Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures
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Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures a été créé par Olrik
Posted il y a 11 ans 11 mois #203627
Pour une fois je vais commencer par la fin. J'ai fini en 12h18 soit 2h30 de plus que l'année passée mais ça c'est un détail.
Préambule :
arrivée vers 19h30 à St-Etienne, prise de position dans la zone de "détente", allé chercher le dossard, mangé une salade de pâtes puis plus tard un peu de Gatosport et piqué quelques instants de sommeil à ma future nuit blanche.
Jusqu'ici tout va bien.
23h30 nous nous dirigeons gentiment vers la ligne de départ située à proximité.
00h00 le départ est donné, je mettrai 7 minutes pour franchir la ligne.
1ère étape : St-Christo-en Jarez à 16 kms de là puis Ste Catherine au km 28 et St-Genoux au km 36
Début tranquille avec une partie de 7 kms en bitume. Arrivé à Sorbiers une longue montée nous attend, toujours du bitume.
Les choses sérieuses commencent, à la sortie de Sorbiers nous allons avoir à faire face à une succession de montées et de descentes (surtout celle nous menant à Ste-Catherine) où nous rencontrerons de la neige, de la glace et de la boue. 3 éléments qui vont nous accompagner quasi jusqu'à Beaunant (km 59)
La neige (dès 650 mètres) : on pourrait penser qu'après le passage de plusieurs centaines de concurrents la neige se serait tassée. Mais non pas du tout c'est de la bonne poudreuse où nous enfonçons quasi jusqu'aux chevilles.
la boue : en 2011 le parcours était très boueux, d'une boue bien visqueuse qui colle aux chaussures. Cette année c'était plutôt des mares de boues que nous devions contourner soit en longeant à la queue-leu-leu le bord du chemin soit en prenant une autre variante où nous rencontrions ronces, barbelés et branches basses.
La glace : ah le verglas, pernicieux, caché sous une mince couche de neige, dissimulé sur le bitûme que de chutes auras-tu provoquées. 4 pour votre serviteur, sans trop de mal, juste un petit doigt un peu enfle et bleu, quelques bleus sur une cuisse. Je m'en sors bien par rapport à quelques malheureux que j'ai pu croiser (cheville - jambe - poignet). Les secouristes ont eu du boulot et certaines fois dans des endroits difficiles d'accès.
On pourra encore rajouter le froid, moins quelques chose, surtout bien ressenti en terrain découvert sur les Crêtes.
A cette occasion j'ai découvert que les gels portaient bien leur nom et j'ai créé une nouvelle sorte de grantié : granité à la boisson énérgétique. Heureusement il me restait quelques barres et mon Camel bien isolé dans son sac thermique.
Tout ceci fait qu'en arrivant à Ste-Catherine en un peu plus de 4h15 j'en avais ma claque . Déjà deux chutes, 3 doigts, oreille et oeil gauche glacifiés, plaisir à un niveau très bas, heureusement il y a toujours ce long serpent de lumière que nous formons sur le parcours pour se rincer l'oeil (mais pas trop parce qu'après il gèle ). Je me disais que j'allais aller jusqu'à St genoux où m'attendait une amie et que je poserai les plaques à ce moment-là.
Le ravitaillement et la chaleur de la tente m'ont ragaillardi et je repars motivé à l'attaque d'une belle montée puis de la célèbre descente du bois d'Arfeuille.
En 2011 cette descente s'était très bien passée et je trouvais surfait son appelation "passage légendaire de la Saintélyon". Et bien en 2012 j'ai compris.
Quasi impossible de suivre le chemin normal de cette desente. Les deux premiers tiers gelés le suivant ruisseau de boue.
Je pense que c'est là que les chutes ont fait le plus mal, tu tombes sur des cailloux qui font très mal ou si tu as de la "chance" tu tombes dans la boue et tu n'est que sale et trempé ).
Et tous ces parcours à la queue-leu-leu avec file d'attente avant chaque difficulté. Pour comparaison en 2011, la seule fois qu'il y a eu bouchon (hors ravito) c'était au point culminant.
Tout ça m'a remis le moral en bas. En arrivant vers St-Genoux, j'en avais marre, j'avais froid, j'étais fatigué, je comptabilisais 3 chutes, j'avais mal à ma main gauche. J'avais donc le choix entre poser les plaques et profiter d'une voiture chauffée avec une jolie conductrice ou continuer à avoir froid, mal et souffrir encore pendant de nombreuses heures. Bien entendu j'ai choisi la seconde solution (faut pas le dire aux non-capeurs déjà qu'ils nous prennent un peu pour des fous ).
