Récit des courses mars 2009
- Donia
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 572
- Remerciements reçus 0
Marathon de Rome le 22 mars 2009
Départ de l’aéroport de Chaleroi le samedi 21 à 6H50 du matin …nous partons à 8,
Vénérina, Adri, Maria, Donato ,Angelo, Tony, Pierre et moi.
Tous, super méga exités par cette aventure magnifique !!!
Le voyage se passe bien, sans soucis nous découvrons nos chambres et directement nous nous
rendons au village marathon , déjà les doutes commencent a nous envahir, allons-nous y arriver, est-ce que les entraînements étaient assez intensifs ?....bref le stress commence, nous sommes tous occupés a boire le « malto » du pack marathon……vraiment parce que c’est nécessaire parce que……beurk !
Arrivés au village, on va retirer nos dossards, séance photo, on reçoit un superbe sac à dos Asics (super souvenir) et un joli t-shirt. Le village marathon est terrible on passe presque toute l’après midi là. Puis nous terminons par la pasta party.
Nous essayons de ne pas nous coucher trop tard, je ne sais comment mais j’arrive à dormir !
Debout à 6H45, et hop on mange le gatosport….que je conseille vraiment à tout le monde !
Petit détail important je m’enduis les pieds de pommade « nok »…tout est ok, on démarre avec le survêtement du club…..go cette fois plus d’excuses on se rend au Colissé !
Arrivé sur place, du monde beaucoup de monde, 12000 coureurs font le marathon et 80000 le 4 km, impressionnant !!!
Nous nous installons dans notre box, il faisait un beau soleil mais pas très chaud à 9h, je suis au pied du colisée, ce monstre d’histoire m’impressionne et me fascine, je suis complètement envahie par un sentiment de bonheur intense à ce moment là j’entends….le décompte en Italien….diece, nove,otto, sete……tre , due………….GO !!!!!!!!!!!!!
J’ai la chair de poule, Pierre est prés de moi, on se serre tous la main, je pleure un peu , et c’est parti, je reste prés de pierre qui n’est pas préparé et qui fera les 15 premiers km avec moi.
Je vois les filles devant moi, qui je trouve partent trop vite, pas grave je reste prudente…………je reste calme fc à 158 au 5 eme km tout va bien premier passage à 34’ 58’’, ça va je suis bien, et je profite un max, je prends mes tubes du pack je bois je tiens le cap, pierre est là.
Au 10 ème passage en 1H07 toujours en temps officiel pas réel. Pose pipi et c’est reparti, je croise des gens de toutes les nationalités, c’est féerique.
Nous voici déjà au 15 ème,temps : 1H40, on ne se rends pas compte le temps passe vite, mais pierre dois me laisser il me retrouvera au 32 ème, je reste calme et continue mon chemin toute seule, je reste bien suis assez fière de moi là, puis soudain devant moi se dresse la basilique saint pierre, el Vaticano !!!!!!!! là je vous avoue, que je remercie le bon dieu d’avoir des jambes pour pouvoir vivre ça !!! passage au semi en 2H20, je me sens toujours bien, le mollet tiraille juste un peu mais ça va, là long passage le long du Tibre un peu ennuyeux, passage au 25 ème en 2H45, je continue mes ravito je bois bien, mais je commence à avoir mal aux pieds, et ça monte souvent même beaucoup ! je me sens un peu seule au monde aussi, un peu paniquée d’un coup, j’ai hâte de retrouver Pierre, la tête commence à douter, je marche un peu, puis je repare, 30 ème km 3H24, la ça me parait long, puis au loin je vois pierre, je tombe en larme, j’ai mal aux pieds très mal aux pieds……pierre me dit arrête toi a l’infirmerie, je dis non sinon je repartirai pas, je continue je marche un peu encore, je pleure encore un peu, dur dur là………35 ème 4H02. nous voila dans la vielle ville et mes pieds sont explosés, soudain je sens une ampoule qui pète dans la basket….formidable !!! Et pour encore amplifier la douleur…………que des pavés ………on passe la place d’Espagne, la place navone, la fontaine de trevis, c’est magnifique, je passe un gars qui cours avec des bequilles j’hallucine, « come on » me dit une américaine, je continue péniblement je marche je cours………j’ai trop mal…..puis je vois ULTIMO KM, ça y est c’est le dernier………..et comme pour me faire chier……..une pente !!!!!!!!! enfin je vois au bout des 195 derniers mètres……..la ligne d’arrivée…….je la passe en 5H02’45’’ temps officiel et temps réel 5H00’12’’, la je m’écroule dans les bras de pierre, je suis fatiguée heureuse, j’ai mal, je rêve, le colisée est de nouveau là, c’est moi qui le nargue maintenant, je l’ai fait, je ne sais pas vous décrire ce moment c’est magique, j’ai pleuré pendant une heure, je retrouve tout le monde, on a tous réussi !!!
