trail Larzarc-Dourbie festival des hospitaliers
- ramus
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trail Larzarc-Dourbie festival des hospitaliers a été créé par ramus
Posted il y a 12 ans 2 semaines
Tout commence à la mi août, je suis alors en vacances à gap dans les hautes alpes chez ma belle famille. Après un été pas très sportif avec quelques (trop) bières et cigarettes (bouuh pas bien). Je profite alors des superbes routes de la région pour renouer avec le sport et me lance sur quelques sorties vélo. Après un semaine de vélo alors que je donnais des nouvelles à mon père, celui-ci me dit qu'il sera cette année encore bénévole sur le trail larzac-dourbie pour le festival des hositaliers, et alors cette folle idée de faire la course commence à germer dans ma tête. Trois jours plus tard ''allô papa [...] bon je vais m'inscrire à la course'', me voilà lancé dans l'affaire qui va durée 12 semaines.
Début difficile
Le lendemain je chausse les baskets à la fraîche et c'est parti pour un footing de remise en route de 12km pour 1h15 suivi de 3jours d'intenses courbatures et oui le vélo c'est pas comme la course à pied. J'en profite pour traquer la moindre info concernant la pratique du trail et l'entrainement à la CAP et c'est alors que j'ai trouvé un super site que je vous recommande www.conseils-courseapied.com/ . Je trouve alors un plan de préparation au trail court que je décide de suivre.
La préparation
Le rdv chez le docteur est pris pour le 5 septembre pour faire un check-up complet, mettre au point un régime alimentaire adapté et obtenir le certificat médical nécessaire à l'inscription. Je sors de chez le docteur boosté à bloc et bien décider suivre à la lettre cette hygiène de vie jusqu'à la course prévu le 3 novembre.
Lors de la préparation qui se déroule plutôt bien je me lance sur le trail du Salagou sans objectif particulier, juste le plaisir et la découverte et pour évaluer si ma préparation porte ses fruits. Bilan 24km 600D+ en 2h16 avec un podium du classement espoir à la clef (certes nous n'étions que 4 ou 5). Que du bonheur, une très belle journée et un jolie tee shirt pour le classement espoir.
Mais les ennuis arrivent juste avant la course le dimanche d'avant exactement, je décide de repérer les 10 derniers km mais la journée est froide même très froide et une mauvaise pierre aura raison de ma cheville droite. Vite il faut que dans l'espace d'une semaine la douleur cesse que je puisse courir samedi au plus tard. Visite chez le docteur qui m'oriente vers un kiné qui me donne le feu vert pour le samedi car heureusement c'est n'est qu'une petite entorse et un bon strap fera l'affaire pour courir.
J-3 avant la course
Sur ordre du kiné je vais marché un peu pour garder ma cheville active et ainsi conserver les muscles qui la maintiennent, je profite alors d'une belle matinée pour aller marcher dans les sentiers bordant le village de Nant et faire quelques étirements avec une magnifique vu sur le village.
Jour-J
Et voilà on y est, le départ sera donné à 14h. La nuit n'a pas était bonne et je suis levé bonne heure. Je prend un bon petit déjeuné et vais récupérer le dossard n°234 j'occupe mon temps comme je peux et vais manger vers 11h . A ce moment la, le soleil nous offre une douce chaleur qui sera parfaite pour la course, je prépare donc une tenue légère avec un collant, un tee shirt manche longue, et des lunettes de soleil. Il est midi et les minutes durent des heures, je tournent en rond, ne tiens pas en place l'impatiente me gagne mais 13h finit par arriver.