Les raisons sont que je n'ai encore jamais dû abandonner dans une course, que je n'avais comme objectif que de finir, qu'il devait ne rester qu'une grosse difficulté, que le jour se léverait d'ici 2h30, qu'il y avait plein d'autres concurrents qui continuaient et qui avaient les mêmes conditions que moi donc je ne pouvais pas les abandonner.
2ème étape : Soucieu-Jarrest suivi de Beaunant au km 59.
J'ai bien fait car le reste n'a été que du bonheur...enfin c'est relatif mais c'est fou le bien que ça fait de pouvoir éteindre sa frontale, de voir la boue et le verglas bien avant qu'ils soient sous nos pieds. Cela ne m'a pas empêché de chuter une 4ème fois. Les autres concurrents m'ont bien entendu demandé si ça allait. Auquels j'ai répondu : "j'en ai marre je reste là". Un concurrent m'a tendu la main pour m'aider à me relever. Cela ne se refuse pas.
J'ai apprécié la nouvelle partie du parcours 800 mètres d'une belle descente où la boue tenait, j'ai presque pu me lâcher, suivi d'une non moins belle remontée de 1000 mètres sur cailloux la moindre glissant.
Profité du ravito de Soucieu pour mettre un compide sous un pied et en route sous les chutes de neige pour Beaunant.
Pour l'anecdote nous avons dû faire un léger détour par un champ car la route était bloquée par les pompiers qui étaient en train de sortir une voiture du fossé, voiture.....qui ressemblait fort à une voiture des secours.
Arrivé à Beaunant j'ai profité de mettre un compide sous mon autre pied qui commençait à piquoter. Je n'avais aucune envie de retrouver mes pieds dans l'état qu'ils étaient après mon trail à Verbier. Marcher plusieurs jours sur le côté des pieds n'est pas forcément confortable.
Depuis Beaunant plus que du bitume. Jamais je n'ai tant apprécié ce bitume. Vous savez, une route, pas glissante, pas glacée, pas boueuse où on peut courir sans réfléchir où l'on va poser le pied.
Bon, à part ça c'est quand même long ces derniers kilomètres et ce n'est pas la grimpette de 1500 mètres avec ces passages à 20 % située juste aprés le ravito qui raccourcit la chose. Heureusement je ne me sentais pas trop mal et je suis arrivé à trottiner pendant une bonne partie de cette fin de parcours. Mais que de zig-zag sur ces quais avant d'arriver à ce graal qu'est l'arrivée.
En résumé cela a été très dur (ça je crois que vous l'avez compris) c'est une belle cours mais il y a trop de monde. Les ravitos sont pleins à craquer. Je pense que cette année les coureurs sont restés plus longtemps pour y reprendre des forces et le fait de faire partir les relais en même temps que les solos n'a fait que rajouter du monde.
Pour les courbatures, j'ai mal entre la base du cou et le bout des gros orteils, autrement ça va.
Je ne sais pas si je la referai il y a tellement d'autres courses. En revanche il faut la faire une fois pour goûter à cette ambiance si particulière qui commence déjà bien avant le départ dans la zone de "détente".
Conclusion : j'ai souffert de la fatigue, des muscles, du froid et d'un peu de tout. Néanmoins comme l'a dit une amie qui est une grande coureuse à pied, qui est présidente d'une association qui s'occupe d’améliorer le quotidien et le cadre de vie des enfants atteints de cancer de l’Hôpital des Enfants de Genève et pour qui j'ai la plus GRANDE admiration : "nous avons choisi d'être ici...même si ça fait mal nous avons le luxe de choisir notre combat"
Phrase tirée du reportage de TV5monde sur l'étape du 07.04.2011 du marathon des Sables vers 2mn55
www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Sport...-des-sables-2011.htm
Préambule :
arrivée vers 19h30 à St-Etienne, prise de position dans la zone de "détente", allé chercher le dossard, mangé une salade de pâtes puis plus tard un peu de Gatosport et piqué quelques instants de sommeil à ma future nuit blanche.
Jusqu'ici tout va bien.
23h30 nous nous dirigeons gentiment vers la ligne de départ située à proximité.
00h00 le départ est donné, je mettrai 7 minutes pour franchir la ligne.
