accepter ou pas la souffrance
- FRED101964
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Sur un autre site, j'ai vu un article choquant, ou il était dit que la souffrance fait partie de la pratique sportive, bref du n'importe quoi, il y a souffrance et souffrance. La souffrance n'est pas banal et n'est pas une solution dans la pratique sportive, malheureusement les médias voudraient faire croire que l'unique manière de faire du sport et de souffrir.... Mais nous sommes tous des sportifs du dimanche dans une grande majorité pour une faible minorité d'élite, quel est l'intérêt de gagner 10 secondes au tour, si c'est pour le faire dans d'affreuses souffrances, qui peuvent engendrer des blessures. Ne confondons pas le stress de l'effort et la souffrance... Mais je vais peut être à contre courant de la pensée générale, je n'ai jamais dit que gagner 10 secondes au tour était choquant, mais si c'est pour se retrouver dans un état lamentable, cela ne présente aucun intérêt pour nous amateur.... Je ne suis pas contre les courbatures du lendemain après une séance, cela n'a rien à voir, ni contre une fatigue saine due à l'effort...
Un coureur de 100 kilomètres est un sportif qui accumulé des séances d'entraînement, habitué son corps et son esprit, en quelque sorte une gymnastique, qui lui permettra de maîtriser son effort sur 100 kilomètres. Ce type de coureur qui est responsable, doit savoir s'arrêter si son corps crie une douleur qui correspond à une blessure et pourtant il est capable de faire 100 kilomètres de suite.....
Un coureur de 100 kilomètres est un sportif qui accumulé des séances d'entraînement, habitué son corps et son esprit, en quelque sorte une gymnastique, qui lui permettra de maîtriser son effort sur 100 kilomètres. Ce type de coureur qui est responsable, doit savoir s'arrêter si son corps crie une douleur qui correspond à une blessure et pourtant il est capable de faire 100 kilomètres de suite.....
par FRED101964
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- gilles
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Je suis en grande partie d'accord avec toi. Beaucoup de coureurs "amateurs" (ils ont autant de respect à mes yx que les pros) n'ont pas besoin de cette souffrance pour progresser.Mais nous sommes tous des sportifs du dimanche dans une grande majorité pour une faible minorité d'élite, quel est l'intérêt de gagner 10 secondes au tour, si c'est pour le faire dans d'affreuses souffrances, qui peuvent engendrer des blessures.
Certaines séances sont dures en course à pied. Mais comme tu le dis trés justement, elles sont réservées en priorité à des coureurs déjà expérimentés. Ces coureurs ont explorés plusieurs pistes avant d'être obligés de s'imposer réguliérement des séances trés trés eprouvantes (seance de "lactique") pour progresser. Plus un coureur s'approche du trés haut niveau et plus la recherche de performance passe par une dose de souffrance supplémentaire. Il faut entrainer son corps à aller au delà de son potentiel de départ.
Oui la souffrance existe en course à pied, mais pas une nécessité absolue pour un coureur à 3-4 séances par semaine (en dehors des seances de VMA qui peuvent être assez éprouvantes)
Last Edit:il y a 16 ans 3 mois
par gilles
Dernière édition: il y a 16 ans 3 mois par gilles.
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- sonya
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je suis bien d'accord avec vous deux...trop de pratiquants, dans n'importe quelle discipline, oublie les objectifs primordiaux de la pratique loisir, qui sont, à mon sens, le plaisir,l'entretien d'une bonne vitalité et la decouverte d'activités et/ou d'éléments(la plongée par ex...)malheureusement, l'idée qu'il faut obligatoirement se "maltraiter" pour avoir un résultat est tres répandue ! or, nous ne sommes pas des athlètes pro à la recherche de performances mondiales...nous sommes tous des athlètes mais nous ne devrions jamais perdre de vue la preservation de notre merveilleuse machine qu'est le corps.progresser à son rytme sans blessures dues au surentrainement et/ou à l'imprudence est primordial.en outre, s'entrainer, decouvrir une activité devrait se faire à l'aide de moniteurs diplômés, or,c'est loin d'être le cas:ohmy: ...je comprends tout à fait le plaisir de participer à des courses, j'aime bien ça moi aussi, mais je n'oublie jamais que ma vie ne se joue sur une course...heureusement, sinon je serais morte 20 fois:laugh:
par sonya
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- bat
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Sportif du dimanche et competiteur, voila qui fait mauvais menage.
Un sportif du dimanche qui se fout de la performence evite la souffrance. Et bien sur qu'il fait du sport!
