MARATHON D'ATHENES
- titi1177
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Bonjour à tous,
un petit CR de mon marathon d'Athènes, mon cadeau personnel pour mes 35 ans (il faut savoir se faire plaisir ).
Je vous passe les détails sur un voyage qui a failli être annulé (en raison d'un voyagiste peu correct qui me prévient au dernier moment que le nombre de participants est insuffisant), de la solution trouvée au dernier moment chez un concurrent (extrêment compréhensif et serviable) et d'une préparation en demi teinte (je n'ai fait que la moitié des séances prévues en raison d'une grosse fatigue, d'une lassitude et du boulot).
Enfin tous ces détails exclus, je rejoins à Athènes vendredi soir à minuit, deux amies coureuses (dont l'une va courir pour la 1ère fois un marathon) arrivées sur un autre vol que le mien. Nous prenons un taxi à l'aéroport pour nous rendre à l'hôtel. Sur le trajet, nous prenons conscience que c'est assez valloné...
Intérieur, je pense que je n'ai pas choisi le marathon le plus facile pour féter mon anniversaire... Et je pense à ma copine dont c'est le premier...
Installation à l'hôtel sans souci. Nuit correcte.
Le samedi matin, notre priorité est de récupérer nos dossards. Nous voilà parties dans les rues d'Athènes. La vue de tous ces policiers dans les rues, ainsi que les militaires parfois, m'interpelle (signe visible de la tension due à la crise bien évidemment...).
Nous arrivons dans le jardin du marathon expo. Le retrait du dossard se fait dans un batiment circulaire. Tout est bien organisé et assez fluide. Un ticket de transport est même offert pour la durée du séjour. Je suis cependant un peu déçue, car le Tshirt est donné avec le dossard (et non à la fin... je deviens un peu puriste là.... ).
Après quelques photos, nous partons faire un petit tour dans la ville. Nous décidons d'aller visiter l'Acropole. E nous voilà en train de grimper... Pas très sage la veille d'un marathon...
Après cette visite, petit resto et retour à l'hôtel pour une petite sieste. Que je n'ai pas réussi à faire bien entendu!!!
Diner dans un resto pour le traditionnel plat de pâte et extinction des feux à 22H30 (heure greque, +1h par rapport à la France).
Dimanche matin : réveil à 4h. Petite douche, dernières vérifications des affaires. Je vais chercher mes amies pour prendre le petit déjeuner. Puis après un dernier passage dans la chambre pour le brossage de dents et récuperer nos sacs, nous partons sur le point de rendez-vous des bus qui nous conduisent à la ville de Marathon.
Après un trajet d'une heure environ, nous voici à Marathon. Tout est bien organisé. Des toilettes en nombre suffisant et bien réparties. Des bénévoles disponibles pour répondre aux questions. Et pour couronner le tout, un temps magnifique. Le soleil qui se lève petit à petit. Je suis assez sereine.
Après avoir déposé nos sacs dans le camion vestiaire, nous nous rendons à nos blocs de départ. Car nous avons chacune un bloc différent. Nous laissons notre amie novice dans son sas et nous lui souhaitons bonne chance.
Au moment de me séparer de ma deuxième amie, j'ai tout à coup une peur qui surgit. Elle me recadre tout de suite en me disant que j'ai déjà couru 4 marathons et que je n'ai aucune peur à avoir, que je vais gérer.
Les raisons de ma peur : il se trouve que l'agence de voyage m'a inscrit dans le bloc des personnes courant en moins de 3h45. Mon record est de 4H26...Je ne me sentais pas à ma place.
Je la quitte et je rejoins mon bloc. J'attends patiemment le départ en respirant calmement et en laissant envahir de sensations positives. Je suis en Grèce, je vais courir le marathon historique, je vais profiter de mon cadeau à moi-même .
Le départ est donné et je m'élance tranquillement. A mon rythme, je sais qu'au kilomètre 5 ou 6 maximum, la copine qui m'a rassurée doit me rejoindre (car elle est plus rapide que moi, que ce sera mon point de repère sur mon allure). Je réalise alors que je ne suis pas la seule à ne pas être dans le bon sas en dépassant de nombreuses personnes. Je suis du coup très rassurée. Mais je ne dois pas m'emballer... Il reste 39KM!!!!
Au 5km, nous faisons un passage en boucle devant le mausolée de marathon. Je prends le temps de le regarder sans m'arrêter bien sûr . Au retour de la boucle, je croise ma copine qui court pour la première fois. On se fait un signe
Au 6km, mon autre copine me rejoint comme prévu. Elle me dit de lever la tête (mon gros défaut) pour ne pas couper ma respiration.
Je lui dit merci et l'encourage à foncer. Je ne veux pas lui faire perdre son rythme.
