Grand Trail du Nord
- Talonette
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À la fin du printemps 2011, j’avais décidé de me mettre au trail avec comme objectif à long terme de faire l’UTMB. Pour ma première course j’avais choisi la Montagn’hard, 100km pour 8200 mètres de dénivelé qui devait se dérouler du 2 et 3 juillet.
Comme certains d’entre vous le savent peut-être, j’avais échoué au 64e kilomètre. À 00h30 du matin, j’avais fait mine à un bénévole d’un tranchant de la main, que j’abandonnais. J’avais pourtant 1 h 30 d’avance sur la barrière horaire, mais quelque chose s’était brisé en moi. Certes tout mon corps criait de souffrance après les 5000 mètres de dénivelé déjà escalader, mais pire, ça avait craqué là haut. Quoi ? Je ne le sais pas, peut-être le travail de sape de la montagne pour celui qui s’est vu plus beau, plus fort qu’il ne l’est en réalité et le ramène à sa simple condition d’homme.
Pendant ma préparation, comme les montés me faisaient peur, j’avais axé tout mon entrainement là dessus. Sur tapis à la salle de sport, je bouffais des kilomètres et des kilomètres avec une inclinaison de 20%. Mais j’avais négligé une partie essentielle, une loi universelle, qui est une évidence comme le nez au milieu de la figure. À chaque montée, il y a toujours une descente. Lors des 30 premiers kilomètres de la Montagn‘hard, je m’étais littéralement détruit les quadriceps en descendant sans aucune retenue. La suite n’était plus qu’une lente extinction de ma lumière intérieure.
Moralement, j’ai mis plus de deux semaines à m’en remettre. Puis lentement, j’avais repris l’entrainement. De jour en jour, plus je courais, plus je reprenais confiance. J’avalais les kilomètres comme un ivrogne enchaine ses pintes de bière. J’étais de nouveau insatiable. Je décidais alors de m’inscrire au Trail de la Grande Casse. Cette course devait me rapporter 2 points si j’arrivais au bout.
Le 19 août par un après-midi ensoleillé, je bouclais les 65km pour 3850 mètres de +D, en un peu plus de 12 h 40. Le temps était très modeste, mais l’essentiel était que je l’avais terminée et avec une certaine fraîcheur (toute relative). J’avais bien retenu la leçon. J’avais géré tout le long de la course mon effort, sans jamais “taper dans la machine”.
Si vous cherchez un trail de moyenne distance, je vous le recommande, l’organisation est au top et le parcours est magnifique.
Après avoir affronté les gros dénivelés, il me fallait maintenant conjuguer ma préparation/qualification avec de la distance. J’avais porté mon choix sur le Grand Trail du Nord, un périple de 150 kilomètres pour 2000+D, qui se déroulait du 1er au 2 octobre.
Le 1er octobre le bus alloué par l’organisation nous déposa à Leffrinckoucke où devait avoir lieu le départ. Celui-ci fut donné à 12h15 sur la plage.
Après 1 kilomètre à longer le bord de plage, les choses sérieuses commençaient avec environ 8 km dans les dunes. Le soleil m’assommait de ses rayons et à chaque pas je m’enfonçais dans le sable fin. Je décidais de me ménager dans cette partie éprouvante, la course allait être longue. Celui qui a dit pour la première fois : « j’en ai plein les baskets ! » était un trailer, j’en suis désormais persuadé ! Ces vils grains de sable s’immiscent partout, entre les doigts de pied, jusqu’au fond des chaussettes, dans le moindre interstice. J’étais bien content lorsqu’un bénévole m’annonçait la fin de la partie sableuse. L’organisation avait eu la bonne idée de mettre à notre disposition des seaux d’eau pour qu’on puisse se tremper les pieds et ainsi se débarrasser de tout ce sable. Malgré le rush de la course, j’essayais de le faire soigneusement, car l’abrasion du sable pouvait être fatale pour la suite.
Le parcours empruntait désormais des routes et des chemins à travers champs, j’étais dans mon terrain de jeu. Je pouvais dérouler ma foulée tranquillement comme un métronome. Je rattrapais quelques coureurs malgré ma faible vitesse de 7min/km, ce qui m’inquiétait un peu. Je décidais tout de même de faire ma course sans me préoccuper des autres. Au CP1 à Ghyvelde, je ne m’attardais pas, je remplissais mes bidons et repartais fissa.
