Foulée de Canéjan : plaisir de courir !
- StéphaneT
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Hello tout le monde ! Je fais un rapide récapitulatif de mon expérience en cap avec d'attaquer le compte-rendu de course.
Je me suis mis à courir en août 2015, n'importe comment pendant 6 mois, en suivant des plans structurés depuis mai 2016. Mes premières courses ont été plutôt foireuses avec des objectifs sans doute trop hauts pour mon niveau de l'époque. Premier semi en 2h02, second semi deux mois plus tard dans la chaleur en 2h00 pile.
Arguant que le manque de foncier devait être à la base de ces contre-performances, j'ai commencé le plan finir le marathon et abouti, deux mois et demi plus tard à un chrono de 1h55 sur un semi solo. Ca me motive à m'inscrire pour un trail de 18 km deux mois plus tard. Un pied énorme pendant cette course mais là encore une déficience physique vers le 15~16ème que j'ai eu beaucoup de mal à dépasser mentalement.
A partir de là je bosse là-dessus. Je cherche à me faire un peu plus mal à l'entraînement, je sors de ma zone de confort. Je prends des chemins défoncés, je sors sous la flotte, la nuit, à jeun, je mets à mal ma tranquillité et le ronron de l'entraînement régulier.
Je cours un trail en février 2017 alors que j'ai passé la semaine au lit, grippé. Très mauvaise idée. Je sors de la course vidé et une nouvelle fois je m'interroge sur ma capacité à performer mentalement.
Un micmac à base de changement d'heure me fait louper le départ d'un semi un mois plus tard. Qu'à cela ne tienne, je m'élance en solo sur la piste cyclable près de chez moi et boucle le 21.1 en 1h45 à l'allure précise que j'avais travaillée.
Mentalement, j'ai repéré le moment où je rentre dans le dure. Je sais comment réagir pour contrecarrer cet état, y'a plus qu'à bosser physiquement.
Courant mai et après avoir lorgné sur la littérature du runner sans jamais trop trouver chaussure à mon pied, je me penche sur les théories de Jack Daniels. Je dévore son bouquin, je bois ses paroles.
Et je décide d'attaquer son plan bleu : 5 sorties par semaine dans le but d'améliorer ma condition physique. Les progrès sont rapides, le plaisir de courir est réel, l'application pratique des théories de l'entraîneur galvanise mon intérêt. R-pace, I-pace, T-pace, tout ça devient un second langage : j'adore !
A cette époque, j'arrive à combiner deux séances de natation par semaine, plus deux séances d'entraînement croisé, plus mes 5 séances de cap ! Autant dire que j'arrive en vacances plutôt en forme !
Pendant les mois de juillet-août, j'arrive à suivre plus ou moins une trame d'entraînement. 4 séances sur 5 sont des EF, je glisse quelques blocs d'allures dans les SL.
L'objectif de ce second semestre est le Biscatrail 32 km. Une course à l'ambiance sympathique et en pleine nature. Beaucoup de sable, quelques dunes à gravir et une date pointée au calendrier : 26 novembre.
Je choisis un plan marathon dans la littérature de Jack Daniels, et m'engage pour 12 semaines de plan. Depuis début septembre, les SL sont très longues et les séances de pistes, nombreuses. Malgré ça, je peine à retrouver mes sensations du mois de juillet. Je suis plus lent en EF et mon cardio plus haut. Malgré tout, j'encaisse les différentes allures avec relative facilité.
En croisant un pote en sortant de l'école, il me parle d'une course à la fin du mois. C'est un 10, à côté de chez moi. Je dis banco !
Je choisis délibérement de ne pas préparer spécifiquement cette course. Je reste sur mon objectif préalable de viser le 32 km deux mois plus tard, ce 10 peut être un bon test mental quant à ma capacité à endurer une allure plus exigeante. J'ai dans l'idée de l'inclure à la fin d'une semaine de relâche. Auparavant, j'aurais glissé quelques séances de seuil et sciemment augmenté l'allure recommandée sur les blocs. De 4'32, j'arrive à courir ces blocs en 4'24. Je me dis intérieurement que sur un malentendu, cette allure peut être la mienne sur un 10 complet.
