Semi marathon de Nivelles
- blorent
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Bonjour à tous,
Un petit récit de ma deuxième course importante de l'année, le semi marathon de Nivelles (ville où se situe une des deux casernes où je travaille, terrain +/- connu donc )
Un rapide mot sur la préparation : après avoir suivi avec de bons progrès à la clé un plan "gros volume" (pour mon niveau, pour kyoden c'est de la maintenance ) pour préparer le marathon de Namur, je suis reparti sur un plan similaire du même coach, avec même un peu plus de volume (max prévu à 136km/semaine, au final je suis monté à 125). Ce coup-ci j'ai enchainé les petits bobos, et la deuxième moitié du plan a été pas mal perturbée, jamais très longtemps mais suffisamment pour rater quelques séances VO2Max/LT importantes, et pour ne pas me sentir au top sur la fin. J'ai trainé dès le début une petite gêne aux obliques, qui m'a empêché de maintenir mes entrainements de muscu, qui sont de toute évidence nécessaires pour moi afin de maintenir ce type de volume sans que ça tiraille de partout. Ca aura au moins été l'occasion d'apprendre quelque chose En plus des petits bobos et du plan un peu perturbé j'ai commencé à me sentir assez fatigué sur la fin, sans doute un petit début de surentrainement. Rien d'irrécupérable, mais bon la forme n'y est définitivement pas.
J'appréhende donc la course avec une attitude honnêtement assez défaitiste et résignée jusque la veille au soir, en me disant que l'objectif de < 1h25 (basé sur mon temps à Namur, faire 4 minutes de mieux que la moitié d'un marathon ça semblait raisonnable) va être chaud chaud. Au matin de la course l'adrénaline (et la caféine ) aidant le moral est un peu remonté, et après un déjeuner léger direction la caserne pour un petit échauffement vers le retrait des dossards.
Arrivé au départ je suis assez impressionné par le monde présent, c'est vraiment une grosse course, plus l'habitude de ce type de foule depuis longtemps. Dossard en main je repars pour quelques déboulés et direction la ligne de départ. Le box "élite" (ça fait toujours plaisir, même si c'est assez généreux comme dénomination, ça regroupe tout qui court en < 4:30 min/km) n'est pas très grand, et on y retrouve des participants du 5, 12 et 21km, ce qui promet un départ en trombe. Ca se vérifie, même si ça s'éclaircit rapidement dans la première montée. 1er kilo en 3:46, aidé par une longue descente, pas encore dû trop forcer. Le deuxième reste dans la même veine 3:53 sur une portion globalement plate, le cardio reste calme et les jambes semblent en vouloir (les sournoises!).
A partir du 3ème km la danse des collines commence, on monte longtemps, on descend un peu, on remonte longtemps, on fait un peu de plat.... C'est globalement comme ça jusqu'au km 8, et c'est particulièrement usant : les montées sont assez longues pour que le coeur monte, et les descentes/plats pas assez longs pour le laisser redescendre. Résultat je suis largement au-dessus de ce que je suis sûr de pouvoir supporter 1h30 quasiment tout le temps, et les jambes ont de plsu en plus de mal à me faire croire qu'elles sont solides
Vers la mi-course je ralentis solidement, sentant bien que je ne pourrai pas tenir une telle intensité encore 40 minutes. Les km 12 à 17 sont très durs mentalement, car ils me semblent plus faciles en terme de dénivelé, mais je suis cramé et je me fais copieusement dépasser. A ce moment je veux juste arriver au bout pour pouvoir me coucher par terre quelque part, ce n'est pas un état d'esprit vecteur de grandes performances
Ayant vaguement entendu que ça ne fait quasiment plus que descendre à partir du dernier ravitaillement à 17km je relève un peu la tête. Je suis de plus rattrapé par une coureuse semi-pro de mon club, et je me fixe comme petit objectif personnel de tout faire pour finir premier du club et donc rester devant elle. Je commence donc ma mini course dans la course, en toute bonne entente, encouragements et relais de mise, d'autant qu'il est encore possible pour elle de reprendre une place. Mais elle finit par lâcher au détour d'une montée au début du km 19. Vers 20,5km je retrouve la 4ème dame qui m'avait dépassé vers 16, et me fixe comme dernier petit objectif d'essayer de la reprendre à mon tour. Je passe devant tout juste à 500m de l'arrivée et trouve encore un peu de forces pour terminer sur le même tempo, pour finalement accéder à mon souhait depuis 50 minutes de me coucher par terre
Résultat 1h27'20" (65ème), un peu déçu, ayant fait 1h28 sur la première moitié de Namur 6mois et 1200km plus tôt dans l'année... Ca semble beaucoup d'entrainement pour peu de progrès finalement, même si les profils de course ne sont sans doute pas si simplement comparables.
