Le Semi des Pyramides, « le jour où tout a bascul

Je viens d’apprendre que notre camarade Jéjé a rechuté et je me devais de faire le récit de sa mésaventure pour que cela n’arrive pas à d’autres. Car, oui moi aussi je dois l’avouer, je suis une ancienne « addict » au Nutella et pourtant je suis la preuve qu’à force d’abnégation et de volonté on peut éviter de sombrer dans le pot…En 1 heure18 !

Pour la petite anecdote, Jéjé est un accro au Nutella, il se soigne. Il a tenté tous les subterfuges pour arrêter : les patchs, l’acupuncture et même la sophrologie, mais rien n’y a fait. Il adhère désormais à la très célèbre association AMNA (Association des Mangeurs de Nutella Anonymes) , celle qu’il y a quelque temps, m’a aidé à m’en sortir, comme je vous le disais…

Dimanche 5 mars était donc une journée formidable, qui avait tout d’une belle journée puisque nous nous retrouvions, la team Crapahuteur, pour faire le semi des Pyramides et pourtant, et pourtant…

Tandis que la « team crapahuteurs » était presque complète et se dirigeait en direction du stand pour récupérer le dossard, notre Jéjé national, usant de ses connaissances avec le milieu policier (du fait de son addiction, vous l’aurez compris), parvenait à se garer au plus près du départ, telle une star ! Ce sera sa première erreur, garé aussi près, beaucoup de public, venu nombreux pour encourager leur star favorite, l’ont pris pour un sppedy gonzales de la course. Ils pensaient avoir à faire au nouveau Hussein Bolt d’autant plus qu’il avait ses Asics jaunes, très ressemblantes aux chaussures couleur or, du champion. Quelle désillusion pour le public mais surtout pour lui, qui avait cru tout à coup se voir adulé, sans même avoir pris le temps de transpirer…

Dossards en poches, petit arrêt pipi et entraînement rapide sur le parcours, nous voici dans le peloton à attendre le départ…Serge , Daniel et Arnaud se sont placés loin de devant, Vané et Pierre au fond, Régine Marco, jéjé et moi , ensemble, vers le bon tiers arrière. Bang et c’est le départ, le coup de feu me semblera à cet instant assez rapide, je saurai par Jéjé, ensuite qu’ils avaient avancé celui-ci, ce qui ne manquera pas de contribuer à sa déstabilisation…

Départ sympa, réglage de la vitesse, entre Régine, Jéjé et moi. A ce moment-là au premier kilomètre nous seront rejoints puis doublés par Vané et Pierre vers le kilo 3. Jéjé est juste devant moi à 3 enjambées, je le surveille, il m’inquiète un peu car je sais à quel point il lui tient à cœur de barrer le nom de Pierre sur son tshirt favori qui lui sert de doudou. Et oui, jéjé, comme bien souvent le sont les accros, est un fétichiste. Il porte la nuit à l’insu de sa femme (Kaka, infirmière au Smur, qui doit s’absenter la nuit, et qui va d’ailleurs rejoindre la team crapahuteur en septembre 2012), un tshirt sur lequel il a inscrit tous les noms de ses challengers…Pierre est son prochain objectif. Ce dépassement dès les premiers kilomètres par le couple Vané-Pierre, ne cessera de me faire du souci.

A l’approche du kilo 5, je sors mon gel, voyant les gouttes perler sur le front, je lui propose de partager. Il décline et je vois dans son regard interrogateur qu’il a compris mon inquiétude…Je regretterai cet élan de générosité. Je comprends qu’en lui laissant apparaître mon inquiétude, il va se mettre à cogiter.
Me vient alors l’idée de génie ! Tout le monde à saint-Alexandre et même au-delà de ses frontières, sait (contre mon gré je dois dire, car j'ai du prendre sur moi pour ne pas évoquer mes bobos, Saint-Alexandre est truffé de commères) ma grosse douleur qui a failli, un temps, m’empêcher d’être sur la ligne de départ. Mon genou gauche me faisait souffrir et j’eu la bonne idée de montrer à mon ami que moi aussi je luttais et je me suis dit si je lui montre ma détermination je lui donnerai le courage et la force nécessaire. Je lui confiais donc au kilo 7, avoir mal et vouloir abandonner tellement la douleur était intenable. Et le laissant quoi sur cette affirmation, je me mis à accélérer pour rejoindre Pierre et Vané.

