon dossart acroché avec un vieux morceau de scotch se détache, je cours en arrière le récupérer et rattrape aisément mon lièvre, et là je réalise que je suis à 500m de l'arrivée, c'est le sprint final. Je pensais qu'il restait 1km, c'est pas possible je rate ma course au quoi ? Donc je délivre mes derniers efforts, je rattrappe au moins une dizaine de concurrents sur 500m et je passe la ligne d'arrivée avec une certaine rancoeur... j'aurais pu mieux gérer ma course, ma FC à 100% dès le début, le fait de louper le départ, ma montre qui affiche 9,2km quand je passe la ligne d'arrivée. Je suis pas content. J'en oublie même de stoper le chrono.
Ma copine, arrive vers moi, super contente... " mon chéri, tu as vu ton temps ? "
moi : " 55 min ? 1 heure ? "
elle : " 49'48'' "
J'en revenais pas, j'avais pour but de faire moins de 50 minutes au début de l'entrainement, puis je m'étais résigné à me dire que 55 minutes seraient pas si mal il y a encore 10 jours... et aujourd'hui je suis sous la barre des 50'
Je suis finalement content, mais je me dis que je peux faire bien mieux.
J'hésite maintenant... dois-je m'entrainer à faire un semi pour fin septembre, ou dois-je me réentrainer pour un futur 10km ?
Merci de m'avoir lu
Ma première course depuis le bac en 95, et encore c'était sur 5km. Je me réveille, mon genou a l'air ok, je suis un régime depuis 2 jours pour pas être balloné le soir-même. Je me prépare un plat de pâte pour le midi, je pars bosser, avec en tête que la course du soir. Je suis impatient mais aucune stressé. Je pense aux messages de cho7 et gilles sur l'allure que je dois avoir le soir. Je pense aux encouragements. Je ne dois pas décevoir pour une première fois. Ma copine m'encourage aussi. J'y pense bien sur toute la journée.
19h, je me dirige vers le site, avec ma copine qui a décidé de m'encourager pour la compétition. Je vais chercher mon dossart. Evidemment, je n'avais pas prévu l'épingle à nourrisse pour le tenir, je n'avais pas prévu la photocopie du certificat médical, donc je donne l'original. Bref... on voit que c'est ma première épreuve. Les organisateurs me tendent finalement le T-Shirt de l'épreuve, il est 19h30, la course commence à 21h. J'avais décidé de courir à basse FC le 3km programmé avant pour m'échauffer. Je fais une seule boucle sur les deux. Je suis surpris car en suivant le dernier, même si mon souffle était ok, ma FC était à 90%. Ca me fait un peu flipper, car habituellement, à 90% je tourne plus vers les 12-13 km/h et là je dépassais à peine les 10.
L'attente est longue jusqu'au début de la course. je me refroidis, donc je décide de refaire un tour de stade, quand on me dit que le départ a déjà eu lieu... la poisse, évidemment je cours à moyenne allure jusqu'au départ et là bonne nouvelle ils sont encore là. Mais je me suis "essouflé" pour pas grand chose.
Pan ! c'est parti, j'ai 10km à parcourir, je dois les finir. 90%FCM = 169bpm, je dois pas dépasser ça pendant 4 km. je cours 200m, je suis déjà à 185... aïe, c'est quoi ce bazar, je ralentis un peu, mais je ne descends pas sur 182bpm... puis on gardant mon allure, ma FC monte jusqu'à atteindre 189 (un de + que ma fcmax enregistrée 2 mois plus tôt) pourtant le soufle est ok. Je décide d'enlever le moniteur cardio, et de ne garder que le chrono et le podo. Je cours à bonne allure, je passe les 5km, et là je réalise que je n'ai fait QUE la moitié du parcours... au secours, mais je suis à bout, je vais jamais terminé. Là je vois quelques coureur me passer devant. Je ne regarde plus ma montre et je me cale derrière quelqu'un qui me double au km 6, il restera mon lièvre jusqu'au km8. Que la route est longue, c'est quasi démoralisant de coiser les premiers qui vont finir. km8, dernière ligne droite, je me fais doubler par un marathonien qui essayait de me doubler depuis le km6. J'ai reconnu le souffle ... ok mon nouveau lièvre, l'autre était juste 10m devant. Il avait l'air plus mal que moi. Mon dossart acroché avec un vieux morceau de scotch se détache, je cours en arrière le récupérer et rattrape aisément mon lièvre, et là je réalise que je suis à 500m de l'arrivée, c'est le sprint final. Je pensais qu'il restait 1km, c'est pas possible je rate ma course au quoi ? Donc je délivre mes derniers efforts, je rattrappe au moins une dizaine de concurrents sur 500m et je passe la ligne d'arrivée avec une certaine rancoeur... j'aurais pu mieux gérer ma course, ma FC à 100% dès le début, le fait de louper le départ, ma montre qui affiche 9,2km quand je passe la ligne d'arrivée. Je suis pas content. J'en oublie même de stoper le chrono.
Ma copine, arrive vers moi, super contente... " mon chéri, tu as vu ton temps ? "
moi : " 55 min ? 1 heure ? "
elle : " 49'48'' "
J'en revenais pas, j'avais pour but de faire moins de 50 minutes au début de l'entrainement, puis je m'étais résigné à me dire que 55 minutes seraient pas si mal il y a encore 10 jours... et aujourd'hui je suis sous la barre des 50'
Je suis finalement content, mais je me dis que je peux faire bien mieux.