Angelo 3H15, donato 3H45, vénérina et adri 4H27, tony 4H54 maria 4H57 , c’est la fete !!!!!!!
Je récupère mes affaires à la consigne et puis je regarde mes pieds je retire mes baskets……..constat accablant……….mes pieds sont en sang je dois aller à l’infirmerie……..des ampoules partout, j’ai très mal, mais je m’en fou, je l’ai fait………………………JE SUIS MARATHONIENNE !!!!!!!!!!!!!!!!
Merci à tous, de m’avoir lu , soutenu, encouragé, conseillé……
Amis coureurs vivez ça dans votre vie……..c’est indescriptible !!!!!!!!!!!
Rachel, sans toi, je ne raconterai pas tout ça !!!!!!!!MERCI !!!!!!!!!
Et merci à mes amis avec qui j’ai vécu ces entrainements de fous,
Et merci à mon Pierre que j’aime !!
Départ de l’aéroport de Chaleroi le samedi 21 à 6H50 du matin …nous partons à 8,
Vénérina, Adri, Maria, Donato ,Angelo, Tony, Pierre et moi.
Tous, super méga exités par cette aventure magnifique !!!
Le voyage se passe bien, sans soucis nous découvrons nos chambres et directement nous nous
rendons au village marathon , déjà les doutes commencent a nous envahir, allons-nous y arriver, est-ce que les entraînements étaient assez intensifs ?....bref le stress commence, nous sommes tous occupés a boire le « malto » du pack marathon……vraiment parce que c’est nécessaire parce que……beurk !
Arrivés au village, on va retirer nos dossards, séance photo, on reçoit un superbe sac à dos Asics (super souvenir) et un joli t-shirt. Le village marathon est terrible on passe presque toute l’après midi là. Puis nous terminons par la pasta party.
Nous essayons de ne pas nous coucher trop tard, je ne sais comment mais j’arrive à dormir !
Debout à 6H45, et hop on mange le gatosport….que je conseille vraiment à tout le monde !
Petit détail important je m’enduis les pieds de pommade « nok »…tout est ok, on démarre avec le survêtement du club…..go cette fois plus d’excuses on se rend au Colissé !
Arrivé sur place, du monde beaucoup de monde, 12000 coureurs font le marathon et 80000 le 4 km, impressionnant !!!
Nous nous installons dans notre box, il faisait un beau soleil mais pas très chaud à 9h, je suis au pied du colisée, ce monstre d’histoire m’impressionne et me fascine, je suis complètement envahie par un sentiment de bonheur intense à ce moment là j’entends….le décompte en Italien….diece, nove,otto, sete……tre , due………….GO !!!!!!!!!!!!!
J’ai la chair de poule, Pierre est prés de moi, on se serre tous la main, je pleure un peu , et c’est parti, je reste prés de pierre qui n’est pas préparé et qui fera les 15 premiers km avec moi.
Je vois les filles devant moi, qui je trouve partent trop vite, pas grave je reste prudente…………je reste calme fc à 158 au 5 eme km tout va bien premier passage à 34’ 58’’, ça va je suis bien, et je profite un max, je prends mes tubes du pack je bois je tiens le cap, pierre est là.
Au 10 ème passage en 1H07 toujours en temps officiel pas réel. Pose pipi et c’est reparti, je croise des gens de toutes les nationalités, c’est féerique.
