Trail du Tue Vaques, le 30 septembre 2017
- piotr1
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Petit rappel : le Tue Vaques est un trail qui se passe essentiellement sur la commune de Fermanville, dans la Manche, tout au bout de la presqu’île du Cotentin.
Le nom donné à ce trail fait référence à la ligne ferroviaire qui à desservi les villages du Nord de la presqu’île au début du siècle et qui faisait grand peur aux agriculteurs locaux, d’où ce nom patoisant d’éradicateur de ruminant.
Avec un point de départ à 10 minutes à peine de la maison je suis sur mes circuits de CAP, arrivé sur place 30 minutes avant le départ je constate avec joie la présence d’un utilitaire pour consigner les sacs .
Le temps de parler avec les différents participants que je connais et c’est rapidement le briefing de départ. A peine le micro de l’organisateur ouvert qu’un déluge s’abat sur les coureurs !
On se précipite sous les tentes et on regarde hilare le malheureux organisateur se faire rincer abondamment.
La pluie s’arrête et on s’aligne gentiment, le départ est donné à 14h01.
162 concurrents s’élancent sans bousculade et on commence par une petite bosse avant de descendre tranquillement vers le littoral.
1ère boucle de 10 km assez roulante et qui nous fait passer au pied du Cap Lévi (1 éclat rouge toutes les 5 secondes, je m’en souviens surtout quand j’oublie de fermer les rideaux de la chambre)
Ensuite on attaque la boue et les bosses, avec une deuxième boucle dans les chasses. Ca passe pas trop mal pour ma part, je cours avec un gars sympa qui me passe devant sur le plat et que je double dans les montées. Je vois aussi deux gars glisser dans la boue juste devant moi et finir couvert de boue, c’est woodstock en Normandie !
Les km défilent et on manque de se tromper de chemins deux fois (manque de flèche bien voyante), et je commence à avoir l’estomac dans les talons. Je finis par me décider à manger mon gel stop fringale (que d’habitude je ne mange pas) au bout de 18km.
Et forcément le ravito se présente 200m plus loin.
Pas grave, je croque deux raisins secs et un bout de banane, et je repars.
En passant je me demande toujours ce qui est le mieux aux ravitos : les oranges, le raisin sec, le sucre, le chocolat ou les bananes ???
Dernière boucle, on part vers l’Anse du Brick…je commence à coincer et une féminine me dépasse comme un frelon. Impossible à accrocher, elle finira première 3 minutes devant moi.
On remonte tous de l’Anse du Brick dans la bruyère et les landes avec les furieux du 15km qui nous dépassent avec un rythme bien plus nerveux que celui des porteurs de camelback des 30km.
Au début c’est dur pour le moral de se faire dépasser et puis je fini par prendre les choses avec philosophie en essayant de faire ma course sans m’occuper des autres.
Je serre les dents pour le dernier mur (non monté par les coureurs du 15km, je suis jaloux) et puis alors que je relance dans le dernier km j’entends une voix féminine derrière moi.
Je comprends alors que la 3ème et la 4ème femme sont sur mes talons. Au début ça me surprend, c’est la première fois que deux femmes me cours après, et puis je serre les dents et je lâche tout pour finir.
(Je ne suis pas un homme facile !)
Et je passe la ligne en 2h47’, 30.5km au compteur. Heureux mais bien fatigué, et avec assez de boue sur les jambes pour passer pour un kenyan.
www.movescount.com/fr/moves/move179283495
www.normandiecourseapied.com/resultats/r...ville-30-09-2017.pdf
Le nom donné à ce trail fait référence à la ligne ferroviaire qui à desservi les villages du Nord de la presqu’île au début du siècle et qui faisait grand peur aux agriculteurs locaux, d’où ce nom patoisant d’éradicateur de ruminant.
Avec un point de départ à 10 minutes à peine de la maison je suis sur mes circuits de CAP, arrivé sur place 30 minutes avant le départ je constate avec joie la présence d’un utilitaire pour consigner les sacs .
Le temps de parler avec les différents participants que je connais et c’est rapidement le briefing de départ. A peine le micro de l’organisateur ouvert qu’un déluge s’abat sur les coureurs !
On se précipite sous les tentes et on regarde hilare le malheureux organisateur se faire rincer abondamment.
La pluie s’arrête et on s’aligne gentiment, le départ est donné à 14h01.
162 concurrents s’élancent sans bousculade et on commence par une petite bosse avant de descendre tranquillement vers le littoral.
1ère boucle de 10 km assez roulante et qui nous fait passer au pied du Cap Lévi (1 éclat rouge toutes les 5 secondes, je m’en souviens surtout quand j’oublie de fermer les rideaux de la chambre)
Ensuite on attaque la boue et les bosses, avec une deuxième boucle dans les chasses. Ca passe pas trop mal pour ma part, je cours avec un gars sympa qui me passe devant sur le plat et que je double dans les montées. Je vois aussi deux gars glisser dans la boue juste devant moi et finir couvert de boue, c’est woodstock en Normandie !