Je boucle septembre sur un total record pour moi de 225 km..., une SL de 21 km le dimanche précédent, mais une semaine de course vraiment réduite. Mardi EF de 40 min, mercredi, 3*8 min au seuil, jeudi rien, vendredi 35 min d'EF et samedi matin 40 min en EF également.
Samedi après-midi, les filles me tannent pour aller à la piscine et contre toute attente, je nage 800 m sans forcer, avec pull-buoy, en utilisant pas les jambes de toute la séance.
Je me sens un peu fatigué dans la soirée et je commence à me demander si je n'ai pas eu les yeux plus gros que le ventre avec ce 10.
La course :
C'est à 4 km de chez moi. A 9h10, je grimpe sur mon VTT et mouline gentiment jusqu'au stade. Il y a un peu de monde, beaucoup de têtes connues pour les croiser régulièrement lors de mes footings. Je retire le dossard et m'étire lentement. Je suis déjà chaud après le vélo, encore un quart d'heure à attendre.
On se dirige vers la ligne, le 5 et le 10 partent ensemble. Ca fait un peu de monde agglutiné. Par curiosité je regarde mon cardio : il est au niveau habituel. Tout va bien.
C'est le départ ! Je zigzague dans le peloton et me retrouve lancé à bonne allure avec un peu de champ devant moi. Mon objectif est de me tenir à 4'30 lors de ce premier km, histoire de rester prudent. Certains partent à toute blinde, il y a beaucoup de coureurs licenciés en club : Bordeaux Athlé, Cadaujac, Bouliac, SAGC, des gars qu'on croise souvent sur les courses. Je me dis qu'ils doivent avoir l'expérience du 10 et j'embraye le train.
Km 1 sans doute trop rapide, d'autant que le faux-plat montant a de suite fait monter le cardio.
Km 1/ 4'20 et cardio max à 168, soit déjà 86%.
La course emprunte ensuite une rue entre des pavillon. C'est large, le peloton se disperse et s'étend. Je ralentis résolument dans ce passage. Je sais qu'après il y a un faux-palt descendant et surtout, une bonne montée après le passage au 5.*
Km 2 : 4'24, je suis dans ma cible. Cardio au taquet à 175 soit 90%. Il ne redescendra plus sous cette valeur de toute la course. Mais je me sens bien, en rythme. A l'oreille, je sais que ma cadence est bonne et d'ailleurs je finirai la course sur un 180 ppm tout rond.
Au km 3, une féminine est à la peine devant moi. Son entraîneur lui impose et dicte un rythme qu'elle a du mal à suivre. Je double en gardant le même train et il lui hurle de me coller et de me suivre. Entre deux phrases qu'il lui glisse, je comprends qu'elle court le 5 et que je cours régulièrement, à l'allure qu'ils visent. Ils me suivent jusqu'au 4ème.
Km 3 : 4'19 et cardio max à 175.
Km 4 : 4'21 de cardio max à 177
On bascule dans le parc. Juste avant une passerelle sur l'eau-bourde, les parcours du 5 et du 10 se séparent. J'entends dire que la fille qui me suit est seconde féminine. En nous séparant je lui dis de lâcher les chevaux et elle me gratifie d'un clin d’œil en piquant un petit sprint. Elle est à 400 m de la libération, une paille.
Au passage de la passerelle, le bénévole compte 69ème lorsque je le dépasse. Mentalement, je glisse ce nombre et m'interdis dorénavant de me laisser doubler. Côté jambes, ça va toujours. Je n'ai pour le moment jamais couru aussi vite aussi longtemps mais tout baigne. Le cardio ne m'inquiète pas trop non plus. Je ne le regarde pas, j'ai seulement conservé mon allure sur le km en cours ainsi que le temps depuis le départ.
km 5 : 4'25. Ca faiblit mais le revêtement est moins stable et on attaque la légère montée. Cardio à 177.
Ca devient plus dur autour de moi mais seulement un coureur est arrêté au ravito. Dans la montée je double. Je me sens bien, tout en me disant que je pourrais difficilement aller plus vite sans me mettre dans le rouge. Ca tombe bien, je suis sur la bonne allure.
km 6 : 4'23 en cardio max à 183 (94%). Le GPS annonce seulement 18 m de montée. Le ressenti est tout autre. Malgré tout, je n'ai pas eu l'impression de m'employer pour garder l'allure et je suis satisfait de ne pas avoir perdu trop de temps.