Nous voici déjà au 15 ème,temps : 1H40, on ne se rends pas compte le temps passe vite, mais pierre dois me laisser il me retrouvera au 32 ème, je reste calme et continue mon chemin toute seule, je reste bien suis assez fière de moi là, puis soudain devant moi se dresse la basilique saint pierre, el Vaticano !!!!!!!! là je vous avoue, que je remercie le bon dieu d’avoir des jambes pour pouvoir vivre ça !!! passage au semi en 2H20, je me sens toujours bien, le mollet tiraille juste un peu mais ça va, là long passage le long du Tibre un peu ennuyeux, passage au 25 ème en 2H45, je continue mes ravito je bois bien, mais je commence à avoir mal aux pieds, et ça monte souvent même beaucoup ! je me sens un peu seule au monde aussi, un peu paniquée d’un coup, j’ai hâte de retrouver Pierre, la tête commence à douter, je marche un peu, puis je repare, 30 ème km 3H24, la ça me parait long, puis au loin je vois pierre, je tombe en larme, j’ai mal aux pieds très mal aux pieds……pierre me dit arrête toi a l’infirmerie, je dis non sinon je repartirai pas, je continue je marche un peu encore, je pleure encore un peu, dur dur là………35 ème 4H02. nous voila dans la vielle ville et mes pieds sont explosés, soudain je sens une ampoule qui pète dans la basket….formidable !!! Et pour encore amplifier la douleur…………que des pavés ………on passe la place d’Espagne, la place navone, la fontaine de trevis, c’est magnifique, je passe un gars qui cours avec des bequilles j’hallucine, « come on » me dit une américaine, je continue péniblement je marche je cours………j’ai trop mal…..puis je vois ULTIMO KM, ça y est c’est le dernier………..et comme pour me faire chier……..une pente !!!!!!!!! enfin je vois au bout des 195 derniers mètres……..la ligne d’arrivée…….je la passe en 5H02’45’’ temps officiel et temps réel 5H00’12’’, la je m’écroule dans les bras de pierre, je suis fatiguée heureuse, j’ai mal, je rêve, le colisée est de nouveau là, c’est moi qui le nargue maintenant, je l’ai fait, je ne sais pas vous décrire ce moment c’est magique, j’ai pleuré pendant une heure, je retrouve tout le monde, on a tous réussi !!!
Angelo 3H15, donato 3H45, vénérina et adri 4H27, tony 4H54 maria 4H57 , c’est la fete !!!!!!!
Je récupère mes affaires à la consigne et puis je regarde mes pieds je retire mes baskets……..constat accablant……….mes pieds sont en sang je dois aller à l’infirmerie……..des ampoules partout, j’ai très mal, mais je m’en fou, je l’ai fait………………………JE SUIS MARATHONIENNE !!!!!!!!!!!!!!!!
Merci à tous, de m’avoir lu , soutenu, encouragé, conseillé……
Amis coureurs vivez ça dans votre vie……..c’est indescriptible !!!!!!!!!!!
Rachel, sans toi, je ne raconterai pas tout ça !!!!!!!!MERCI !!!!!!!!!
Et merci à mes amis avec qui j’ai vécu ces entrainements de fous,
Et merci à mon Pierre que j’aime !!
par Donia
Le sujet a été verrouillé.
- sabine
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 5859
- Remerciements reçus 0
Ekiden de Touraine
réveil 6h45 avec une heure de sommeil en moins: le départ est donné à 8h30 mais je suis en position 4 donc j'ai le temps mais j'ai quand même envie de rejoindre l'équipe au départ, normal non! je prends un peu de retard, et arrivée à Ballan, punaise des voitures de partout, je me gare donc assez loin et zut je loupe le départ de peu
l'ambiance est géniale, du monde partout, un joli village de course avec des chalets en bois, et le soleil est au RDV mais punaise que ça caille:ohmy: je rejoins les membres de l'équipe, il y en a 4 en tout pour le club, et on m'explique le principe; l'attente est un peu longue, j'ai tout le temps envie de faire pipi, les toilettes sont franchement trop dégueus comme d'hab alors je fais un joli sourire au cafetier qui se laisse amadouer; puis je commence l'échauffement alors que ma partenaire vient de partir pour le 5. Ce n'est pas évident de s'échauffer, il y a du monde dans le sas et il ne faut pas trop tarder. J'ai quand même un peu chaud, je troque donc le manche longue pour le court et hop je vais au sas. Mon équipière arrive, je joue des coudes pour attraper le brassard et me voilà partie. On m'avait prévenue de faire gaffe sur le 1er kilo car il y a une belle descente avant un faux plat mais bon je ne réfléchis pas trop, je cours comme je peux, je ne connais pas le rythme à adopter sur 10 donc j'essaie de me caler sur du 90% de ma FCM. Je reste prudente, les 3 1ers kilos se passent bien, j'ai le soleil plein le visage, ça me fait du bien, les gens crient sur le bord de route, encouragent, c'est sympa. Puis au bout de 3 kilos, punaise vent de face et belle montée, le vent est glacé brrrrrrrrrr fort désagréable mais je boucle le 1er 5 en 26', je suis contente, j'y suis allée mollo et du coup je rêve de pouvoir accélérer sur la seconde boucle et terminer en - de 52 ' ce qui serait extra pour une 1ère. c a va bien jusqu'au kilo 8 et ensuite petit faux plat de nouveau qui me coupe les pattes, ce put*** de vent glacé en pleine face et le comble, une fille de l'autre équipe qui me double j'essaie de la suivre la garce mais je suis cramée, je tente d'accélérer mais je souffrre je souffre; je me lâche sur les 200 derniers mètres quand je vois mon partenaire qui attend le relai. oufffffff terminus, je respire, me désaltère, je suis quand même contente de mon temps, je visais - de 55 donc mission accomplie avec de bonnes sensations mais le sentiment une fois encore de ne pas avoir dépassé mes limites.
