Récits des courses du mois de Mai 2009

C'est parti ! Failli rater le départ car pour une fois ma moitié était là pour récuperer mon coupe vent, et je m'échauffe toujours à 2 min du départ glups j'avais pas vu, pourtant ya du stress peux vous dire !! J'en oublie de récuperer mes clefs de voiture:angry: 800 coureurs à priori, organisation aux petits oignons, pas d'attente, pas de bousculade pour les dossards
Ca rigole pas, je coure sous les couleurs de l'équipe ERV Toulouse, la course du coeur, vous vous souvenez ? Un hommage aux filles de l'équipe qui avaient donné bcp d'elles meme...
Pas pareil au départ, le chrono démarre, suis presque au fond:ohmy: 20 bonnes secondes avant de passer la ligne et enclencher mon chrono. Extraction difficile pdt le premier kilo que je passe en ecoutant +++ Mika et meme trop à cause du monde, je suis pas trop rapide pour une fois;) J'en oublie de prendre mon temps au kilo 1. Puis faut s'y mettre vraiment...je tiens l'allure demandée, je vois le ballon des 48', je le passe, vois pas celui des 45' (eclaté ?, envolé ?). Le parcours est une grande ligne droite avec 2 ronds points à chaque bout qui demandent de la relance et ralentissent pas mal l'allure en fait. Je continue et suis toujours ds les temps au kilo 4. Le kilo 5 est face au vent et est difficile d'autant que c'est un faux plat montant. je sais que je suis trop lente là...mais veut pas me mettre ds le rouge, alors j'attends le rond point pour partir ds l'autre sens. Ca va mieux ensuite sur les 6 et 7, je sui ds l'allure, meme si je sens que je ne pourrais pas accelerer comme Mika le voulait ; par ailleurs je n'ai pu programmer que 3 zones sur le cardio, donc je navigue à vue maintenant:blush: Le kilo 8 est de nouveau face au vent et toujours en faux plat montant et c'est très très dur, je sens que je pioche là...j'attend encore le rond point qui met bcp, bcp plus de temps à arriver (ils l'ont poussé ou quoi ???? ). Enfin, virage et plus facile pour le 9 et j'accelère par rapport au 8, mais ne sais pas où j'en suis...sauf qu'à la fréquence respi je sais que j'ai peu de marge...j'accelère un peu, puis me pose 10000 questions à savoir si je pourrais finir à ce rythme, et ce 9 qui n'en fini pas...ah si ça y est une fille devant, je passe, je suis 7° me dit un gars, je vois plus personne, le ballon rouge des 43' est bien devant meme s'il s'est rapproché sérieux...je l'aurai pas, mais lui il est parti sur la ligne et moi bien après en fait...Je mets tout ds le dernier kilo mais un peu en retard car j'ai démarré après avoir doublé la fille, il restait 700 m je crois que je fais à la toque et fini au sprint du moins il me semble !!! Arrivée explosée qd meme mais recup rapide...et je bats mon record !! et oui, je suis pas encore à 43' mais pas loin : 43'17" à mon chrono. Suis contente, maintenant y'a encore bcp de boulot ds la gestion de course...vu les temps de passage aux kilos que je réserve sur mon post ...
7° feminine et 3° senior, un podium, la première fois sur ce type d'épreuve, la première finit en 36' et des brouettes avec le semi marathon d'Albi ds les pattes dimanche dernier !!! RESPECT:unsure:

Comme prévu, je parts plus tôt pour avoir le temps de m'échauffer.
Arrivée à 8H45, je passe à la caisse et retire mon dossard. Il est 9H00, je vais trottiner 20 minutes (FC à 70/75%)
En revenant, je retrouve une bande de copains. Le départ doit être donné à 9H30, on se rassemble tous dans le champ, on se tape la pose pour la photo et attendons le coup de feu.
Et pan, tout le monde pousse des cris de joie. Le début de parcours est déjà en grimpette sur environ 500m, j'y vais prudemment. Puis, le plat des les chemins à travers champs. Là, j'ai l'habidue. Je suis à 80/85% de ma FCM. Les plus rapides sont déjà à au moins 6/700 m devant et moi, ben comme d'hab, suis dans la queue. C'est pas grave, j'ai encore du monde derrière moi, bon ok, pas beaucoup, mais c'est pas moi la dernière...
A environ 3 kms, je vois un petit bois de jeune cerf. STOP. Je fais demi- tour pour le prendre. J'adore. Ce sera mon premier tropheé. Les filles se sont décrochées, je n'insiste pas pour les rattraper. Là, celui de derrière s'est rapproché, il est juste derrière mes talons, on se tape encore la causette. 1er ravito, il de s'arrète pas et prendrant ma place, c'est pas grave. Il passe son chemin, moi, j'en profite pour m'enfiler 3 gobelets d'eau.
Peu de temps après, j'entends pousser des cris et des rires. La rivière ne doit pas être bien loin. J'espère à ce moment qu'il n'y en aura pas encore une qui se sera étalée dedans comme l'année dernière. C'est bon, j'y suis, y'a personne. Ouf. Pendant quelques minutes, il n'est pas très agréable de courir avec les pieds inondés, mais c'est un détail que j'ai vite oublié. Vers le 7ème kilomètre, dans les bois, y'a une côte de dingue. Elle est usante. J'en vois certains devant la franchir en marchant les mains sur les cuisses, mais bon, ils sont devant. Je veux essayer de gratter quelques mètres, mais c'est hyper dur. Une vraie piste noire. Cà grimpe et serpentant. Bientôt, je vois les maisons, elles sont derrières moi, et en dessous de moi. On remonte jusqu'à retrouver la plaine. Purée j'ai les jambes en feu. Dur de relancer. 10ème kilo, je regarde mon temps, j'ai 1H01'28.
Je m'arrête au 2ème ravito pour 3 autres gobelets d'eau. Plus que 2 kilos, mais je sais qu'il reste la plus mortelle. Je n'ose même pas y penser. Elle vous achève un bourricot.... Mais au bout, c'est le stade et l'arrivée, alors, faut y aller. Dans cette côte, j'en profite pour rattraper mes amies. Bon, j'ai encore râté l'arrivée. Une femme donne nos noms et le numéro de dossard. Je crois que c'est la fin, Je m'arrête. Et une autre sur son tabouret me dit "c'est là...." il faut continuer une dizaine de mètres, je perds une dixaine de secondes.
Bon, c'est mieux que l'année dernière. J'ai gratté 4'20.
Résultat final : 1H14'12 avec une moyenne fc à 89%.
Je ne regrette pas une seule seconde de ce temps. J'ai fais ce que je pouvais, quand je pouvais et me suis donnée au maximum.
Je suis encore contente de moi. (sans aucune prétention)
Il y a une photo d'après course. regroupement.over-blog.org/