Je me met en tenu et me rend au Parc du Claux pour encourager les enfants qui eux aussi on leurs courses, moment de détente avec ma famille et des amis qui ont fait le déplacement. Le ciel se couvre et l'air se rafraîchi je file vite chercher un coupe vent qui va par la suite beaucoup me servirLe moment arrive pour nous de prendre le départ, je suis stressé mais prêt dans ma tête pour en ch... .5... 4....3.....2......1......GOOO, le départ est donné au fusil de chasse par Mr le Maire en personne et les presque 500 coureurs s'élancent pour les 2 premiers kilomètre sur le bitume, il y a beaucoup de monde et tout ces applaudissement me donnent des ailes, un peu trop d'ailleurs et je le découvrirai a mais dépend un peu plus tard.
La montée de vallongue
Première cote avec un peu plus de 300m de D+ je la monte à bon rythme et arrive en haut sans trop de problème j'entends un homme dire à la coureuse de devant moi qu'elle est la 11ème féminine. C'est la confirmation que j'ai bien grimpé. Quelques centaines de mètre plus loin on peut entendre la foules applaudir en encourager les coureurs, j'en profite pour fanfaronner devant l'objectif de ma mère que je ne reverrai pas avant plus de 10km.
Le plateau du larzac
On passe le village des Liquisses et le vent me donne des frissons j'enfile alors le fameux coupe vent et range avec déception les lunettes de soleil qui ne m'auront pas beaucoup servi.
On attaque la traversée du plateau du Larzac avec sa succession de faux plats au milieu de cailloux qui ont uniquement pour but de surgir sous nos pieds pour remporter le duel contre nos chevilles. Je trouve la traversée du plateau beaucoup plus éprouvante que je ne me l'imaginais mais nous arrivons assez vite au ravitaillement de l'Oulette vers le 13km, la course a commencé depuis environ 1h15 et je remplis rapidement un bidon à moitié vide et repars en moins de 1 minute. Jusque la tout ce passe très bien pour moi et dans la descente avant St Sauveur je profite pour dérouler à grandes foulées mais la petite monté jusqu'à St sauveur qui est annoncée courte mais raide rappelle a mes cuisses qu'elles ont déjà parcourue près de 15km. E arrivant à St Sauveur, encore beaucoup d'encouragement et une bonne recharge de bonne humeur alors que le temps se rafraîchit à vue d'oeil.
La descente de St Sauveur sur les Moulinets
La première partie de la descente est roulante et tout se passe bien mais très vite je suis pris d'un ENOOOOORME point de coté, je suis très surpris car très rarement sujet à ce genre de douleur. La descente est de plus en plus raide et chaque pas est pratiquement un torture avec les secousses qu'elle engendre. J'alterne la marche avec quelques pauses où je m'hydrate abondamment da.ns 'espoir de faire cesser ce point de coté mais en vain. Je me fait doubler toutes les 20 secondes et me fait même dépasser par un copain qui en profite pour me narguer amicalement.
OUUF les cris de plus en plus fort annonce la fin de la descente, ma famille m'attend en bas de la descente. Malgré que le chemin devienne plat je marche pour récupérer de cette descente si difficile a gérer avec ce point de coté. Mon grand père qui est un peu plus loin avec les chasseurs du coin m'encourage à poursuivre mon effort.
Les ennuis ne sont pas finis
En traversant les Moulinets je sais qu'il me reste les 10 derniers kilomètres qui sont aussi les plus durs alors je décide de me ménager un moment pour récupérer un peu. Mais très vite je me rend compte que mes 2bidons de 600ml chacun sont vite et comprends que j'ai beaucoup trop bu en essayant de faire passer le point de coté. Aiie lutter contre la douleur est une chose, lutter contre la soif en est une autre surtout que le parcourt nous réserve encore 2 belles difficultés avant l'arrivée au ravitaillement de Cantobre. J'ai de plus en plus soif et sens que chaque pas me coûte de plus en plus cher en énergie et je commence à avoir mal au talon du pied droit. Avant de redescendre pour aller traverser la rivière du Trevezel, je rencontre les photographes de l’événement et affiche monplus beau sourire mais j'entends après mon passage. « ton dossard, on doit voir ton dossard ». ohh mince le coupe vent est fermé sur le dossard, ohh puis zut demi tour je remonte les 3 ou 4 mètres et exhibe fièrement le n°234, les photographes sont hilares de ma comédie « ohh vous savez 4h20 ou 4h25 qu'elle est la différence, autant avoir une belle photo ». Il m'encourage pour la fin de la course en me disant que je suis le seul à faire demi tour pour avoir une belle photo. Ce petit moment de rigolade me remotive mais la soif est de plus en plus pesante et j'ai la bouche très sèche et je me sent vidé de toute énergie, je rêve de manger quelque chose de solide est salé or je n'ai avoir moi que des gels sucrés et des barres à la figue.