Ce que j’aime sur les trails, on fait toujours des rencontres, on partage quelques kilomètres ensemble, on s’échange des petits bouts de vie et chacun repart à la poursuite de son but. C’est dans ces circonstances que j’ai fait la connaissance de Fabien un Lyonnais. Il a beaucoup plus d’expérience que moi et j’étais impressionné par le nombre de trails auxquels il avait participé. Nous ferons la route ensemble jusqu’au CP3 à Wormhout (km 54). Fabien décidait de faire un arrêt prolongé, pour ma part j’observais le même rituel, remplissage de bidon, un bout de saucisson et hop, c’était reparti.
Au détour d’un chemin boisé, je rencontrais une des féminines. Je prenais de ses nouvelles pour m’assurer qu’elle allait bien. Je l’avais croisé à plusieurs reprises depuis le début de l’épreuve, mais nous n’avions pas eu l’occasion de faire connaissance. À ce moment-là, je ne le savais pas encore, on allait plus se quitter du reste de la course. Elle avait pris le train en route et s'était bien adaptée à mon rythme. Joanna est polonaise, elle était arrivée en France il y a 6 ans et semblait s’être bien intégrée.
La nuit commençait à tomber. Il était temps d’allumer les frontales pour ne pas rater le fil d’Ariane que représentaient les rubalises. Nous avions décidé de maintenir une allure de 7min30 – 8min au kilomètre, mais de nombreuses fois j‘étais obligé de freiner Joanna tellement elle avait la foulée facile. J‘étais impressionné par ce petit bout de femme.
CP4 Terdeghem (km 75) nous étions à la mi-course. Nous avions couru quasiment non-stop, un arrêt prolongé d’une vingtaine de minutes s’imposait. Le copain de Joanna l’attendait avec tous ses vêtements de rechange (Il l’a suivait en parallèle de la course, l’a rejoignait à tous les CP, ou au détour d’un chemin, sorti de nulle part et il nous prenait en photo. Merci à lui pour toutes les photos souvenirs !). Je récupérais mon second sac affréter par l’organisation. Je me brossais soigneusement les dents pour m’enlever le goût du sucre de la bouche et je changeais de t-shirt. La fatigue était là, mais j’évitais de me poser des questions.
Tout le restant de la nuit, nous allions courir à notre allure croisière en rencontrant très peu de coureurs. Parfois on pouvait distinguer au loin la lueur d’une frontale. Les kilomètres défilaient sous nos pas. Combien de champs labourés, de forêts sans nom avions-nous traversés ? Combien de monts avions-nous gravis ? Aujourd’hui ma mémoire ne se rappelle plus, le seul souvenir vivace est courir, courir dans la fraicheur et la quiétude de la nuit.
À 7h45 nous arrivions au CP8 à Wulvergem (km 124). Le copain de Joanna nous annonçait que nous étions respectivement en vingtième et vingt-et-unième position. Le manque de sommeil commençait à se faire sentir. J’avais épuisé toute ma réserve de boisson d’effort et tout ce que je buvais ressortait quelques minutes plus tard. Manifestement, j’avais un problème d’hydratation et d’osmolarité avec l’eau plate et le coca. Je me forçais à manger, malgré que je n’avais pas du tout faim. Il me fallait à tout prix éviter la fringale. Pas maintenant, si près du but.
Les 26 derniers kilomètres se feront au mental. Joanna et moi commencions à être très fatigués. Les pépins physiques s’accumulaient et s’amplifiaient. Elle avait des douleurs à la hanche et des ampoules au talon. J’avais les miennes aux doigts de pied. De temps en temps, je jetais un coup d’oeil derrière moi pour vérifier qu’elle était toujours là, pas trop loin, comme elle le fera pour moi, lorsque ça sera à mon tour d’être dans une phase "de moins bien".
