ECOTRAIL DE PARIS 2012. "80km" CR page 2
- buko
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Et voila terminé en 12h01 !!!!! CR à venir !!!!
par buko
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- neochti
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Réponse de neochti sur le sujet Re: ECOTRAIL DE PARIS 2012. "80km"
Posted il y a 12 ans 7 mois #161057
felicitation buko , je vais lire le CR avec grand plaisir
par neochti
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- Azaer
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Réponse de Azaer sur le sujet Re: ECOTRAIL DE PARIS 2012. "80km"
Posted il y a 12 ans 7 mois #161060
Félicitations Buko.
12h01 ... rhhaaaa, ton objectif tombe à l'eau à 1' près, tu es obligé de le tenter à nouveau l'année prochaine!
12h01 ... rhhaaaa, ton objectif tombe à l'eau à 1' près, tu es obligé de le tenter à nouveau l'année prochaine!
par Azaer
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- Ymeguira
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Réponse de Ymeguira sur le sujet Re: ECOTRAIL DE PARIS 2012. "80km"
Posted il y a 12 ans 7 mois #161791
Je n'ai pas pris le temps de te féliciter pour ta course Buko!!!
Alors ce CR il en est ou??
Alors ce CR il en est ou??
par Ymeguira
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- buko
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Petite introduction.
Apre?s une nuit agre?able, une bonne douche et un bon plat de pa?tes. Je suis pre?t a? affronter mon premiers 80 km. Apre?s n’avoir couru que 2 marathons, en courir 2 dans la me?me journe?e, me semble re?ellement impensable, mais pas tout a? fait impossible. Cela va faire plus de 5 mois que je m’entrai?ne spe?cifiquement pour cette e?preuve, mais plus les mois de?filent moins j’arrive a? suivre mon plan d’entrai?nement. Tel est mon e?tat d’esprit 2 heures avant le de?part.
La base de loisir.
Le soleil est radieux, au loin j’aperc?ois un chameau puis un lama dans sa cage le roi des animaux. De jolis animaux que j’aurai
pre?fe?re? observer dans leur milieu naturel. Au loin
j’aperc?ois mes colle?gues de boulot qui me font part de
leur stress. !
Je remplie ma poche a? eau, mes bidons et je pose une "fesse"par terre et attend le de?part. A? 10 minutes de l’e?che?ance, je de?cide de rejoindre la ligne de de?part. !
3, 2, 1 c’est parti !!!!
Le de?part est donne?, il fait bien chaud sous ce soleil de midi. Un
petit bouchon se forme assez rapidement, ce qui me permet de ne pas partir trop vite. Le tour de l’e?tang de Saint-Quentin se fait paisiblement l’ambiance avec les autres coureurs est vraiment tre?s bonne.
10e?me kilome?tre !!! 1 heure 6 minutes !
Je suis a? l’aise, le peloton s’e?tire. Je suis au dessus d’une ligne de chemin de fer et je me retrouve en plein centre ville de saint-Quentin en Yvelines. Dans ma te?te j’essaie de ne pas penser au nombre
de kilome?tre qu’il me reste a? parcourir.
Je m’hydrate re?gulie?rement, j’entends de nombreux coureur qui n’on pas pris beaucoup d’eau pour le de?part pour ne pas s’alourdir. Pour ma part j’ai mais deux bidons plein de Powerade et ma poche a? eau pleine. Donc, la question "aurais-je suffisamment d’eau ?" ne se pose pas. J’avance a? allure re?gulie?re dans les rues en tapant dans la main des enfants qui sont en ballade avec leur parents, d’ailleurs l’un d’entre eux m’interpelle et me demande "Quel est cette course a? laquelle tu participes ?" Je lui re?pondit : " C’est une course de 80km." A? son regard, il me semble qu’il nous a tous pris pour une bande de fou !!
Arriver au 15e?me km premie?re petite bosse, serein je la monte en marchant. Lentement mais su?rement tel est ma devise. D’autres petites bosses se succe?dent et j’arrive au premiers ravitaillement. !
Ravitaillement de Buc 22e?me km. 2 heures 30 minutes.
Arrive? au ravitaillement, j’aperc?ois mon pe?re ma me?re et Marie qui me questionnent sur mon e?tat et je leur re?pond que c?a va pluto?t pas mal !!
Comme convenu, mon pe?re m’apporte ma paire de ba?ton pour le reste de la course. Je remplie a? nouveau mes bidons et ma poche a? eau. J’aperc?ois au loin dans un carton rempli de Balistos, une de mes friandises favorite. !