Le parcours est pas mal du tout (juste dommage les quelques parties où l'on doit se cantonner aux trottoirs le long de la circulation), mais vraiment très dur à gérer, je ne m'attendais pas à tant de casse-pattes et j'aurais très certainement dû beaucoup plus orienter mon entrainement vers cela. Organisation et encouragements au top, l'arrivée sur la grand place est très sympa.
A refaire, et si vous passez par là à faire!
Un petit récit de ma deuxième course importante de l'année, le semi marathon de Nivelles (ville où se situe une des deux casernes où je travaille, terrain +/- connu donc )
Un rapide mot sur la préparation : après avoir suivi avec de bons progrès à la clé un plan "gros volume" (pour mon niveau, pour kyoden c'est de la maintenance ) pour préparer le marathon de Namur, je suis reparti sur un plan similaire du même coach, avec même un peu plus de volume (max prévu à 136km/semaine, au final je suis monté à 125). Ce coup-ci j'ai enchainé les petits bobos, et la deuxième moitié du plan a été pas mal perturbée, jamais très longtemps mais suffisamment pour rater quelques séances VO2Max/LT importantes, et pour ne pas me sentir au top sur la fin. J'ai trainé dès le début une petite gêne aux obliques, qui m'a empêché de maintenir mes entrainements de muscu, qui sont de toute évidence nécessaires pour moi afin de maintenir ce type de volume sans que ça tiraille de partout. Ca aura au moins été l'occasion d'apprendre quelque chose En plus des petits bobos et du plan un peu perturbé j'ai commencé à me sentir assez fatigué sur la fin, sans doute un petit début de surentrainement. Rien d'irrécupérable, mais bon la forme n'y est définitivement pas.
J'appréhende donc la course avec une attitude honnêtement assez défaitiste et résignée jusque la veille au soir, en me disant que l'objectif de < 1h25 (basé sur mon temps à Namur, faire 4 minutes de mieux que la moitié d'un marathon ça semblait raisonnable) va être chaud chaud. Au matin de la course l'adrénaline (et la caféine ) aidant le moral est un peu remonté, et après un déjeuner léger direction la caserne pour un petit échauffement vers le retrait des dossards.
Arrivé au départ je suis assez impressionné par le monde présent, c'est vraiment une grosse course, plus l'habitude de ce type de foule depuis longtemps. Dossard en main je repars pour quelques déboulés et direction la ligne de départ. Le box "élite" (ça fait toujours plaisir, même si c'est assez généreux comme dénomination, ça regroupe tout qui court en < 4:30 min/km) n'est pas très grand, et on y retrouve des participants du 5, 12 et 21km, ce qui promet un départ en trombe. Ca se vérifie, même si ça s'éclaircit rapidement dans la première montée. 1er kilo en 3:46, aidé par une longue descente, pas encore dû trop forcer. Le deuxième reste dans la même veine 3:53 sur une portion globalement plate, le cardio reste calme et les jambes semblent en vouloir (les sournoises!).