Et je dois dire que mon stratagème a bien fonctionné, en effet, il a repris le dessus, voyant l’espoir de nous doubler tous. Mais il aura fallu, le clin d’œil de trop pour…Patatras tout faire basculer ! Arrivée au niveau du podium, au kilomètre 9, le speaker annonce le passage d’une concurrente, il s’avère que même à la Grande Motte Mme 1h18 est connue, n’en déplaise à mes détracteurs ! je fais un clin d’œil et je me mets à faire un signe en direction de l’estrade. Ce geste chaleureux et amical me vaudra une récompense qui, je le constaterai ensuite anéantira mon stratagème ! Jéjé entendant scander mon nom, ce sentira trahi…m’aurait-elle menti ? N’a-t-elle point mal, finalement ? Quel est le secret de cette réussite ?
Je poursuivrais mon chemin regrettant amèrement ce geste de trop. Au kilo 10 je lis « 58 min », je me mets à calculer combien donc je peux espérer faire en maintenant ma vitesse. Le calcul me prendra 4 kilomètres. Pour mémoire je le rappelle je suis nulle en math, en plus il y avait une retenue donc je me suis embrouillée, bref je n’étais plus certaine de savoir quand et où je devais arriver.

Prise dans mes calculs je n’en sortirai que lorsque je vais croiser Jéjé, au niveau du demi-tour, me disant, « j’arrive » ! Son regard noir jais me glaça le dos, je me suis dit à ce moment-là, il faut intervenir, il va sombrer c’est sûr, je me mets à accélérer, je cherche à appeler Arnaud, Daniel, Serge et Marc qui sont devant. Trop de monde, je me faufile, je double le premier concurrent, et là je me dis : non mais tu ne vas pas arriver en tête car c’est sûr tu vas l’achever notre Jéjé, il ne s’en remettra pas , ne trouvant personne, vraiment trop de monde, je reviens à ma place et je finirais au sprint ma course en 2h00 et 11 secondes, selon ma montre, 2h00 et 45 secondes selon le tableau officiel !

Ouf je n’avais pas dépassé le seuil mythique de 2h18 ! Non pas ça pour Mme 1H18 !!!
J’apprendrais plus tard que le delirium lié au phénomène de manque avait agi, Jéjé avait sombré, il s’est mis à me voir, gisant au bord de la route, genou en main, puis il s’est imaginé portant Pierre sur son dos, l’abandonnant même pour sauver l’honneur des crapahuteurs. Des affabulations complètes que je vous prie de bien vouloir l’excuser, elles sont liées, vous l’aurez compris, au phénomène de manque !
Il reprendra ses esprits après course et sera même revigoré après un généreux repas partagés entre tous autour de tapas. Cependant le manque est encore frais dans sa tête, son esprit a été fragilisé par l’effort intense produit. Il percevra les bribes d’une conversation échangée entre quelques-uns, sur la prochaine échéance qui serait d’aller faire le Marvejols -Mende. Et c’est là je pense que son esprit a basculé, son inconscient le projetant trois mois plus tard à l’assaut des dénivelés conséquents et le risque d’hypoglycémie que le surcroît d’effort peut provoquer, il donc eu ce geste malheureux, à la question qui veut une crêpe au Nutella, il a levé le bras ! Non Jérôme lui-dis- tu es fou ! Pense à Kaka, ta femme, qui toutes les nuits affronte ces junkies du Nutella, à tes filles, si fières de toi, non Jéjé tu ne peux pas renoncer, pas si près du but !
Ce témoignage je me devais de le faire pour toutes ces personnes qui sont elle-même confrontées à la tentation Nutellatesque, à ceux dont l’entourage a un accro dans leur famille.
Je vous le demande : soutenez Jéjé !
En lisant cette introduction vous comprendrez mieux et resituerez mieux son récit de course qui suit !!
« Bonjour camarades sportifs,

