S'équiper pour la course à pied

CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km)

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CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km) a été créé par ynwa

Posted il y a 6 ans 6 mois #499524
CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018.
208km à effectuer en moins de 36h, sur route. Dénivelé positif de 4000m environ.

L'avant-course.
Je ne me suis décidé à participer à cette épreuve que lorsque le calendrier scolaire a été modifié et que les vacances de ma zone ont été déplacées incluant les ponts du début du mois de mai (autrement nommés les viaducs).
Pour une fois, je n'aurais donc pas à partir de chez moi à l'arrache, juste après le travail, à partir rouler dans la nuit pour arriver pré fatigué au départ d'une épreuve de si longue haleine.
J'avais proposé à mon frère de lui offrir quelques jours de vacances en Ardèche et il a donc accepté de m'accompagner pour faire ce voyage. Il était déjà de la partie lors de mes traversées de Bretagne (l'Armorbihan puis l'Intégrale de Gérard Denis, respectivement 190 et 243km). Bien sûr, une partie de ces vacances allaient être consacrées à suivre son coureur de frère ; ça ne sentait pas le piège, il le savait et il a très bien assuré son rôle de supporter, de ravitailleur (aux points exclusivement réservés à cela), de chauffeur en alternance avec moi lors du trajet retour...
Nous étions partis pour faire la route en deux étapes, pour prendre les itinéraires non taxés par l'état et pour visiter la région allant de Clermont-Ferrand à Privas, en passant par le Puy en Velay et le Mont Gerbier de Jonc. Pas de chance pour ce dernier lieu, il pleuvait et les nuages bas nous embrumaient, empêchant toute vue intéressante de la source de la Loire, le fleuve qui passe à deux pas de chez nous, en fond d'estuaire.
L’Ardèche se fit désirer, mais quand on y entra, le ciel commença à se dégager et nous avons alors eu un aperçu de la variété et de la beauté des paysages alentours. Les gens du coin nous ont aussi prévenus du risque de chutes de neige samedi ou dimanche. J'espérais que ce serait le plus tard possible samedi.
Quand nous sommes arrivés à Privas, nous avons pris notre chambre à l'hôtel les Châtaigniers – c'est original comme nom pour la région – situé juste à côté d'une entreprise fabriquant et/ou conditionnant la crème de marron, spécialité ardéchoise. Nous sommes ensuite allés repérer les lieux de départ et d'arrivée où j'ai retiré mon dossard, très bien accueilli par Gérard Ségui et toute son équipe de bénévoles. Ensuite, retour à l'hôtel pour caler la stratégie à adopter au niveau des ravitaillements.
Le briefing et le repas d'avant course étaient prévus à partir de 19h30. J'ai revu plusieurs habitués de ces courses d'ultra dont Christian Fatton et Julia sa femme, Mimi et Bernard Chevillon, Franck Derrien et d'autres que je ne pourrais pas tous citer de crainte d'en oublier. J'ai cherché, en vain, Christian Roïk, je ne ferai sa connaissance qu'au petit matin avant le départ.
La nuit fut courte, je me suis réveillé à plusieurs reprises pour vérifier l'heure, et à vrai dire, je ne sais pas si j'ai réellement sombré dans un sommeil profond. Ma crainte alors était de le payer la nuit suivante sur le parcours.
4h00, le réveil n'a pas sonné, je l'ai éteint avant et je me suis levé. L'habillage et les préparatifs ont duré presque 30' puis nous sommes allés prendre un petit déjeuner gracieusement préparé par le patron de l'hôtel. Ensuite il fallait se rendre pour 5h/5h30 sur la place de la Mairie pour le regroupement de tous les coureurs, faire la vérification des sacs à dos, boire une dernière petite boisson chaude et prendre des photos immortalisant ce moment de petite fébrilité précédant chaque départ de ces courses où l'on sait que ça va durer une éternité.