1ère étape : St-Christo-en Jarez à 16 kms de là puis Ste Catherine au km 28 et St-Genoux au km 36
Début tranquille avec une partie de 7 kms en bitume. Arrivé à Sorbiers une longue montée nous attend, toujours du bitume.
Les choses sérieuses commencent, à la sortie de Sorbiers nous allons avoir à faire face à une succession de montées et de descentes (surtout celle nous menant à Ste-Catherine) où nous rencontrerons de la neige, de la glace et de la boue. 3 éléments qui vont nous accompagner quasi jusqu'à Beaunant (km 59)
La neige (dès 650 mètres) : on pourrait penser qu'après le passage de plusieurs centaines de concurrents la neige se serait tassée. Mais non pas du tout c'est de la bonne poudreuse où nous enfonçons quasi jusqu'aux chevilles.
la boue : en 2011 le parcours était très boueux, d'une boue bien visqueuse qui colle aux chaussures. Cette année c'était plutôt des mares de boues que nous devions contourner soit en longeant à la queue-leu-leu le bord du chemin soit en prenant une autre variante où nous rencontrions ronces, barbelés et branches basses.
La glace : ah le verglas, pernicieux, caché sous une mince couche de neige, dissimulé sur le bitûme que de chutes auras-tu provoquées. 4 pour votre serviteur, sans trop de mal, juste un petit doigt un peu enfle et bleu, quelques bleus sur une cuisse. Je m'en sors bien par rapport à quelques malheureux que j'ai pu croiser (cheville - jambe - poignet). Les secouristes ont eu du boulot et certaines fois dans des endroits difficiles d'accès.
On pourra encore rajouter le froid, moins quelques chose, surtout bien ressenti en terrain découvert sur les Crêtes.
A cette occasion j'ai découvert que les gels portaient bien leur nom et j'ai créé une nouvelle sorte de grantié : granité à la boisson énérgétique. Heureusement il me restait quelques barres et mon Camel bien isolé dans son sac thermique.
Tout ceci fait qu'en arrivant à Ste-Catherine en un peu plus de 4h15 j'en avais ma claque . Déjà deux chutes, 3 doigts, oreille et oeil gauche glacifiés, plaisir à un niveau très bas, heureusement il y a toujours ce long serpent de lumière que nous formons sur le parcours pour se rincer l'oeil (mais pas trop parce qu'après il gèle ). Je me disais que j'allais aller jusqu'à St genoux où m'attendait une amie et que je poserai les plaques à ce moment-là.
Le ravitaillement et la chaleur de la tente m'ont ragaillardi et je repars motivé à l'attaque d'une belle montée puis de la célèbre descente du bois d'Arfeuille.
En 2011 cette descente s'était très bien passée et je trouvais surfait son appelation "passage légendaire de la Saintélyon". Et bien en 2012 j'ai compris.
Quasi impossible de suivre le chemin normal de cette desente. Les deux premiers tiers gelés le suivant ruisseau de boue.
Je pense que c'est là que les chutes ont fait le plus mal, tu tombes sur des cailloux qui font très mal ou si tu as de la "chance" tu tombes dans la boue et tu n'est que sale et trempé ).
Et tous ces parcours à la queue-leu-leu avec file d'attente avant chaque difficulté. Pour comparaison en 2011, la seule fois qu'il y a eu bouchon (hors ravito) c'était au point culminant.
Tout ça m'a remis le moral en bas. En arrivant vers St-Genoux, j'en avais marre, j'avais froid, j'étais fatigué, je comptabilisais 3 chutes, j'avais mal à ma main gauche. J'avais donc le choix entre poser les plaques et profiter d'une voiture chauffée avec une jolie conductrice ou continuer à avoir froid, mal et souffrir encore pendant de nombreuses heures. Bien entendu j'ai choisi la seconde solution (faut pas le dire aux non-capeurs déjà qu'ils nous prennent un peu pour des fous ).
Les raisons sont que je n'ai encore jamais dû abandonner dans une course, que je n'avais comme objectif que de finir, qu'il devait ne rester qu'une grosse difficulté, que le jour se léverait d'ici 2h30, qu'il y avait plein d'autres concurrents qui continuaient et qui avaient les mêmes conditions que moi donc je ne pouvais pas les abandonner.
2ème étape : Soucieu-Jarrest suivi de Beaunant au km 59.
