20 km de Paris
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Oups désolé Mariline !!!
Comment j'ai pu t'oublier
Je suis tout confu ...;
Je rectifie cette boulette immédiatement
Milles
Comment j'ai pu t'oublier
Je suis tout confu ...;
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Milles
Last Edit:il y a 15 ans 1 mois
par gilles
Dernière édition: il y a 15 ans 1 mois par gilles.
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- marie line 78
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20 KILOMETRES DE PARIS - DIMANCHE 11 OCTOBRE 2009
Je l'attendais avec impatience cette course...
Première grande course, premier 20 km...
Nous sommes partis à 4 pour cette aventure: un couple d'amis mon mari et moi. Ils ont tous les trois un niveau supérieur au mien (surtout les mecs) mais ils tiennent absolument à ce que nous fassions cette course groupés. Cette perspective me stresse. Peur d'être un boulet, de me sentir obligée d'y aller vite, trop vite pour moi...
C'est dans cet état d'esprit que je me lève dimanche matin. Un stress énorme. Je déclare même que c'est ma dernière course car ça ne vaut pas la peine de stresser ainsi!!!!
Nous quittons hôtel vers 9h pour rejoindre le pont d'Iena. Je commence à prendre conscience de l'ampleur de l'évènement: des coureurs sortent de partout. Tous vers la même direction!
Nous arrivons au point de RDV de la team et j'ai la joie de rencontrer Gilles, Robert et sa compagne. Nous échangeons quelques mots d'encouragements et je rejoins mon groupe pour nous "ranger" dans la foule. Nous sommes au milieu du pont. Tout ce monde... C'est impressionnant! La sono va à fond. Pas de doute: on participe à une grande fête!
Le départ est enfin donné et nous mettons 5 minutes pour atteindre la ligne de départ. Le spectacle est surprenant: il faut éviter les sacs poubelles, bouteilles d'eau et autres marres d'urine pour éviter de tomber. Surprenant.
La foule est toujours là et nous arrivons à rester groupés. Nous maintenons une vitesse modérée. Même si on avait voulu doubler, c'était impossible! C'est un vrai corps à corps. Les premiers kilomètres défilent ainsi. Je suis dans ma bulle. Nous entrons dans le bois de Boulogne et on commence à respirer. Ceux qui souhaitent doubler y arrivent. Chacun prend son rythme. Tout va bien. Je suis surprise d'entendre mon mari me dire de ralentir et de ne pas suivre le rythme du groupe. Il sait comme moi que si je pars trop vite, je ne terminerai pas... Moi qui craignais qu'il ne me pousse trop! Il a finalement été un coach fabuleux. Sans lui, je n'y serai pas arrivé.
5eme kilomètre, 1er ravitaillement. Il faut de nouveau surveiller où l'on met les pieds! Cette petite bouteille d'eau et la poignée de raisin me font le plus grand bien. Nos amis sont quelques mètres devant nous. On échange régulièrement des petits coucous! Nous sommes également fréquemment abordés par des coureurs car nos T Shirts portent le nom de notre ville! J'ai vraiment été surprise par cette ambiance très sympa.
Les kilomètres s'enchaînent tranquillement. Je suis toujours dans ma bulle. Je ne vois pas passer le temps. Je craignais que cette course soit interminable mais non...
Déjà le 10e kilomètre et le 2ème ravitaillement. Nous le passons en 1h06. Je suis satisfaite et surtout je me sens bien.
Nous quittons le Bois de Boulogne pour rejoindre les quais. La vue de la tour Eiffel me fait un choc et me donne envie de pleurer: je ne rêve pas, j'y suis et tout se passe bien. J'ai d'ailleurs eu ce sentiment jusqu'au bout. Le passage le long des quais et sous les ponts était magique. L'ambiance était de plus en plus à la fête. Les participants ne cherchaient plus à se doubler à tout prix comme au début mais on ressentait plus une envie commune d'en finir tout en s'amusant. Les gens criaient sous les ponts et faisaient résonner des "vous êtes fatigués" pour s'entendre répondre par le groupe "on n'est pas fatigué"! Je retiens aussi tous ces spectateurs qui nous encourageaient, en particulier sur les ponts. Ça m'a donné la chair de poule.
Arrivé au 17ème kilomètre, nouveau grand moment d'émotion. Ma SL la plus longue était de cette distance et je l'avais terminée sur les rotules. Là, je me sentais bien...