Je prends mon temps je me repose un peu. Puis, je repart. !
Je rede?marre avec une petit foule?e car le prochain ravitaillement est dans 33 kilome?tres. Il faut que je m’e?conomise au maximum.
Mais me?me pas 2 kilome?tres apre?s le ravitaillement je tombe sur Christophe un colle?gue de boulot qui
m’encourage. Cela me fait plaisir. Il a tenu parole et est venu me voir. Apre?s avoir bavarde? 2 minutes avec lui et avoir passe? un coup de te?le?phone a? Lionel, j’aperc?ois au loin une belle petite monte?e. Je l’aborde toujours en marchant et avec les ba?tons cela me semble plus facile. Arrive? en haut, j’ai quand me?me les jambes qui me piquent. Je continue a? avancer un pas apre?s l’autre certaines personnes autour de moi commencent a? marcher, cela m’inquie?te, car je suis a? peines au 27 e?me kilome?tre et mes jambes commencent elles aussi a? s’alourdir. Au loin j’entends un grand crie "vas y bubuk !!! " c’est mon pe?re qui est venu a? ma rencontre. j’e?tait alors en pleine ascension. Cela me fait plaisir mais j’ai de plus en plus mal aux jambes et je ne cours plus tre?s vite. Arrive? sur Ve?lizy-Villacoublay ma me?re et Marie m’attendent alors que j’arrive avec mon pe?re et la, j’ai un bon coup au morale et au physique. Je discute une petite minutes avec eux, mais l’ide?e de finir la course c’est envolé car je suis au 32 eme kilome?tres et j’en ai de?ja? plein les bottes. Je me sens profonde?ment de?c?u et j’e?prouve me?me de la honte. Me dire que je n’irais surement pas au bout de cette aventure me de?c?oit. !
Je continue malgre? la douleur. Je redescend sur Chaville pour remonter de nouveau sur Ve?lizy-Villacoublay. Par chance, je connais cette portion car c’est ici que je viens m’entrai?ner, je n’ai pas de mauvaise surprise et je peu ge?rer plus efficacement les bosses a? venir. Cependant mes jambes restent tre?s lourde et je marche de plus en plus. Le morale est de?finitivement dans les abi?mes.
Je passe sur un petit pond qui permet de traverser la national 118 et me retrouve a? Meudon la fore?t a? co?te? du lyce?e professionnel les co?te? de Villebon. Mon GPS indique 41 kilome?tres que je cours soit 5 heures 28 minutes d’effort.
Dans 1 kilome?tre j’aurais battus mon records de distances parcourue. Voila? de nouveau mon pe?re qui arrive, c’est un vrai souffle de bonheur car en plus cela fait 42 km que je "cours" et j’ai battu mon record. A? chaque pas que je fait, j’augmente mon propre record. Au tapis vert de Clamart, ma me?re et Marie m’encourage et m’indique que Brice, Maud et le petit Jules sont un peu plus loin pour m’encourager. Et la, je ne vais pas dire que j’ai fait une pointe, mais mon morale est revenue, le mal de jambe me paraissait accessoire. Apre?s une bonne bosse, je vois ce grand gaillard de guillaume un autre colle?gue de boulot qui est venu me voir. Ne perdant pas son sens de l’humour, il me propose une petite Kronenbourg. Cela doit e?tre une des rares fois que je de?cline ce genre de proposition. je prends quelques photos avec lui et me rend vers Brice, Maud et Jules qui m’attendent. Voir ce petit bout de chou m’encourager j’ai trouver c?a super mignon du bout de ses 2 ans et demis il me disait "vas y tonton". Marie, ma me?re et mon pe?re eux aussi m’encouragent et sont content que le morale soit revenu car ils s’inquie?taient de mon e?tat d’esprit 10 km auparavant. Je les quittent de nouveau mais le morale est revenue. Je commence a? me parler a? voie haute, m’encourager moi me?me (certaine personnes ont du me prendre pour un vrais fou) mais qu’importe j’avance "doucement" en alternant marche rapide et petite foule?e. Un peu plus loin j’arrive au lyce?e horticole de Meudon ou? ce trouve un point d’eau (Km 46). Je ne m’y arre?te pas, je continu mon chemin pour ne pas perdre trop de temps. Il me reste encore de l’eau pour tenir jusqu’au ravitaillement ce trouvant au 55 e?me kilome?tre.