Marathon de la route du Louvre.
La journée a commencé vers 06h30 avec le petit dej' au Gatosport que je n'ai pas trouvé très bon mais efficace.
Après avoir craint toute la semaine d'avoir de la pluie, la journée va finalement se dérouler sous un soleil radieux et une température relativement élevée.
Départ vers 07h30 pour rejoindre le site d'arrivée à Lens et partir ensuite via le train vers Lille et le départ.
Arrivée à Lille, dernier préparatif et on se positionne pour le départ prévu à 10h30 avec un objectif situé entre 04h et 04h30.
Les premiers kilomètres passent avec un sentiments de ne pas être super bien mais je me dis que cela va passer et en effet vers le cinquième kilomètres, tout se met en place et ça commence à aller beaucoup mieux.
Le kilomètre 10 est passé sans souci mais derrière tout se complique et les quadriceps commencent à bien durcir.
Le passage entre le 15ème et le 20ème kilomètres sera sans doute le plus dur de la course avec les quadriceps bien douloureux et les questions qui commencent à fuser dans la tête car à ce moment là, je me dis que je n'ai encore jamais eu de douleurs comme cela si tôt dans une course et que le reste risque de me sembler très très long.
Le passage du semi me donne un coup de fouet : la mi-course est passée.
La deuxième partie de la course se passera peut être un peu mieux que la première, la douleur au niveau des quadriceps est toujours bien présente mais ne s'aggrave pas énormément et après tout on s'y habitue.
Sur la fin de parcours, j'ai marché à chaque ravitaillement, ça repose un peu et ça permet de bien s'hydrater et de bien s'alimenter.
Les derniers kilomètres passent les uns après les autres et je me sens un peu mieux. Reste dans la tête le kilomètre 37 qui constitue la difficulté du parcours avec une belle côte.
Le passage de la côte effectué, le reste du parcours est plutôt en descente jusqu'à l'arrivée.
L'objectif est atteint avec un temps final officiel de 4h15mn20s et un temps à mon chrono est de 4h14mn40s.
Le bilan est largement positif avec une organisation au top malgré le fait que ce ne soit que la quatrième édition et une ambiance sur le parcours qui est exceptionnelle.
Plus personnellement, je m'attendais à quelque chose de difficile et à beaucoup de douleurs et j'ai été servi mais cela c'est plus ou moins bien passé tout de même.
C'est super important de bien effectué sérieusement la préparation et de bien respecter à la lettre les règles pour l'alimentation et l'hydratation,
Ma seule interrogation sera cette douleur permanente que j'ai eu au niveau des quadriceps à partir du kilomètre 15 et qui ne m'a plus laché jusqu'à l'arrivée. Pendant la prépa, les sorties longues se sont bien passées, les jambes n'ont jamais été aussi douloureuses même lors de la sortie de 27kms où je n'avais rien ressenti avant le 25ème. Je m'attendais à avoir mal mais surement pas aussi tot dans la course et j'aimerais bien savoir à quoi cela est dû, est ce la chaleur ?
enfin si quelqu'un à une idée ....
En tout cas, merci à tous pour le soutien sur le forum et notamment à Gilles pour ses plans si bien étudiés.

Semi-Marathon Hero Drome & Nature - Crest (26)