A partir de ce moment, chacune est rassurée d'avoir vu les autres et va gérer sa course sur le parcours.. Car à partir du 7ème km, les difficultés commencent. Les montées vont s'enchainer les unes après les autres. Le soleil va s'installer.
Mais l'organisation était parfaite. Les ravitaillements étaient fluides, aucun arrêt intempestif, les bénévoles préparaient les bouteilles d'eau que l'on pouvait attraper à la volée. des éponges étaient prévues également.
Je m'étais fixée comme objectif d'être bien jusqu'au 30 km et de passer la plus grosse difficulté du parcours (entre le 30 et le 32km). Arrivée à proximité du 30ème, j'ai vu la pente et je me suis motivée. Des grondements sourds résonnaient au loin. J'ai raccourci ma foulée et j'ai bloqué mon esprit à la douleur. J'ai couru sur le rythme des grondements. Plein de coureurs s'arrêtaient autour de moi, cela me motivait encore plus. Les grondements se sont révélés être des joueurs de tambours sous le tunnel du 30ème et ils ont motivé beaucoup de monde (je le saurai à l'arrivée en échangeant avec d'autres coureurs).
Le cap du 32km passé, j'ai géré ensuite la course tranquillement. Avec un petit coup de mou entre le 36ème et le 41ème km, je ne voyais plus la fin...
Je suis repartie à fond dans le dernier km pour une arrivée magique dans le stade du Panathénakïos !!!
Temps : 4h30mn 38sec. Objectif atteint.
J'étais heureuse et contente. Je ne me suis pas écroulée comme d'habitude à l'arrivée, je n'ai pas eu la sensation d'avoir subi la course car j'étais bien tout le long. Malgré ce parcours difficile.
Ma copine m'a accueilli juste à l'arrivée, car elle nous attendait. Elle a terminé sa course en 4h05. Et nous avons attendu la troisième qui a fini en 4H55. Chapeau pour son 1er marathon. Aucune de nous trois n'a marché pendant cette course.
Pour finir, je résumerai en disant que cette course qui clôture ma saison m'a définitivement fait oublié le marathon de Paris et sa fin catastrophique en avril.
Bonne lecture!!!
Je retourne me coucher...
un petit CR de mon marathon d'Athènes, mon cadeau personnel pour mes 35 ans (il faut savoir se faire plaisir ).
Je vous passe les détails sur un voyage qui a failli être annulé (en raison d'un voyagiste peu correct qui me prévient au dernier moment que le nombre de participants est insuffisant), de la solution trouvée au dernier moment chez un concurrent (extrêment compréhensif et serviable) et d'une préparation en demi teinte (je n'ai fait que la moitié des séances prévues en raison d'une grosse fatigue, d'une lassitude et du boulot).
Enfin tous ces détails exclus, je rejoins à Athènes vendredi soir à minuit, deux amies coureuses (dont l'une va courir pour la 1ère fois un marathon) arrivées sur un autre vol que le mien. Nous prenons un taxi à l'aéroport pour nous rendre à l'hôtel. Sur le trajet, nous prenons conscience que c'est assez valloné...
Intérieur, je pense que je n'ai pas choisi le marathon le plus facile pour féter mon anniversaire... Et je pense à ma copine dont c'est le premier...
Installation à l'hôtel sans souci. Nuit correcte.
Le samedi matin, notre priorité est de récupérer nos dossards. Nous voilà parties dans les rues d'Athènes. La vue de tous ces policiers dans les rues, ainsi que les militaires parfois, m'interpelle (signe visible de la tension due à la crise bien évidemment...).
Nous arrivons dans le jardin du marathon expo. Le retrait du dossard se fait dans un batiment circulaire. Tout est bien organisé et assez fluide. Un ticket de transport est même offert pour la durée du séjour. Je suis cependant un peu déçue, car le Tshirt est donné avec le dossard (et non à la fin... je deviens un peu puriste là.... ).
Après quelques photos, nous partons faire un petit tour dans la ville. Nous décidons d'aller visiter l'Acropole. E nous voilà en train de grimper... Pas très sage la veille d'un marathon...
Après cette visite, petit resto et retour à l'hôtel pour une petite sieste. Que je n'ai pas réussi à faire bien entendu!!!
Diner dans un resto pour le traditionnel plat de pâte et extinction des feux à 22H30 (heure greque, +1h par rapport à la France).
Dimanche matin : réveil à 4h. Petite douche, dernières vérifications des affaires. Je vais chercher mes amies pour prendre le petit déjeuner. Puis après un dernier passage dans la chambre pour le brossage de dents et récuperer nos sacs, nous partons sur le point de rendez-vous des bus qui nous conduisent à la ville de Marathon.
Après un trajet d'une heure environ, nous voici à Marathon. Tout est bien organisé. Des toilettes en nombre suffisant et bien réparties. Des bénévoles disponibles pour répondre aux questions. Et pour couronner le tout, un temps magnifique. Le soleil qui se lève petit à petit. Je suis assez sereine.