Les derniers kilomètres le long des rives de la Deûle étaient un véritable calvaire. Nous étions exténués et marchions au ralenti. Nous perdions une avance conséquente sur les coureurs derrière nous. À 5 kilomètres avant l’arrivée, 4 coureurs nous dépassaient. Puis dans un sursaut d’orgueil totalement inattendu, Joanna s’était remise à courir, machinalement je la suivais. Les gens que nous croisions nous encourageaient et nous donnaient un surplus d’énergie.
En passant la ligne d’arrivée main dans la main avec Joanna, je n’ai pu m’empêcher de regarder l’expression de son visage. Je pouvais y lire, une grande fatigue, du soulagement, une envie de pleurer, une vive émotion qui l’irradiait. Il y avait tout.
J’ai beaucoup appris dans cette quête aux points, mais la grande leçon que j’ai retenue est : l’humilité. Il existe des éléments contre lesquels on ne peut pas lutter. Plutôt que de chercher à les annihiler, plutôt que de chercher à les dompter et lutter contre eux. Il vaut mieux trouver des stratagèmes pour vivre avec et les rendre supportables.
J’échouerai dans les petits défis du quotidien, en sport, en amour, dans mon travail, tout cela est acquis. À moi d’en être conscient et de préparer le terrain pour pouvoir me relever pas trop amocher et pas aigri.
Merci à tous les courageux qui ont terminé ce récit.
See ya !
24e et 25e au scratch en 25h05. Joanna est la première féminine.
J’ai désormais tous les points pour l’UTMB 2012, il faut maintenant que le tirage au sort me soit favorable
Comme certains d’entre vous le savent peut-être, j’avais échoué au 64e kilomètre. À 00h30 du matin, j’avais fait mine à un bénévole d’un tranchant de la main, que j’abandonnais. J’avais pourtant 1 h 30 d’avance sur la barrière horaire, mais quelque chose s’était brisé en moi. Certes tout mon corps criait de souffrance après les 5000 mètres de dénivelé déjà escalader, mais pire, ça avait craqué là haut. Quoi ? Je ne le sais pas, peut-être le travail de sape de la montagne pour celui qui s’est vu plus beau, plus fort qu’il ne l’est en réalité et le ramène à sa simple condition d’homme.
Pendant ma préparation, comme les montés me faisaient peur, j’avais axé tout mon entrainement là dessus. Sur tapis à la salle de sport, je bouffais des kilomètres et des kilomètres avec une inclinaison de 20%. Mais j’avais négligé une partie essentielle, une loi universelle, qui est une évidence comme le nez au milieu de la figure. À chaque montée, il y a toujours une descente. Lors des 30 premiers kilomètres de la Montagn‘hard, je m’étais littéralement détruit les quadriceps en descendant sans aucune retenue. La suite n’était plus qu’une lente extinction de ma lumière intérieure.
Moralement, j’ai mis plus de deux semaines à m’en remettre. Puis lentement, j’avais repris l’entrainement. De jour en jour, plus je courais, plus je reprenais confiance. J’avalais les kilomètres comme un ivrogne enchaine ses pintes de bière. J’étais de nouveau insatiable. Je décidais alors de m’inscrire au Trail de la Grande Casse. Cette course devait me rapporter 2 points si j’arrivais au bout.
Le 19 août par un après-midi ensoleillé, je bouclais les 65km pour 3850 mètres de +D, en un peu plus de 12 h 40. Le temps était très modeste, mais l’essentiel était que je l’avais terminée et avec une certaine fraîcheur (toute relative). J’avais bien retenu la leçon. J’avais géré tout le long de la course mon effort, sans jamais “taper dans la machine”.
Si vous cherchez un trail de moyenne distance, je vous le recommande, l’organisation est au top et le parcours est magnifique.
Après avoir affronté les gros dénivelés, il me fallait maintenant conjuguer ma préparation/qualification avec de la distance. J’avais porté mon choix sur le Grand Trail du Nord, un périple de 150 kilomètres pour 2000+D, qui se déroulait du 1er au 2 octobre.
Le 1er octobre le bus alloué par l’organisation nous déposa à Leffrinckoucke où devait avoir lieu le départ. Celui-ci fut donné à 12h15 sur la plage.