Très jolie expérience que je recommande
réveil 6h45 avec une heure de sommeil en moins: le départ est donné à 8h30 mais je suis en position 4 donc j'ai le temps mais j'ai quand même envie de rejoindre l'équipe au départ, normal non! je prends un peu de retard, et arrivée à Ballan, punaise des voitures de partout, je me gare donc assez loin et zut je loupe le départ de peu
l'ambiance est géniale, du monde partout, un joli village de course avec des chalets en bois, et le soleil est au RDV mais punaise que ça caille:ohmy: je rejoins les membres de l'équipe, il y en a 4 en tout pour le club, et on m'explique le principe; l'attente est un peu longue, j'ai tout le temps envie de faire pipi, les toilettes sont franchement trop dégueus comme d'hab alors je fais un joli sourire au cafetier qui se laisse amadouer; puis je commence l'échauffement alors que ma partenaire vient de partir pour le 5. Ce n'est pas évident de s'échauffer, il y a du monde dans le sas et il ne faut pas trop tarder. J'ai quand même un peu chaud, je troque donc le manche longue pour le court et hop je vais au sas. Mon équipière arrive, je joue des coudes pour attraper le brassard et me voilà partie. On m'avait prévenue de faire gaffe sur le 1er kilo car il y a une belle descente avant un faux plat mais bon je ne réfléchis pas trop, je cours comme je peux, je ne connais pas le rythme à adopter sur 10 donc j'essaie de me caler sur du 90% de ma FCM. Je reste prudente, les 3 1ers kilos se passent bien, j'ai le soleil plein le visage, ça me fait du bien, les gens crient sur le bord de route, encouragent, c'est sympa. Puis au bout de 3 kilos, punaise vent de face et belle montée, le vent est glacé brrrrrrrrrr fort désagréable mais je boucle le 1er 5 en 26', je suis contente, j'y suis allée mollo et du coup je rêve de pouvoir accélérer sur la seconde boucle et terminer en - de 52 ' ce qui serait extra pour une 1ère. c a va bien jusqu'au kilo 8 et ensuite petit faux plat de nouveau qui me coupe les pattes, ce put*** de vent glacé en pleine face et le comble, une fille de l'autre équipe qui me double j'essaie de la suivre la garce mais je suis cramée, je tente d'accélérer mais je souffrre je souffre; je me lâche sur les 200 derniers mètres quand je vois mon partenaire qui attend le relai. oufffffff terminus, je respire, me désaltère, je suis quand même contente de mon temps, je visais - de 55 donc mission accomplie avec de bonnes sensations mais le sentiment une fois encore de ne pas avoir dépassé mes limites.
Très jolie expérience que je recommande
par sabine
Le sujet a été verrouillé.
- lowelace
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 651
- Remerciements reçus 0
Trail de Mirmande (26)
Par où commencer ? J'ai la tête pleine de sensations bizarres, mélanges de joies et de souffrances.
Le cadre : un vieux village à flanc de collines magnifiquement entretenu. Le temps n'est pas clément, il fait gris (mais pas de pluie) et le mistral vient se fracasser sur la place d'où sera donné le départ. Il fait très frais, et la tenue sera short mais manches longues, bonnet et mitaines.