Les km défilent et on manque de se tromper de chemins deux fois (manque de flèche bien voyante), et je commence à avoir l’estomac dans les talons. Je finis par me décider à manger mon gel stop fringale (que d’habitude je ne mange pas) au bout de 18km.
Et forcément le ravito se présente 200m plus loin.
Pas grave, je croque deux raisins secs et un bout de banane, et je repars.
En passant je me demande toujours ce qui est le mieux aux ravitos : les oranges, le raisin sec, le sucre, le chocolat ou les bananes ???
Dernière boucle, on part vers l’Anse du Brick…je commence à coincer et une féminine me dépasse comme un frelon. Impossible à accrocher, elle finira première 3 minutes devant moi.
On remonte tous de l’Anse du Brick dans la bruyère et les landes avec les furieux du 15km qui nous dépassent avec un rythme bien plus nerveux que celui des porteurs de camelback des 30km.
Au début c’est dur pour le moral de se faire dépasser et puis je fini par prendre les choses avec philosophie en essayant de faire ma course sans m’occuper des autres.
Je serre les dents pour le dernier mur (non monté par les coureurs du 15km, je suis jaloux) et puis alors que je relance dans le dernier km j’entends une voix féminine derrière moi.
Je comprends alors que la 3ème et la 4ème femme sont sur mes talons. Au début ça me surprend, c’est la première fois que deux femmes me cours après, et puis je serre les dents et je lâche tout pour finir.
(Je ne suis pas un homme facile !)
Et je passe la ligne en 2h47’, 30.5km au compteur. Heureux mais bien fatigué, et avec assez de boue sur les jambes pour passer pour un kenyan.
www.movescount.com/fr/moves/move179283495
www.normandiecourseapied.com/resultats/r...ville-30-09-2017.pdf
Last Edit:il y a 7 ans 1 mois
par piotr1
Dernière édition: il y a 7 ans 1 mois par piotr1.
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- maxantel
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Réponse de maxantel sur le sujet Trail du Tue Vaques, le 30 septembre 2017
Posted il y a 7 ans 1 mois #485929
Edition humide et boueuse cette année. Ton CR le confirme. Ca reste un très beau chrono vu les conditions !
C'est fou la difficulté des organisateurs a mettre en place un fléchage correct sur cette course.
C'est fou la difficulté des organisateurs a mettre en place un fléchage correct sur cette course.
par maxantel
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- StéphaneT
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Réponse de StéphaneT sur le sujet Trail du Tue Vaques, le 30 septembre 2017
Posted il y a 7 ans 1 mois #485966
Dis-moi ça avait l'air bien sympa ta course !!
Je trouve le chrono vraiment bon compte tenu du terrain ! Bravo à toi !
Je trouve le chrono vraiment bon compte tenu du terrain ! Bravo à toi !
par StéphaneT
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- Caracolent
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Réponse de Caracolent sur le sujet Trail du Tue Vaques, le 30 septembre 2017
Posted il y a 7 ans 1 mois #485977
Sympa ce CR! Les bains de boue c'est bon, tu vas avoir une peau de bébé!!
Par contre je ne te félicite pas pour ton manque de galanterie!!
Bravo à toi!
Par contre je ne te félicite pas pour ton manque de galanterie!!
Bravo à toi!
par Caracolent
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- piotr1
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Réponse de piotr1 sur le sujet Trail du Tue Vaques, le 30 septembre 2017
Posted il y a 7 ans 1 mois #485984
En fait de manque de galanterie je ne pense pas les avoir gêné.
Sur la fin de la course le passage était large, et Si je les avais laissé passer je n'aurai pas pu finir comme je fait d'habitude : à fond.
(Les laisser me doubler pour les repasser après c'est pire à mon avis)
J'ai fini je pense au moins 20 m avant les filles, elles ont pu s'expliquer entre elles sans moi
D'ailleurs après l'arrivée elles ne m'ont pas jeté de cailloux..., à peine un ou deux coup de pieds
Sur la fin de la course le passage était large, et Si je les avais laissé passer je n'aurai pas pu finir comme je fait d'habitude : à fond.
(Les laisser me doubler pour les repasser après c'est pire à mon avis)
J'ai fini je pense au moins 20 m avant les filles, elles ont pu s'expliquer entre elles sans moi
D'ailleurs après l'arrivée elles ne m'ont pas jeté de cailloux..., à peine un ou deux coup de pieds
par piotr1
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- OLF
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Réponse de OLF sur le sujet Trail du Tue Vaques, le 30 septembre 2017
Posted il y a 7 ans 1 mois #486033
Et puis, elles ont pas voulu l'égalité
ok je sors !!!
Bravo encore pour ta course
ok je sors !!!
Bravo encore pour ta course
par OLF
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