Des bénévoles qui tombent à pic
Dans la courte descente vers le Trevezel, je rencontre des bénévoles qui ont été nombreux tout au long du parcourt et je remarque qu'il ont une bouteille d'eau. Il me demande si je vais bien avec un air inquiet, j'en déduis que je dois avoir une sale tête, je profite pour le demander un peu d'eau que bien entendu en encadrants prévenants il ne me refuse pas. Je prend quelques minutes pour boire et et leur confirme que je vais bien. Je repars et termine la descente en assurant au maximum car objectif le ravitaillement de Cantobre. Je traverse le Trevezel sur un petit barrage de cailloux, les bénévoles réparant la passerelle prévu pour la traversé. Je préfère cette traversée avec les pieds dans l'eau fraîche, elle calme un peu ma douleur au pied et je me sens aventurier
La montée sur Cantobre
Très courte en distance mais très raide je la connais déjà pour l'avoir repéré au ¼ de la montée je croise le copain qui m'avait dépassé avant les Moulinets, il a cette fois le visage marqué par la fatigue, il va en sens inverse et m'annonce qu'il abandonne, j’essaie de le raisonner car bous sommes à quelques centaines de mètres du ravitaillement et seulement 5 ou 6km de l'arrivée mais il est catégorique, il dit avoir trop mal aux jambes pour aller plus loin, je le laisse alors là. A ce moment la je me fait la promesse d'aller au bout, la fin de la montée est sans surprise très raide mais aussi très glissante et heureusement que l'organisation a mis des cordes pour que nous puissions nous hisser jusqu'au village. Je délasse mes chaussures et marche jusqu'au ravitaillement. C'est décidé je prends un bonne pause pour recharger les batterie, de l'eau des bananes, et plein d'autre choses mais mon attention se porte sur des tartines de roquefort. « au diable la diététique je l'ai bien mérité » j'en mange quelques unes pendant que certains de mes voisins trouvent leur bonheur dans les crêpes. Les bénévoles ont un mots d'encouragement pour chaque coureur et sont aux petits soins. Après ce ravitaillement salvateur je décide de repartir avec le plein d'eau au cas ou malgré qu'il ne reste que 5km, un dernier mot des bénévoles et me voilà reparti comme neuf (ou presque), je les remercie et repars à petit foulée. Juste après les village encore des supporters qui encouragent, il suffit qu'une personne encourage un coureur pour que tous cris sont prénom en cœur, c'est aussi ça l'esprit trail !
Le montée jusqu'au Martoulet
la montée est rude et chaque coureur à l'air de souffrir, je monte par étape au début et fini par trouver le rythme est monte tranquillement, décidément à quoi sert l'EPO alors que l'on obtient le même résultat avec des tartines de roquefort. Je sais que mon père est bénévole au Martoulet et j'ai hâte d'arriver à lui. La nuit est presque là alors j'allume la frontale et continu la marche dans la côte. La pente fini par s'adoucir et je me remets à courir quand j'aperçois au loin la grosse lumière, c'est eux, mon père et le père de la famille chez qui j'ai vécu 2 ans pendant le sport étude hockey. Ils me reconnaissent de loin, Fred vient me serrer ses bras et m'exprime chaudement sa joie et mon père me félicite. Mais la course n'est pas finit, il est temps de repartir, il fait nuit et j'ai froid, un groupe de coureurs passe et je me joins a eux en me disant que la nuit sera moins pesante à 3.ils finissent par me distancer et j'amorce la fameuse descente du roc nantais avec un coureur et une coureuse. Nous marchons tranquillement dans cette descente technique, qui prendra près de 30 minutes, en discutant de tout et de rien, nous arrivons bientôt en bas et décidons de courir pour finir.