Petit état des lieux 2 jours après ce semi marathon : tout va bien, un peu courbaturé lundi mais pas trop, un petit footing ce midi.
Petit CR sur ce semi :
Revenons début janvier de l'année 2012 écision, je ne sais plus quand et je ne sais plus à quelle occasion (surement après avoir été motivé par les 1H18 et Sergio30130), de m'inscrire au semi de la Grande Motte. J'avais eu pour Noel une montre GARMIN et pour mon anniversaire de nouvelles baskets ASICS Nimbus (qui me semblaient plutôt bien réussir à Plusloin, je me suis hélas vite aperçu que ce ne sont pas les baskets qui font le coureur).
Après avoir prise cette décision, je vais sur le site "conseil course à pied" pour trouver un plan d'entrainement adapté auquel je suis obligé de supprimer les 3 premières semaines compte tenu de la date du semi marathon.
Et là débute un entrainement acharné malgré le froid, le vent, la pluie, les 30 cm de neige (OUI il a neigé à SAint Alexandre cette année !) et associé à cet entrainement un régime drastique conduisant à l'abandon du nutella dans mon alimentation quotidienne. Ce ne fut pas facile tous les jours mais je tiens à remercier l'AMNA (Association des Mangeurs de Nutella Anonymes) pour leur soutien durant cette période difficile.
Enfin bref, je me fixe un objectif de 6 minutes au kilomètre. Mes différentes sorties à AS21 ne me mettent pas en confiance car j'ai quelques difficultés à tenir ce rythme sur plus de 10 kilomètres.
Après ce prélude, venons en au jour J.
Gâteau sport à 7h30. Arrivée à la Grande Motte vers 9h45. Dès l'entrée dans la ville, je constate des voitures garées de partout. Tant pis j'avance. Et là devant moi, à 200 mètres de la ligne de départ de la course, une voiture libère une place. Les dieux sont avec moi, la journée commence bien ! Première décision importante de la journée : ce seront mes Asics DS trainer qui prendront le départ, elles ont droit à une deuxième chance et puis là c'est plat et pas un caillou.
Je vais retirer mon dossard, les autres crapahuteurs sont déjà là. Malgré les 2000 participants, c'est plutôt rapide. Bizarre derrière le dossard un truc en plastique, c'est quoi ce machin. Mais oui la puce ! je dois avouer que l'idée de retirer la puce et de la glisser dans la poche de Sergio30130 m'a traversé furtivement l'esprit (histoire de frimer au boulot quand je leur montrerai les résultats).
Petit échauffement avec Mme 1h18, Régine et Marc et nous voilà sur la ligne de départ, enfin à 50 mètres de la ligne de départ (soit 1min30). Nous ne voyons pas les autres crapahuteurs sûrement devant. J'ai un gel dans la poche. Les autres en ont au moins pris 2. Aie ! Marie Pierre me propose généreusement un gel. Non ! J'ai bien compris son petit jeu : on m'achète pas avec un gel pour une place au classement !
Le départ est prévu à 10h30 : 10h26 ça démarre. Déstabilisé par ce départ anticipé, je me concentre néanmoins sur ma course. On démarre avec Marie Pierre et Régine, Marc nous ayant déjà semés dès le 1er mètre.

1er kilomètre: 5min54 Bon c'est moins que les 6 minutes prévues mais bon j'ai pas mal.

2ème kilomètre : 5min 54 Mais quelle régularité, une vrai horloge suisse !

3ème kilomètre : 5min47 Tiens Vanessa et Pierre nous rejoignent - je sais qu'ils veulent faire autour des 2 heures - je vais les garder en vue, je sais qu'ils vont courir à un rythme régulier cela me servira de point de repère

4ème kilomètre : 5min53 J'ai pris un peu d'avance sur Régine et Marie Pierre. Restons modeste, il y a encore 17 kilomètres à faire !

5ème kilomètre : 5min42 Premier ravito. une gorgée d'eau pas plus. Tiens Mme 1h18 arrive en fin de kilomètre. Elle me dit que son genou la fait affreusement souffrir et qu'elle ne sait pas si elle va pouvoir finir. Je l'encourage et lui dit que ça va bien se passer. Après Jean Dujardin, Mme 1h18 en course pour un oscar ! Mais quelle comédienne, au même moment où elle hurle de douleur, elle accélère rejoint Pierre et Vanessa, puis les dépasse.... Je ne la doublerai plus jusqu'à la fin de la course, mais ça je ne le sais pas encore. Je m'attends à la trouver coucher au sol sur le bord de la route le genou entre les mains.

