Marathon des Villages Cap Ferret le 11 Octobre 09
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Marathon des villages au Cap Ferret du 11 Octobre 2009
Je vais essayer de vous narrer mon Marathon. Mon 1er Marathon après 15 mois et 11jours de galères faits de doutes, d’espoirs, de renoncements……
Arrivé la veille sur place, pour ne pas à avoir courir……. Pour récupérer le dossard et prendre la température des lieux. La hall du marché de Piraillan est le lieu de remise des dossards et sera demain le lieu de départ. Voilà j’ai tout, une musette (genre ravitaillement des cyclistes), à l’intérieur pas de ‘’bouffe’’ mais des pubs, un teeshirt lambda et un livret présentant le marathon.
Un briefing est organisé par un bénévole, pour nous expliquer le déroulement de la course, nous renseigner sur les points stratégiques.
Petite promenade au Cap, avant de se faire la pizzeria locale pour un bon plat de spaghettis (original ? non ?), juste avant une petite dégustation d’huitres chez un ostréiculteur.
Coucher vers 22h………….. Levé à 6h. Petit déj copieux comme il se doit ! Céréales, petits pains+miel, gâteau de riz, thé.
Préparation de la tenue : cuissard, le débardeur de la team et bien sure des running (ça peut être utile). Massage aux huiles essentielles (hein Sabine ?) et c’est parti pour le point de ralliement. Il est 8h30
Les coureurs commencent à arriver, il y a 1000 engagés, avec cette année une formule duo (14,5+le reste). Comparé à Caen ou La Rochelle, ça n’a rien à voir ! Mais est ce comparable ? Non. Déjà le nombre d’inscrits, et la jeunesse de cette épreuve font que ce Marathon est assez confidentiel avec surtout des gens de la région et un Asics du 87 !!!
9h, je pars m’échauffer, 2km tranquille. Les sensations sur ce training sont bonnes, j’espère que cela sera de meme dans 1/4h.
Direction la ligne, j’essai de repérer le meneur des 3h30 (c’est le seul meneur), je cherche mais je ne l’aperçois pas ! Normal il était à coté de moi…. Cette fois ci j’ai décidé de rester avec le meneur pour éviter de m’emballer dés le départ.
C’est parti, je me cale derrière Joël, qui, il me semble part bien vite, ma foi je suis. Au 2eme km il baisse l’allure en nous avouant que c’est voulu pour avoir un peu d’avance avant d'arriver dans la montée de la ‘’pointe aux chevaux’’ au 11eme km. Nous empruntons des sentiers forestiers et des pistes cyclables jusqu’au 10eme km, c’est très agréable malgré un temps couvert et incertain. Nous sommes un petit groupe autour de notre guide qui nous demande à chaque km notre temps au chrono (lui cours au cardio). Il nous dit : « c’est bon, on est dans la bonne allure », c’est rassurant car ça va sur un rythme qui me va bien. Traversée du village de Piquey et descente vers un bout de plage qui pour l’occasion avait revêtu un joli tapis blanc plastifié. Mon meneur me demande d’où je suis et prend de mes news, je suis en aisance respiratoire, ce qui lui convient tout à fait (et moi aussi) Nous repassons sur la ligne de départ au km 14,5 en 1h14, toujours dans l’allure et aucun souci. Je profite de l’occasion pour faire un chti bisous à Caro et Valentin qui sont là, derrière les barrières de sécurité. Je me ravitaille régulièrement, avec pour le moment orange et eau. A ce moment là, nous changeons de cap pour nous diriger vers le Cap. Plein Sud. Piste cyclable et sentiers qui ressemblent à des montagnes Russes, oh bien sure ce n’est pas l’UTMB !!! Mais le relief est très casse pates avec une succession de petits ‘’raidillons’’ avec des relances et parfois des changements d’allures pour éviter (déjà) des coureurs qui commencent à ‘’coincer’’. Nous arrivons, sur la route et la suivons jusqu’au