Trail de la Côte d'Opale 2011
- Azaer
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Mon premier est habituellement une course de montagne,
On gravit mon deuxième à montagne,
Mon troisième est blanc comme une montagne en hiver,
Mon tout est une course qui n’est pas à la montagne.
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Réponse : le Trail de la Côte d’Opale.
Cette petite introduction pour présenter la course à laquelle j’ai participé dimanche dernier. C’est un trail « plat », à peine 1300m de dénivelé positif, autant dire rien par rapport aux incroyables défis que nous pouvons lire habituellement sur les trails. Et pourtant, j’étais inquiet des 62km à parcourir pour rallier l’arrivée.
LA PREPARATION :
Le TCO n’est qu’une course préparatoire pour affronter des distances supérieures au marathon et m’amener dans de bonnes conditions aux Templiers (fin octobre). Ce choix me semble judicieux puisque le parcours est relativement plat, donc « facile », que c’est situé à 2h de Paris, qu’il m’a été chaudement recommandé par des Dunkerquois rencontrés lors du MMtB et qu’il est plutôt bien placé dans le calendrier. Nous voilà une nouvelle fois embarqués, mon père et moi, dans un nouveau challenge. Je vous passe les détails d’organisation, mais heureusement que mon père gère parfaitement les soucis de logistiques (merci papa), ça évite de se retrouver le bec dans l’eau comme au semi de Lille la semaine précédente.
Après 4 semaines d’entrainements relativement cools, j’ai fait 3 semaines beaucoup plus chargées avec 65km hebdomadaires, puis 2 semaines de récupération avec le TCO. Il faut dire que le corps était épuisé et j’avais atteint l’objectif de ressentir les pré-crampes dès le début des séances. A la course à pied s’ajoute un peu de vélo de ci de là, sans travail spécifique, mais qui ajoute encore un peu à la fatigue générale en milieu de préparation.
LE DEPART :
Mon père ayant tout planifier, il ne nous restait plus qu’à nous restaurer convenablement la veille du départ, à faire une nuit complète et à prendre un solide petit déjeuner le matin. Levé 6h du matin, le petit déjeuner est avalé tranquillement tandis que les trailers remplissent doucement la salle de réception de l’hôtel. Je réveille ma femme et les enfants, puis nous partons rejoindre mes parents à Wissant en ce morne dimanche du 11 septembre. Je m’amuse toujours autant de voir les rassemblements de trailers, c’est à celui qui sera le mieux équipé. Du buff, de la saharienne, des chaussettes de compression, des manchons pour les bras, des sacs à eau, des pipettes, des gourdes, des gels, des bâtons, etc… impression persistante qu’il y a les bons trailers, tout de marques vêtus, puis les autres. Quoiqu’il en soit, nous suivons la foule en direction de la plage. Un dernier bisou à ceux qui nous accompagnent et nous descendons sur le sable humide rejoindre nos petits camarades de jeu de la journée.
3 000 participants pour cette 5e édition du TCO, plusieurs courses possibles : 7, 17, 31, 36 et le 62km, et un départ commun pour tous. Autant dire que c’est un peu le bordel sur la plage, les trails courts partant sur une boucle nord vers le cap de Blanc-Nez, le 36 et le 62 prenant le sud vers le cap de Gris-Nez (d’où le nom de «région des 2 caps »). Le départ est retardé de quinze minutes pour attendre les retardataires et c’est à 9h que nous nous élançons finalement. Le ciel est chargé de gros nuages menaçants, le sable est encore trempé de la pluie récemment tombée et il vente comme j’ai rarement vu. Gruissan, Wissant même combat. Malgré ce vent, le départ est rapide. Je prends les pas de mon père qui a toujours tendance à partir mieux que moi, et calmement nous regardons le cortège s’étirer devant nous tandis que nous fermons pratiquement la marche.
LA PLAGE :
Qui a dit qu’un trail plat était facile ? Qui a dit que les côtes étaient dures ? Je crois que tout le monde s’est fait berné sur ce coup, et moi le premier :
- Là où il y a les côtes en montagne, il y a le vent en bord de mer. Au bout de 10km à lutter contre le vent, à essayer de s’abriter derrière un gros balaise et à lui faire l’aspi autant que possible, tout le monde a compris que ce TCO était digne de figurer comme un vrai trail.