Il est environs 18h30, j’arrive a? l’observatoire de Meudon (Km49). Je me dit biento?t 50 km vivement le ravitaillement, je me mangerais bien un petit sandwich. Je traverse de nouveau la national 118 et la pe?nombre s’installe. Plus le temps passe plus il fait nuit quand tout a? coup une racine... Une belle chute, c’est c?a quand on ne met pas sa frontale, on se prend les pied sur dans le tapis. Bien heureusement, je ne me suis pas fait trop mal, juste une le?ge?re e?raflure sur le genoux droit. Un peu plus loin mon pe?re me rejoins. Je me doute que le ravitaillement n’est plus tre?s loin. Pendant que l’on courait ensemble, j’ai entendu un bruit sourd derrie?re moi.
Je me retourne et je vois mon pe?re au sol !!! Et oui tel pe?re tel fils lui aussi n’a pas la vision nocturne. Je l’aide a? se relever avec un autre coureur. !
Et enfin j’arrive au ravitaillement.
Ravitaillement de Chaville 55e?me km 7 heures 55 minutes.
J’ai le droit a? une petite surprise en arrivant. En effet Brice, Maud et Jules sont encore la? pour m’encourager. Marie et ma me?re son e?galement pre?sent et je leur demande de me donner mon sandwich... J’ai eu l’impression de poser une question pie?ge. Ils me disent qu’ils ont laisse? mon sandwich dans la voiture. Je cris au sacrile?ge ! Mon pe?re se de?voue pour alle? me le chercher. En attendant je vais au buffet, prendre un peu d’eau pe?tillante et je me gave
de rondelles de saucisson et de ga?teau ape?ro. Je retourne voir mes accompagnateurs, j’en profite pour me changer un peu car il commence a? faire un peu frais. Je change de tee-shirt et je met une petite veste le?ge?re par dessus.je met un Bandana sur ma petite te?te rase?. Enfin mon pe?re revient avec le sandwich. Je le mange rapidement car c?a fait un moment que je suis ici.
Direction Saint-Cloud.
Avant de quitter le ravitaillement, Marie me dit qu’il ne me reste plus qu’un gros semi-marathon. Dans l’ide?e ce n’est pas faux, mais j’ai les jambes bien dures, mais plus que 25 bornes il faut que je tienne bon . En ce qui concernent les barrie?res horaire, je pense e?tre bon pour le ravitaillement de Saint-Cloud mais il ne s’agit pas de discuter avec les passant durant le trajet.
Il fait comple?tement nuit, je trouve c?a tre?s agre?able car enfin le calme l’emporte. Mon esprit commence a? partir. Je pense a? tout et a? rien et pendant ce temps mes jambes crient de douleurs. Le calme de l’e?tang de Ville d’Avray me laisse songeur car je commence se?rieusement a? croire que je pourrais aller jusqu’au bout, mais sans pour autant me dire que c’est gagne?. !
Plus loin j’arrive a? Marnes la Coquette, que je trouve par ailleurs tre?s joli. Mais il s’agit d’une parti sur le bitume qui me fait atrocement mal dans les lombaires. Le bruit de mes ba?tons sur le bitume re?sonne autour de moi. Je suis seul.
Voila? que je rentre maintenant dans le parc de Saint-Cloud. Mon cœur palpite de plus en plus vite pourtant je ne fourni pas plus d’effort. Une e?motion de ple?nitude s’empare de moi. Au bout du parc c’est le derniers ravitaillement avant la descente sur Paris. Alors j’avance avec entrain et baume au cœur. J’arrive me?me a? de?passer certain coureur qui ne tarderont pas a? me rattraper. Car cette douce euphorie physique ne fut que de courte dure?e. Je reprend mon rythme de croisie?re alliant marche rapide et course lente. Au loin, j’aperc?ois de la lumie?re signe de mon arrive? au ravitaillement.
Ravitaillement de Saint-Cloud 72e?me km 10 heures 19 minutes.
Ma poche a? encore suffisamment d’eau et je ne rempli que mes bidons. Une fois la logistique traiter, je m’attaque de nouveau a? mon sandwich car je ne l’avais pas finis a? Chaville. Je mange quelque rondelle de saucisson deux trois tuc. La dernie?res ligne droite est en ligne de mire. Le phare de la tour Eiffel m’appel et je n’ai pas envie d’arriver en retard. Alors je quitte le ravitaillement assez rapidement pour enfin en finir.