La course.
« Il est 6h au clocher de l'église, dans le square les fleurs poétisent... » (souvenir « des mots bleus » de Christophe), en fait il est 6h à la pendule de la mairie, sur la place les coureurs trépignent d'impatience d'entendre le signal du départ. Ça y est ! Les chronos se déclenchent, la petite troupe part à travers les ruelles privadoises. Je pars en dernier, embrassant mon frérot avant ces longs kilomètres vallonnés. La température est à peine fraîche, j'ai mis un t-shirt, un coupe-vent débardeur fluo, des manchons, un tour de cou, une casquette, et je suis en short. Mon sac à dos est plein de ce qui est obligatoire, dont mes réserves alimentaires (barres de céréales, pâtes de fruits, petits sacs avec des fraises Tagada et des crocodiles, gels à base de miel, 1 litre de boisson), mes diverses lampes, mon poncho... Je pars tranquillement et profite de ces quelques hectomètres de plat ou de descente pour trouver un rythme satisfaisant. Puis à la sortie du pont, la route se met brusquement à monter pour atteindre Lyas. 5km de montée avec des parties parfois à plus de 10%. J'ai opté pour une alternance course-marche afin de ne pas transpirer trop tôt et de risquer de prendre un coup de froid une fois la pente moins rude atteinte. Je suis passé au CP1 (ravitaillement N°1 situé au km 8,9) en 53' (mais mon GPS n'indiquait que 7,550km ce qui est plus proche de la réalité surtout avec plus de 300m de dénivelé positif). Une fois en haut, le parcours est relativement plat, où montées et descentes douces se succèdent, avant une longue descente au milieu de laquelle se situait le CP2 (km 20,34) atteint en 2h05' (GPS : 19,3km et D+ 119m). La route continua de descendre jusqu'au km 24 avant une longue montée de plus de 20km mais dont le pourcentage n'était pas très fort.
A Pont d'Auzène, se trouvait le CP 3 : 3h09' pour 30,6km (GPS : 29,5km et D+ 115m). Cette longue montée était souvent ombragée, il ne faisait pas trop chaud et il y avait un peu d'air. La montée s'est arrêtée brièvement, remplacée par une petite descente où j'ai atteint le CP 4 : 4h13' pour 39,5km (GPS : 38,6km et D+ 244m). Mon arrêt fut un peu plus long que les précédents (4 minutes au lieu de 30 secondes à 2 minutes) car j'avais l'impression d'avoir un petit caillou dans la chaussure. Point de caillou, juste un pli de chaussette, mais cette perte de temps minime laissa la place à un grand soulagement car je ne souhaitais pas attraper des ampoules. J'ai donné assez de ce côté-là sur la DLL 2017, entendez par là la DeutschlandLauf.
Le CP 5 atteint en 5h25' pour 48,5km (GPS : 47,8km et D+ 266m) marqua la fin de cette longue montée.
Une belle descente sur Privas se présenta à nous, pour finir la petite boucle. Je suis repassé devant la mairie où mon arrêt fut un peu plus long : CP 6 en 6h38' pour 60,6km (GPS : 59,5km et D+ 21m): j'ai mangé des riz au lait, une banane, repris des boissons en quantité suffisante pour me désaltérer et après près de 12' je suis reparti. J'étais avec d'autres coureurs avec qui j'avais couru des portions de la première boucle : David, Fred, Maria Ilaria, entre autres.

