sorties longues

Bonjour,

je viens de courir mon premier marathon, après avoir suivi le plan pour 4h 30 sur 12 semaines.

Inquiet de la faible durée des SL, j'en ai modifié la durée selon la formule de Bruno Heubi (4/5 du temps de course prévu 3 semaines avant la course, durée à laquelle on arrive progressivement en ajoutant 15 mn par semaine).

J'ai donc fait des sorties beaucoup plus longues que celles du plan (2 h puis 2 h 15 puis 2 h 30 puis 2 h 45 puis semi préparatoire puis 3 h puis 2 h 30 en semaine 10).

Le jour J j'étais parfait pour 4 h 15 au semi. Au km 24 une crampe horrible m'est tombée sur un mollet et j'ai joué à cache cache avec elle jusqu'à la fin. Résulat : 4 h 50 au lieu des 4 h 30 visées.

Un ami m'assure que de son point de vue je dois ce bobo à des sorties trop longues. Pour ma part j'ai beaucoup de mal à me faure à l'idée qu'on peut préparer son corps à courir plus de 4 h avec des sorties d' 1 h 30.

Qu'en pensez-vous, où placer le curseur ?

Merci !

Un bobo n'a pas forcément une cause unique.
Courir une SL de 3h pour viser 4h30, c'est bon d'après moi. Au moins sur le plan psycho.

Se prendre une crampe après 25 bornes d'AS42, ça n'a rien de surnaturel! Un marathon, ça fait mal.
Peut être une petite carence ou un problème d'hydratation.

Ca arrive tout le temps.

A priori, je dirai que ton plan est ok. L'erreur vient peut être de l'objectif...

Avais tu des références consolidées sur semi?

drivid écrit:

Pour ma part j'ai beaucoup de mal à me faure à l'idée qu'on peut préparer son corps à courir plus de 4 h avec des sorties d' 1 h 30.

Hello !

J'ai tendance à penser la même chose et si j'analyse ma progression depuis que j'ai repris la course à pied, je me dis qu'il doit y avoir plusieurs facteurs :

Les sorties très longues, proches du temps visé, permettent au corps "externe" (muscles, tendons, z'os, etc.) de se préparer au choc. Ce n'est pas, ici et a priori, la même endurance que l'endurance suivante :

L'accumulation de sorties, ou la hausse du kilométrage par semaine permet au corps "interne" (cœur, "système énergétique", etc.) de se préparer à supporter les grandes distances. C'est à dire qu'en remettant une couche de travail sur un corps déjà -relativement- épuisé par un travail précédent le force à se préparer à devoir refaire face à cette même situation, mais dans de meilleures conditions (physiques).

Mais là, ce n'est que mon hypothèse et l'idée de préparer des sorties longues proches du temps visé me parait quand même beaucoup plus intuitive. Mon autre hypothèse, c'est que les 2 méthodes marchent, mais n'ont peut-être pas la même "direction". Ce serait comme travailler en même temps sur 2 plans : efficience et profondeur. Une méthode pourrait être plus efficiente pour un objectif à court terme (plan sur 12 semaines par exemple), l'autre pourrait être plus efficace sur le fond mais en demandant plus de temps ? Etc.

Merci pour ta réponse Nocnoc.

Pour l'heure et depuis 2013 j'ai fait deux semi (1 h 58 et 1 h 53 + 1 en AS42 en 2 h 05 dans le cadre de mon plan), deux trails de 15 km (450 m D+) en 1 h 39 et 1 h 38, deux courses nature de 11,5 km (1 h 01 et 58 mn) et un trail très cassant de 19 km fini en 2 h 05 avec une entorse.

Je ne pense pas avoir de carence car je suis très attentif à mon alimentation, quand à l'hydratation je cours avec un camelbag de 2 l avec de l'Hydrxir...

Je vais peut être creuser du côté podologue... peut-être que j'ai un mauvais appui qui fait surtravailler le mollet droit.

A bientôt.

drivid écrit:

Je ne pense pas avoir de carence car je suis très attentif à mon alimentation, quand à l'hydratation je cours avec un camelbag de 2 l avec de l'Hydrxir...

Quid de ton hydratation au quotidien?

Là encore je ne pense pas qu'il faille chercher de ce côté là. Je bois de 1,5 à 2 l par jour sans compter de la Vichy St Yorre après les séances de qualité et de la Celestins après les footing...