Cap Ferret sur 4km. Cette route monte gentiment, mais surement et fait du dégât aux organismes. Ravitaillo, je perds quelques mètres sur Joël, car impossible de boire et me sucrer en courant. Je rattrape sans problème le groupe. Notre meneur me demande si ça va. Pas de soucis, nous sommes au 24eme et ça va bien, j’ai une foulée régulière et le souffle qui va avec (pourvu que ça dure). Au 25eme nous passons le phare du Cap Ferret et empruntons tout plein de sentiers sableux et partiellement couverts d’aiguilles de pins. Ce n’est pas très facile d’y courir, les appuis étant toujours différents. Une pluie fine tombe maintenant régulièrement. Nous arrivons à la pointe de la presqu’ile où le ravito est le bienvenu. Les gobelets de glucose font leur apparition, je continu malgré tout avec ma petite bouteille d’eau et mon morceau de sucre, j’ai laissé de coté l’orange car j’ai eu peur d’avoir des surprise….. Jusqu’à présent ça fonctionne bien. C’est à ce point précis que nous tournons et prenons la direction de la ligne d’arrivée…. Qui est à 13km ! Tout plein de sentiers s’offrent à nous. Ça monte, ça descend, ça tourne, retourne…. Après avoir suivi le bord du bassin et ses cabanes ostréicoles sous les applaudissements des propriétaires, nous remercions aussi par des applaudissements ces spectateurs. Nous traversons de part en part le Cap Ferret par une longue ligne droite débouchant sur la forêt (32eme). Juste avant j’avais ouvert le seul gel que j’avais embarqué, et pris avec une gorgé d’eau. Je suis toujours Joël, le groupe c’est quelques peut ‘’amaigri’’ mais d’autres qui revoient leurs objectifs à la baisse se joignent à nous.
Début de la piste cyclable sur une distance d’environ 4km, toujours avec le groupe mais petits signes de faiblesse ! Sortie de la forêt où un ravitaillo nous attend, je prends sucre et eau. J’ai pris comme dab une bonne longueur de retard et la côte juste derrière m’interdit de recoller !! M…… je vois Joël et son maillot jaune, mais impossible d’aller au delà !! 37eme on fait le tour d’un minuscule rond point a l’entrée du village de l’herbe, j’ai 50m de retard et Joël me cris : Aller Limoges, aller Limoges. Mais Limoges, il coince. Nous traversons ce petit village et prenons la ‘’dernière’’ difficulté du circuit la montée des escaliers rejoignant la route. Tous les coureurs montent en marchant. La largeur et le profil des marches ne permettent pas les foulées (38 eme).
Se succèdent les villages ostréicoles du canon et de Piraillan. La route est longue, une ligne droite me permet pour la dernière fois de voir le meneur qui a cette fois 200m d’avance. Je regarde mon chrono : 3h21 et 2 bornes encore. Je me rends à l’évidence que c’est raté. Je me fais mal, pour grappiller quelques malheureuses secondes qui ne serviront à rien, mais au moins j’aurais tenté. Les haut-parleurs se font plus présents, nous rattrapons la rue qui conduit à l’arrivée. Mon fils et Caroline sont là et me donnent leurs encouragements, ça fait chaud au cœur. Il ne me reste pas beaucoup de ‘’jus’’ mais je donne le max, pour passer et paraitre, en bonne condition, la ligne où Joël attends les bras levés. Je suis déçu, malgré mon temps de 3h33 :44 qui est mon nouveau record. Je dis à Joël : désolé je n’ai pas pu ! Il me félicite quand même et on se donne l’accolade. C’est ça le marathon, une émotion ENORME de par le coté sportif mais surtout le coté humain. On ne sait pas qui est qui, mais tout le monde devient égal sur la route et dans l’esprit. Vu les temps qui courent, ça fait un bien énorme de voir que finalement l’être humain peut être humain dès l’instant que l’on donne une médaille à chacun et un tee-shirt.