Cette une longue descente qui commence. En tout cas pour moi elle ma paru tre?s longue. Je discute avec un coureur, il me dit qu’il ira courir le grand raid en octobre prochain. Il m’a fait re?ver car moi aussi, je veux le courir le grand raid. Et il me demande quels autres Trail j’ai couru avant celui la ? Sa stupeur fut grande quand je
lui re?pondit que c’e?tait mon premier Trail. Il me fit comprendre que je f aisait quelque chose de beau. Je lui souhaita bon courage pour le grand raid et il parti dans le noir. !
Voila? la fin de la descente, je vais maintenant attaquer les quais de Seine.
Mais a? ma grande surprise ma me?re, Marie et mon pe?re e?tait pre?sent et je les entends dire "il est la?, il est la? !!" je suis vraiment content de les voir, je ne m’y attendais pas. On discute 2 minutes et il me disent "a? toute a? l’heure a? la tour Eiffel !" Voila? que commence pour moi la dernie?re portion de la course. Toujours avec mon petit rythme
mais toujours heureux de pouvoir avancer. Je coure le long des pe?niches, a? ma droite le tramway avance a? toute allure. Je suis bien mentalement, physiquement, s’est dure. Le mentale oil a? se qu’il me reste et je compte bien ne pas me laisser polluer l’esprit si proche de mon but. !
J’aperc?oit le pond de Billancourt, au pond je pe?ne?tre sur l’i?le Saint- Germain ou? le centre ae?re? m’emmenait quand j’e?tait petit. Je repense donc au nombreux jeu auxquels nous nous adonnions avec mes camarades de l’e?poque. La traverser s’effectue rapidement.
Voila? une des parties que je redoutais. De?ja? en voiture le trajet me parai?t long et insipide, alors avec 75 km dans les jambes je vous laisse imaginer. Il s’ave?re que mon pronostique fut bon, si proche de l’arriver cette parti de la cimenterie ou je ne sait quel socie?te? est vraiment tre?s moche et de?primante. Heureusement que les gens en voiture m’e?tais un peu d’entrain avec leur klaxonne.
Je passe en dessous du pond du Garigliano, a? ma droite le parc Andre? Citroe?n, il ne reste quasiment plus rien c’est toujours tout droits sans se poser de question.
Plus loin J’aperc?oit la statut de la Liberte?, c’est la premie?re fois que je suis aussi heureux de la voir. Je suis enfin sur l’alle?e des cygnes, mes jambes
donnent leur dernie?res force car arrive?e au bout de l’alle?e je me met a? marcher. !
Il doit me rester moins de 500 me?tres pour arriver sur le parvis de la tour. J’ai a? l’inte?rieur de moi me?me un vent de satisfaction de fierte? et pendant cette instant mon pe?re arrive. Quoi de plus beau ? On discute, je suis bien et je suis surtout fie?re. Voila? les dernie?res marches avant le parvis. Je les montent une a? une quand j’entends une voie familie?res "vas y, bouge toi le cul !!!" C’est mon pote Laurent qui est venu me voir pour l’arriver. Il me booste pour les derniers me?tres. Quand j’arrive sur le parvis les gens m’encourage comme si j’e?tait le premier. Au pied de la tour l’on me remet un ticket et l’on me souhaite bon courage pour les 357 marche?s avenir.
L’ascension de la tour Eiffel 11 heures 55 minutes.
Mon ascension commence, je n’ai plus mal au jambes, mais je profite de la monte? car j’habite depuis toujours a? Paris mais c’est la premie?re fois que je monte dans la tour Eiffel. Tout a? coup la tour ce met a? scintiller autour de moi. Je viens a? l’instant d’avoir mes 28 ans. Je ressent e?norme?ment d’e?motion a? cette instant. Je crie ma joie je suis a? cette instant vraiment tre?s heureux. Et les escalier s’arrette, un tapis rouge m’indique mon chemin et enfin la voila?. La ligne d arrive? tant espe?rer tant ce fut difficile. Je met mes deux bras en l’aire et passe fie?rement la ligne. ! !
La fin.
Je prend l’ascenseur pour descendre. De be?ton, mes jambes ce transforme en fer. En bas de la tour, je ne vois personnes ? Je marche jusqu’ou? j’ai vue mes accompagnateurs pour la dernie?re fois. Mais toujours personnes j’appel sur le te?le?phone de mon pe?re et je tombe sur Marie qui me dis que tout le monde m’attend au pied de l’ascenseur. Je leurs demande de me rejoindre. Tout le monde me fe?licite et me souhaite bonne anniversaire. Brice, Maud, Tchouny, Laurent, mon pe?re, ma me?re et Marie sont la?. Laurent arrive avec une bouteille de champagne et m’asperge copieusement avec.