6ème km : 5min49. je surveille le cardio, rien d'alarmant je reste entre 165 et 170 bpm.

7ème km: 5min42. Le parcours est sympa finalement. Il fait beau, c'est presque une balade.

8ème km : 5min38. si je continue je vais faire moins de 2h06 !

9ème km : 5min43; Nous repassons sous l'arche de départ. Marie Pierre vient juste de passer et là, comble de stupéfaction (il faut la placer cette expression !), on entend au micro une annonce de ce genre "et voilà Mme 1h18 qui vient de passer". C'est le festival de Cannes ou quoi ! Il ne lui manque que le tapis rouge. Mais d'un autre côté, elle m'a toujours pas semé. Le ravitaillement est en vue. J'engloutie goulûment mon gel. Quel délice ! Je dépasse même Pierre et Vanessa (vraiment efficace ces gels !).

10ème km : 5min48. Après un petit slalom entre les gobelets et quartiers d'orange au sol je réussis, mais avec difficultés, à boire un peu d'eau et à manger un morceau d'orange. Ouf pas de nutella au ravitaillement, pas de tentation inutile !

11ème km : 5min52. Pierre et Vanessa n'ont pas du s'arrêter au ravito car ils ont repris un peu d'avance sur moi.

12ème km : 5min34 J'ai rattrapé et dépassé Vanessa et Pierre. Mais que se passe t il : Passage en mode "négative split" (c'est un terme technique que j'ai appris en lisant des revues spécialisées). Je suis sur la longue (très longue) ligne droite sur laquelle il faut faire l'aller retour. L'idée de croiser les autres crapahuteurs me motivent. Bon le cardio dépasse les 180 bpm. C'est pas grave c'est bientôt fini ! Enfin c'est ce que je croyais.

13ème km : 5min47. Je croise Serge petite tape dans la main d'encouragement (en fait compte tenu de sa vitesse il m'a littéralement explosé la main). Puis viens le tour de Marc. J'ai bien fait de ne pas le suivre dès le début, il va sans problème faire moins de 2 heures.

14ème km : 5min38. Mais comme je suis en forme ! Je vais peut être même pas m'arrêter au ravito du 15km. Fin du 14 ème tiens tiens Mme 1h18, on doit avoir 200 mètres d'écart maxi. 1h18 ADJANI ne semble plus du tout souffrir du genou. Je m'imagine déjà la dépassant avec un "Arriba Arriba" nargueur.

15ème km : 5min42. Je prend tout de même une gorgée d'eau. J'aurais du boire plus voire même boire une boisson énergisante proposée au ravitaillement. Je viens probablement de faire une erreur stratégique.

16ème km : 5min40. Allez c'est le retour plus que 5km. ça commence à être long ! Pas de Mme 1h18 en vue. Mince ! Elle est passée où ? je regarde aux pieds des dunes si elle n'est pas là gisante telle une bête blessée. Je croise Vanessa et Pierre puis Régine.

17ème km : 5min32. J'accélère encore, bon le cardio aussi (environ 186 bpm de moyenne). Je décide de ne plus regarder le cardio jusqu'à l'arrivée.

18ème km : 5min47. ça y est finie la balade paisible du 7ème km ! J'en peux plus. Je pourrais ralentir mais après un calcul rapide je me dit moins de 2 heures c'est possible. Pierre et Vanessa arrivent à ma hauteur. J'entends Pierre dire à Vanessa : "Allez c'est possible en moins de 2 heures". Je suis trop fort en calcul mental !

19ème km : 5min54 Je les suis. Pierre souffre énormément. Je le porte sur les épaules sur environ 500 mètres ce qui explique mon temps moins bon sur ce km. On s'arrête. Il me dit : "Non laisse moi là. je vais vous ralentir. Allez y ! Pour les crapahuteurs !". Je lui ai dit "Non ! on le finira ce putain de semi marathon, tous ensemble !" On s'est mis à pleurer puis on est reparti. Cette partie de compte rendu est un peu romancée je dois l'avouer, mais n'ayant plus tout mes esprits à partir du 19ème km, je n'ai que quelques bribes de souvenirs qui me reviennent (qui a dit mytho ????)