Je retrouve Caroline et Valentin après la ligne. J’ai les jambes bien chaudes !!! Cuites à points. Je me jette sur les fruits secs, coca, pain d’épices…. Trop de monde au ‘’salon’’ de massage, on décide de rapatrier notre hébergement. La douche est super bonne.
Pas trop de bobos, 1 phlyctène à chaque pied (pas de jaloux) et grosse erreur de ma part (pourtant j’avais tout prévu) je n’avais pas mis de Nok au niveau des mamelons, donnant une couleur sympathique au maillot de la team.
Très beau marathon de part son coté nature, mais malgré ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas un Marathon très facile, comme je l’ai expliqué plus haut c’est casse-pattes. Une bonne organisation, des bénévoles très avenants et dévoués.
Marathon confidentiel, car très jeune et avec des moyens plus limités.
Ressenti
Point négatif : Je n’ai pas atteint mon objectif des 3h29 :59
Points positifs : Record battu sur marathon
Mur au 37eme
Circuit pas facile
12 mois d’arrêt suite soucis médical
Merci Gilles pour ton plan marathon et ton aide
Je vais essayer de vous narrer mon Marathon. Mon 1er Marathon après 15 mois et 11jours de galères faits de doutes, d’espoirs, de renoncements……
Arrivé la veille sur place, pour ne pas à avoir courir……. Pour récupérer le dossard et prendre la température des lieux. La hall du marché de Piraillan est le lieu de remise des dossards et sera demain le lieu de départ. Voilà j’ai tout, une musette (genre ravitaillement des cyclistes), à l’intérieur pas de ‘’bouffe’’ mais des pubs, un teeshirt lambda et un livret présentant le marathon.
Un briefing est organisé par un bénévole, pour nous expliquer le déroulement de la course, nous renseigner sur les points stratégiques.
Petite promenade au Cap, avant de se faire la pizzeria locale pour un bon plat de spaghettis (original ? non ?), juste avant une petite dégustation d’huitres chez un ostréiculteur.
Coucher vers 22h………….. Levé à 6h. Petit déj copieux comme il se doit ! Céréales, petits pains+miel, gâteau de riz, thé.
Préparation de la tenue : cuissard, le débardeur de la team et bien sure des running (ça peut être utile). Massage aux huiles essentielles (hein Sabine ?) et c’est parti pour le point de ralliement. Il est 8h30
Les coureurs commencent à arriver, il y a 1000 engagés, avec cette année une formule duo (14,5+le reste). Comparé à Caen ou La Rochelle, ça n’a rien à voir ! Mais est ce comparable ? Non. Déjà le nombre d’inscrits, et la jeunesse de cette épreuve font que ce Marathon est assez confidentiel avec surtout des gens de la région et un Asics du 87 !!!
9h, je pars m’échauffer, 2km tranquille. Les sensations sur ce training sont bonnes, j’espère que cela sera de meme dans 1/4h.
Direction la ligne, j’essai de repérer le meneur des 3h30 (c’est le seul meneur), je cherche mais je ne l’aperçois pas ! Normal il était à coté de moi…. Cette fois ci j’ai décidé de rester avec le meneur pour éviter de m’emballer dés le départ.