Quand j'ai commencé la CAP, j'avais quelque part dans ma tête de faire un jour cette course. Il y a un an, je participais à ma première course à Crest, mais sur le 12km. Un an, un an déjà, et déjà 14 courses au compteur dont 2 semis. Ce semi sera la quinzième, sera comme un anniversaire. Mentalement, je l'ai courue des dizaines de fois, j'ai reconnu les 13 premiers kilomètres. Je suis prêt à en découdre avec elle. Elle a hanté mes nuits précédents l'épreuve, à moi de hanter ses chemins.
Mes parents sont là parmi les nombreux bénévoles, fidèles au poste depuis le début, ma mère à préparer les repas des coureurs, mon père à conduire les VIP et les coureurs.
Pour moi, la course a débuté le samedi. Retrait du dossard, course enfants pour le plus grand. Je guette les premiers Cent bornards comme les groupies attendent leurs idoles. Quand je les vois surgir après 12h heures d'effort pour les premiers, j'ai la chair de poil et je me prends à m'imaginer un jour partageant leurs foulées... Un jour peut-être.
Je rentre chez moi des images pleins les yeux. Dernier plat de pâtes, préparation du sac.
La nuit est courte, le réveil est inutile, je n'ai presque pas dormi.
Il est bientôt 7h, je prend mon petit déjeuner (2 biscottes confitures et un thé), remplis mon camelbag, et enduit une première fois mes pieds de crème.
7h45, on toque à la porte, mes deux collègues de bureau sont passé me chercher. En m'approchant de la voiture, je découvre un autre collègue qui s'est invité à la fête. Nous nous alignons tous les 4 sur le semi. Pour l'un d'entre eux, l'objectif c'est le podium, pour un autre ce sera une première sur cette distance, pour le dernier le finir.
La route se déroule dans la bonne humeur, et moi d'habitude si peu disert, je n'arrête pas de parler.
Arrivés sur place, le temps est couvert et frais. Mais le soleil attend son heure. J'opte pour le débardeur.
Place aux rituels d'avant course, dossard, habillage, échauffement le long de la Drôme, quelques poignets de mains, quelques mots échangés,
une dernière gorgée et une barre de céréales pour plus tard.
9h45, nous nous dirigeons vers le départ. Présentations des "guests" qui vont courir avec les 300 amoureux de la course nature.
Il y a S. Diagana, R. Dacoury, JP. Gatien, P. Remond qui a déjà gagné le 12km la veille, D. Nugre qui fait le décrassage de son 65km victorieux.
10h, le coup de pistolet retentit. Le départ est tranquille, puis j'accélère progressivement comme prévu.
Je suis tellement dans ma bulle, que j'ai perdu mes collègues. Les premiers hectomètres ont plats en ville sur la route.
Celle-ci commence à s'incurver vers la droite et le haut, pour rejoindre une piste. 3 kilomètres de fait.
Sur ce chemin en faux plat tantôt montant tantôt descendant, tout se passe bien. Bientôt le premier ravito et un verre d'eau pour me rafraichir, puis Vaunaveys un magnifique village médiéval fortifié. Un peu plus de 30 minutes comme prévu.
Le chemin rétrécit, devient caillouteux et s'incurve franchement. la course devient marche rapide.
Une descente, un ruisseau et 3kilomètres de montée avec deux passages assez raides.
Je gère telle une machine cette partie, ayant planifié chaque allure de course presque au mètre près.
J'avale mon premier gel (qui sera le dernier) durant toute la montée. Le col et la mi-course est passé en 1h03. Je suis dans les clous.
La descente s'amorce et le doute m'envahit à la vue d'un balisage kilométrique qui s'avèrera erroné et au croisement de marathoniens visiblement égarés.
Cette portion est rapide avec quelques ressacs. Je voyage à travers la forêt méditerranéenne avec un autre coureur. Je reste un peu sur la réserve.
Au dernier ravitaillement, un nouveau verre d'eau pour refroidir la machine car nous naviguons maintenant à travers champs et le soleil nous assomme.
Je m'hydrate régulièrement. Les jambes commencent à montrer des signes de faiblesses, les cuisses deviennent dures et des pointes inquiétantes piquent mes mollets.
Voilà le juge de paix, peu avant le 18ème kilo (que je pensais être le 19éme ...) : une sente abrupte à travers buis qui nous mènent sur les crêtes derrière la tour.
Les cuisses hurlent à la mort. Sur un petit rythme, ça passe bien. Je croise un gars en perdition alors que nous atteignons presque le sommet et découvrons une vue
magnifique avec d'un côté la plaine de valence et de l'autre la vallée de la Drôme avec les Trois becs gravis par les coureurs du 100km.
Je relance tant bien que mal sur ce parcours technique et accidenté, véritable piège à cheville.
la gauche est à deux doigts d'y passer juste avant d'atteindre la tour.
Là on retrouve avec d'abord du plaisir les chemins et escaliers pavés, mais on finit par déchanter car une attention de tous les instants finis par avoir raison des cuisses et du mental.
La descente paraît interminable, mais les derniers hectomètres le sont encore plus. J'ai soif, je tire sur la pipette du camelbag : rien. Déjà terminé ?
L'arrivée est là, au bout, la foule est présente et nous encourage. On voudrait accélérer, s'envoler, mais les cuisses brûlent, la tête dit que notre corps n'en peut plus mais refuse que cela se termine.
La ligne est enfin là. D'abord, mon épouse, puis mon père, ma mère et mes 3 fils, je les vois. J'ai fini. J'en peux plus.
Je veux de l'eau tiède pour m'asperger et boire, je m'appuie sur la barrière, j'ai du mal à récupérer.
Un de mes collègues vient à ma rencontre : il a fait 4éme et 1 SEM !!!!
L'autre finit 50m derrière moi. Le Troisième arrivera plus tard.
Le ravito d'arrivée est le bienvenu. Puis c'est le repas des coureurs pendant lequel la remise des prix dans une ambiance chaleureuse et festive.
Puis le pique-nique des familles qui sont venus nous rejoindre. La pluie fait son apparition.
Nous rentrons nous abriter. Il n'ya plus personne, sauf les bénévoles qui rangent. il est presque 17h, nous n'avons pas envie de partir et buvons la bouteille de clairette du "vainqueur".
Voilà c'est déjà fini.
Ah! Au fait, pour moi, le contrat est rempli : 2h07'25 (vainqueur en 1h28'07), 94/293 au scratch.