- Là où il y a les pierres en montagne, il y a le sable sur la plage. Il faut courir sur le sable humide, là où il reste à peu près consistant pour éviter de s’enfoncer à chaque pas et d’en avoir plein les chaussures. Ça veut dire qu’il faut longer la mer au plus près, qu’à chaque vague il faut s’éloigner puis se rapprocher. Pour résumer, les 10km de plage à vol d’oiseau en font au moins douze en réalité.
- Là où il y a les descentes techniques, il y a les galets et les coquillages. Tantôt la plage est dure avec les galets, rendant les appuis raides et pourtant fuyants, avec un gros travail de la cheville; tantôt la plage est molle à cause de la grossière poussière de coquillage qui ne s’agglomère pas avec l’humidité et qui réagit comme du sable sec, ralentissant chaque foulée, usant les muscles.
- Là où il y a les racines, il y a les dunes. Je compare les deux car selon moi ils se prennent avec des appuis rapides et dynamiques. On monte quelques marches puis on descend une autre volée de marche, et on relance pour remonter. C’est dans cette partie que j’ai laissé mon père ainsi que beaucoup d’autres trailers plus empruntés sur ce type de chemins.
LA CAMPAGNE :
Après le phare de Gris-Nez, petit ravito où il y a un monde fou. Je ne m’attarde pas car je viens à peine de doubler péniblement la Joelette qui emmène un enfant handicapé sur ce trail de 62km. Ils sont une petite dizaine à se relayer pour faire avancer l’engin, et ils mènent bon train sur le plat, au moins du 10km/h. Un dernier détour par la plage nous oblige à traverser la Schlack qui se jette dans la mer (donc c’est un fleuve, non ?). Sur les vidéos de l’édition précédente, les trailers nageaient pour la traverser. Ce ne fût pas le cas, bien que beaucoup aient choisis de déchausser pour traverser, SCHLACK, je passe ! Les pieds trempés, je ne m’éternise pas et je suis ravi de quitter la plage pour repiquer enfin dans la campagne.
Pour toute campagne, nous aurons finalement un nouveau passage dans les dunes. Le sable est sec et chaque appui est fuyant. Je me cale autant que possible derrière quelqu’un pour mettre mes pas dans les siens. Je m’économise comme je peux car cela fait déjà deux heures que l’on court et bien une heure que j’ai accéléré le rythme et que je double à tout va. Ce labyrinthe de dunes me rappelle le marathon de Vincennes et ses improbables détours à travers les Bois. Le genre de parcours durant lequel tu te dis inévitablement : « mais pourquoi je tourne et tourne alors que tout droit, c’est plus court » ou « mais, on est déjà passé juste à côté, non? ». Bref, c’est usant pour le corps et pour le moral.
Alors on discute entre nous. Certains on fait les Templiers, d’autres sont marathoniens, j’en lâche un qui me dit avoir fait 1h35 au semi de Lille la semaine précédente, un autres prépare le GRR tranquillement, il est chargé comme un mulet. Au bout de 3h, je double moins, j’ai mon rythme de croisière et je semble à ma place dans le cortège. Je sais à présent que je fais du 4km à la demi-heure et ça me permet de me projeter un peu sur le parcours.
Alors que nous descendons vers Wissant pour terminer cette première boucle de 36km, la fatigue est bien installée. Tout le monde souffre énormément, ceux du 36 sont au bout de leur effort, tandis que les 62 disent que la 2e boucle est plus dure que la première. Pourtant, elle ne fait « que » 26km et surtout il y a plus de dénivelé et je sais que je marcherai dans les montées, ce sera un bon moment pour moi et mes jambes qui deviennent dures sur le plat.