L'arrivée
nous entendons le speaker annoncer les arrivées, on regarde l'heure, au alentour 18h30 nous sommes au bas du roc « juste à l'heure pour l'apéro ». Il y a beaucoup de monde, et oui l'avantage d'arriver vers la fin !! Des coureurs et des familles nous félicitent, la course se termine par la montée du moulin histoire de finir comme il se doit, nous montons en courant et rentrons dans le parc du Claux que nous avions quitté 4h30 plus tôt, tous les applaudissement me font oublier la douleur des jambes et du pied. Je profite de se moment. Ouuffff soulagement nous passons la ligne après un peu plus de 4h30 de course (les premiers l'ont fait en un peu plus de 2h40) et nous sommes accueillis par nos familles respectives.
A l'arrivée un jolie tee shirt technique, des souvenirs plein la tête bien-sur de déliceuses tartines de roquefort pour réconforter les coureurs.
BILAN
j'en ai ch*** grave mais journée extraordinaire, super courses, supers bénévoles, super ravitos, supers spectateurs !
Quand est-ce qu'on recommence ?
Début difficile
Le lendemain je chausse les baskets à la fraîche et c'est parti pour un footing de remise en route de 12km pour 1h15 suivi de 3jours d'intenses courbatures et oui le vélo c'est pas comme la course à pied. J'en profite pour traquer la moindre info concernant la pratique du trail et l'entrainement à la CAP et c'est alors que j'ai trouvé un super site que je vous recommande www.conseils-courseapied.com/ . Je trouve alors un plan de préparation au trail court que je décide de suivre.
La préparation
Le rdv chez le docteur est pris pour le 5 septembre pour faire un check-up complet, mettre au point un régime alimentaire adapté et obtenir le certificat médical nécessaire à l'inscription. Je sors de chez le docteur boosté à bloc et bien décider suivre à la lettre cette hygiène de vie jusqu'à la course prévu le 3 novembre.
Lors de la préparation qui se déroule plutôt bien je me lance sur le trail du Salagou sans objectif particulier, juste le plaisir et la découverte et pour évaluer si ma préparation porte ses fruits. Bilan 24km 600D+ en 2h16 avec un podium du classement espoir à la clef (certes nous n'étions que 4 ou 5). Que du bonheur, une très belle journée et un jolie tee shirt pour le classement espoir.
Mais les ennuis arrivent juste avant la course le dimanche d'avant exactement, je décide de repérer les 10 derniers km mais la journée est froide même très froide et une mauvaise pierre aura raison de ma cheville droite. Vite il faut que dans l'espace d'une semaine la douleur cesse que je puisse courir samedi au plus tard. Visite chez le docteur qui m'oriente vers un kiné qui me donne le feu vert pour le samedi car heureusement c'est n'est qu'une petite entorse et un bon strap fera l'affaire pour courir.
J-3 avant la course
Sur ordre du kiné je vais marché un peu pour garder ma cheville active et ainsi conserver les muscles qui la maintiennent, je profite alors d'une belle matinée pour aller marcher dans les sentiers bordant le village de Nant et faire quelques étirements avec une magnifique vu sur le village.
Jour-J
Et voilà on y est, le départ sera donné à 14h. La nuit n'a pas était bonne et je suis levé bonne heure. Je prend un bon petit déjeuné et vais récupérer le dossard n°234 j'occupe mon temps comme je peux et vais manger vers 11h . A ce moment la, le soleil nous offre une douce chaleur qui sera parfaite pour la course, je prépare donc une tenue légère avec un collant, un tee shirt manche longue, et des lunettes de soleil. Il est midi et les minutes durent des heures, je tournent en rond, ne tiens pas en place l'impatiente me gagne mais 13h finit par arriver.