J'ai bien fait car le reste n'a été que du bonheur...enfin c'est relatif mais c'est fou le bien que ça fait de pouvoir éteindre sa frontale, de voir la boue et le verglas bien avant qu'ils soient sous nos pieds. Cela ne m'a pas empêché de chuter une 4ème fois. Les autres concurrents m'ont bien entendu demandé si ça allait. Auquels j'ai répondu : "j'en ai marre je reste là". Un concurrent m'a tendu la main pour m'aider à me relever. Cela ne se refuse pas.
J'ai apprécié la nouvelle partie du parcours 800 mètres d'une belle descente où la boue tenait, j'ai presque pu me lâcher, suivi d'une non moins belle remontée de 1000 mètres sur cailloux la moindre glissant.
Profité du ravito de Soucieu pour mettre un compide sous un pied et en route sous les chutes de neige pour Beaunant.
Pour l'anecdote nous avons dû faire un léger détour par un champ car la route était bloquée par les pompiers qui étaient en train de sortir une voiture du fossé, voiture.....qui ressemblait fort à une voiture des secours.
Arrivé à Beaunant j'ai profité de mettre un compide sous mon autre pied qui commençait à piquoter. Je n'avais aucune envie de retrouver mes pieds dans l'état qu'ils étaient après mon trail à Verbier. Marcher plusieurs jours sur le côté des pieds n'est pas forcément confortable.
Depuis Beaunant plus que du bitume. Jamais je n'ai tant apprécié ce bitume. Vous savez, une route, pas glissante, pas glacée, pas boueuse où on peut courir sans réfléchir où l'on va poser le pied.
Bon, à part ça c'est quand même long ces derniers kilomètres et ce n'est pas la grimpette de 1500 mètres avec ces passages à 20 % située juste aprés le ravito qui raccourcit la chose. Heureusement je ne me sentais pas trop mal et je suis arrivé à trottiner pendant une bonne partie de cette fin de parcours. Mais que de zig-zag sur ces quais avant d'arriver à ce graal qu'est l'arrivée.
En résumé cela a été très dur (ça je crois que vous l'avez compris) c'est une belle cours mais il y a trop de monde. Les ravitos sont pleins à craquer. Je pense que cette année les coureurs sont restés plus longtemps pour y reprendre des forces et le fait de faire partir les relais en même temps que les solos n'a fait que rajouter du monde.
Pour les courbatures, j'ai mal entre la base du cou et le bout des gros orteils, autrement ça va.
Je ne sais pas si je la referai il y a tellement d'autres courses. En revanche il faut la faire une fois pour goûter à cette ambiance si particulière qui commence déjà bien avant le départ dans la zone de "détente".
Conclusion : j'ai souffert de la fatigue, des muscles, du froid et d'un peu de tout. Néanmoins comme l'a dit une amie qui est une grande coureuse à pied, qui est présidente d'une association qui s'occupe d’améliorer le quotidien et le cadre de vie des enfants atteints de cancer de l’Hôpital des Enfants de Genève et pour qui j'ai la plus GRANDE admiration : "nous avons choisi d'être ici...même si ça fait mal nous avons le luxe de choisir notre combat"
Phrase tirée du reportage de TV5monde sur l'étape du 07.04.2011 du marathon des Sables vers 2mn55
www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Sport...-des-sables-2011.htm
Last Edit:il y a 11 ans 11 mois
par Olrik
Dernière édition: il y a 11 ans 11 mois par Olrik.
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- raphael391
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Réponse de raphael391 sur le sujet Re: Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures
Posted il y a 11 ans 11 mois #203629
merci pour ce cr .
et un très grand BRAVO pour avoir tenu bon .
finalement tu en as bien bavé sur cette course , mais n'était-ce pas un peu ce que tu étais venu chercher ?
.
je suis convaincu que la grosse difficulté que cette course à présenté , n'en fera la victoire sur toi même que plus grande .
.
bravo monsieur .
et un très grand BRAVO pour avoir tenu bon .
finalement tu en as bien bavé sur cette course , mais n'était-ce pas un peu ce que tu étais venu chercher ?
.
je suis convaincu que la grosse difficulté que cette course à présenté , n'en fera la victoire sur toi même que plus grande .
.
bravo monsieur .
par raphael391
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- deru84
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Réponse de deru84 sur le sujet Re: Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures
Posted il y a 11 ans 11 mois #203631
Bravo Olrik !
De la nuit, du froid, de la neige, de la boue, de la glace, des chutes : une STL tout ce qu'il y a de plus normal en fait
Bravo pour avoir tenu le coup et être allé au bout.