Km7 : 4'23 et un cardio max qui redescend à 179 (91.5%). Le profil est descendant durant 5 à 600 m, j'en profite pour souffler et un coureur pour me doubler. J'enrage mais je me dis que ce serait idiot de partir bille en tête à ce moment. C'est mon premier 10, j'ignore encore tout des 3 derniers km et de leur gestion.
Maintenant, ça monte pendant 1.5 km pour être vraiment roulant jusqu'à l'arrivée.
Km 8 : 4'32 (mon km le plus lent) et cardio max à 182. Retrospectivement je trouve que j'ai bien géré ce km où j'ai eu un moment de doute après m'être fait dépassé une fois.
Au km 9, je dépasse un couple dont ce que je comprends être la deuxième féminine. Là aussi la personne avec qui elle court lui gueule dessus. Y'en a sans doute que ça galvanise. J'augmente mon allure et le mec lui hurle de suivre mon train. Ca dure sur presque 1 km avant qu'elle ne lâche.
Km 9 : 4'20 et un cardio à 183.
Il reste un km. Je sais maintenant que je tiendrai cette allure et que je peux même accélérer. Je dépasse deux coureurs avant d'entrer sur l'accès au stade. Ca coupe un peu les pattes et oblige à relancer à force de slalomer entre les barrières. Sur le demi-stade, un coureur me double en sprintant magnifiquement. Impossible à rattraper. J'allonge ma foulée, je repense aux nombreuses séances de R-pace et double un coureur 50 m avant l'arrivée.
Km 10 : 4'10 et cardio à 185.
A mon GPS il reste en 150 m, courus à 3'37/km et un cardio max à 188, soit 96.5%
Temps officiel au passage de la ligne : 44'10.
Position : 62 ème ! J'ai gagné 7 places sur le second 5 !
C'est bien entendu un RP puisque c'est mon premier 10 en compétition.
Je suis très heureux d'avoir fait cette course qui me servira pour la suite. Elle renforce ma conviction que je suis le bon entraînement, le temps est corroboré par les bases VDOT de Jack Daniels et me conforte dans ces allures d'entraînement.
Objectif maintenant : Biscatrail !
Merci de m'avoir lu, j'ai été bavard !
En prime, une image que j'ai récupérée sur le net. On me voit l'oeil vif et résolu... Enfin, bref, on me voit à la peine lors du dernier km !
Je me suis mis à courir en août 2015, n'importe comment pendant 6 mois, en suivant des plans structurés depuis mai 2016. Mes premières courses ont été plutôt foireuses avec des objectifs sans doute trop hauts pour mon niveau de l'époque. Premier semi en 2h02, second semi deux mois plus tard dans la chaleur en 2h00 pile.
Arguant que le manque de foncier devait être à la base de ces contre-performances, j'ai commencé le plan finir le marathon et abouti, deux mois et demi plus tard à un chrono de 1h55 sur un semi solo. Ca me motive à m'inscrire pour un trail de 18 km deux mois plus tard. Un pied énorme pendant cette course mais là encore une déficience physique vers le 15~16ème que j'ai eu beaucoup de mal à dépasser mentalement.
A partir de là je bosse là-dessus. Je cherche à me faire un peu plus mal à l'entraînement, je sors de ma zone de confort. Je prends des chemins défoncés, je sors sous la flotte, la nuit, à jeun, je mets à mal ma tranquillité et le ronron de l'entraînement régulier.
Je cours un trail en février 2017 alors que j'ai passé la semaine au lit, grippé. Très mauvaise idée. Je sors de la course vidé et une nouvelle fois je m'interroge sur ma capacité à performer mentalement.
Un micmac à base de changement d'heure me fait louper le départ d'un semi un mois plus tard. Qu'à cela ne tienne, je m'élance en solo sur la piste cyclable près de chez moi et boucle le 21.1 en 1h45 à l'allure précise que j'avais travaillée.
Mentalement, j'ai repéré le moment où je rentre dans le dure. Je sais comment réagir pour contrecarrer cet état, y'a plus qu'à bosser physiquement.