Mes amis étaient quelques dizaines de mètres devant nous mais ils nous ont attendus pour passer le ligne d'arrivée tous les quatre ensemble en 2h10! Un grand moment!
Personne n'a cherché le chrono. On a juste passé un très bon moment ensemble
Je l'attendais avec impatience cette course...
Première grande course, premier 20 km...
Nous sommes partis à 4 pour cette aventure: un couple d'amis mon mari et moi. Ils ont tous les trois un niveau supérieur au mien (surtout les mecs) mais ils tiennent absolument à ce que nous fassions cette course groupés. Cette perspective me stresse. Peur d'être un boulet, de me sentir obligée d'y aller vite, trop vite pour moi...
C'est dans cet état d'esprit que je me lève dimanche matin. Un stress énorme. Je déclare même que c'est ma dernière course car ça ne vaut pas la peine de stresser ainsi!!!!
Nous quittons hôtel vers 9h pour rejoindre le pont d'Iena. Je commence à prendre conscience de l'ampleur de l'évènement: des coureurs sortent de partout. Tous vers la même direction!
Nous arrivons au point de RDV de la team et j'ai la joie de rencontrer Gilles, Robert et sa compagne. Nous échangeons quelques mots d'encouragements et je rejoins mon groupe pour nous "ranger" dans la foule. Nous sommes au milieu du pont. Tout ce monde... C'est impressionnant! La sono va à fond. Pas de doute: on participe à une grande fête!
Le départ est enfin donné et nous mettons 5 minutes pour atteindre la ligne de départ. Le spectacle est surprenant: il faut éviter les sacs poubelles, bouteilles d'eau et autres marres d'urine pour éviter de tomber. Surprenant.
La foule est toujours là et nous arrivons à rester groupés. Nous maintenons une vitesse modérée. Même si on avait voulu doubler, c'était impossible! C'est un vrai corps à corps. Les premiers kilomètres défilent ainsi. Je suis dans ma bulle. Nous entrons dans le bois de Boulogne et on commence à respirer. Ceux qui souhaitent doubler y arrivent. Chacun prend son rythme. Tout va bien. Je suis surprise d'entendre mon mari me dire de ralentir et de ne pas suivre le rythme du groupe. Il sait comme moi que si je pars trop vite, je ne terminerai pas... Moi qui craignais qu'il ne me pousse trop! Il a finalement été un coach fabuleux. Sans lui, je n'y serai pas arrivé.
5eme kilomètre, 1er ravitaillement. Il faut de nouveau surveiller où l'on met les pieds! Cette petite bouteille d'eau et la poignée de raisin me font le plus grand bien. Nos amis sont quelques mètres devant nous. On échange régulièrement des petits coucous! Nous sommes également fréquemment abordés par des coureurs car nos T Shirts portent le nom de notre ville! J'ai vraiment été surprise par cette ambiance très sympa.
Les kilomètres s'enchaînent tranquillement. Je suis toujours dans ma bulle. Je ne vois pas passer le temps. Je craignais que cette course soit interminable mais non...
Déjà le 10e kilomètre et le 2ème ravitaillement. Nous le passons en 1h06. Je suis satisfaite et surtout je me sens bien.
Nous quittons le Bois de Boulogne pour rejoindre les quais. La vue de la tour Eiffel me fait un choc et me donne envie de pleurer: je ne rêve pas, j'y suis et tout se passe bien. J'ai d'ailleurs eu ce sentiment jusqu'au bout. Le passage le long des quais et sous les ponts était magique. L'ambiance était de plus en plus à la fête. Les participants ne cherchaient plus à se doubler à tout prix comme au début mais on ressentait plus une envie commune d'en finir tout en s'amusant. Les gens criaient sous les ponts et faisaient résonner des "vous êtes fatigués" pour s'entendre répondre par le groupe "on n'est pas fatigué"! Je retiens aussi tous ces spectateurs qui nous encourageaient, en particulier sur les ponts. Ça m'a donné la chair de poule.
Arrivé au 17ème kilomètre, nouveau grand moment d'émotion. Ma SL la plus longue était de cette distance et je l'avais terminée sur les rotules. Là, je me sentais bien...
Mes amis étaient quelques dizaines de mètres devant nous mais ils nous ont attendus pour passer le ligne d'arrivée tous les quatre ensemble en 2h10! Un grand moment!