Je me met en tenu et me rend au Parc du Claux pour encourager les enfants qui eux aussi on leurs courses, moment de détente avec ma famille et des amis qui ont fait le déplacement. Le ciel se couvre et l'air se rafraîchi je file vite chercher un coupe vent qui va par la suite beaucoup me servirLe moment arrive pour nous de prendre le départ, je suis stressé mais prêt dans ma tête pour en ch... .5... 4....3.....2......1......GOOO, le départ est donné au fusil de chasse par Mr le Maire en personne et les presque 500 coureurs s'élancent pour les 2 premiers kilomètre sur le bitume, il y a beaucoup de monde et tout ces applaudissement me donnent des ailes, un peu trop d'ailleurs et je le découvrirai a mais dépend un peu plus tard.
La montée de vallongue
Première cote avec un peu plus de 300m de D+ je la monte à bon rythme et arrive en haut sans trop de problème j'entends un homme dire à la coureuse de devant moi qu'elle est la 11ème féminine. C'est la confirmation que j'ai bien grimpé. Quelques centaines de mètre plus loin on peut entendre la foules applaudir en encourager les coureurs, j'en profite pour fanfaronner devant l'objectif de ma mère que je ne reverrai pas avant plus de 10km.
Le plateau du larzac
On passe le village des Liquisses et le vent me donne des frissons j'enfile alors le fameux coupe vent et range avec déception les lunettes de soleil qui ne m'auront pas beaucoup servi.
On attaque la traversée du plateau du Larzac avec sa succession de faux plats au milieu de cailloux qui ont uniquement pour but de surgir sous nos pieds pour remporter le duel contre nos chevilles. Je trouve la traversée du plateau beaucoup plus éprouvante que je ne me l'imaginais mais nous arrivons assez vite au ravitaillement de l'Oulette vers le 13km, la course a commencé depuis environ 1h15 et je remplis rapidement un bidon à moitié vide et repars en moins de 1 minute. Jusque la tout ce passe très bien pour moi et dans la descente avant St Sauveur je profite pour dérouler à grandes foulées mais la petite monté jusqu'à St sauveur qui est annoncée courte mais raide rappelle a mes cuisses qu'elles ont déjà parcourue près de 15km. E arrivant à St Sauveur, encore beaucoup d'encouragement et une bonne recharge de bonne humeur alors que le temps se rafraîchit à vue d'oeil.
La descente de St Sauveur sur les Moulinets
La première partie de la descente est roulante et tout se passe bien mais très vite je suis pris d'un ENOOOOORME point de coté, je suis très surpris car très rarement sujet à ce genre de douleur. La descente est de plus en plus raide et chaque pas est pratiquement un torture avec les secousses qu'elle engendre. J'alterne la marche avec quelques pauses où je m'hydrate abondamment da.ns 'espoir de faire cesser ce point de coté mais en vain. Je me fait doubler toutes les 20 secondes et me fait même dépasser par un copain qui en profite pour me narguer amicalement.
OUUF les cris de plus en plus fort annonce la fin de la descente, ma famille m'attend en bas de la descente. Malgré que le chemin devienne plat je marche pour récupérer de cette descente si difficile a gérer avec ce point de coté. Mon grand père qui est un peu plus loin avec les chasseurs du coin m'encourage à poursuivre mon effort.