A partir du 3ème km la danse des collines commence, on monte longtemps, on descend un peu, on remonte longtemps, on fait un peu de plat.... C'est globalement comme ça jusqu'au km 8, et c'est particulièrement usant : les montées sont assez longues pour que le coeur monte, et les descentes/plats pas assez longs pour le laisser redescendre. Résultat je suis largement au-dessus de ce que je suis sûr de pouvoir supporter 1h30 quasiment tout le temps, et les jambes ont de plsu en plus de mal à me faire croire qu'elles sont solides
Vers la mi-course je ralentis solidement, sentant bien que je ne pourrai pas tenir une telle intensité encore 40 minutes. Les km 12 à 17 sont très durs mentalement, car ils me semblent plus faciles en terme de dénivelé, mais je suis cramé et je me fais copieusement dépasser. A ce moment je veux juste arriver au bout pour pouvoir me coucher par terre quelque part, ce n'est pas un état d'esprit vecteur de grandes performances
Ayant vaguement entendu que ça ne fait quasiment plus que descendre à partir du dernier ravitaillement à 17km je relève un peu la tête. Je suis de plus rattrapé par une coureuse semi-pro de mon club, et je me fixe comme petit objectif personnel de tout faire pour finir premier du club et donc rester devant elle. Je commence donc ma mini course dans la course, en toute bonne entente, encouragements et relais de mise, d'autant qu'il est encore possible pour elle de reprendre une place. Mais elle finit par lâcher au détour d'une montée au début du km 19. Vers 20,5km je retrouve la 4ème dame qui m'avait dépassé vers 16, et me fixe comme dernier petit objectif d'essayer de la reprendre à mon tour. Je passe devant tout juste à 500m de l'arrivée et trouve encore un peu de forces pour terminer sur le même tempo, pour finalement accéder à mon souhait depuis 50 minutes de me coucher par terre
Résultat 1h27'20" (65ème), un peu déçu, ayant fait 1h28 sur la première moitié de Namur 6mois et 1200km plus tôt dans l'année... Ca semble beaucoup d'entrainement pour peu de progrès finalement, même si les profils de course ne sont sans doute pas si simplement comparables.
Le parcours est pas mal du tout (juste dommage les quelques parties où l'on doit se cantonner aux trottoirs le long de la circulation), mais vraiment très dur à gérer, je ne m'attendais pas à tant de casse-pattes et j'aurais très certainement dû beaucoup plus orienter mon entrainement vers cela. Organisation et encouragements au top, l'arrivée sur la grand place est très sympa.
A refaire, et si vous passez par là à faire!
Last Edit:il y a 6 ans 2 mois
par blorent
Dernière édition: il y a 6 ans 2 mois par blorent.
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- joelDi
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65e sur plus de 1280 participants, c'est quand même pas mal ! Maintenant je comprends ta déception sur ton temps, mais c'est vraiment un semi difficile et comme tu as pu le constater, si on part trop vite on va dans le mur. La partie la plus dure mentalement, tu l'as dit c'est entre le 11e et le 14e, sur ces longues lignes droites en montée légère, en plus de la partie en pavés.
C'est clair qu'il y a maintenant beaucoup (trop) de monde au départ. Un départ distinct pour les plus petites distances serait opportun à mon avis.
Pour ma part, j'ai terminé en 1h44'39, 5' plus vite que prévu. J'ai tenu mon AS42 sans problème jusqu'au 16e et j'ai accéléré en fin de course pour me faire plaisir. Une course qui me rassure pour Bruges.
C'est clair qu'il y a maintenant beaucoup (trop) de monde au départ. Un départ distinct pour les plus petites distances serait opportun à mon avis.
Pour ma part, j'ai terminé en 1h44'39, 5' plus vite que prévu. J'ai tenu mon AS42 sans problème jusqu'au 16e et j'ai accéléré en fin de course pour me faire plaisir. Une course qui me rassure pour Bruges.
par joelDi
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- blorent
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Oui j'ai vu ton temps plus rapide que prévu, je me suis dit que les démangeaisons dans les jambes avaient fini par l'emporter Vu la difficulté du parcours c'est en effet un super signal d'avoir envie d'accélérer sur la fin, et surtout de maintenir ton AS42 au début apparemment sans trop de difficulté, c'est que tu es vraiment à l'aise à cette allure, à encore 1 mois de la course c'est tout bon.
par blorent
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- Patrick57
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Bravo Bertrand pour ton semi !!
Comme dit Joël, ça reste une très belle perf, même si tu avais espéré mieux.
Merci pour ton joli récit et bonne suite !
... et bravo également à Joël au passage, une résultat très encourageant en vue du marathon !
Comme dit Joël, ça reste une très belle perf, même si tu avais espéré mieux.
Merci pour ton joli récit et bonne suite !
... et bravo également à Joël au passage, une résultat très encourageant en vue du marathon !
par Patrick57
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