Les journées pédestres de Mons : 4 kms, 9 kms et semi, 17mai 2009

ET voilà : il fait presque beau, chaud, il souffle un vent modéré, c'est le départ de 550 furieux record de participation parait il : moi qui connais cette course je confirme ! Les enfants ont courru leur kilo à 9 h, et pour une raison encore obscure nous partons avec 15' de retard. Fanfare ds tous les sens, le premier kilo se déroule ds un lotissement pour revenir à notre point de départ. A noter : le marquage au sol il faut l'imaginer, pasque moi j'ai rien vu avant le 4° kilo:laugh: . Je fais qd meme un lap (pour les non initiés : un temps de passage) à ce que j'imagine etre le kilo 1 d'après mon étude attentive et concentrée d'avant course du parcours. Faut dire que j'ai eu le temps : suis arrivée très en avance, était inscrite depuis hier, et ai pu m'echauffer nickel. Donc j'imagine que sans mon accelerometre et sans marquage au sol cela va etre l'aventure, pourvu que je parte pas comme une bombe:angry: d'autant que le profil est plutot descendant au départ..Au 4° donc je suis à peine en retard sur ma programmation Mickarun, que je sais je ne pourrais pas suivre vu le denivelé, mais c'est au moins un repère:unsure: Donc suis pas partie trop vite:P On continue, n'entend plus personne parler (tiens tiens !!!), les 4 kms nous abandonnent donc, et je vois plus la moindre féminine:( Tant pis...Les 5 et 6 sont une très longue ligne droite affreuse pour le moral, je me dis que les mecs du semi sont bien courageux:ohmy: . Tiens, une queue de cheval blonde 500 m devant environ, je la reconnais, une rivale bien meilleure que moi normalement. Je me dis "gère, si elle est là t'es pas mal !". D'autant que je n'ai aucune ref chrono sur ce parcours, donc aucun objectif. Puis oh surprise mais je le savais le début du 7° derrière le virage et 300 m de sale cote qui monte +++ Elle coince complet la queue de cheval a perdu le reste de sa monture on dirait, je la dépasse tout en gérant car moi aussi j'ai du mal, mais pas tant en fait, et pas besoin de la regarder : au soufflle je sais qu'elle est cuite. Je continue à mon rythme en me disant qu'elle peut bien me manger ds la recup sur les 2 derniers kilo:angry:
Fin de la cote, pas trop tot, recup courte et relance : ça passe ! il reste 2 bornes dont la dernière, assez terrible car faux plat montant face au vent:( Je vois encore une fille en rose devant, mais elle clairement elle accentue notre écart !! Bravo, la vache elle avance malgrè le vent et là horreur : non seulement elle trace mais en plus : elle est sur le semi Chapeau bas ! moi j'arrive à la FCMax sur la ligne très gentiment accompagnée d'un gars qui me laisse passer avec bcp de galanterie:kiss: , comprends pas vraiment si ce n'est que c'est très sympa, mais finalemnt la voilà la raison : je suis la première féminine ! en 40'18" pour 9kms 125.
Une belle course et un magnifique bouquet de fleurs en hommage à ma grand mère décédée cette semaine, pour elle cette première place inespérée, un signe de sa part sûrement:blush: Bon vent Mamie:kiss:

Allingeoise:


8h20: je demarre de chez moi a velo pour rejoindre le départ situé à 2km de la maison. Arrivé sur place je trouve qu'il y a déjà beaucoup de monde pour une petite course nature... Sur place je retrouve mes 2 collègues triathlètes qui sont inscrits aussi pour cette petite ballade dominicale.
9h00: Apres un petit échauffement le départ est donné sous un soleil rayonnant, la course s'annonce superbe et je suis impressionné para le nombre de participants (~250)
Km0-3: le depart est donné et forcément ca bouchonne un peu dans les petites rues du village et dans les premiers chemins. Tout le debut de course se fait les uns derrieres les autres sans reelles possibilites de depassement. Mais ce n'est pas grave, le but du jour est de se faire plaisir! les premiers raidillons passent plutot bien et j'arrive à suivre le rythme de mon pote qui me precede.
km4-6: on passe devant mon chalet, mes fils sont sur le bord du chemin, Enzo du haut de ses 5ans fait 200m en sprint à côté de moi! vu que je connais très bien cette partie très roulante du circuit: les 3km qui viennent sont très roulants. J'en profite pour me mettre à une allure juste au dessus de mon allure footing histoire de chauffer mes de ne pas m'user avant les difficultés.
KM6: Voila la premiere difficulté, une cote de 800m que je connais bien, pas très dure, mais suffisamment pour bien se mettre dans le rouge si on ne fait pas attention. C'est le lieu des premieres defaillances et je double doucement les premiers "marcheurs". En haut je suis à 180 puls mais je me suis fait larguer par mes 2 compères qui se sont littéralement envolés...
km7-11: retour à une portion plus plane mais moins ombragé que le début de la course. Le soleil commence déjà à bien chauffer, je reprends petit à petit une partie des coureurs partis un peu vite et qui ont du mal à digérer la premiere difficulté. Je passe la mi course en 49'... c'est un peu lent pour une course, mais pas mal pour un SL.
km11-12: un petit km de descente pour remettre un peu de frequence dans la foulée et bien récupérer avant la grosse difficulté.
km12-13: Premiere partie de la montée vers les chateaux, c'est raide mais ca reste raisonnable, la foulée est petite, mais je monte de facon régulière. Je double une deuxième troupe de marcheurs mais je commence aussi à sentir que le gros travail VMA de la semaine pèse dans les jambes. En plus mon pyramidal me fait de nouveau souffrir... j'arrive au ravitallement avant le dernier mur et je prends 30" pour manger quelques fruits secs et surtout boire tranquillement quelques gorgées d'eau.
km13-15: c'est reparti pour les 2 derniers km de montée vers les chateaux, je décide d'emblée de marcher dans les portions les plus pentues: je n'ai pas envie de trop tirer sur la machine et je préfère monter en marche rapide pour récupérer quitte à accélérer dans la longue descente qui mène à l'arrivée. Je reprends le petit trot dès que la pente est moins pénible et je profite quelques secondes de la vue magnifique sur le Léman et les monts du Jura avant de replonger vers l'arrivée.
km15-18: Sur ces 3 derniers km de descente et de plat avant l'arrivée, je reprends une dizaine de coureur dont certains sont visiblement très éprouvés. Sur la portion plus plane, je m'attache à ne pas dépasser 85%FCM histoire de ne pas trop me griller et je rejoinds l'arrivée en 1h34" soit une deuxieme moitié de course en 45'.

Bilan: 18 km avec 440m de dénivelé positif en 1h34 (1h11 pour le premier). 76éme sur 249 au scratch et 76/196 hommes. Le parcours superbe mérite vraiment le détour et j'ai étrenné ma tenue du team en course:) .

Place à la meilleure partie: retour en vélo à la maison et allumage du barbecue!