C’est parti, je me cale derrière Joël, qui, il me semble part bien vite, ma foi je suis. Au 2eme km il baisse l’allure en nous avouant que c’est voulu pour avoir un peu d’avance avant d'arriver dans la montée de la ‘’pointe aux chevaux’’ au 11eme km. Nous empruntons des sentiers forestiers et des pistes cyclables jusqu’au 10eme km, c’est très agréable malgré un temps couvert et incertain. Nous sommes un petit groupe autour de notre guide qui nous demande à chaque km notre temps au chrono (lui cours au cardio). Il nous dit : « c’est bon, on est dans la bonne allure », c’est rassurant car ça va sur un rythme qui me va bien. Traversée du village de Piquey et descente vers un bout de plage qui pour l’occasion avait revêtu un joli tapis blanc plastifié. Mon meneur me demande d’où je suis et prend de mes news, je suis en aisance respiratoire, ce qui lui convient tout à fait (et moi aussi) Nous repassons sur la ligne de départ au km 14,5 en 1h14, toujours dans l’allure et aucun souci. Je profite de l’occasion pour faire un chti bisous à Caro et Valentin qui sont là, derrière les barrières de sécurité. Je me ravitaille régulièrement, avec pour le moment orange et eau. A ce moment là, nous changeons de cap pour nous diriger vers le Cap. Plein Sud. Piste cyclable et sentiers qui ressemblent à des montagnes Russes, oh bien sure ce n’est pas l’UTMB !!! Mais le relief est très casse pates avec une succession de petits ‘’raidillons’’ avec des relances et parfois des changements d’allures pour éviter (déjà) des coureurs qui commencent à ‘’coincer’’. Nous arrivons, sur la route et la suivons jusqu’au Cap Ferret sur 4km. Cette route monte gentiment, mais surement et fait du dégât aux organismes. Ravitaillo, je perds quelques mètres sur Joël, car impossible de boire et me sucrer en courant. Je rattrape sans problème le groupe. Notre meneur me demande si ça va. Pas de soucis, nous sommes au 24eme et ça va bien, j’ai une foulée régulière et le souffle qui va avec (pourvu que ça dure). Au 25eme nous passons le phare du Cap Ferret et empruntons tout plein de sentiers sableux et partiellement couverts d’aiguilles de pins. Ce n’est pas très facile d’y courir, les appuis étant toujours différents. Une pluie fine tombe maintenant régulièrement. Nous arrivons à la pointe de la presqu’ile où le ravito est le bienvenu. Les gobelets de glucose font leur apparition, je continu malgré tout avec ma petite bouteille d’eau et mon morceau de sucre, j’ai laissé de coté l’orange car j’ai eu peur d’avoir des surprise….. Jusqu’à présent ça fonctionne bien. C’est à ce point précis que nous tournons et prenons la direction de la ligne d’arrivée…. Qui est à 13km ! Tout plein de sentiers s’offrent à nous. Ça monte, ça descend, ça tourne, retourne…. Après avoir suivi le bord du bassin et ses cabanes ostréicoles sous les applaudissements des propriétaires, nous remercions aussi par des applaudissements ces spectateurs. Nous traversons de part en part le Cap Ferret par une longue ligne droite débouchant sur la forêt (32eme). Juste avant j’avais ouvert le seul gel que j’avais embarqué, et pris avec une gorgé d’eau. Je suis toujours Joël, le groupe c’est quelques peut ‘’amaigri’’ mais d’autres qui revoient leurs objectifs à la baisse se joignent à nous.
Début de la piste cyclable sur une distance d’environ 4km, toujours avec le groupe mais petits signes de faiblesse ! Sortie de la forêt où un ravitaillo nous attend, je prends sucre et eau. J’ai pris comme dab une bonne longueur de retard et la côte juste derrière m’interdit de recoller !! M…… je vois Joël et son maillot jaune, mais impossible d’aller au delà !! 37eme on fait le tour d’un minuscule rond point a l’entrée du village de l’herbe, j’ai 50m de retard et Joël me cris : Aller Limoges, aller Limoges. Mais Limoges, il coince. Nous traversons ce petit village et prenons la ‘’dernière’’ difficulté du circuit la montée des escaliers rejoignant la route. Tous les coureurs montent en marchant. La largeur et le profil des marches ne permettent pas les foulées (38 eme).
