Ami(e)s marathonien(ne)s

Pour ma part, j'oscille entre trois sentiments. Je passe de l'un à l'autre à tous moments:
- L'excitation: Je vais courir mon premier Marathon!!! C'est génial!! et en plus à Paris! Je vais prendre le départ sur les Champs Elysées!!!
La préparation déjà a été une aventure extraordinaire. Je progresse sans aucun doute. Depuis 5 semaines, je cours au minimum l'équivalent d'un semi marathon chaque dimanche. Je monte les côtes en étant (presque) plus essoufflée. Mes cuisses sont en beton... etc... Je fais des trucs de dingue!
Je vais devenir marathonienne!!! MON REVE!

- Le doute: mais pour qui je me prends de m'être inscrite à ce truc??? Je ne cours que depuis trois ans et en plus à une allure escargot... Je n'ai jamais couru plus de 24 km... C'est sur, je vais me prendre le mur au trentième et ce sera bien fait pour moi. D'ailleurs mes jambes ne sont pas en béton. Ce sont de grosses buches passées les 2 heures de course!

- La sérénité: les jeux sont faits. J'ai suivi (presque) religieusement mon plan d'entraînement, je ne bois plus une goutte d'alccol depuis des semaines, j'ai oublié le goût des frites, j'ai acheté jogging tous les mois, j'ai mon pac Marathon et j'ai testé mes gels sur semi.... Bref, j'ai tout fait pour que ça se passe bien donc ça va le faire!!!

Bientôt, à ces trois sentiments va venir s'ajouter le stress.... Une belle aventure je vous dis!!!!

j'adore lire vos commentaires ça donne vraiment envie

allez vous n'etes pas que 5 a y aller , a Paris , à nantes , ou autre part

Vous nous faites envie. Vivement 2013 et que je m'y mette moi aussi.

Beau topic que tu as ouvert rycker....

Ca nous permet de coucher nos sentiments sur le web...

Alors pour moi c'est un peu particulier, je suis en arrêt par crainte d'une élongation depuis jeudi dernier. Et ça me fait plus que bizarre, j'ai l'impression d'avoir déconnecté de l'entrainement comme si je n'allais pas le courir ce satané marathon.
Il s'agit de mon deuxième et je ressens moins de pression que pour le premier. Par contre mon objectif de temps est un peu 'limite', avec mes capacités physique la barre des 4h00 est quand même le mieux que je peux espérer...
Donc faire un marathon en allant le plus "vite" possible c'est un peu plus compliqué que d'avoir pour seul objectif de le finir... Ca change l'approche de course, et j'avoue que ça, ça m'angoisse un peu.
J'attends avec impatience jeudi prochain pour savoir si cet arrêt imposé a stoppé la progression que je ressentais... Là aussi c'est une inquiétude. J'en suis actuellement à me demander pourquoi je fais cela et pourquoi je ne reste pas tranquillement chez moi au chaud. Bon cet arrêt n'est pas très bénéfique pour le mental.
Bref, des doutes on en a plein...
Et je pense que c'est plutôt normal, l'inverse serait suicidaire, car partir la fleur au fusil sur un marathon, c'est clair que c'est la déroute assurée.
On va bien voir ce que va donner la dernière ligne droite, j'espère que tout va se remettre en place tranquillement...

Pour moi c'est un peu comme tout le monde.
Il y a un mélange d'envie d'en découdre tout en se demandant si l'on va y arriver.

Le pour j'ai déjà fait ce marathon l'année dernière, donc je connais le parcours et c'est a coté de chez moi (Marseille).
Le contre c'est que je me suis fait une contracture il y a un mois ce qui m'a obligé à interrompre la préparation environ 2 semaines. Certes cette coupure a eu un effet bénéfique car la SL de dimanche c'est trés bien passée mais bon, il me manque des kilomètres dans les jambes.

Comme j'ai revu mon objectif à la baisse je me suis inscrit au Nice/Cannes de fin d'année pour conjurer le mauvais sort et je me demande déjà comment je vais préparer ça

Nabulio écrit:

Je devais courir aujourd'hui en EF mais je vais débaucher à 23 heures alors que j'ai pris à 6H00. Je souhaite juste finir ma prépa dans de bonnes conditions en ne passant pas de séances. Mais j'suis un fou. Je suis capable d'y aller après mon service. On verra bien si par bonheur on finit un peu plus tôt.

C'est ça j'suis un fou. A l'approche du marathon, je devais absolument faire une séance EF hier. Je me suis levé à 4H30, on a été à Paris, on a géré une manif (infirmières scolaires), on est rentré pour débaucher à 22H30. Et bien j'ai pris ma frontale et j'ai couru 45'. Voilà donc ce que je ressens en ce moment, une grosse motivation pour le finir quoi qu'il arrive. Surtout qu'hier en voyant les affiches à Paris et les kilomètres affichés au sol. On y est presque.

PS : Fred soit rassuré. Ce n'est rien une semaine d'arrêt sur 14 semaines de travail.