Une chose est sûre : ça donne envie !!
De la nuit, du froid, de la neige, de la boue, de la glace, des chutes : une STL tout ce qu'il y a de plus normal en fait
Bravo pour avoir tenu le coup et être allé au bout.
Une chose est sûre : ça donne envie !!
par deru84
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- haribototo
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Réponse de haribototo sur le sujet Re: Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures
Posted il y a 11 ans 11 mois #203633
Bonjour et félicitations à toi d'être arrivé au bout.
Tu as très bien résumé la course en effet !!
En ce qui me concerne, c'était mon premier "ultra", je ne cours sérieusement que depuis 2 ans
J'ai mis 8h35, mais que ce fut dur ....
A Ste Catherine, au KM28 j'ai voulu abandonné, le froid et la neige ayant déjà grandement nuis au physique. Puis voyant tous les autre dans la même galère, j'ai poursuivi.
Heureusement la neige n'était plus de la partie........................MAIS le verglas est entré en jeu, et ce jusqu'au km48 environ, et après être tombé 7 fois, j'ai également voulu abandonné. Un organisateur m'a dit que le prochain rappatriement en bus était à 7h00 du matin (il était 5h15), donc je lui ai dit: "si c'est ça, je rentre en courant...... "
Quelle galère les derniers 10km sur les quais de Lyon......
Vraiment très dur, et les conditions n'ont pas aidé, mais serait-ce vraiment une SaintéLyon sans ça ???
En tout cas un grand bravo à tous les participants, les "finishers", mais surtout à l'organisation et aux personnes présentes aux ravitos, qui, de par leur regard, compatissent....
Bonne récupération à tous et n'hésitez pas à la faire, c'est long, dur, mais tellement bon
Tu as très bien résumé la course en effet !!
En ce qui me concerne, c'était mon premier "ultra", je ne cours sérieusement que depuis 2 ans
J'ai mis 8h35, mais que ce fut dur ....
A Ste Catherine, au KM28 j'ai voulu abandonné, le froid et la neige ayant déjà grandement nuis au physique. Puis voyant tous les autre dans la même galère, j'ai poursuivi.
Heureusement la neige n'était plus de la partie........................MAIS le verglas est entré en jeu, et ce jusqu'au km48 environ, et après être tombé 7 fois, j'ai également voulu abandonné. Un organisateur m'a dit que le prochain rappatriement en bus était à 7h00 du matin (il était 5h15), donc je lui ai dit: "si c'est ça, je rentre en courant...... "
Quelle galère les derniers 10km sur les quais de Lyon......
Vraiment très dur, et les conditions n'ont pas aidé, mais serait-ce vraiment une SaintéLyon sans ça ???
En tout cas un grand bravo à tous les participants, les "finishers", mais surtout à l'organisation et aux personnes présentes aux ravitos, qui, de par leur regard, compatissent....
Bonne récupération à tous et n'hésitez pas à la faire, c'est long, dur, mais tellement bon
par haribototo
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- Guéna
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Réponse de Guéna sur le sujet Re: Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures
Posted il y a 11 ans 11 mois #203634
Bravo pour ta course Olrik ! Etre allé au bout de cette édition difficile est déjà une belle victoire ...
J'ai quand même l'impression que les 28km de Sainté à Sainte Catherine ont bien marqué les organisme et rajoutent pas mal de difficultés par rapport à la Saintexpress.
Encore bravo ... et maintenant repos!
J'ai quand même l'impression que les 28km de Sainté à Sainte Catherine ont bien marqué les organisme et rajoutent pas mal de difficultés par rapport à la Saintexpress.
Encore bravo ... et maintenant repos!
par Guéna
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- Xav
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Réponse de Xav sur le sujet Re: Sainté 2012 des bleus, du froid et des courbatures
Posted il y a 11 ans 11 mois #203638
Bravo pour ta course !
Tu en as bien bavé mais tu n'a jamais baissé les bras pour finalement rejoindre l'arrivée, chapeau bas !
Ca à l'air de vraiment être une course particulière ; tous les ans, j'ai l'impression que les conditions changent, mais qu'elles sont toujours horribles !!
Tu en as bien bavé mais tu n'a jamais baissé les bras pour finalement rejoindre l'arrivée, chapeau bas !
Ca à l'air de vraiment être une course particulière ; tous les ans, j'ai l'impression que les conditions changent, mais qu'elles sont toujours horribles !!
par Xav
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