Le parcours : Je suis arrivé là en ayant une vague idée du parcours, mais la première surprise viendra du dénivelé annoncé : 900m . Je n'avais pas prévu ça ... Mais connaissant l'organisateur, j'aurai dû me méfier
Le départ est décalé car il y a beaucoup plus de gens qu'escompter pour cette première. Je pars m'échauffer tranquillou histoire de ne pas tourner en rond et de repérer d'abord le chemin d'arrivée (une belle descente dans les ruelles médiévales) et le chemin de départ : une belle montée pour se mettre en bouche, mais la sente est étroite ...
Un peu avant 9h30, tout le monde s'avance vers l'arche de départ, je cherche la petite famille pour donner mon survêtement. Je vois quelqu'un de l'organisation à qui je m'apprête de donner mes affaires car je ne les vois pas. Et là, pan c'est le départ, je suis quasiment en première ligne une fois n'est pas coutume. Je file survet à la main et le jette à un ami au premier virage. L'avantage de ce départ rapide est que je ne serai pas gêné lors de la première ascension par la foule.
J'essaie de prendre une allure de croisière, mais déjà les pentes se font rudes et le mode marche est enclenché dès les premiers hectomètres. Nous revenons par les ruelles du village avant de redescendre doucement vers la première grosse difficulté : 2km pour 200m de dénivelé. La pente est dure et rendue glissante par les pluies de la veille donc marche rapide pour garder de l'énergie, je me fais doubler un peu mais en général je recolle quelques mètres plus quand certains se retrouvent contraints de marcher à leur tour. Le premier ravito est au sommet mais je passe : vive l'autonomie camelback et barres de céréales.
La descente se passe super bien, je raccroche sur quelques "précédents", une partie de celle-ci se faisant sur un monotrace dans les buis : génial. Je tente de suivre une féminine, tant bien que mal, car elle a l'impression de voler sur le coup de "cul" suivant. Elle me lâchera irrémédiablement sur la montée suivante. Après le deuxième ravito, on passe ensuite une rivière. Je mange un peu : la moitié d'une barre de cérérales.
La deuxième très grosse difficulté s'annonce : quasi 5km de montée quasi ininterrompue pour 350m de dénivelé. Plus on monte, plus la montée est rude, et quand on croit que c'est fini (un replat quoi) et bien quelques mètres plus loin la pente se fait plus rude. Je monte à un bon rythme. La descente s'enclenche bien, je trouve même la force de relancer.
Et là, le trou noir . Plus de force dans les jambes, je me bats pour ne pas marcher, j'ai les fessiers qui me brulent, les jambes super lourdes, mais bizarrement le souffle va plutôt bien. Je m'interdis de regarder ma montre pour ne pas flancher. Je bois et je m'alimente, je finis ma barre et attaque la seconde.
Et là, que vois-je devant moi : un mur sur lequel s'ébat une cordée de coureurs plié en deux : 100m de dénivelé en moins de 500m . Je m'arrête de courir 20m avant la côte, finis ma barre de céréale et commence mon chemin de croix. Les premiers appuis sont terribles plus de force et à côté de moi, je crois que c'est la ligne de l'orient express. Finalement, petit à petit, je reprends du poil de la bête. Ah, j'oubliais : là-haut, il y a un ravito et la séparation du petit et du grand parcours. Plus que deux kilomètres et que de la descente.
Je me dirige en marchant vers le ravito, prends un quart d'orange, bois un coup et je repars presque requinqué, persuadé que le plus dur est derrière nous.
Que nenni !! Un mono-trace en descente et en devers façon dahu, avec quelques broussailles se présente. Je trouve les forces de passer deux coureurs.
Dans la descente qui se fait plus large, et plus rapide, je double un gars perclus de crampes. Je compatis, mais c'est mon tour de sentir des pointes alarmantes dans mon mollet gauche. Je vais finir tranquille et savourer les derniers passages dans les rues étroites du village. Je suis lessivé mais heureux ...
Au final, je finis en 2h16'41 ces 20,5km, le premier termine en 1h39'52, 87éme sur 187, 26éme sénior sur 44. J'ai vécu ma première vraie galère de course sur 2km interminables.
Mais avec le recul, j'ai pris énormément de plaisir sur ce parcours très technique.