Après 1 kilomètre à longer le bord de plage, les choses sérieuses commençaient avec environ 8 km dans les dunes. Le soleil m’assommait de ses rayons et à chaque pas je m’enfonçais dans le sable fin. Je décidais de me ménager dans cette partie éprouvante, la course allait être longue. Celui qui a dit pour la première fois : « j’en ai plein les baskets ! » était un trailer, j’en suis désormais persuadé ! Ces vils grains de sable s’immiscent partout, entre les doigts de pied, jusqu’au fond des chaussettes, dans le moindre interstice. J’étais bien content lorsqu’un bénévole m’annonçait la fin de la partie sableuse. L’organisation avait eu la bonne idée de mettre à notre disposition des seaux d’eau pour qu’on puisse se tremper les pieds et ainsi se débarrasser de tout ce sable. Malgré le rush de la course, j’essayais de le faire soigneusement, car l’abrasion du sable pouvait être fatale pour la suite.
Le parcours empruntait désormais des routes et des chemins à travers champs, j’étais dans mon terrain de jeu. Je pouvais dérouler ma foulée tranquillement comme un métronome. Je rattrapais quelques coureurs malgré ma faible vitesse de 7min/km, ce qui m’inquiétait un peu. Je décidais tout de même de faire ma course sans me préoccuper des autres. Au CP1 à Ghyvelde, je ne m’attardais pas, je remplissais mes bidons et repartais fissa.
Ce que j’aime sur les trails, on fait toujours des rencontres, on partage quelques kilomètres ensemble, on s’échange des petits bouts de vie et chacun repart à la poursuite de son but. C’est dans ces circonstances que j’ai fait la connaissance de Fabien un Lyonnais. Il a beaucoup plus d’expérience que moi et j’étais impressionné par le nombre de trails auxquels il avait participé. Nous ferons la route ensemble jusqu’au CP3 à Wormhout (km 54). Fabien décidait de faire un arrêt prolongé, pour ma part j’observais le même rituel, remplissage de bidon, un bout de saucisson et hop, c’était reparti.
Au détour d’un chemin boisé, je rencontrais une des féminines. Je prenais de ses nouvelles pour m’assurer qu’elle allait bien. Je l’avais croisé à plusieurs reprises depuis le début de l’épreuve, mais nous n’avions pas eu l’occasion de faire connaissance. À ce moment-là, je ne le savais pas encore, on allait plus se quitter du reste de la course. Elle avait pris le train en route et s'était bien adaptée à mon rythme. Joanna est polonaise, elle était arrivée en France il y a 6 ans et semblait s’être bien intégrée.
La nuit commençait à tomber. Il était temps d’allumer les frontales pour ne pas rater le fil d’Ariane que représentaient les rubalises. Nous avions décidé de maintenir une allure de 7min30 – 8min au kilomètre, mais de nombreuses fois j‘étais obligé de freiner Joanna tellement elle avait la foulée facile. J‘étais impressionné par ce petit bout de femme.
CP4 Terdeghem (km 75) nous étions à la mi-course. Nous avions couru quasiment non-stop, un arrêt prolongé d’une vingtaine de minutes s’imposait. Le copain de Joanna l’attendait avec tous ses vêtements de rechange (Il l’a suivait en parallèle de la course, l’a rejoignait à tous les CP, ou au détour d’un chemin, sorti de nulle part et il nous prenait en photo. Merci à lui pour toutes les photos souvenirs !). Je récupérais mon second sac affréter par l’organisation. Je me brossais soigneusement les dents pour m’enlever le goût du sucre de la bouche et je changeais de t-shirt. La fatigue était là, mais j’évitais de me poser des questions.
Tout le restant de la nuit, nous allions courir à notre allure croisière en rencontrant très peu de coureurs. Parfois on pouvait distinguer au loin la lueur d’une frontale. Les kilomètres défilaient sous nos pas. Combien de champs labourés, de forêts sans nom avions-nous traversés ? Combien de monts avions-nous gravis ? Aujourd’hui ma mémoire ne se rappelle plus, le seul souvenir vivace est courir, courir dans la fraicheur et la quiétude de la nuit.