Se succèdent les villages ostréicoles du canon et de Piraillan. La route est longue, une ligne droite me permet pour la dernière fois de voir le meneur qui a cette fois 200m d’avance. Je regarde mon chrono : 3h21 et 2 bornes encore. Je me rends à l’évidence que c’est raté. Je me fais mal, pour grappiller quelques malheureuses secondes qui ne serviront à rien, mais au moins j’aurais tenté. Les haut-parleurs se font plus présents, nous rattrapons la rue qui conduit à l’arrivée. Mon fils et Caroline sont là et me donnent leurs encouragements, ça fait chaud au cœur. Il ne me reste pas beaucoup de ‘’jus’’ mais je donne le max, pour passer et paraitre, en bonne condition, la ligne où Joël attends les bras levés. Je suis déçu, malgré mon temps de 3h33 :44 qui est mon nouveau record. Je dis à Joël : désolé je n’ai pas pu ! Il me félicite quand même et on se donne l’accolade. C’est ça le marathon, une émotion ENORME de par le coté sportif mais surtout le coté humain. On ne sait pas qui est qui, mais tout le monde devient égal sur la route et dans l’esprit. Vu les temps qui courent, ça fait un bien énorme de voir que finalement l’être humain peut être humain dès l’instant que l’on donne une médaille à chacun et un tee-shirt.
Je retrouve Caroline et Valentin après la ligne. J’ai les jambes bien chaudes !!! Cuites à points. Je me jette sur les fruits secs, coca, pain d’épices…. Trop de monde au ‘’salon’’ de massage, on décide de rapatrier notre hébergement. La douche est super bonne.
Pas trop de bobos, 1 phlyctène à chaque pied (pas de jaloux) et grosse erreur de ma part (pourtant j’avais tout prévu) je n’avais pas mis de Nok au niveau des mamelons, donnant une couleur sympathique au maillot de la team.
Très beau marathon de part son coté nature, mais malgré ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas un Marathon très facile, comme je l’ai expliqué plus haut c’est casse-pattes. Une bonne organisation, des bénévoles très avenants et dévoués.
Marathon confidentiel, car très jeune et avec des moyens plus limités.
Ressenti
Point négatif : Je n’ai pas atteint mon objectif des 3h29 :59
Points positifs : Record battu sur marathon
Mur au 37eme
Circuit pas facile
12 mois d’arrêt suite soucis médical
Merci Gilles pour ton plan marathon et ton aide
Last Edit:il y a 15 ans 1 mois
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Réponse de Galau33 sur le sujet Re:Marathon des Villages Cap Ferret le 11 Octobre 09
Posted il y a 15 ans 1 mois #31715
Tout d’abord en guise d’introduction, un grand MERCI à Gilles pour ce site qui m’a permis de remplir mon objectif : finir un marathon.
Je tenais à faire ce marathon des villages car c’est en assistant à cette course l’an dernier en tant que spectateur que j’ai contracté le virus de la CAP. Un an après, avec un peu de temps et de sueur et grâce aux plans, conseils et informations du site et du forum, l’objectif est atteint.
Je m’étais préparé sur la base de 6’ au km (4h13’) et toutes les séances (3 par semaine) se sont bien passées. Un rhume en début de semaine (merci les enfants d’avoir ramené les virus à la maison…) me fait un peu craindre pour mon état de fatigue mais tout semble revenu dans l’ordre le dimanche venu.
Le début de la course, plutôt cassant, avec d’abord quelques hauts et bas puis de belles montées se passe bien, je suis un peu au dessus des 6’ mais vu le relief je ne m’inquiéte pas trop. Un regard sur le bassin à la Pointe aux Chevaux, magnifique malgré le temps couvert.
Le passage sur la ligne de départ/arrivée au km 14,5 est pas trop mal et je me retrouve avec un petit groupe avec un rythme assez confortable ce qui permet un peu d’échanger, en particulier avec qqs coureurs expérimentés qui me parle de la marche à suivre pour le reste du marathon.
A partir du km 19-20, la longue départementale en faux plat (jamais remarqué en la prenant en voiture !) qui je crois m’a fait mal, puis l’entrée au Cap-Ferret où j’ai la chance d’avoir mon groupe de supporters au km 25 qui me donne un regain de pêche.