Je raconte a? chaud mon parcours et nous buvons tous un coup ensemble.
Je tien a? remercier tout les be?ne?voles, l’organisation qui e?tait parfaite ainsi que Christophe (mon Adjudant), Lionel (mon Adjudant-chef), guillaume (mon chef), Brice, Maud, Jules,Tchouny et Laurent.
Et plus particulie?rement, mon pe?re, ma me?re et Marie qui eu aussi ont eu une journe?e tre?s longue.
Merci a? tous pour votre soutien.
Apre?s une nuit agre?able, une bonne douche et un bon plat de pa?tes. Je suis pre?t a? affronter mon premiers 80 km. Apre?s n’avoir couru que 2 marathons, en courir 2 dans la me?me journe?e, me semble re?ellement impensable, mais pas tout a? fait impossible. Cela va faire plus de 5 mois que je m’entrai?ne spe?cifiquement pour cette e?preuve, mais plus les mois de?filent moins j’arrive a? suivre mon plan d’entrai?nement. Tel est mon e?tat d’esprit 2 heures avant le de?part.
La base de loisir.
Le soleil est radieux, au loin j’aperc?ois un chameau puis un lama dans sa cage le roi des animaux. De jolis animaux que j’aurai
pre?fe?re? observer dans leur milieu naturel. Au loin
j’aperc?ois mes colle?gues de boulot qui me font part de
leur stress. !
Je remplie ma poche a? eau, mes bidons et je pose une "fesse"par terre et attend le de?part. A? 10 minutes de l’e?che?ance, je de?cide de rejoindre la ligne de de?part. !
3, 2, 1 c’est parti !!!!
Le de?part est donne?, il fait bien chaud sous ce soleil de midi. Un
petit bouchon se forme assez rapidement, ce qui me permet de ne pas partir trop vite. Le tour de l’e?tang de Saint-Quentin se fait paisiblement l’ambiance avec les autres coureurs est vraiment tre?s bonne.
10e?me kilome?tre !!! 1 heure 6 minutes !
Je suis a? l’aise, le peloton s’e?tire. Je suis au dessus d’une ligne de chemin de fer et je me retrouve en plein centre ville de saint-Quentin en Yvelines. Dans ma te?te j’essaie de ne pas penser au nombre
de kilome?tre qu’il me reste a? parcourir.
Je m’hydrate re?gulie?rement, j’entends de nombreux coureur qui n’on pas pris beaucoup d’eau pour le de?part pour ne pas s’alourdir. Pour ma part j’ai mais deux bidons plein de Powerade et ma poche a? eau pleine. Donc, la question "aurais-je suffisamment d’eau ?" ne se pose pas. J’avance a? allure re?gulie?re dans les rues en tapant dans la main des enfants qui sont en ballade avec leur parents, d’ailleurs l’un d’entre eux m’interpelle et me demande "Quel est cette course a? laquelle tu participes ?" Je lui re?pondit : " C’est une course de 80km." A? son regard, il me semble qu’il nous a tous pris pour une bande de fou !!
Arriver au 15e?me km premie?re petite bosse, serein je la monte en marchant. Lentement mais su?rement tel est ma devise. D’autres petites bosses se succe?dent et j’arrive au premiers ravitaillement. !
Ravitaillement de Buc 22e?me km. 2 heures 30 minutes.
Arrive? au ravitaillement, j’aperc?ois mon pe?re ma me?re et Marie qui me questionnent sur mon e?tat et je leur re?pond que c?a va pluto?t pas mal !!
Comme convenu, mon pe?re m’apporte ma paire de ba?ton pour le reste de la course. Je remplie a? nouveau mes bidons et ma poche a? eau. J’aperc?ois au loin dans un carton rempli de Balistos, une de mes friandises favorite. !
Je prends mon temps je me repose un peu. Puis, je repart. !
Je rede?marre avec une petit foule?e car le prochain ravitaillement est dans 33 kilome?tres. Il faut que je m’e?conomise au maximum.