Courant mai et après avoir lorgné sur la littérature du runner sans jamais trop trouver chaussure à mon pied, je me penche sur les théories de Jack Daniels. Je dévore son bouquin, je bois ses paroles.
Et je décide d'attaquer son plan bleu : 5 sorties par semaine dans le but d'améliorer ma condition physique. Les progrès sont rapides, le plaisir de courir est réel, l'application pratique des théories de l'entraîneur galvanise mon intérêt. R-pace, I-pace, T-pace, tout ça devient un second langage : j'adore !
A cette époque, j'arrive à combiner deux séances de natation par semaine, plus deux séances d'entraînement croisé, plus mes 5 séances de cap ! Autant dire que j'arrive en vacances plutôt en forme !
Pendant les mois de juillet-août, j'arrive à suivre plus ou moins une trame d'entraînement. 4 séances sur 5 sont des EF, je glisse quelques blocs d'allures dans les SL.
L'objectif de ce second semestre est le Biscatrail 32 km. Une course à l'ambiance sympathique et en pleine nature. Beaucoup de sable, quelques dunes à gravir et une date pointée au calendrier : 26 novembre.
Je choisis un plan marathon dans la littérature de Jack Daniels, et m'engage pour 12 semaines de plan. Depuis début septembre, les SL sont très longues et les séances de pistes, nombreuses. Malgré ça, je peine à retrouver mes sensations du mois de juillet. Je suis plus lent en EF et mon cardio plus haut. Malgré tout, j'encaisse les différentes allures avec relative facilité.
En croisant un pote en sortant de l'école, il me parle d'une course à la fin du mois. C'est un 10, à côté de chez moi. Je dis banco !
Je choisis délibérement de ne pas préparer spécifiquement cette course. Je reste sur mon objectif préalable de viser le 32 km deux mois plus tard, ce 10 peut être un bon test mental quant à ma capacité à endurer une allure plus exigeante. J'ai dans l'idée de l'inclure à la fin d'une semaine de relâche. Auparavant, j'aurais glissé quelques séances de seuil et sciemment augmenté l'allure recommandée sur les blocs. De 4'32, j'arrive à courir ces blocs en 4'24. Je me dis intérieurement que sur un malentendu, cette allure peut être la mienne sur un 10 complet.
Je boucle septembre sur un total record pour moi de 225 km..., une SL de 21 km le dimanche précédent, mais une semaine de course vraiment réduite. Mardi EF de 40 min, mercredi, 3*8 min au seuil, jeudi rien, vendredi 35 min d'EF et samedi matin 40 min en EF également.
Samedi après-midi, les filles me tannent pour aller à la piscine et contre toute attente, je nage 800 m sans forcer, avec pull-buoy, en utilisant pas les jambes de toute la séance.
Je me sens un peu fatigué dans la soirée et je commence à me demander si je n'ai pas eu les yeux plus gros que le ventre avec ce 10.
La course :
C'est à 4 km de chez moi. A 9h10, je grimpe sur mon VTT et mouline gentiment jusqu'au stade. Il y a un peu de monde, beaucoup de têtes connues pour les croiser régulièrement lors de mes footings. Je retire le dossard et m'étire lentement. Je suis déjà chaud après le vélo, encore un quart d'heure à attendre.
On se dirige vers la ligne, le 5 et le 10 partent ensemble. Ca fait un peu de monde agglutiné. Par curiosité je regarde mon cardio : il est au niveau habituel. Tout va bien.
C'est le départ ! Je zigzague dans le peloton et me retrouve lancé à bonne allure avec un peu de champ devant moi. Mon objectif est de me tenir à 4'30 lors de ce premier km, histoire de rester prudent. Certains partent à toute blinde, il y a beaucoup de coureurs licenciés en club : Bordeaux Athlé, Cadaujac, Bouliac, SAGC, des gars qu'on croise souvent sur les courses. Je me dis qu'ils doivent avoir l'expérience du 10 et j'embraye le train.
Km 1 sans doute trop rapide, d'autant que le faux-plat montant a de suite fait monter le cardio.
Km 1/ 4'20 et cardio max à 168, soit déjà 86%.