Aujourd'hui, les jambes sont relativement bonnes, peu de courbatures, mais les fessiers me font un peu souffir . Je crois qu'il me manque un peu de foncier car le coup de mou est apparu vers 1h45 de course.
Si un jour, vous passez par Mirmande et que vous êtes un peu maso ...
Par où commencer ? J'ai la tête pleine de sensations bizarres, mélanges de joies et de souffrances.
Le cadre : un vieux village à flanc de collines magnifiquement entretenu. Le temps n'est pas clément, il fait gris (mais pas de pluie) et le mistral vient se fracasser sur la place d'où sera donné le départ. Il fait très frais, et la tenue sera short mais manches longues, bonnet et mitaines.
Le parcours : Je suis arrivé là en ayant une vague idée du parcours, mais la première surprise viendra du dénivelé annoncé : 900m . Je n'avais pas prévu ça ... Mais connaissant l'organisateur, j'aurai dû me méfier
Le départ est décalé car il y a beaucoup plus de gens qu'escompter pour cette première. Je pars m'échauffer tranquillou histoire de ne pas tourner en rond et de repérer d'abord le chemin d'arrivée (une belle descente dans les ruelles médiévales) et le chemin de départ : une belle montée pour se mettre en bouche, mais la sente est étroite ...
Un peu avant 9h30, tout le monde s'avance vers l'arche de départ, je cherche la petite famille pour donner mon survêtement. Je vois quelqu'un de l'organisation à qui je m'apprête de donner mes affaires car je ne les vois pas. Et là, pan c'est le départ, je suis quasiment en première ligne une fois n'est pas coutume. Je file survet à la main et le jette à un ami au premier virage. L'avantage de ce départ rapide est que je ne serai pas gêné lors de la première ascension par la foule.
J'essaie de prendre une allure de croisière, mais déjà les pentes se font rudes et le mode marche est enclenché dès les premiers hectomètres. Nous revenons par les ruelles du village avant de redescendre doucement vers la première grosse difficulté : 2km pour 200m de dénivelé. La pente est dure et rendue glissante par les pluies de la veille donc marche rapide pour garder de l'énergie, je me fais doubler un peu mais en général je recolle quelques mètres plus quand certains se retrouvent contraints de marcher à leur tour. Le premier ravito est au sommet mais je passe : vive l'autonomie camelback et barres de céréales.
La descente se passe super bien, je raccroche sur quelques "précédents", une partie de celle-ci se faisant sur un monotrace dans les buis : génial. Je tente de suivre une féminine, tant bien que mal, car elle a l'impression de voler sur le coup de "cul" suivant. Elle me lâchera irrémédiablement sur la montée suivante. Après le deuxième ravito, on passe ensuite une rivière. Je mange un peu : la moitié d'une barre de cérérales.
La deuxième très grosse difficulté s'annonce : quasi 5km de montée quasi ininterrompue pour 350m de dénivelé. Plus on monte, plus la montée est rude, et quand on croit que c'est fini (un replat quoi) et bien quelques mètres plus loin la pente se fait plus rude. Je monte à un bon rythme. La descente s'enclenche bien, je trouve même la force de relancer.
Et là, le trou noir . Plus de force dans les jambes, je me bats pour ne pas marcher, j'ai les fessiers qui me brulent, les jambes super lourdes, mais bizarrement le souffle va plutôt bien. Je m'interdis de regarder ma montre pour ne pas flancher. Je bois et je m'alimente, je finis ma barre et attaque la seconde.
Et là, que vois-je devant moi : un mur sur lequel s'ébat une cordée de coureurs plié en deux : 100m de dénivelé en moins de 500m . Je m'arrête de courir 20m avant la côte, finis ma barre de céréale et commence mon chemin de croix. Les premiers appuis sont terribles plus de force et à côté de moi, je crois que c'est la ligne de l'orient express. Finalement, petit à petit, je reprends du poil de la bête. Ah, j'oubliais : là-haut, il y a un ravito et la séparation du petit et du grand parcours. Plus que deux kilomètres et que de la descente.
Je me dirige en marchant vers le ravito, prends un quart d'orange, bois un coup et je repars presque requinqué, persuadé que le plus dur est derrière nous.
Que nenni !! Un mono-trace en descente et en devers façon dahu, avec quelques broussailles se présente. Je trouve les forces de passer deux coureurs.
