Marathon et endurance fondamental

Ben on fera doucement ... et on prendra les roues face au vent
C'est de toute manière mon premier et prépa un peu chahutée (début de tendinite).
Donc le but est de finir ...
Bonne m... à toi !

douz écrit:

Merci à tous pour vos messages

L'impression de marcher à 6'/km, c'est pas vraiment un cliché, c'est pas du tout méchant hein... Je cours simplement depuis 3-4ans et je comprends petit à petit que je n'ai pas la façon de courir et surtout de m'entrainer.. Je cours beaucoup trop vite, donc c'est sur que de faire des séances de footing de récup à vive allure et de passer d'un coup à 6'/km ça fait bizarre... J'ai l'impression de piétiner. Mais j'ai bien compris qu'il faut que j'apprenne.

Comme disait GFA, c'est vrai que je commence à stagner depuis cette année. Forcément j'ai progressé très vite au début, mais là ça devient de plus en plus difficile..
D'où les questions que je me pose et donc l'ouverture du topic.

Sinon j'ai ralenti encore et j'atteins les 75% à 6'30/km... Ce qui serait mon allure de croisière d'endurance fondamentale. Si bien sur ma FCmax est correctement mesurée. Chose que je ne suis pas vraiment sur... Je devrais probablement commencer par faire un test VMA pour la mesurer un peu plus précisément. Mais pas tout de suite: marathon dimanche

si tu dis que tu stagnes depuis cette année c'est qu'il faut revenir aux fondamentaux : EF.
et t'inquiète pas ça arrive à beaucoup de monde, l'année dernière j'avais l'impression de progresser, allure EF en 5'40 tout se passait bien...cette année plus vraiment de jus dans les chaussettes...actuellement je tourne à 6'50 en EF mais je sais qu'il faut que repasse par ces séances...

En 2 ans, à force d'en faire, mon EF à 70%FCM est passée de 8' à 6'15/km ... autant dire que c'est bon à prendre pour les autres allures.

Oui c'est un peu le cas... , en tout cas, c'est ce que je suis décidé à faire...

Bon c'était comment le marathon d'Amsterdam?

Moi je sors du Marathon de Seine et Eure qui a eu lieu hier... Excellent marathon d'ailleurs, parcours, organisation, bénévoles, ravitaillements...
J'ai fait 3h41 à Paris en Avril 2014, je me suis donc dit que j'allais partir sur un rythme de 5'10 de façon essayer de passer sous les 3h40. L'entrainement marathon était quasi terminé lorsque j'ai ouvert ce sujet. Je n'ai pas voulu bouleverser mes habitudes juste avant. Je me suis également dit que cela servirait de base de travail pour la suite.

Il faisait très chaud, et personnellement je transpire beaucoup et ne supporte pas très bien la chaleur.
J'ai mis le cardio pour analyser la course.

mais à partir du 21ème, ça à commencé à cogner sévère ...

A partir du fichier généré par mon cardio, j'ai tiré le graphique suivant et j'ai pu essayer de le découper en 4 parties.

1ère partie: Pendant les 5-6 premiers kms, nous avions de l'ombre, donc pas trop de problème de température, il faisait encore assez frais.

2ème partie: La température a légèrement augmenté mais nous avons eu la chance de courir une partie à l'ombre des arbres. Tous les ravitaillements et épongeage n'ont pas été négligé, j'ai beaucoup mangé, je me suis arrosé, et surtout j'ai énormément bu... Aucune gène, si ce n'est une petite pointe dans chacun des quadriceps perceptible à partir du 18ème km

3ème partie: toujours aucune gène au niveau du souffle, malgré ma FCM TRES élevé... Et c'est cela que je ne comprend pas... Je suis très haut dans les tours, et ne ressent pas le moindre essoufflement. A partir du 22ème (il me semble) Plus du tout d'ombre, on court en plein cagnard... (normal pour un 19 Octobre)
Les douleurs aux jambes augmentent de kms en kms et je commence à ralentir au 25ème au cas où cela deviendrait trop difficile... malgré cela ma FC augmente toujours et encore. Je prends mon temps aux ravitos, je marche devant et surtout je bois énormément.

4ème partie:
Au ravito du 35, je marche pour me ravitailler, mais les douleurs aux quadriceps et aux mollets sont telles que je ne peux quasiment plus courir... Je commence à marcher, je suis à 189bpm au compteur... Aucune gène respiratoire. J'avoue que j'hallucine en regardant le graphe.
Je comprend que même si il reste 6 km, ca va être très dur...
La suite est un calvaire, je ne peux tout simplement plus courir.. C'est un peu arrivé d'un coup d'ailleurs. Pourtant à côté des 2 autres marathons que j'ai pu faire, j'ai encore du jus... pas de "mur" pas de fatigue généralisée donc j'essaie de marcher "vite". "J'ai tous mes esprits" (ce qui n'était pas vraiment le cas à Paris ou j'étais en mode zombie à la fin avec des fourmis dans le mains etc.)

5ème partie:
Forcément avec l'adrénaline qui est de finir la course et quelques encouragements d'un gars qui souffrait autant que moi, je reprends à faible vitesse, les douleurs sont toujours présente mais tout de même un peu atténuées...

Je n'ai volontairement pas "couru" au cardio pour ne pas me prendre la tête avec "cette nouvelle" méthode de travail, le but de ce marathon étant surtout d'analyser ma FC après la course afin de repartir sur de nouvelles bases... D'autre part, je pense que ma FCmax est peut-être encore sous estimée. J'ai pris 195bpm pour tous les calculs...

Ce qui m'intrigue c'est d'atteindre 189 à 5'40/km, je trouve cela tout simplement dingue...
Bilan, je reste sous les 4h malgré mes 12-15min de marche et.... cela me fait une moyenne de 174bpm sur 4h d'effort... Soit le marathon à 89,2% de ma FCmax avec 12-15 min de marche.
oui je sais y'a un truc qui déconne...


Donc à partir de la semaine prochaine je vais essayer de courir "au cardio" pour préparer mes prochaines courses, je pense que j'ai tout de même un cœur qui monte très vite dans les tours.. pourquoi, et comment le faire diminuer...? j'espère que l'EF me servira...

A Amsterdam, j'ai trouvé la météo acceptable avec 19/20 °C et de l'ombre à partir du 15ème.
Par contre le vent était bien présent et s'est surtout fait sentir vers la fin de la course.
Sinon un temps de 4h00'51" pour mon premier marathon.
Satisfait donc.

Est il possible que tu ais trop tarder à boire beaucoup? On dit que quand tu as soif c'est déjà trop tard.