Personne n'a cherché le chrono. On a juste passé un très bon moment ensemble
par finette
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Robert:Bravo pour ta course et ce nouveau record. C'etait le WE
Finette:passer la ligne tous ensemble, voilà la réalité de la cap
Finette:passer la ligne tous ensemble, voilà la réalité de la cap
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Dernière édition: il y a 15 ans 1 mois par .
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- CHRIS62
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Félicitations à tous pour vos performances.
Maintenant bonne récup .
A+
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par CHRIS62
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- marie line 78
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Ma première participation aux 20kms de Paris :
Comme toujours, mon homme m’accompagne ; Rendez- vous au point rouge comme convenu. Je fais la connaissance de Gilles et quelques membres. Puis avec Robert, nous rentrons dans le sas, ce qui nous a permis de converser plus longtemps. Très sympathique.
Voilà, c’est parti. J’ai la forme dans la tête, car je ressens vite les restes de Paris- Versailles, la fatigue musculaire est encore présente. Je sais combien 20kms représentent pour moi et que ça ne va encore pas être facile. Je trouve le temps long… J’ai aperçu par hasard le meneur d’allure pour 2H15 et reste dans le groupe mais je le perds au 2ème ravitaillement. Je ferai un petit bout de chemin avec un monsieur avant de décider d’accélérer un peu.
J’ai souvent soif, heureusement que j’ai gardé une bouteille à la main. Vers le 14ème, les choses ont commencé à se compliquer. Les raideurs musculaires refont leur apparition. Je me mets régulièrement sur le côté pour m’étirer, (je me souviens d’une mémorable crampe à la fin de Paris/Versailles, elle m’avait creusé le mollet de telle sorte qu’on aurait put y placer un œuf de caille, ouille.) Puis, j’ai eu des sueurs froides à un certain moment. Je vois le panneau 18, j’alterne marche et course. Je repars lorsque je vois les bouées de l’arrivée et fonce sur les derniers mètres. Quelle fatigue dans les jambes ! Je suis complètement assoiffée, affamée et me jette sur le ravitaillement qui nous est distribué. Je retrouve mon homme. Nous repassons au « point rouge » mais bien sûr, il y a longtemps qu’ils sont partis. Je fini mon pique- nique avant de regagner la voiture.
Fini ces 20 Kms en 2H27,07
Classement : 21374/ 21923
Peut mieux faire, enfin, je crois. L’année prochaine me le dira.
Merci Gilles
Comme toujours, mon homme m’accompagne ; Rendez- vous au point rouge comme convenu. Je fais la connaissance de Gilles et quelques membres. Puis avec Robert, nous rentrons dans le sas, ce qui nous a permis de converser plus longtemps. Très sympathique.
Voilà, c’est parti. J’ai la forme dans la tête, car je ressens vite les restes de Paris- Versailles, la fatigue musculaire est encore présente. Je sais combien 20kms représentent pour moi et que ça ne va encore pas être facile. Je trouve le temps long… J’ai aperçu par hasard le meneur d’allure pour 2H15 et reste dans le groupe mais je le perds au 2ème ravitaillement. Je ferai un petit bout de chemin avec un monsieur avant de décider d’accélérer un peu.
J’ai souvent soif, heureusement que j’ai gardé une bouteille à la main. Vers le 14ème, les choses ont commencé à se compliquer. Les raideurs musculaires refont leur apparition. Je me mets régulièrement sur le côté pour m’étirer, (je me souviens d’une mémorable crampe à la fin de Paris/Versailles, elle m’avait creusé le mollet de telle sorte qu’on aurait put y placer un œuf de caille, ouille.) Puis, j’ai eu des sueurs froides à un certain moment. Je vois le panneau 18, j’alterne marche et course. Je repars lorsque je vois les bouées de l’arrivée et fonce sur les derniers mètres. Quelle fatigue dans les jambes ! Je suis complètement assoiffée, affamée et me jette sur le ravitaillement qui nous est distribué. Je retrouve mon homme. Nous repassons au « point rouge » mais bien sûr, il y a longtemps qu’ils sont partis. Je fini mon pique- nique avant de regagner la voiture.
Fini ces 20 Kms en 2H27,07
Classement : 21374/ 21923
Peut mieux faire, enfin, je crois. L’année prochaine me le dira.
Merci Gilles
par marie line 78
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