En competition aussi, on peut chercher a progresser, a s'ameliorer sans pour autant accepter de souffrir.
Mais un vrai competiteur, celui qui veut optimiser son potentiel a un moment donne (une course) ou sur la duree (entrainement)?
Sur un marathon, tous ceux qui ont un peu de vecu sur la distance ont ete temoin de terribles souffrances et souvent a un niveau de perf' qui n'a rien de commun avec l'elite. (au moins en ce qui me concerne:S )
Sans doute y a-t-il une part de masochisme chez le competiteur:unsure:
Mais la souffrance n'est pas vaine: elle permet des satisfactions, de petits et grands bonheurs:
quand on atteint ses objectifs,
quand on progresse:woohoo:
et meme plus modestement:) apres une seance de fractionne, plein d'endormorphine, on le plaisir de courir vite (ca procure des sensations differentes que de se trainer a allure d'endurance fondammentale).
A mon avis l'optimisation de son potentiel passe par la souffrance et ce quel que soit son potentiel.
Un sportif du dimanche qui se fout de la performence evite la souffrance. Et bien sur qu'il fait du sport!
En competition aussi, on peut chercher a progresser, a s'ameliorer sans pour autant accepter de souffrir.
Mais un vrai competiteur, celui qui veut optimiser son potentiel a un moment donne (une course) ou sur la duree (entrainement)?
Sur un marathon, tous ceux qui ont un peu de vecu sur la distance ont ete temoin de terribles souffrances et souvent a un niveau de perf' qui n'a rien de commun avec l'elite. (au moins en ce qui me concerne:S )
Sans doute y a-t-il une part de masochisme chez le competiteur:unsure:
Mais la souffrance n'est pas vaine: elle permet des satisfactions, de petits et grands bonheurs:
quand on atteint ses objectifs,
quand on progresse:woohoo:
et meme plus modestement:) apres une seance de fractionne, plein d'endormorphine, on le plaisir de courir vite (ca procure des sensations differentes que de se trainer a allure d'endurance fondammentale).
A mon avis l'optimisation de son potentiel passe par la souffrance et ce quel que soit son potentiel.
par bat
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Sur les sorties footing ,pas de souffrance.Par contre sur les tours de pistes ou les sorties AS, arrive bien un moment ou il faut souffrir.
Lors de compets et malgré que l'on soit là pour participer , il est inevitable que la masse amene à se surpasser.
Sur Marathon (pour moi) ps de souffrance jusqu'au 25eme, après il faut tenir ,se faire violence pour aller au bout et pourtant lorsque la ligne est en vue on a encore des ressources pour sprinter.
Moi je pense qu'il faut souffrir un peu lorsqu'on fait du sport.Suis ps maso , mais apparement beaucoup ont souffert ,mais y reviennent;)
Ceci dit il faut ajuster sa souffrance pour eviter de finir cassé!!!! non non , je ne vise personne.........
Lors de compets et malgré que l'on soit là pour participer , il est inevitable que la masse amene à se surpasser.
Sur Marathon (pour moi) ps de souffrance jusqu'au 25eme, après il faut tenir ,se faire violence pour aller au bout et pourtant lorsque la ligne est en vue on a encore des ressources pour sprinter.
Moi je pense qu'il faut souffrir un peu lorsqu'on fait du sport.Suis ps maso , mais apparement beaucoup ont souffert ,mais y reviennent;)
Ceci dit il faut ajuster sa souffrance pour eviter de finir cassé!!!! non non , je ne vise personne.........
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- Ernest FP
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Réponse de Ernest FP sur le sujet Re:accepter ou pas la souffrance
Posted il y a 16 ans 3 mois #3134
Pour moi quand on veut réussir qqch il faut évidemment passer par la case souffrance et celà à différents degré de tolérance et d'acceptation. Sportif du dimanche que nous sommes, nous nous imposons qd même des séances hebdo plus ou moins éprouvantes et je pense qu'on aime à se dépasser car on cherche tous au fond de nous à gagner qques secondes voire qqes minutes par rapport à nos perfs antérieures.Oui, on court bien avant tout pour le plaisir et la forme mais avouons le que nous voulons aussi le chrono avec, sinon faisons du footing tout court: à quoi nous sert nos débats sur les cardios, les paires de runnings, les comparaisons de perfs ???? Selon notre niveau et notre pratique, si on veut progresser et c'est le but, on s'accorde à souffrir mais pas au même point que ceux qui vivent pour et par le sport.
par Ernest FP
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