Mais me?me pas 2 kilome?tres apre?s le ravitaillement je tombe sur Christophe un colle?gue de boulot qui
m’encourage. Cela me fait plaisir. Il a tenu parole et est venu me voir. Apre?s avoir bavarde? 2 minutes avec lui et avoir passe? un coup de te?le?phone a? Lionel, j’aperc?ois au loin une belle petite monte?e. Je l’aborde toujours en marchant et avec les ba?tons cela me semble plus facile. Arrive? en haut, j’ai quand me?me les jambes qui me piquent. Je continue a? avancer un pas apre?s l’autre certaines personnes autour de moi commencent a? marcher, cela m’inquie?te, car je suis a? peines au 27 e?me kilome?tre et mes jambes commencent elles aussi a? s’alourdir. Au loin j’entends un grand crie "vas y bubuk !!! " c’est mon pe?re qui est venu a? ma rencontre. j’e?tait alors en pleine ascension. Cela me fait plaisir mais j’ai de plus en plus mal aux jambes et je ne cours plus tre?s vite. Arrive? sur Ve?lizy-Villacoublay ma me?re et Marie m’attendent alors que j’arrive avec mon pe?re et la, j’ai un bon coup au morale et au physique. Je discute une petite minutes avec eux, mais l’ide?e de finir la course c’est envolé car je suis au 32 eme kilome?tres et j’en ai de?ja? plein les bottes. Je me sens profonde?ment de?c?u et j’e?prouve me?me de la honte. Me dire que je n’irais surement pas au bout de cette aventure me de?c?oit. !
Je continue malgre? la douleur. Je redescend sur Chaville pour remonter de nouveau sur Ve?lizy-Villacoublay. Par chance, je connais cette portion car c’est ici que je viens m’entrai?ner, je n’ai pas de mauvaise surprise et je peu ge?rer plus efficacement les bosses a? venir. Cependant mes jambes restent tre?s lourde et je marche de plus en plus. Le morale est de?finitivement dans les abi?mes.
Je passe sur un petit pond qui permet de traverser la national 118 et me retrouve a? Meudon la fore?t a? co?te? du lyce?e professionnel les co?te? de Villebon. Mon GPS indique 41 kilome?tres que je cours soit 5 heures 28 minutes d’effort.
Dans 1 kilome?tre j’aurais battus mon records de distances parcourue. Voila? de nouveau mon pe?re qui arrive, c’est un vrai souffle de bonheur car en plus cela fait 42 km que je "cours" et j’ai battu mon record. A? chaque pas que je fait, j’augmente mon propre record. Au tapis vert de Clamart, ma me?re et Marie m’encourage et m’indique que Brice, Maud et le petit Jules sont un peu plus loin pour m’encourager. Et la, je ne vais pas dire que j’ai fait une pointe, mais mon morale est revenue, le mal de jambe me paraissait accessoire. Apre?s une bonne bosse, je vois ce grand gaillard de guillaume un autre colle?gue de boulot qui est venu me voir. Ne perdant pas son sens de l’humour, il me propose une petite Kronenbourg. Cela doit e?tre une des rares fois que je de?cline ce genre de proposition. je prends quelques photos avec lui et me rend vers Brice, Maud et Jules qui m’attendent. Voir ce petit bout de chou m’encourager j’ai trouver c?a super mignon du bout de ses 2 ans et demis il me disait "vas y tonton". Marie, ma me?re et mon pe?re eux aussi m’encouragent et sont content que le morale soit revenu car ils s’inquie?taient de mon e?tat d’esprit 10 km auparavant. Je les quittent de nouveau mais le morale est revenue. Je commence a? me parler a? voie haute, m’encourager moi me?me (certaine personnes ont du me prendre pour un vrais fou) mais qu’importe j’avance "doucement" en alternant marche rapide et petite foule?e. Un peu plus loin j’arrive au lyce?e horticole de Meudon ou? ce trouve un point d’eau (Km 46). Je ne m’y arre?te pas, je continu mon chemin pour ne pas perdre trop de temps. Il me reste encore de l’eau pour tenir jusqu’au ravitaillement ce trouvant au 55 e?me kilome?tre.
Il est environs 18h30, j’arrive a? l’observatoire de Meudon (Km49). Je me dit biento?t 50 km vivement le ravitaillement, je me mangerais bien un petit sandwich. Je traverse de nouveau la national 118 et la pe?nombre s’installe. Plus le temps passe plus il fait nuit quand tout a? coup une racine... Une belle chute, c’est c?a quand on ne met pas sa frontale, on se prend les pied sur dans le tapis. Bien heureusement, je ne me suis pas fait trop mal, juste une le?ge?re e?raflure sur le genoux droit. Un peu plus loin mon pe?re me rejoins. Je me doute que le ravitaillement n’est plus tre?s loin. Pendant que l’on courait ensemble, j’ai entendu un bruit sourd derrie?re moi.