Km 28, la superbe pointe du Cap-Ferret et la dune du Pilat, malheureusement toujours dans le crachin (mais il paraît que c’est mieux pour courir). Jusque là, je suis toujours dans le rythme niveau temps mais je devais avoir un peu trop tapé dans les ressources car je commence à avoir les jambes dures. Je suis un peu em….dé car j’avais toujours une bouteille d’eau avec moi que je vidais entre chaque ravitaillement pour en prendre une autre.
Et là, l’erreur (enfin je crois) : pour essayer de récupérer un peu de jus et finir aussi bien que possible, je réduis un peu le rythme (ça je pense que c’est ok) mais je prends aussi pas mal de trucs aux ravitaillements (dont un « gel » au pruneau). Pendant qqs kms dans les chemins/rues/ruelles du Cap-Ferret, je suis avec quelques compagnons qui commencent également à tirer un peu la langue, on marche de plus en plus avant de repartir après chaque ravitaillement et on profite nettement moins du paysage (je le connais déjà mais quand même ! !).
Entrée dans la forêt par la piste cyclable que je connais par cœur car je m’y entraine avec au bout un signaleur qui nous motive d’une manière un peu particulière : « Allez, ici on ne s’arrête pas, y a le cimetière à coté ». Malheusement 300 m plus loin, au 36 km, impossible de repartir après le ravitaillement d’autant plus qu’une côte plutôt vacharde se profile et que je sais que les fameux escaliers de l’Herbe sont dans 2 kms. Avec mal au bide et la crainte de la défaillance qui pourrait m’empécher de terminer, je préfère continuer en marchant. Malgré les nombreux gestes et paroles de soutien de celles et ceux qui me doublent je n’arrive pas à recourir et je progresse doucement vers les marches de l’Herbe. Là, au km 38, et même les morceaux de sucre et l’air de la Pitchouli joué par les bandas n’arrivent pas à me faire repartir et même en marchant, la montée de ces marches est dure malgré le soutien des spectateurs compatissants.
Arrivé en haut, un bénévole nous dit que c’est en descente jusqu’à l’arrivée. Je sais que ce n’est pas vrai mais je retrouve un peu d’énergie pour repartir en courant, probablement dopé par une révélation mathématique : il me reste moins de 4 km à faire…
Quelques ruelles dans les villages de pêcheur (très joli, d’où le nom de ce marathon) et la fin du parcours (un peu dommage, au milieu des voitures de ceux qui ont déjà fini). Une (petite) accélération pour la fierté sur le tapis rouge et enfin la médaille, ça y est je l’ai fait, je suis un marathonien.
Un clin d’œil à quelques compagnons de course et retourne voir mes famille et amis.
Résultat : 4h 43min, je ferais mieux la prochaine fois (j’espère), probablement au Marathon du Médoc 2010 avec des collègues.
Superbe parcours, organisation top à mon goût mais peut-être que je manque d’expérience en la matière.
Pour l’instant, à titre personnel, de la récupération et surement un 10 km en décembre pour faire un peu de « vitesse ».
Désolé pour ce long message, mais difficile de résumer en qqs lignes ces quelques heures magiques.
Merci à toutes et à tous et surtout à Gilles
Je tenais à faire ce marathon des villages car c’est en assistant à cette course l’an dernier en tant que spectateur que j’ai contracté le virus de la CAP. Un an après, avec un peu de temps et de sueur et grâce aux plans, conseils et informations du site et du forum, l’objectif est atteint.
Je m’étais préparé sur la base de 6’ au km (4h13’) et toutes les séances (3 par semaine) se sont bien passées. Un rhume en début de semaine (merci les enfants d’avoir ramené les virus à la maison…) me fait un peu craindre pour mon état de fatigue mais tout semble revenu dans l’ordre le dimanche venu.