Les ennuis ne sont pas finis
En traversant les Moulinets je sais qu'il me reste les 10 derniers kilomètres qui sont aussi les plus durs alors je décide de me ménager un moment pour récupérer un peu. Mais très vite je me rend compte que mes 2bidons de 600ml chacun sont vite et comprends que j'ai beaucoup trop bu en essayant de faire passer le point de coté. Aiie lutter contre la douleur est une chose, lutter contre la soif en est une autre surtout que le parcourt nous réserve encore 2 belles difficultés avant l'arrivée au ravitaillement de Cantobre. J'ai de plus en plus soif et sens que chaque pas me coûte de plus en plus cher en énergie et je commence à avoir mal au talon du pied droit. Avant de redescendre pour aller traverser la rivière du Trevezel, je rencontre les photographes de l’événement et affiche monplus beau sourire mais j'entends après mon passage. « ton dossard, on doit voir ton dossard ». ohh mince le coupe vent est fermé sur le dossard, ohh puis zut demi tour je remonte les 3 ou 4 mètres et exhibe fièrement le n°234, les photographes sont hilares de ma comédie « ohh vous savez 4h20 ou 4h25 qu'elle est la différence, autant avoir une belle photo ». Il m'encourage pour la fin de la course en me disant que je suis le seul à faire demi tour pour avoir une belle photo. Ce petit moment de rigolade me remotive mais la soif est de plus en plus pesante et j'ai la bouche très sèche et je me sent vidé de toute énergie, je rêve de manger quelque chose de solide est salé or je n'ai avoir moi que des gels sucrés et des barres à la figue.
Des bénévoles qui tombent à pic
Dans la courte descente vers le Trevezel, je rencontre des bénévoles qui ont été nombreux tout au long du parcourt et je remarque qu'il ont une bouteille d'eau. Il me demande si je vais bien avec un air inquiet, j'en déduis que je dois avoir une sale tête, je profite pour le demander un peu d'eau que bien entendu en encadrants prévenants il ne me refuse pas. Je prend quelques minutes pour boire et et leur confirme que je vais bien. Je repars et termine la descente en assurant au maximum car objectif le ravitaillement de Cantobre. Je traverse le Trevezel sur un petit barrage de cailloux, les bénévoles réparant la passerelle prévu pour la traversé. Je préfère cette traversée avec les pieds dans l'eau fraîche, elle calme un peu ma douleur au pied et je me sens aventurier
La montée sur Cantobre
Très courte en distance mais très raide je la connais déjà pour l'avoir repéré au ¼ de la montée je croise le copain qui m'avait dépassé avant les Moulinets, il a cette fois le visage marqué par la fatigue, il va en sens inverse et m'annonce qu'il abandonne, j’essaie de le raisonner car bous sommes à quelques centaines de mètres du ravitaillement et seulement 5 ou 6km de l'arrivée mais il est catégorique, il dit avoir trop mal aux jambes pour aller plus loin, je le laisse alors là. A ce moment la je me fait la promesse d'aller au bout, la fin de la montée est sans surprise très raide mais aussi très glissante et heureusement que l'organisation a mis des cordes pour que nous puissions nous hisser jusqu'au village. Je délasse mes chaussures et marche jusqu'au ravitaillement. C'est décidé je prends un bonne pause pour recharger les batterie, de l'eau des bananes, et plein d'autre choses mais mon attention se porte sur des tartines de roquefort. « au diable la diététique je l'ai bien mérité » j'en mange quelques unes pendant que certains de mes voisins trouvent leur bonheur dans les crêpes. Les bénévoles ont un mots d'encouragement pour chaque coureur et sont aux petits soins. Après ce ravitaillement salvateur je décide de repartir avec le plein d'eau au cas ou malgré qu'il ne reste que 5km, un dernier mot des bénévoles et me voilà reparti comme neuf (ou presque), je les remercie et repars à petit foulée. Juste après les village encore des supporters qui encouragent, il suffit qu'une personne encourage un coureur pour que tous cris sont prénom en cœur, c'est aussi ça l'esprit trail !