20ème km : 5min30. C'est n'important quoi Vanessa et Pierre accélèrent et ben voilà moi aussi.

21ème km : 5min19. Oui vous avez bien lu 5min19secondes ! Et pourquoi pas un sprint puisqu'on y est. On croise même le SAMU dans une allée ce qui nous a ralenti (et ça c'est vrai). On croise Serge que je vois à peine, j'entends Magali nous encourager et prendre une photo.
Arrivée : 2h00min35secondes au Garmin (j'en oublie même de l'arrêter) pour un chrono officiel de 2h01min51s (du au temps nécessaire pour atteindre la ligne de départ). YES I DID ! (côté cardio l'analyse à posteriori met en évidence une pointe à 199 bpm ??? heureusement que je l'ai pas regardé sur le dernier km).
Un peu la tête qui tourne à l'arrivée, des étoiles devant les yeux...c'est la première fois que cela me le fait à la fin d'une course même si j'ai pas une grande expérience dans le domaine.
Mme 1h18 était arrivée environ une 20aine de seconde avant nous !
Régine arrive quelques minutes après nous, elle ne semble pas très fatiguée. Tous les crapahuteurs ont réussi des chrono à la hauteur de leur espérance.
Après avoir repris mes esprits, décision est prise d'aller prendre une douche au centre nautique .......à au moins 400 mètres de là.
Nous décidons d'aller déjeuner, après encore quelques centaines mètres de marches nous trouvons enfin un resto.
Et c'est là que tout a basculé. Tout se passait bien ambiance super sympa, déjeuner trés correct, sans excès. Et là, au moment où le serveur faisait le tour pour savoir qui voulait un dessert, j'ai vu ma main droite se lever ...
Il a dit "crêpe ?"
Moi : "Oui"
"Nutella ?"
"Oui..."..
NOOOOOOOOOOOOOOON tous ces efforts pour en arriver là en 1 seconde je retombais dans l'addiction au Nutella, j'avais replongé, c'était reparti les tremblements, l'haleine chocolatée, la sensation de manque. J'espère que je vais m'en tirer, je vais tout faire pour, "Fight Fight Fight !" et que je serai sur le départ de la Crapahute en septembre.

Jérôme »

toujours aussi dejanté vos CR

Pierre doit vous fournir en substance illicites, c'est pas possible autrement

bravo [strike]vanessa [/strike] Mme 1h18

"bravo vanessa " [/quote]
Heu moi c'est Mme 1h18, la femme de mr 1h18.
Vané c'est la femme de Plusloin
Gelée de Goseilles c'est la femme de Sergio30130.

Bon tant pis, je ne serai pas le premier à vous féliciter sur ce récit (c'est déjà fait par mail).

Quel plaisir de relire ces aventures, ça transpire la joie de vivre et on savoure le plaisir commun d'être tous ensemble.

Je souhaite à tous les coureurs du forum de vivre des moments aussi délirants que ceux relatés.

Merci pour ces bons moments partagés !

Bravo à tous les 2 pour la réussite de votre premier semi-marathon !!!

Merci SERGIO!
Effectivement la CAP est un formidable moment...
Je vois que des smileys se sont incrustrés dans le récit, ainsi que des fautes d'orthographes...
Bonne chance pour ta course et à très bientôt je crois!
Bises

2 CR pour le prix d'un ! :B
La vérité éclate au grand jour : la course à pied est une drogue dure - bien pire que le Nutella. Les écrits des accros au snif de bitume sont là pour en attester
Au delà de 15 km, les pensées se brouillent, le cerveau se recroqueville dans les orteils et les effets hallucinogènes prennent le dessus

Et dire que c'est sur 42 bornes que je prends le plus mon pied
J'avais pas encore trop fait le lien entre mes activités professionnelles et la course à pied, j'ai maintenant une révélation : merci Jérôme, merci Mme 1h18