J'hésite maintenant... dois-je m'entrainer à faire un semi pour fin septembre, ou dois-je me réentrainer pour un futur 10km ?
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par mahU
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- sabine
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Réponse de sabine sur le sujet Re:Récits des courses du mois de juin 2009
Posted il y a 15 ans 4 mois #24518
ce dimanche matin 28 juin 10 h Foulées vertes de Noble Joué
c'est ma troisième participation à cette petite course nature de 10.5 km et j'aime beaucoup son ambiance festive et sans prétention
départ sous un soleil de plomb; je ne me sens pas en forme du tout: levée en trombe, mal au ventre, aux jambes et le comble cette chaleur que je ne supporte pas;
arrivée 9h30, retrait du dossard, échauffement, étirements, on papote avec les copines, et sans avoir le temps de dire ouf le départ est donné. De suite, malgré mes mauvaises sensations de départ, je me sens bien, je double pas mal de monde et j'imprime un rythme modéré mais qui me convient bien. La chaleur est de suite accablante malgré la casquette et les nombreux arrosages avant le départ. Heureusement, beaucoup de riverains ont eu la bonne idée de sortir leur tuyau d'arrosage et ça fait du bien . Chaque coureur est à l'affût de la moindre goutte d'eau, de la moindre parcelle d'ombre. Les km sont cependant bien avalés, j'arrive au 1er ravito à 5.5 km où je prends bien le temps de boire, de m'arroser. Je suis pas trop mal niveau temps, ça me rassure. Beaucoup me doublent à cet endroit du ravito eau sans s'arrêter, grosse erreur!!!! Ensuite, la forêt, les sentiers ombragés: quel bonheur, heureusement et je rattrape assez vite les coureurs qui m'ont doublée. Puis la route à nouveau, et le soleil en pleine face. Un pauvre coureur vient de tomber, on l'aide à se relever , ça a l'air d'aller. J'ai un vieux coup de barre de quelques mètres au km 8, et cette foutue chaleur qui pèse, qui pèse, j'ai envie d'arriver, d'une bonne bouteille d'eau fraîche et d'une ombre reposante. Je suis côte à côte avec une fille de mon club, on s'encourage mutuellement. Il ne reste que 500 mètres, dans un sentier. Le pauvre homme tombé quelques temps avant ne va pas fort, il chancelle, on le somme de s'arrêter, de se mettre à l' ombre mais il semble délirer, n'est plus lucide et manque tomber la face en avant. Un passant le retient, je l 'oblige à s'assoeir mais la bourrique essaie de continuer, on dirait qu'il ne nous entend pas. Je finis pas me fâcher, et les gens prennent conscience qu'il ne va pas bien du tout, je cours alerter les secours et termine ma propre course en 57 '. Les sensations ont été assez bonnes même si j'ai beaucoup souffert comme beaucoup de cette chaleur. Je vais essayer d'avoir des nouvelles de ce coureur, ça me hante depuis le retour
c'est ma troisième participation à cette petite course nature de 10.5 km et j'aime beaucoup son ambiance festive et sans prétention
départ sous un soleil de plomb; je ne me sens pas en forme du tout: levée en trombe, mal au ventre, aux jambes et le comble cette chaleur que je ne supporte pas;
arrivée 9h30, retrait du dossard, échauffement, étirements, on papote avec les copines, et sans avoir le temps de dire ouf le départ est donné. De suite, malgré mes mauvaises sensations de départ, je me sens bien, je double pas mal de monde et j'imprime un rythme modéré mais qui me convient bien. La chaleur est de suite accablante malgré la casquette et les nombreux arrosages avant le départ. Heureusement, beaucoup de riverains ont eu la bonne idée de sortir leur tuyau d'arrosage et ça fait du bien . Chaque coureur est à l'affût de la moindre goutte d'eau, de la moindre parcelle d'ombre. Les km sont cependant bien avalés, j'arrive au 1er ravito à 5.5 km où je prends bien le temps de boire, de m'arroser. Je suis pas trop mal niveau temps, ça me rassure. Beaucoup me doublent à cet endroit du ravito eau sans s'arrêter, grosse erreur!!!! Ensuite, la forêt, les sentiers ombragés: quel bonheur, heureusement et je rattrape assez vite les coureurs qui m'ont doublée. Puis la route à nouveau, et le soleil en pleine face. Un pauvre coureur vient de tomber, on l'aide à se relever , ça a l'air d'aller. J'ai un vieux coup de barre de quelques mètres au km 8, et cette foutue chaleur qui pèse, qui pèse, j'ai envie d'arriver, d'une bonne bouteille d'eau fraîche et d'une ombre reposante. Je suis côte à côte avec une fille de mon club, on s'encourage mutuellement. Il ne reste que 500 mètres, dans un sentier. Le pauvre homme tombé quelques temps avant ne va pas fort, il chancelle, on le somme de s'arrêter, de se mettre à l' ombre mais il semble délirer, n'est plus lucide et manque tomber la face en avant. Un passant le retient, je l 'oblige à s'assoeir mais la bourrique essaie de continuer, on dirait qu'il ne nous entend pas. Je finis pas me fâcher, et les gens prennent conscience qu'il ne va pas bien du tout, je cours alerter les secours et termine ma propre course en 57 '. Les sensations ont été assez bonnes même si j'ai beaucoup souffert comme beaucoup de cette chaleur. Je vais essayer d'avoir des nouvelles de ce coureur, ça me hante depuis le retour
par sabine
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