La course emprunte ensuite une rue entre des pavillon. C'est large, le peloton se disperse et s'étend. Je ralentis résolument dans ce passage. Je sais qu'après il y a un faux-palt descendant et surtout, une bonne montée après le passage au 5.*
Km 2 : 4'24, je suis dans ma cible. Cardio au taquet à 175 soit 90%. Il ne redescendra plus sous cette valeur de toute la course. Mais je me sens bien, en rythme. A l'oreille, je sais que ma cadence est bonne et d'ailleurs je finirai la course sur un 180 ppm tout rond.
Au km 3, une féminine est à la peine devant moi. Son entraîneur lui impose et dicte un rythme qu'elle a du mal à suivre. Je double en gardant le même train et il lui hurle de me coller et de me suivre. Entre deux phrases qu'il lui glisse, je comprends qu'elle court le 5 et que je cours régulièrement, à l'allure qu'ils visent. Ils me suivent jusqu'au 4ème.
Km 3 : 4'19 et cardio max à 175.
Km 4 : 4'21 de cardio max à 177
On bascule dans le parc. Juste avant une passerelle sur l'eau-bourde, les parcours du 5 et du 10 se séparent. J'entends dire que la fille qui me suit est seconde féminine. En nous séparant je lui dis de lâcher les chevaux et elle me gratifie d'un clin d’œil en piquant un petit sprint. Elle est à 400 m de la libération, une paille.
Au passage de la passerelle, le bénévole compte 69ème lorsque je le dépasse. Mentalement, je glisse ce nombre et m'interdis dorénavant de me laisser doubler. Côté jambes, ça va toujours. Je n'ai pour le moment jamais couru aussi vite aussi longtemps mais tout baigne. Le cardio ne m'inquiète pas trop non plus. Je ne le regarde pas, j'ai seulement conservé mon allure sur le km en cours ainsi que le temps depuis le départ.
km 5 : 4'25. Ca faiblit mais le revêtement est moins stable et on attaque la légère montée. Cardio à 177.
Ca devient plus dur autour de moi mais seulement un coureur est arrêté au ravito. Dans la montée je double. Je me sens bien, tout en me disant que je pourrais difficilement aller plus vite sans me mettre dans le rouge. Ca tombe bien, je suis sur la bonne allure.
km 6 : 4'23 en cardio max à 183 (94%). Le GPS annonce seulement 18 m de montée. Le ressenti est tout autre. Malgré tout, je n'ai pas eu l'impression de m'employer pour garder l'allure et je suis satisfait de ne pas avoir perdu trop de temps.
Km7 : 4'23 et un cardio max qui redescend à 179 (91.5%). Le profil est descendant durant 5 à 600 m, j'en profite pour souffler et un coureur pour me doubler. J'enrage mais je me dis que ce serait idiot de partir bille en tête à ce moment. C'est mon premier 10, j'ignore encore tout des 3 derniers km et de leur gestion.
Maintenant, ça monte pendant 1.5 km pour être vraiment roulant jusqu'à l'arrivée.
Km 8 : 4'32 (mon km le plus lent) et cardio max à 182. Retrospectivement je trouve que j'ai bien géré ce km où j'ai eu un moment de doute après m'être fait dépassé une fois.
Au km 9, je dépasse un couple dont ce que je comprends être la deuxième féminine. Là aussi la personne avec qui elle court lui gueule dessus. Y'en a sans doute que ça galvanise. J'augmente mon allure et le mec lui hurle de suivre mon train. Ca dure sur presque 1 km avant qu'elle ne lâche.
Km 9 : 4'20 et un cardio à 183.
Il reste un km. Je sais maintenant que je tiendrai cette allure et que je peux même accélérer. Je dépasse deux coureurs avant d'entrer sur l'accès au stade. Ca coupe un peu les pattes et oblige à relancer à force de slalomer entre les barrières. Sur le demi-stade, un coureur me double en sprintant magnifiquement. Impossible à rattraper. J'allonge ma foulée, je repense aux nombreuses séances de R-pace et double un coureur 50 m avant l'arrivée.
Km 10 : 4'10 et cardio à 185.
A mon GPS il reste en 150 m, courus à 3'37/km et un cardio max à 188, soit 96.5%
Temps officiel au passage de la ligne : 44'10.
Position : 62 ème ! J'ai gagné 7 places sur le second 5 !