Je me retourne et je vois mon pe?re au sol !!! Et oui tel pe?re tel fils lui aussi n’a pas la vision nocturne. Je l’aide a? se relever avec un autre coureur. !
Et enfin j’arrive au ravitaillement.
Ravitaillement de Chaville 55e?me km 7 heures 55 minutes.
J’ai le droit a? une petite surprise en arrivant. En effet Brice, Maud et Jules sont encore la? pour m’encourager. Marie et ma me?re son e?galement pre?sent et je leur demande de me donner mon sandwich... J’ai eu l’impression de poser une question pie?ge. Ils me disent qu’ils ont laisse? mon sandwich dans la voiture. Je cris au sacrile?ge ! Mon pe?re se de?voue pour alle? me le chercher. En attendant je vais au buffet, prendre un peu d’eau pe?tillante et je me gave
de rondelles de saucisson et de ga?teau ape?ro. Je retourne voir mes accompagnateurs, j’en profite pour me changer un peu car il commence a? faire un peu frais. Je change de tee-shirt et je met une petite veste le?ge?re par dessus.je met un Bandana sur ma petite te?te rase?. Enfin mon pe?re revient avec le sandwich. Je le mange rapidement car c?a fait un moment que je suis ici.
Direction Saint-Cloud.
Avant de quitter le ravitaillement, Marie me dit qu’il ne me reste plus qu’un gros semi-marathon. Dans l’ide?e ce n’est pas faux, mais j’ai les jambes bien dures, mais plus que 25 bornes il faut que je tienne bon . En ce qui concernent les barrie?res horaire, je pense e?tre bon pour le ravitaillement de Saint-Cloud mais il ne s’agit pas de discuter avec les passant durant le trajet.
Il fait comple?tement nuit, je trouve c?a tre?s agre?able car enfin le calme l’emporte. Mon esprit commence a? partir. Je pense a? tout et a? rien et pendant ce temps mes jambes crient de douleurs. Le calme de l’e?tang de Ville d’Avray me laisse songeur car je commence se?rieusement a? croire que je pourrais aller jusqu’au bout, mais sans pour autant me dire que c’est gagne?. !
Plus loin j’arrive a? Marnes la Coquette, que je trouve par ailleurs tre?s joli. Mais il s’agit d’une parti sur le bitume qui me fait atrocement mal dans les lombaires. Le bruit de mes ba?tons sur le bitume re?sonne autour de moi. Je suis seul.
Voila? que je rentre maintenant dans le parc de Saint-Cloud. Mon cœur palpite de plus en plus vite pourtant je ne fourni pas plus d’effort. Une e?motion de ple?nitude s’empare de moi. Au bout du parc c’est le derniers ravitaillement avant la descente sur Paris. Alors j’avance avec entrain et baume au cœur. J’arrive me?me a? de?passer certain coureur qui ne tarderont pas a? me rattraper. Car cette douce euphorie physique ne fut que de courte dure?e. Je reprend mon rythme de croisie?re alliant marche rapide et course lente. Au loin, j’aperc?ois de la lumie?re signe de mon arrive? au ravitaillement.
Ravitaillement de Saint-Cloud 72e?me km 10 heures 19 minutes.
Ma poche a? encore suffisamment d’eau et je ne rempli que mes bidons. Une fois la logistique traiter, je m’attaque de nouveau a? mon sandwich car je ne l’avais pas finis a? Chaville. Je mange quelque rondelle de saucisson deux trois tuc. La dernie?res ligne droite est en ligne de mire. Le phare de la tour Eiffel m’appel et je n’ai pas envie d’arriver en retard. Alors je quitte le ravitaillement assez rapidement pour enfin en finir.
Cette une longue descente qui commence. En tout cas pour moi elle ma paru tre?s longue. Je discute avec un coureur, il me dit qu’il ira courir le grand raid en octobre prochain. Il m’a fait re?ver car moi aussi, je veux le courir le grand raid. Et il me demande quels autres Trail j’ai couru avant celui la ? Sa stupeur fut grande quand je
lui re?pondit que c’e?tait mon premier Trail. Il me fit comprendre que je f aisait quelque chose de beau. Je lui souhaita bon courage pour le grand raid et il parti dans le noir. !
Voila? la fin de la descente, je vais maintenant attaquer les quais de Seine.