Dans la descente qui se fait plus large, et plus rapide, je double un gars perclus de crampes. Je compatis, mais c'est mon tour de sentir des pointes alarmantes dans mon mollet gauche. Je vais finir tranquille et savourer les derniers passages dans les rues étroites du village. Je suis lessivé mais heureux ...
Au final, je finis en 2h16'41 ces 20,5km, le premier termine en 1h39'52, 87éme sur 187, 26éme sénior sur 44. J'ai vécu ma première vraie galère de course sur 2km interminables.
Mais avec le recul, j'ai pris énormément de plaisir sur ce parcours très technique.
Aujourd'hui, les jambes sont relativement bonnes, peu de courbatures, mais les fessiers me font un peu souffir . Je crois qu'il me manque un peu de foncier car le coup de mou est apparu vers 1h45 de course.
Si un jour, vous passez par Mirmande et que vous êtes un peu maso ...
par lowelace
Le sujet a été verrouillé.
- Xav
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 825
- Remerciements reçus 1
29 avril: Semi-marathon de Liverpool.
Vous pouvez retrouver le récit de ma course sur mon blog:
xav-in-uk.over-blog.com/article-29701661.html
Vous pouvez retrouver le récit de ma course sur mon blog:
xav-in-uk.over-blog.com/article-29701661.html
par Xav
Le sujet a été verrouillé.
- superminds
- Hors Ligne
- Expert Boarder
- Messages : 140
- Remerciements reçus 0
Réponse de superminds sur le sujet Re:Récit des courses mars 2009
Posted il y a 15 ans 7 mois #19346
Ma première course: Le Semi du Val de Marne 22/03/2009
- Levé à 5h15 ( ma course débute à 9h15 ), je m'attache à prendre un bon petit-déj, comme à l'accoutumée; je suis une des règles que je me suis fixé, ne pas changer mes habitudes, notamment alimentaires, surtout pour une première course.
- Ayant préparer la veille mon packetage, je saute dans la voiture à 6h45 histoire d'arriver en avance, de me garer, de récupérer mon dossard et de me préparer tranquillement.
-8h00: dossard ok, tenue ok, puce ok, barres de céréales ok, je m'apprête à m'échauffer, en direction de la ligne de départ, pour reconnaitre un peu les lieux.
- 9h et quelques minutes: j'urine au moins 4 fois en quelques minutes, le stress évidemment.
- 9h15 c'est parti: je me rappelle mon objectif numéro 1: ne pas s'enflammer et ne pas partir trop vite, je suis à petits pas la foule, bousculades, je me fais dépasser à droite et à gauche, c'est normal, je m'y étais préparé; au fond de moi, je vois ceux qui sont parti trop vite et que je vais rattraper par la suite.
- Je m'applique à rester relâché le plus possible, les jambes tournent bien, les dépassements deviennent de plus en plus rares, voir inexistants après le km 5; je ravitaille, un peu d'eau, un bout de barres céréalières et je repars.
- km 10: 48mns50, je vois que je suis largement dans mes objectifs initiaux ( moins de 2 heures ) je me dis que si je ne gère pas trop mal, je serais en dessous des 1h45.
- km 12: une petite douleur revient chatouiller mon mollet droit, je garde mon cap, relâchement, bien me ravitailler , je suis toujours aussi bien, bonne jambe, aisance respiratoire, je décide d'accélérer progressivement sans en faire trop.
- kms 15 à 19: je dépasse beaucoup de personnes, notamment ceux qui étaient partis en trombes, j'en encourage certains ( et certaines...), ça donne des ailes, c'est là où je dois rester le plus vigilant et ne pas commettre un excès de zèle.
- Arrivée, un demi tour de stade, temps final: 1h38mns et 52 secondes.
Bilan: pour un objectif de finir un semi en moins de 2h, le contrat est rempli. Je savais que j'en étais largement capable, mais inexpérimenté et n'ayant pas suivi de programme, je suis content du résultat et du plaisir que j'ai ressenti.
Content de l'avoir fini, content d'avoir respecté les consignes initiales, content de n'avoir été jamais dans le rouge et d'avoir fini relativement frais ( même si le dernier kilo a été un peu plus dur que les autres), content d'avoir réussi mon pari que je cachais dans un coin de ma tête , c'est à dire être plus rapide sur la deuxième portion du semi.