WISSANT – A MI-PARCOURS :
« Encore 2km et c’est fini » crie une bénévole dans ma direction, mais c’est pour le 36 qui m’accompagne. Je me dis tout bas : « plus que 28km, s’il n’y a pas d’erreur ». J’arrive au ravito de Wissant à 12h55, sur la place principale du village où il y a beaucoup de monde. Je prends un coca, un bout de ceci, un bout de cela et traverse la tente en cherchant du regard ma petite femme. Finalement, toute la famille attend à la sortie du ravito. Mon fils me saute dessus, me crie après que je lui ai manqué tout plein, il me passe entre les jambes et essaye de me soulever. Comme ça me fait du bien tout ça, même s’il manque de me faire tomber. Il ne réalise pas que son papa n’est pas en super forme après les 4h de course. Ma femme m’embrasse et me dit gentiment que j’ai une demi-heure de retard. J’ai un peu envie de lui expliquer la vie à ce moment là, mais je suis trop content pour chercher querelle. Après un rapide calcul, je lui donne rendez-vous à 15h au dernier ravito (au 52e km) pour qu’elle m’accompagne durant les dix derniers kilomètres de ce trail, et je lui dis que vu mon état, je l’attendrai même si elle a du retard (je ne pensais pas si bien dire). J’embrasse mon parrain et ma grand-mère qui ont fait le déplacement de Valenciennes pour nous voir courir à 2h de chez eux, là encore, quel bien ça me fait au moral. Puis je dis à ma maman d’attendre au moins une autre demi-heure mon père, malgré la faim qui les tenaillent tous. Je sens qu’elle n’est pas ravie d’attendre encore, mais mes explications sur la difficulté de la première boucle et le bien que ça procurera à mon père finissent de la convaincre de rester au ravito.
Je repars donc, les jambes lourdes mais le cœur léger de ce ravito. Et ça descend à nouveau sur la plage.
LA PLAGE BIS REPETITA :
Il n’y a plus personne sur le parcours, c’est horrible, les « 36 » sont à l’apéro et ils nous restent au moins 3h de course devant nous. Je double deux coureurs qui sont à l’arrêt complet, avant d’atteindre le sable. Arrivé sur la plage, le vent est dans l’autre sens, bon point. Mais la plage est toute droite et un panneau nous indique « 2km sur la plage avant remonter ». ça veut dire : deux kilomètres de slalom avec les vagues, deux kilomètres seul à s’embourber avec pour seul point de mire le dos de quelques rares concurrents que je rattrape très doucement. L’eau ruisselle des dunes et des falaises en filets plus ou moins larges qu’il faut enjamber sous peine d’avoir à nouveau les chaussures trempées. Les muscles tirent et le temps se figent, ça n’en fini pas. Il n’y a aucun point de repère pour se sentir avancer, de toute façon l’allure est lente, très lente.
Du coup, je regarde les kite-surfers s’en donner à cœur joie avec ce vent. C’est le paradis pour ce sport. D’un coup, j’entends des cris sur ma droite et je sens aussitôt des fils s’accrocher devant moi. Une voile était tomber sur ma gauche alors que le gars était à droite. « pppfff » Je n’ai même pas pris le temps de m’excuser ou de râler, j’ai attraper les fils et suis passé dessous pour poursuivre mon effort.
CAP BLANC-NEZ :
Enfin, au bout d’un long moment, environ vingt minutes, je quitte la plage pour remonter sur la falaise et entamer le chemin vers le phare au loin. En trois kilomètres de plage, j’ai perdu mon moral, le peu d’énergie qui me restait et je me rend compte que je n’ai pas assez rechargé le camelbag en eau. Je marche pour monter.
Je marche puis je me traine dès que c’est à nouveau plat. Le chemin sablonneux et caillouteux serpente paresseusement le long de la falaise blanche. Superbement blanche sous le soleil revenu. Je comprends mieux pourquoi ça s’appelle « la côte d’Opale ». Je distingue vaguement les côtes anglaises sur ma gauche. Mais je n’ai pas le cœur à faire du tourisme, c’est le moment le plus dur pour moi. Tous les signaux sont dans le rouge : peu d’eau, débuts de crampes si je relance trop fort, peu de concurrents autour et tous ont le masque, ecoeuré du sucre, débuts d’ampoule sous le pied droit, bouts des orteils qui tapent à chaque pas, bref rien ne va plus.
Heureusement, ça monte beaucoup à cet endroit, et c’est l’occasion de se reposer en grimpant au train. Je ne cherche même pas à faire de grandes enjambées, juste à monter sagement et à me refaire une santé pour attaquer le plat dans de
La forme revient un peu, l’énergie revient et même si les jambes sont dures, elles ne sont pas lourdes pour autant. Mais le mollet crampe à chaque relance vive. Je le sens qui se durcit d’un coup puis se relâche puis durcit et ainsi de suite. Je regarde l’heure qui défile et je doute d’arriver à 15h au ravito, ma femme va me le faire payer, je le sais. Alors je cherche la limite, je flirte avec. J’essaye de maintenir un petit 9km/h au jugé car je n’ai pas de capteur aujourd’hui. Heureusement qu’il y a encore plusieurs côtes durant lesquelles je peux marcher sans regret.
