Préparation :
Depuis ma course du 23 septembre, à Meung-sur-Loire, Trail de l’Ane et du Chat (6km), je n’ai pu faire que deux séances en extérieur (inférieures à 1h) et trois sur tapis en salle. Et pour cause, avant même le début de ce petit trail, à l’échauffement, je me suis tordu la cheville dans un trou. A chaud…j’ai pu trotter, mais le lendemain, j’étais boiteux.
C’est donc avec beaucoup de doutes, et un manque de sensations que je suis venu m’aligner ce 14 octobre 2012 sur ma première grande épreuve (24 000 concurrents environ). J’avais cependant derrière moi, tout le travail foncier entrepris durant l’été en préparation de cette compétition.
Objectif de la course :
Sur deux jambes, l’objectif aurait été de descendre sous le temps d’1h40’. Là avec une jambe en « bois », l’objectif était de terminer, et si possible sous les 2h00.
L’avant course :
Voyage vers Paris samedi soir, pour une nuit chez mon tonton (qui s’est aligné aussi sur la distance). Le dossard avait été récupéré le vendredi par ma cousine. Un vestiaire royal…du moins ministériel devrai-je dire, et je partais pour un échauffement avec mon oncle pour rejoindre la ligne de départ. Bien qu’étant arrivé de bonne heure, le pont d’Iéna était déjà bondé, accompagné par de grosses gouttes, qui n’augurait pas le moindre rayon de soleil pour les heures à venir.
La course :
Une ambiance exceptionnelle, malgré les mauvaises conditions météo. Le départ s’effectue par vagues, et nous sommes dans la dernière à partir…soit plus de 15 minutes après les hommes de tête.
KM 1 - Attention aux chevilles
En effet, 24 000 personnes qui s’élancent et avec ce temps, cela laisse un sol couvert de déchets, sac poubelle, bouteilles…Avec ma guibole en vrac, prudence maximale ! C’est la grande bousculade dans cette montée, il faut se frayer un chemin sur les extérieurs.
KM 2 à KM 5 : Une balade au Bois de Boulogne !!
Rassuré après le franchissement sans encombre du premier kilomètre, j’alterne entre le macadam, et quelques trottoirs. A l’entrée du bois de Boulogne, dans cette grande ligne droite avant le ravitaillement, je commence à pouvoir allonger la foulée. Je remonte de nombreux coureurs.
Temps de passage au 5 km : 25’58’’
KM 6 à KM 10 : Gadoue et embouteillage
Après, le ravitaillement, où j’ai été impressionné par le nombre de bouteilles, c’est une boucle dans le Bois de Boulogne avant de remonter vers l’hippodrome et de retrouver la ville, et ses bonnes odeurs ….beurk
Le léger faux plat semble en faire caler plus d’un. Un espèce de brouillard semble planer au dessus des coureurs, mélange de vapeur et de forte humidité. On se croirait dans un autre monde !
Arrive après le ravitaillement, où je ne prends que de l’eau pour faire couler mon gel énergétique pris quelques hectomètres auparavant.
Temps de passage au 10 km : 52’04’’
KM 11 à KM 15 : Chouette de l’eau !! A moi les quais !!
Avant d’arriver sur les quais, c’est un peu l’encombrement, comme faire rentrer un troupeau d’éléphants dans une 2CV. Une fois sur les bords de Seine en face de France TELEVISION, le bitume est très humide, et de grosses flaques se sont formées sur les bas côtés. Là encore j’arrive à remonter des coureurs, parfois très hésitants. D’autres filent à toute allure, en risquant parfois la chute. Les premiers tunnels réchauffent à la fois le cœur (par la foule qui est massée) et le corps, car il y fait plutôt chaud !
Temps de passage au 15 km : 1h17’57’’
KM 16 à KM 20 : En roue libre, et toujours frais !
Avec ma préparation tronquée, allais-je avoir le coffre pour aller jusqu’au bout ? Hormis le fait que mon strapping semble se faire de plus en plus la malle, la cheville ne donne pas de signe de fatigue. C’est au 16ème km que je réalise ma meilleure allure sur cette course…4’42.
Les rangs sont plus clairsemé, et après un gel énergétique, mon objectif d’être sous les deux heures sera largement atteint. Le jardin des Tuileries, le Quai d’Orsay sont désormais derrière moi, mais pas le temps de faire une pause touristique, j’ai encore quelques mètres à parcourir.
L’allure reste constante, mais les passages étroits et certaines « limaces » me font lever le pied :5’03’’ ,5’07’’, 5’02’’, 5’10’’.
L’arrivée est proche et la foule de plus en plus présente aux abords de la Tour Eiffel. Un petit sprint et j’en termine avec ces 20 km de Paris en 1h43’25’’
BILAN : Une course E-X-C-P-T-I-O-N-N-E-L-L-E !
L’ambiance et la découverte d’un évènement d’une si grande importance resteront pour moi un moment EXCEPTIONNEL.
Le bilan de la course en elle-même est globalement très positif ! Compte tenu de mon état de forme d’avant la course, il y a cette satisfaction d’être allé au bout de cette course, d’être finalement pas si mal positionné que cela 8000ème, et cela augure une belle fin de saison, tout en ménageant ma cheville.
Je voulais remercier les spectateurs, les bénévoles, les groupes musicaux pour les animations, les encouragements.
Le point négatif, ce fut l’attente dans le sas d’arrivée pour choper une pomme, une bouteille et la médaille. Ce fut long…très long !
Place à un peu de repos avant le prochain plan..
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Suivi parcours 20 km de Paris
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