Le fait d'avoir un peu préparé mentalement ce semi m'a beaucoup aidé; je pense que dans l'avenir, une préparation mentale ne serait qu'un plus ( notamment dans l'optique d'un marathon ): le mental prend une grande part dans une course, et je m'en suis rendu compte durant ce semi, même si j'en était convaincu avant.
Par contre je sais que je vais devoir travailler certains points pour confirmer ce chrono et améliorer mes performances :
- apprendre à se ravitailler correctement, notamment si j'envisage un marathon.
- suivre un vrai programme structuré.
- introduire du fractionné et du travail de piste, pour améliorer ma VMA.
- arrêter cette satanée cigarette.
- prendre toujours autant de plaisir à courir.
à bientôt pour une prochaine course.
- Levé à 5h15 ( ma course débute à 9h15 ), je m'attache à prendre un bon petit-déj, comme à l'accoutumée; je suis une des règles que je me suis fixé, ne pas changer mes habitudes, notamment alimentaires, surtout pour une première course.
- Ayant préparer la veille mon packetage, je saute dans la voiture à 6h45 histoire d'arriver en avance, de me garer, de récupérer mon dossard et de me préparer tranquillement.
-8h00: dossard ok, tenue ok, puce ok, barres de céréales ok, je m'apprête à m'échauffer, en direction de la ligne de départ, pour reconnaitre un peu les lieux.
- 9h et quelques minutes: j'urine au moins 4 fois en quelques minutes, le stress évidemment.
- 9h15 c'est parti: je me rappelle mon objectif numéro 1: ne pas s'enflammer et ne pas partir trop vite, je suis à petits pas la foule, bousculades, je me fais dépasser à droite et à gauche, c'est normal, je m'y étais préparé; au fond de moi, je vois ceux qui sont parti trop vite et que je vais rattraper par la suite.
- Je m'applique à rester relâché le plus possible, les jambes tournent bien, les dépassements deviennent de plus en plus rares, voir inexistants après le km 5; je ravitaille, un peu d'eau, un bout de barres céréalières et je repars.
- km 10: 48mns50, je vois que je suis largement dans mes objectifs initiaux ( moins de 2 heures ) je me dis que si je ne gère pas trop mal, je serais en dessous des 1h45.
- km 12: une petite douleur revient chatouiller mon mollet droit, je garde mon cap, relâchement, bien me ravitailler , je suis toujours aussi bien, bonne jambe, aisance respiratoire, je décide d'accélérer progressivement sans en faire trop.
- kms 15 à 19: je dépasse beaucoup de personnes, notamment ceux qui étaient partis en trombes, j'en encourage certains ( et certaines...), ça donne des ailes, c'est là où je dois rester le plus vigilant et ne pas commettre un excès de zèle.
- Arrivée, un demi tour de stade, temps final: 1h38mns et 52 secondes.
Bilan: pour un objectif de finir un semi en moins de 2h, le contrat est rempli. Je savais que j'en étais largement capable, mais inexpérimenté et n'ayant pas suivi de programme, je suis content du résultat et du plaisir que j'ai ressenti.
Content de l'avoir fini, content d'avoir respecté les consignes initiales, content de n'avoir été jamais dans le rouge et d'avoir fini relativement frais ( même si le dernier kilo a été un peu plus dur que les autres), content d'avoir réussi mon pari que je cachais dans un coin de ma tête , c'est à dire être plus rapide sur la deuxième portion du semi.
Le fait d'avoir un peu préparé mentalement ce semi m'a beaucoup aidé; je pense que dans l'avenir, une préparation mentale ne serait qu'un plus ( notamment dans l'optique d'un marathon ): le mental prend une grande part dans une course, et je m'en suis rendu compte durant ce semi, même si j'en était convaincu avant.
Par contre je sais que je vais devoir travailler certains points pour confirmer ce chrono et améliorer mes performances :
- apprendre à se ravitailler correctement, notamment si j'envisage un marathon.
- suivre un vrai programme structuré.
- introduire du fractionné et du travail de piste, pour améliorer ma VMA.
- arrêter cette satanée cigarette.
- prendre toujours autant de plaisir à courir.
à bientôt pour une prochaine course.
par superminds
Le sujet a été verrouillé.
Temps de génération de la page : 0.258 secondes