Après toutes ces côtes, le chemin redescend pour de bon. Belle descente douce, facile, sur un chemin de terre sans pierre. J’oublie peu à peu la fatigue et les douleurs et je file à petit train, reprenant quelques coureurs qui m’avaient doublé lorsque j’étais dans le dur. Je les encourage comme je peux, mais les traits sont tirés, ce n’est plus l’heure des blagues et des discussions. Puis tout à coup, un randonneur nous dit : « Courage, plus que 500m avant le ravito ». Tous les coureurs autour de moi ont eu le même réflexe, on a regardé nos montres sans trop y croire, et on a tous souri en voyant le ravito quelques virages plus loin. Le soulagement.
PIT STOP :
14h40, incroyable. Je suis ravi d’être arrivé si vite. Sauf que l’on me dit que le ravito a été avancé de deux kilomètres. Super nouvelle pour les coureurs, c’est plus logique sur le parcours, mais comment ma chérie va-t-elle me retrouver ? Alors j’attends. Je me restaure, recharge le camel comme il faut cette fois-ci, et me restaure à nouveau. Le temps passe, cinq minutes puis dix. Je croise les concurrents que j’ai doublé des heures avant. Ils prennent des nouvelles de moi, me demande si ça va. Et moi, j’attends toujours. Quinze heure, ça fait vingt minutes que je suis arrivé au ravito et toujours rien, pas de chérie en vue. Je commence à m’impatienter sérieusement, je me dis que c’était une erreur, que je fous en l’air tous mes efforts de course. Alors, je décide d’attendre mon père, il doit avoir une-demi de retard sur la première boucle et sans doute encore quelques minutes de plus sur la deuxième. Il y a de moins en moins de coureurs à arriver, au point que je me dis que c’est la fin du peloton. Une demi-heure ! Je n’y tiens plus. Il faut que je reparte avant d’être hors-délai, tant pis pour les autres, les absents ont toujours tort.
LA CAMPAGNE BIS :
Je repars comme je peux, car j’ai eu le temps de refroidir. Les jambes sont raides comme à la sortie d’un marathon et il me reste encore 14km à faire pour boucler ce trail. Le moral ? Il ne faut pas me parler, à ce stade, je mords. Je suis en colère et je ressasse tout ça. Sauf qu’au bout de dix minutes, au détour d’un chemin perdu dans la cambrousse, je tombe sur ma petite femme qui me saute dessus tellement elle n’y croyait plus. Ma colère s’envole, je suis ravi de la voir, de savoir qu’elle n’est pas perdu je ne sais où et que l’on va pouvoir faire ce bout de chemin ensemble.
C’est bien, mais ce n’est pas bien ! Elle a déjà couru près de trois quarts d’heure pour me retrouver et elle ne fait que des 10km (en 1h10). Du coup, je la cale derrière moi, bien à l’abri du vent que l’on a à nouveau de face et je gère mon allure. De toute façon, mes crampes reviennent très vite malgré la demi-heure de repos au ravito. Alors on monte en marchant et on relance tranquillement sur le plat et les descentes. Elle me suit alors qu’elle souffre, je le sais. Elle sert les dents et ne se plaint pas, là, c’est moi qui l’admire. Elle accepte ma passion dévorante et en plus elle l’a partage aujourd’hui. On rattrape pas mal de coureurs durant les dix derniers kilomètres. Les gens encouragent ma femme plus que moi, ils ne savent pas qu’elle ne fait pas le 62. Vive l’égalité des sexes !
A 3km de l’arrivée, en rase-campagne, sur un chemin rocailleux qui meurtrit les pieds, face au vent, j’accélère peu à peu sans trop m’en rendre compte. Ma femme abdique à ce moment là et me dis de la laisser et de finir en beauté. Je ralentie et je l’attends. Au point où j’en suis, finir en beauté, ce sera finir ensemble sur la ligne d’arrivée. Je crois que ça lui a tout de suite redonné courage, et on a reprit en ralentissant d’un iota, ce qui a suffit pour tenir jusqu’au bout.