Le montée jusqu'au Martoulet
la montée est rude et chaque coureur à l'air de souffrir, je monte par étape au début et fini par trouver le rythme est monte tranquillement, décidément à quoi sert l'EPO alors que l'on obtient le même résultat avec des tartines de roquefort. Je sais que mon père est bénévole au Martoulet et j'ai hâte d'arriver à lui. La nuit est presque là alors j'allume la frontale et continu la marche dans la côte. La pente fini par s'adoucir et je me remets à courir quand j'aperçois au loin la grosse lumière, c'est eux, mon père et le père de la famille chez qui j'ai vécu 2 ans pendant le sport étude hockey. Ils me reconnaissent de loin, Fred vient me serrer ses bras et m'exprime chaudement sa joie et mon père me félicite. Mais la course n'est pas finit, il est temps de repartir, il fait nuit et j'ai froid, un groupe de coureurs passe et je me joins a eux en me disant que la nuit sera moins pesante à 3.ils finissent par me distancer et j'amorce la fameuse descente du roc nantais avec un coureur et une coureuse. Nous marchons tranquillement dans cette descente technique, qui prendra près de 30 minutes, en discutant de tout et de rien, nous arrivons bientôt en bas et décidons de courir pour finir.
L'arrivée
nous entendons le speaker annoncer les arrivées, on regarde l'heure, au alentour 18h30 nous sommes au bas du roc « juste à l'heure pour l'apéro ». Il y a beaucoup de monde, et oui l'avantage d'arriver vers la fin !! Des coureurs et des familles nous félicitent, la course se termine par la montée du moulin histoire de finir comme il se doit, nous montons en courant et rentrons dans le parc du Claux que nous avions quitté 4h30 plus tôt, tous les applaudissement me font oublier la douleur des jambes et du pied. Je profite de se moment. Ouuffff soulagement nous passons la ligne après un peu plus de 4h30 de course (les premiers l'ont fait en un peu plus de 2h40) et nous sommes accueillis par nos familles respectives.
A l'arrivée un jolie tee shirt technique, des souvenirs plein la tête bien-sur de déliceuses tartines de roquefort pour réconforter les coureurs.
BILAN
j'en ai ch*** grave mais journée extraordinaire, super courses, supers bénévoles, super ravitos, supers spectateurs !
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- Ymeguira
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Réponse de Ymeguira sur le sujet Re: trail Larzarc-Dourbie festival des hospitaliers
Posted il y a 12 ans 2 semaines
Un grand bravo pour ta course Ramus! 
Je suis sûr que tu as du te régaler sur ce beau plateau et dans cette belle région Aveyronnaise! Les tartines de Roquefort, il n'y a que çà de vrai pour les ravitos!
Au plaisir de te croiser l'année prochaine, pourquoi pas sur le parcours long des Hospitaliers?
Je suis sûr que tu as du te régaler sur ce beau plateau et dans cette belle région Aveyronnaise! Les tartines de Roquefort, il n'y a que çà de vrai pour les ravitos!
Au plaisir de te croiser l'année prochaine, pourquoi pas sur le parcours long des Hospitaliers?
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- ramus
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- Xav
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Réponse de Xav sur le sujet Re: trail Larzarc-Dourbie festival des hospitaliers
Posted il y a 12 ans 1 semaine
Bravo pour ta course Ramus, et merci pour le CR.
Je compte sur toi pour persévérer dans le trail pour les saisons à venir !
Je compte sur toi pour persévérer dans le trail pour les saisons à venir !
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- ramus
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Réponse de ramus sur le sujet Re: trail Larzarc-Dourbie festival des hospitaliers
Posted il y a 12 ans 1 semaine
merci, j'ai réservé la date de ce trail dans mon calendrier 2013 
et bie d'autre aussi pour prendre un peu d'expérience pour éviter cette fois les problème de rythme, d'hydratation et d'alimentation pendant la course. Beaucoup de choses à travailler et surement beaucoup de bons moments à passer!
et bie d'autre aussi pour prendre un peu d'expérience pour éviter cette fois les problème de rythme, d'hydratation et d'alimentation pendant la course. Beaucoup de choses à travailler et surement beaucoup de bons moments à passer! Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
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