Après avoir déposé nos sacs dans le camion vestiaire, nous nous rendons à nos blocs de départ. Car nous avons chacune un bloc différent. Nous laissons notre amie novice dans son sas et nous lui souhaitons bonne chance.
Au moment de me séparer de ma deuxième amie, j'ai tout à coup une peur qui surgit. Elle me recadre tout de suite en me disant que j'ai déjà couru 4 marathons et que je n'ai aucune peur à avoir, que je vais gérer.
Les raisons de ma peur : il se trouve que l'agence de voyage m'a inscrit dans le bloc des personnes courant en moins de 3h45. Mon record est de 4H26...Je ne me sentais pas à ma place.
Je la quitte et je rejoins mon bloc. J'attends patiemment le départ en respirant calmement et en laissant envahir de sensations positives. Je suis en Grèce, je vais courir le marathon historique, je vais profiter de mon cadeau à moi-même .
Le départ est donné et je m'élance tranquillement. A mon rythme, je sais qu'au kilomètre 5 ou 6 maximum, la copine qui m'a rassurée doit me rejoindre (car elle est plus rapide que moi, que ce sera mon point de repère sur mon allure). Je réalise alors que je ne suis pas la seule à ne pas être dans le bon sas en dépassant de nombreuses personnes. Je suis du coup très rassurée. Mais je ne dois pas m'emballer... Il reste 39KM!!!!
Au 5km, nous faisons un passage en boucle devant le mausolée de marathon. Je prends le temps de le regarder sans m'arrêter bien sûr . Au retour de la boucle, je croise ma copine qui court pour la première fois. On se fait un signe
Au 6km, mon autre copine me rejoint comme prévu. Elle me dit de lever la tête (mon gros défaut) pour ne pas couper ma respiration.
Je lui dit merci et l'encourage à foncer. Je ne veux pas lui faire perdre son rythme.
A partir de ce moment, chacune est rassurée d'avoir vu les autres et va gérer sa course sur le parcours.. Car à partir du 7ème km, les difficultés commencent. Les montées vont s'enchainer les unes après les autres. Le soleil va s'installer.
Mais l'organisation était parfaite. Les ravitaillements étaient fluides, aucun arrêt intempestif, les bénévoles préparaient les bouteilles d'eau que l'on pouvait attraper à la volée. des éponges étaient prévues également.
Je m'étais fixée comme objectif d'être bien jusqu'au 30 km et de passer la plus grosse difficulté du parcours (entre le 30 et le 32km). Arrivée à proximité du 30ème, j'ai vu la pente et je me suis motivée. Des grondements sourds résonnaient au loin. J'ai raccourci ma foulée et j'ai bloqué mon esprit à la douleur. J'ai couru sur le rythme des grondements. Plein de coureurs s'arrêtaient autour de moi, cela me motivait encore plus. Les grondements se sont révélés être des joueurs de tambours sous le tunnel du 30ème et ils ont motivé beaucoup de monde (je le saurai à l'arrivée en échangeant avec d'autres coureurs).
Le cap du 32km passé, j'ai géré ensuite la course tranquillement. Avec un petit coup de mou entre le 36ème et le 41ème km, je ne voyais plus la fin...
Je suis repartie à fond dans le dernier km pour une arrivée magique dans le stade du Panathénakïos !!!
Temps : 4h30mn 38sec. Objectif atteint.
J'étais heureuse et contente. Je ne me suis pas écroulée comme d'habitude à l'arrivée, je n'ai pas eu la sensation d'avoir subi la course car j'étais bien tout le long. Malgré ce parcours difficile.
Ma copine m'a accueilli juste à l'arrivée, car elle nous attendait. Elle a terminé sa course en 4h05. Et nous avons attendu la troisième qui a fini en 4H55. Chapeau pour son 1er marathon. Aucune de nous trois n'a marché pendant cette course.
Pour finir, je résumerai en disant que cette course qui clôture ma saison m'a définitivement fait oublié le marathon de Paris et sa fin catastrophique en avril.
Bonne lecture!!!
Je retourne me coucher...
Last Edit:il y a 12 ans 1 semaine
par titi1177
Dernière édition: il y a 12 ans 1 semaine par titi1177.
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- FredX
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En voilà un beau cadeau !!!
Content que tu aies pu en profiter pleinement !
C'est super... Et hop un marathon de plus dans la besace !
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C'est super... Et hop un marathon de plus dans la besace !
par FredX
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- chris55
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MERCI pour le CR , BRAVO pour ton marathon , tu l'a fini dans de bonne condition apparement .
maintenant repos a toi
maintenant repos a toi
par chris55
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- raphael391
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- Remerciements reçus 1
merci à toi de nous avoir fait partagé ce moment de bonheur
par raphael391
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