L’ARRIVEE :
Dernier virage au bas de Wissant et ça remonte vers la place. La foule est en délire ! Bon, juste un petit groupe de jeunes qui encouragent à tout rompre et qui nous donne la banane pour finir en beauté. Les coureurs déjà arrivés encouragent ma femme en rigolant puisqu’ils l’ont croisé dans l’autre sens lorsqu’elle me cherchait. Tout ça nous fait oublier la fatigue accumulée. Avant dernier virage avant la place, nous entendons crier nos noms, et nous voyons toute la petite famille sur le côté en train de hurler pour nous encourager, c’est trop bon !
C’est main dans la main que nous passons la ligne d’arrivée. Petite médaille pour moi, ma femme refuse celle qu’on lui tend … elle n’est pas inscrite dit-elle. Puis nous allons au ravito et rejoignons notre famille. Je suis mort, tremblant de froid tout à coup, sans doute le choc en retour de tous les efforts de la journée, et j’ai faim. Ma femme est cuite également. Finalement, elle aurait pu faire le trail de 17km aujourd’hui.
Nous nous installons pas terre pour attendre mon père. Les minutes passent. Ma mère m’explique qu’il est bien passé à Wissant une demi-heure après moi, mais qu’il était très fatigué, qu’il avait mal au genou et qu’il hésitait à abandonner. En attendant, j’encourage les arrivants épuisés. Ils sont épuisés mais ont le sourire également. Puis la joélette arrive avec tout son équipage. Ils auront mis 8h tout rond pour faire ce parcours de 62km exigeant, un tour de force.
Enfin mon papa arrive. Ma mère - je ne l’avais jamais vu comme ça et ne sais pas si c’est l’inquiétude ou la fierté - hurle son prénom qui est ensuite repris par les spectateurs. Je « cours » le rejoindre à l’arrivée, il aura mis 8h10 pour boucler son TCO.
DEBRIEFING :
7h50 pour moi et 8h10 pour mon père. 311 arrivants pour 500 inscrits normalement. Je suis ravi de mon temps de course, surtout si j’enlève la grosse demi-heure d’attente au dernier ravito, je me classerai en milieu de peloton des arrivants. Mon père a beaucoup subis la première boucle très technique (vent, sable, eau) et c’est complètement refait la cerise sur la deuxième plus roulante, il termine dans un très bon état de fraicheur, c’en est étonnant.
Azaer :
Wimereux : 206 - 1:59:16
Wissant : 194 - 3:55:15
Blanc Nez : 180 - 4:51:29
Escalles : 180 - 5:12:54
Herfelinghen : 232 - 7:07:03
Wissant : 226 - 7:49:52
Vitesse moyenne : 7.917 km/h
Papazaer :
Wimereux : 324 - 2:14:09
Wissant : 323 - 4:25:30
Blanc Nez : 285 - 5:25:20
Escalles : 275 - 5:46:33
Herfelinghen : 266 - 7:25:06
Wissant : 262 - 8:10:08
Vitesse moyenne : 7.590 km/h
Une vidéo pour agrémenter tout ce texte, et parce que des images parlent plus que des mots :
!
PS : J'ai l'impression que plus les trails sont longs et plus les CR sont longs. Après l'UTMB, j'écris un livre!
et dès que j'ai des photos, je les rajoute, ça fera moins "pavé".
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- Seb35
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Trail de la Côte d'Opale 2011
Posted il y a 13 ans 2 mois #118117Felicitation à toi (vous) pour cette nouvelle aventure ...
ps: je ne sais pas comment tu as pu repartir après 1/2h de stop
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- FredX
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Super CR azaer ! Et j'aime bien papazaer ! Joli surnom...
ET en plus bravo pour ta course, ça donne vraiment envie...de souffrir... (on est masos !!!)
Bonne récup en tout cas, je crois que tu en as bien besoin...
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- neochti
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Réponse de neochti sur le sujet Re: Trail de la Côte d'Opale 2011
Posted il y a 13 ans 2 mois #118125Je n'ai jamais fiat, mais ca donne envie, peut etre l'année prochaine ....
en tout cas, félicitations et bonne récupération bien méritée
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- Vanling
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Réponse de Vanling sur le sujet Re: Trail de la Côte d'Opale 2011
Posted il y a 13 ans 2 mois #118127Super CR et bravo à Madame, votre arrivée main dans la main m'a mis la larme à l'oeil
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