À 7h45 nous arrivions au CP8 à Wulvergem (km 124). Le copain de Joanna nous annonçait que nous étions respectivement en vingtième et vingt-et-unième position. Le manque de sommeil commençait à se faire sentir. J’avais épuisé toute ma réserve de boisson d’effort et tout ce que je buvais ressortait quelques minutes plus tard. Manifestement, j’avais un problème d’hydratation et d’osmolarité avec l’eau plate et le coca. Je me forçais à manger, malgré que je n’avais pas du tout faim. Il me fallait à tout prix éviter la fringale. Pas maintenant, si près du but.
Les 26 derniers kilomètres se feront au mental. Joanna et moi commencions à être très fatigués. Les pépins physiques s’accumulaient et s’amplifiaient. Elle avait des douleurs à la hanche et des ampoules au talon. J’avais les miennes aux doigts de pied. De temps en temps, je jetais un coup d’oeil derrière moi pour vérifier qu’elle était toujours là, pas trop loin, comme elle le fera pour moi, lorsque ça sera à mon tour d’être dans une phase "de moins bien".
Les derniers kilomètres le long des rives de la Deûle étaient un véritable calvaire. Nous étions exténués et marchions au ralenti. Nous perdions une avance conséquente sur les coureurs derrière nous. À 5 kilomètres avant l’arrivée, 4 coureurs nous dépassaient. Puis dans un sursaut d’orgueil totalement inattendu, Joanna s’était remise à courir, machinalement je la suivais. Les gens que nous croisions nous encourageaient et nous donnaient un surplus d’énergie.
En passant la ligne d’arrivée main dans la main avec Joanna, je n’ai pu m’empêcher de regarder l’expression de son visage. Je pouvais y lire, une grande fatigue, du soulagement, une envie de pleurer, une vive émotion qui l’irradiait. Il y avait tout.
J’ai beaucoup appris dans cette quête aux points, mais la grande leçon que j’ai retenue est : l’humilité. Il existe des éléments contre lesquels on ne peut pas lutter. Plutôt que de chercher à les annihiler, plutôt que de chercher à les dompter et lutter contre eux. Il vaut mieux trouver des stratagèmes pour vivre avec et les rendre supportables.
J’échouerai dans les petits défis du quotidien, en sport, en amour, dans mon travail, tout cela est acquis. À moi d’en être conscient et de préparer le terrain pour pouvoir me relever pas trop amocher et pas aigri.
Merci à tous les courageux qui ont terminé ce récit.
See ya !
24e et 25e au scratch en 25h05. Joanna est la première féminine.
J’ai désormais tous les points pour l’UTMB 2012, il faut maintenant que le tirage au sort me soit favorable
Last Edit:il y a 13 ans 1 mois
par Talonette
Dernière édition: il y a 13 ans 1 mois par Talonette.
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Grand Trail du Nord
Posted il y a 13 ans 1 mois #126513
olala quel retour !!!
j'ai pas de mots là ........
j'ai pas de mots là ........
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- Seb35
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Quelle aventure, quelle course, quel récit ! Merci, c'est magnifique ! Bravo à toi et à Joanna !
Bonne continuation pour la suite...
Bonne continuation pour la suite...
par Seb35
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- AtomHeart
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Quelle aventure ! Et quel récit !
Toutes mes félicitations d'avoir trouvé les ressources physiques et surtout mentales pour aller au bout de ton effort. Je pense que le fait d'avoir une équipière pendant une bonne partie de la course a dû t'aider à tenir. Parce qu'en solitaire, ce doit être dur pour le moral.
Encore bravo.
Toutes mes félicitations d'avoir trouvé les ressources physiques et surtout mentales pour aller au bout de ton effort. Je pense que le fait d'avoir une équipière pendant une bonne partie de la course a dû t'aider à tenir. Parce qu'en solitaire, ce doit être dur pour le moral.
Encore bravo.
par AtomHeart
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- deru84
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- Remerciements reçus 2
Superbe récit, merci pour ton témoignage poignant.
Et, naturellement, un immense bravo pour être allé au bout de toi-même !
Puisse le tirage au sort pour l'UTMB t'être favorable !
Et, naturellement, un immense bravo pour être allé au bout de toi-même !
Puisse le tirage au sort pour l'UTMB t'être favorable !
par deru84
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- bert
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Un des plus beaux récits de course que j'ai jamais lus. Bravo à toi et à Joanna.
par bert
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