Le début de la course, plutôt cassant, avec d’abord quelques hauts et bas puis de belles montées se passe bien, je suis un peu au dessus des 6’ mais vu le relief je ne m’inquiéte pas trop. Un regard sur le bassin à la Pointe aux Chevaux, magnifique malgré le temps couvert.
Le passage sur la ligne de départ/arrivée au km 14,5 est pas trop mal et je me retrouve avec un petit groupe avec un rythme assez confortable ce qui permet un peu d’échanger, en particulier avec qqs coureurs expérimentés qui me parle de la marche à suivre pour le reste du marathon.
A partir du km 19-20, la longue départementale en faux plat (jamais remarqué en la prenant en voiture !) qui je crois m’a fait mal, puis l’entrée au Cap-Ferret où j’ai la chance d’avoir mon groupe de supporters au km 25 qui me donne un regain de pêche.
Km 28, la superbe pointe du Cap-Ferret et la dune du Pilat, malheureusement toujours dans le crachin (mais il paraît que c’est mieux pour courir). Jusque là, je suis toujours dans le rythme niveau temps mais je devais avoir un peu trop tapé dans les ressources car je commence à avoir les jambes dures. Je suis un peu em….dé car j’avais toujours une bouteille d’eau avec moi que je vidais entre chaque ravitaillement pour en prendre une autre.
Et là, l’erreur (enfin je crois) : pour essayer de récupérer un peu de jus et finir aussi bien que possible, je réduis un peu le rythme (ça je pense que c’est ok) mais je prends aussi pas mal de trucs aux ravitaillements (dont un « gel » au pruneau). Pendant qqs kms dans les chemins/rues/ruelles du Cap-Ferret, je suis avec quelques compagnons qui commencent également à tirer un peu la langue, on marche de plus en plus avant de repartir après chaque ravitaillement et on profite nettement moins du paysage (je le connais déjà mais quand même ! !).
Entrée dans la forêt par la piste cyclable que je connais par cœur car je m’y entraine avec au bout un signaleur qui nous motive d’une manière un peu particulière : « Allez, ici on ne s’arrête pas, y a le cimetière à coté ». Malheusement 300 m plus loin, au 36 km, impossible de repartir après le ravitaillement d’autant plus qu’une côte plutôt vacharde se profile et que je sais que les fameux escaliers de l’Herbe sont dans 2 kms. Avec mal au bide et la crainte de la défaillance qui pourrait m’empécher de terminer, je préfère continuer en marchant. Malgré les nombreux gestes et paroles de soutien de celles et ceux qui me doublent je n’arrive pas à recourir et je progresse doucement vers les marches de l’Herbe. Là, au km 38, et même les morceaux de sucre et l’air de la Pitchouli joué par les bandas n’arrivent pas à me faire repartir et même en marchant, la montée de ces marches est dure malgré le soutien des spectateurs compatissants.
Arrivé en haut, un bénévole nous dit que c’est en descente jusqu’à l’arrivée. Je sais que ce n’est pas vrai mais je retrouve un peu d’énergie pour repartir en courant, probablement dopé par une révélation mathématique : il me reste moins de 4 km à faire…
Quelques ruelles dans les villages de pêcheur (très joli, d’où le nom de ce marathon) et la fin du parcours (un peu dommage, au milieu des voitures de ceux qui ont déjà fini). Une (petite) accélération pour la fierté sur le tapis rouge et enfin la médaille, ça y est je l’ai fait, je suis un marathonien.
Un clin d’œil à quelques compagnons de course et retourne voir mes famille et amis.
Résultat : 4h 43min, je ferais mieux la prochaine fois (j’espère), probablement au Marathon du Médoc 2010 avec des collègues.
Superbe parcours, organisation top à mon goût mais peut-être que je manque d’expérience en la matière.
Pour l’instant, à titre personnel, de la récupération et surement un 10 km en décembre pour faire un peu de « vitesse ».
Désolé pour ce long message, mais difficile de résumer en qqs lignes ces quelques heures magiques.
Merci à toutes et à tous et surtout à Gilles
par Galau33
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