Mais a? ma grande surprise ma me?re, Marie et mon pe?re e?tait pre?sent et je les entends dire "il est la?, il est la? !!" je suis vraiment content de les voir, je ne m’y attendais pas. On discute 2 minutes et il me disent "a? toute a? l’heure a? la tour Eiffel !" Voila? que commence pour moi la dernie?re portion de la course. Toujours avec mon petit rythme
mais toujours heureux de pouvoir avancer. Je coure le long des pe?niches, a? ma droite le tramway avance a? toute allure. Je suis bien mentalement, physiquement, s’est dure. Le mentale oil a? se qu’il me reste et je compte bien ne pas me laisser polluer l’esprit si proche de mon but. !
J’aperc?oit le pond de Billancourt, au pond je pe?ne?tre sur l’i?le Saint- Germain ou? le centre ae?re? m’emmenait quand j’e?tait petit. Je repense donc au nombreux jeu auxquels nous nous adonnions avec mes camarades de l’e?poque. La traverser s’effectue rapidement.
Voila? une des parties que je redoutais. De?ja? en voiture le trajet me parai?t long et insipide, alors avec 75 km dans les jambes je vous laisse imaginer. Il s’ave?re que mon pronostique fut bon, si proche de l’arriver cette parti de la cimenterie ou je ne sait quel socie?te? est vraiment tre?s moche et de?primante. Heureusement que les gens en voiture m’e?tais un peu d’entrain avec leur klaxonne.
Je passe en dessous du pond du Garigliano, a? ma droite le parc Andre? Citroe?n, il ne reste quasiment plus rien c’est toujours tout droits sans se poser de question.
Plus loin J’aperc?oit la statut de la Liberte?, c’est la premie?re fois que je suis aussi heureux de la voir. Je suis enfin sur l’alle?e des cygnes, mes jambes
donnent leur dernie?res force car arrive?e au bout de l’alle?e je me met a? marcher. !
Il doit me rester moins de 500 me?tres pour arriver sur le parvis de la tour. J’ai a? l’inte?rieur de moi me?me un vent de satisfaction de fierte? et pendant cette instant mon pe?re arrive. Quoi de plus beau ? On discute, je suis bien et je suis surtout fie?re. Voila? les dernie?res marches avant le parvis. Je les montent une a? une quand j’entends une voie familie?res "vas y, bouge toi le cul !!!" C’est mon pote Laurent qui est venu me voir pour l’arriver. Il me booste pour les derniers me?tres. Quand j’arrive sur le parvis les gens m’encourage comme si j’e?tait le premier. Au pied de la tour l’on me remet un ticket et l’on me souhaite bon courage pour les 357 marche?s avenir.
L’ascension de la tour Eiffel 11 heures 55 minutes.
Mon ascension commence, je n’ai plus mal au jambes, mais je profite de la monte? car j’habite depuis toujours a? Paris mais c’est la premie?re fois que je monte dans la tour Eiffel. Tout a? coup la tour ce met a? scintiller autour de moi. Je viens a? l’instant d’avoir mes 28 ans. Je ressent e?norme?ment d’e?motion a? cette instant. Je crie ma joie je suis a? cette instant vraiment tre?s heureux. Et les escalier s’arrette, un tapis rouge m’indique mon chemin et enfin la voila?. La ligne d arrive? tant espe?rer tant ce fut difficile. Je met mes deux bras en l’aire et passe fie?rement la ligne. ! !
La fin.
Je prend l’ascenseur pour descendre. De be?ton, mes jambes ce transforme en fer. En bas de la tour, je ne vois personnes ? Je marche jusqu’ou? j’ai vue mes accompagnateurs pour la dernie?re fois. Mais toujours personnes j’appel sur le te?le?phone de mon pe?re et je tombe sur Marie qui me dis que tout le monde m’attend au pied de l’ascenseur. Je leurs demande de me rejoindre. Tout le monde me fe?licite et me souhaite bonne anniversaire. Brice, Maud, Tchouny, Laurent, mon pe?re, ma me?re et Marie sont la?. Laurent arrive avec une bouteille de champagne et m’asperge copieusement avec.
Je raconte a? chaud mon parcours et nous buvons tous un coup ensemble.
Je tien a? remercier tout les be?ne?voles, l’organisation qui e?tait parfaite ainsi que Christophe (mon Adjudant), Lionel (mon Adjudant-chef), guillaume (mon chef), Brice, Maud, Jules,Tchouny et Laurent.
Et plus particulie?rement, mon pe?re, ma me?re et Marie qui eu aussi ont eu une journe?e tre?s longue.
Merci a? tous pour votre soutien.
par buko
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