Pour repartir, comme si une seconde course démarrait, il a fallu traverser Privas pour prendre la direction sud-ouest. Le soleil était souvent de face ou de ¾ face. L'ombre n'était plus si abondante et la chaleur commençait à se faire sentir. Ce n'était pas trop vallonné jusqu'au CP7, pourtant on est monté de 211m pour les presque 10km qu'il fallait faire pour y arriver. CP 7 : 8h03' pour 70,3km (GPS : 69,2km). J'ai profité de cette portion encore « facile » pour envoyer un message à mon fils dont c'était l'anniversaire.
Mentalement, j'étais bien, sachant qu'une autre longue côte d'une quinzaine de kilomètres se présentait à nous, suivie d'une descente aussi longue qui nous ferait arriver au km 100 et au second gros poste de ravitaillement, là où on peut manger un peu plus de consistant. L'allure avait molli, mais j'étais encore bien physiquement et dans la tête. Aux différents CP, je restais environ 3 minutes à chaque fois. CP 8 : 80,9km en 9h42', D+ 466m (GPS : 79,9km). J'avais opté à nouveau pour une alternance course-marche et les bornes s'accumulaient bien. Le CP 9, en pleine descente (89,9km en 10h52', D+ 174m, GPS : 88,9km), ne me ralentit pas trop dans mon allure assez soutenue pour arriver au km 100 et quelques. Le CP 10, au km 100,8 en 12h07' D+ 23m (GPS : 100,5km), devait marquer un tournant dans ma course. J'avais prévu un changement complet de tenue et un gros ravitaillement en aliments et boissons. Pour la tenue, ça allait attendre car il faisait encore chaud et je ne voulais pas perdre trop de temps sachant que je pourrais à tout moment, c'est à dire aux autres CP, adapter ma tenue en enfilant un coupe-vent ou en mettant un tour de cou ou en renfilant mes manchons. J'ai fait un arrêt de près de 25' rien que pour manger et … me reposer assis sur une chaise. Il y avait des crêpes et j'ai pris une bière et un panaché pour changer le goût de mes boissons habituelles. Pendant mon arrêt, d'autres coureurs sont passés, se sont arrêtés aussi, certains quelques minutes, d'autres un peu plus longtemps, mais en tout cas moins que moi dans l'ensemble. J'ai eu du mal à repartir, les jambes étant un peu engourdies, mais je retrouvais peu à peu une allure régulière surtout que la route remontait avec cependant des pourcentages peu importants. Pour atteindre le CP 11, la fraîcheur se fit peu à peu sentir car nous étions du côté de la montagne qui ne voyait plus le soleil. CP 11 : 111,7km en 14h00' D+235m (GPS : 111,2km). Après un ravitaillement de 5' je repris mon périple pour aller jusqu'au prochain CP : 9km de montée et je fut un peu obligé de mettre la frontale car la nuit tombait progressivement et malgré le passage en zone non boisée, l'obscurité prenait le dessus. Des chauve-souris virevoltaient au-dessus de moi, les oiseaux chantaient, il n'y avait pas d'autres bruits. C'était beau le crépuscule sur les crêtes. Des étoiles étaient déjà là, deux planètes (Vénus et Jupiter je crois) scintillaient un peu plus dans le ciel. L'arrivée au CP 12 se fit dans la nuit. CP 12 : 121,2km en 15h30', D+ 279m. La batterie de mon GPS étant faible, je le mis à recharger dans mon sac à dos à l'aide de ma batterie de secours, sans en éteindre les fonctions, mais je ne pourrais plus prendre les temps de passage pendant les quelques heures de rechargement.
L'arrêt fut un peu plus long, une dizaine de minutes, afin de manger des riz au lait et de boire un café. J'enfilai mon coupe-vent et une chasuble fluo et me mis en mode nuit pour la longue descente qui m'attendait suivie d'une longue portion plate. Le tout sur une distance de 23km environ et quand même 204m de D+ (mais 663m de D-). J'ai couru une partie seul, apercevant quelques frontales loin devant en bas de la descente, puis je me suis fait rattraper par Claudine puis par Manu, retardé par une erreur de parcours. Quand il me dépassa j'avais l'impression d'être scotché au bitume pendant que lui sprintait. J'arrivais avec Claudine au CP 14 en 19h35' (km 144,4) et j'allais y rester plus de 40 minutes pour changer entièrement de tenue, remettre de la crème sur mes pieds, manger, boire, me reposer, discuter avec mon frère de mon état général : fatigue, sommeil, motivation... Comme un coach, il me reboosta et je repris donc la route pour la dernière partie de la course. Il restait alors 64km à parcourir. J'avais mal sous les plantes de pieds, mais il ne semblait pas y avoir encore d'ampoules, donc j'étais confiant de ce côté même si ça « piquait » dur par moment.
Le noir complet tout autour de moi, seul le faisceau de ma lampe frontale pour m'indiquer le droit chemin. La solitude mais la présence d'oiseaux que j'entendais encore chanter. Au loin, rien, pas de bruit, c'est ça qui a été le plus fantastique dans cette aventure avec la voûte céleste à contempler lors de mes sections marchées. Parfois je me surprenais à somnoler et à me « réveiller » brusquement, proche du fossé. Il a fallu beaucoup de concentration pour vaincre l'endormissement et la meilleure façon était encore de courir et de ne plus « flâner » en marchant. D'ailleurs, j'ai vu que j'étais un piètre marcheur, mais mes plantes de pieds étaient trop irritées et donc trop sensibles pour me permettre d'avancer à un rythme plus soutenu. Seule la course me permettait d'y arriver. L'alternance marche-course fut une alternative assez appréciée pendant un moment. Le passage au CP 15, en sommet de côte, au km 154 passé en 22h05' (D+256m) fut assez rapide, le temps de reprendre un thé et de grignoter deux-trois choses. La descente qui suivit devait me conduire au CP 16 que j'espérais atteindre avant les 24h de course. Le paysage dans l'aube naissante était superbe à observer, quelques nuages semblaient couronner les sommets des alentours. Ce fut chose faite car je franchis le CP 16 en 23h52' (D+84m) au km 165. Mieux que lors de mon dernier 24h cet hiver à Ploeren. Le jour s'est peu à peu levé et la fraîcheur persistait et était malgré tout bien agréable. Mais le parcours montait encore, il restait deux longues montées avant d'arriver à la longue descente finale. Le CP 17 au km 173 en 25h30' (D+280m) puis le CP 18 au km 182 au lieu du km 184 (D+224m) me permettaient de me changer les idées et de picorer quelques friandises avant de basculer dans la descente qui s'était fait attendre. Le soleil avait fait son retour et la fraîcheur n'était plus là pour apporter quelque bien être. Au CP 19 au km 195 en 29h15' (D+ 336m) je fit le plein de mes bouteilles, m'hydratais bien et c'était parti pour rallier l'arrivée via un ultime CP, le N°20 au km 203 en 30h13' (D+ = 0m) où je bus un dernier coca. La fin fut longue car une fois parti d'Allissas, il fallait traverser les faubourgs de Privas où le profil était fait de petites montées et descentes ce qui à cette heure de la course était encore plus fatigant. Je me demandais par où on nous faisait passer, ne reconnaissant que quelques lieux comme le stade où eurent lieu les 6 jours.
L'arrivée, enfin, après 208km et 30h52'51s, fut un grand soulagement. Je reçus ma banderole quelques mètres avant de passer sur les tapis de pointage. Le rituel de recevoir la médaille en bois et de toucher la sculpture de noix symbole local marquant l'achèvement de cette épreuve fut un peu surprenant mais tellement bon. J'étais en déficit de sommeil, mais l'arrivée me redonna un peu de jus pour que je puisse en profiter relativement sereinement.