C'est bien entendu un RP puisque c'est mon premier 10 en compétition.
Je suis très heureux d'avoir fait cette course qui me servira pour la suite. Elle renforce ma conviction que je suis le bon entraînement, le temps est corroboré par les bases VDOT de Jack Daniels et me conforte dans ces allures d'entraînement.
Objectif maintenant : Biscatrail !
Merci de m'avoir lu, j'ai été bavard !
En prime, une image que j'ai récupérée sur le net. On me voit l'oeil vif et résolu... Enfin, bref, on me voit à la peine lors du dernier km !
par StéphaneT
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- Caracolent
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Réponse de Caracolent sur le sujet Foulée de Canéjan : plaisir de courir !
Posted il y a 7 ans 1 mois #485685
Bravo Stef! Super bien géré comme tes entraînements, tout à l'air sous contrôle. Impressionnant.....
Et sympa pour la féminine!
Et sympa pour la féminine!
par Caracolent
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- smilk
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Réponse de smilk sur le sujet Foulée de Canéjan : plaisir de courir !
Posted il y a 7 ans 1 mois #485695
Un grand bravo !
Je ne me souvenais pas que c'était ton 1er 10km en compèt. Ca ne donne que plus de relief à ta performance !
Le 10 est une course difficile à gérer, avec un effort toujours à la limite (pas pour rien qu'on est un peu au-dessus du seuil...), et tu t'en es vraiment super bien sorti.
Les 2 derniers km montrent que tu avais encore des forces à l'approche de la fin. Je ne doute pas que tu as encore une belle marge de progression et de belles perspectives pour la suite si tu souhaites remettre le couvert sur cette distance
Je ne me souvenais pas que c'était ton 1er 10km en compèt. Ca ne donne que plus de relief à ta performance !
Le 10 est une course difficile à gérer, avec un effort toujours à la limite (pas pour rien qu'on est un peu au-dessus du seuil...), et tu t'en es vraiment super bien sorti.
Les 2 derniers km montrent que tu avais encore des forces à l'approche de la fin. Je ne doute pas que tu as encore une belle marge de progression et de belles perspectives pour la suite si tu souhaites remettre le couvert sur cette distance
par smilk
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- Fekran
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Réponse de Fekran sur le sujet Foulée de Canéjan : plaisir de courir !
Posted il y a 7 ans 1 mois #485697
Merci pour ce CR très sympa à lire, et une nouvelle fois je renouvelle mes félicitations pour ton temps sur un premier 10k, c'est des sacrées bases que tu poses là
par Fekran
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- charly_yep
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Réponse de charly_yep sur le sujet Foulée de Canéjan : plaisir de courir !
Posted il y a 7 ans 1 mois #485699
Clap clap !!!
Décidemment plein de courueurs se sont amusé ce week-end !!
Bravo pour ton RP alors .
Bonne fin de prépa pour le Biscatrail !!! et Vive Jack Daniel's... bon perso je préfère quand c'est fait à base de sucre de canne mais je crois que ce n'est pas le même
Décidemment plein de courueurs se sont amusé ce week-end !!
Bravo pour ton RP alors .
Bonne fin de prépa pour le Biscatrail !!! et Vive Jack Daniel's... bon perso je préfère quand c'est fait à base de sucre de canne mais je crois que ce n'est pas le même
par charly_yep
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- manooweb
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Réponse de manooweb sur le sujet Foulée de Canéjan : plaisir de courir !
Posted il y a 7 ans 1 mois #485716
Re félicitations !!
J'adore ce genre de récit où se croit vraiment dans la course
Cela me conforte dans le choix du type d'entraînement. J'aime bien déjà la technique de manière générale et çà l'est et je pense que pour mon profil, cela va mieux me convenir. Dans 2 semaines je pars également sur un plan bleu pour commencer.
J'adore ce genre de récit où se croit vraiment dans la course
Cela me conforte dans le choix du type d'entraînement. J'aime bien déjà la technique de manière générale et çà l'est et je pense que pour mon profil, cela va mieux me convenir. Dans 2 semaines je pars également sur un plan bleu pour commencer.
Last Edit:il y a 7 ans 1 mois
par manooweb
Dernière édition: il y a 7 ans 1 mois par manooweb.
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