L'après-course.
Voilà, l'aventure est terminée. Il me reste une multitude de souvenirs, de sensations, et quelques séquelles physiques. Des ampoules sont venues perturber les quelques heures et jours qui ont suivi, j'ai néanmoins repris la course dès le lundi soir, non sans difficultés. Mardi et mercredi ce fut la même galère mais j'ai persévéré. Les ampoules se sont résorbées peu à peu, bien soignées, et ce soir, une semaine après cette grande aventure, j'ai enfin recouru sans gêne. Seul un flagrant manque de vitesse est à noter mais ça va revenir progressivement.

Je conclus en remerciant Gérard Ségui et toute son équipe de bénévoles car ils ont tous assuré et nous ont permis de réussir notre challenge personnel, celui de venir à bout de cette très belle course ardéchoise. La météo a aussi été de notre côté et a rendu la fête encore plus belle.
Je félicite aussi toutes les coureuses et les coureurs qui ont pris part à ce week-end festif, avec une mention spéciale pour l'inusable Christian Fatton (2 TransEurope avec moi) qui a remporté cette épreuve en moins de 24h.

à+ynwa
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Réponse de Repsa sur le sujet CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km)

Posted il y a 6 ans 6 mois #499529
Super récit, et très belle course ;)
Je suis en train de lire un bouquin qui s'appelle coureur de l'extrême, on est dans les mêmes histoires, personnellement ça me passionne, et c'est pour ça qu'un jour je pense que je m'alignerais sur un 100KM.
Bravo en tout cas.
Niveau récupération tu as toujours recommencé à courir directement derrière sans faire des pauses d'une semaine ?
J'ai couru un marathon dimanche passé et je me suis laissé une semaine d'arrêt .. mais j'ai l'impression que c'est énorme ..
par Repsa
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Réponse de Patrick57 sur le sujet CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km)

Posted il y a 6 ans 6 mois #499558
Merci Fabrice pour ton sympathique récit et à nouveau bravo pour ce nouvel ultra à ton actif !! :woohoo:

C'est bien d'avoir été prudent pour éviter les ampoules ce coup-ci ... je me rappelle bien comment tu en avais souffert sur la DLL l'an passé :pinch:
25' d'arrêt au CP10 (km100.8) si tu as l'habitude de t'arrêter moins, je comprends que le corps ait eu du mal à repartir :huh: ... surtout après avoir mangé crêpes et bu de la bière :whistle:
Contrairement à des 24h courus sur un circuit où tu peux te reposer tranquillement, ici ce n'était pas le cas et la vigilance était de mise (dur dur quand le corps souhaite se reposer et le cerveau passer en mode nuit).
D'ailleurs, hormis le risque de s'endormir, n'y avait-il pas trop de risque côté circulation ? (même en pleine nuit)

Bonne suite !! :)

PS: merci également à ton frère pour t’accompagner et te soutenir sur les différentes courses
par Patrick57
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Réponse de ynwa sur le sujet CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km)

Posted il y a 6 ans 6 mois #499563

Repsa écrit: Super récit, et très belle course ;)
Je suis en train de lire un bouquin qui s'appelle coureur de l'extrême, on est dans les mêmes histoires, personnellement ça me passionne, et c'est pour ça qu'un jour je pense que je m'alignerais sur un 100KM.
Bravo en tout cas.
Niveau récupération tu as toujours recommencé à courir directement derrière sans faire des pauses d'une semaine ?
J'ai couru un marathon dimanche passé et je me suis laissé une semaine d'arrêt .. mais j'ai l'impression que c'est énorme ..

Bonsoir Repsa
J'ai toujours eu l'habitude de ne jamais faire de coupure après mes courses. Celles que j'ai faites, c'est seulement quand j'ai fini avec des blessures qui m'empêchaient de pouvoir m'entraîner ou alors pour des raisons d'intendance, style le voyage retour. Et ça a été rare.
à+ynwa
par ynwa

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Réponse de ynwa sur le sujet CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km)

Posted il y a 6 ans 6 mois #499564

Patrick57 écrit: Merci Fabrice pour ton sympathique récit et à nouveau bravo pour ce nouvel ultra à ton actif !! :woohoo:

C'est bien d'avoir été prudent pour éviter les ampoules ce coup-ci ... je me rappelle bien comment tu en avais souffert sur la DLL l'an passé :pinch:
25' d'arrêt au CP10 (km100.8) si tu as l'habitude de t'arrêter moins, je comprends que le corps ait eu du mal à repartir :huh: ... surtout après avoir mangé crêpes et bu de la bière :whistle:
Contrairement à des 24h courus sur un circuit où tu peux te reposer tranquillement, ici ce n'était pas le cas et la vigilance était de mise (dur dur quand le corps souhaite se reposer et le cerveau passer en mode nuit).
D'ailleurs, hormis le risque de s'endormir, n'y avait-il pas trop de risque côté circulation ? (même en pleine nuit)

Bonne suite !! :)

PS: merci également à ton frère pour t’accompagner et te soutenir sur les différentes courses


La nuit, on n'a pratiquement vu aucune voiture. L'itinéraire nous a fait passer par des routes très peu empruntées par les gens, en tout cas pas la nuit. Dans les rares cas où on croisait ou on se faisait doubler par une voiture, je me préparais à trouver un "refuge" sur les bas côtés.
à+ynwa
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Réponse de ynwa sur le sujet CR de l'Ultrathlétic Ardèche 2018 (208km)

Posted il y a 6 ans 6 mois #499565
Bonsoir à tous.
Semaine de récupération difficile jusqu'à la disparition de mes ampoules. Depuis j'ai regagné peu à peu de la vitesse, mais ce n'est pas encore comme avant l'Ultrathlétic Ardèche. Je suis patient. Je vais remonter en volume et l'intensité suivra.
Semaine P8
Lundi 14/05 : (soir) 43'15" pour 6,0km.
Mardi 15/05 : (soir) 47'10" pour 6,9km.
Mercredi 16/05 : (soir) 56'40" pour 9,0km.
Jeudi 17/05 : (soir) 1h07'40" pour 10,4km.
Vendredi 18/05 : (soir) 1h24'30" pour 13,6km.
Samedi 19/05 : (matin) 1h44'10" pour 16,5km.
Dimanche 20/05 : (matin) 1h01'00" pour 10,0km.
Total Semaine P8 : 7h44'25" pour 72,4km en 7 séances. Cumul 2018 : 274h59'20" pour 2596,3km en 150 séances dont 4 compétitions.
à+Fab
par ynwa

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