Récit des courses du mois d'octobre 2009
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Réponse de clement sur le sujet Re:Récit des courses du mois d'octobre 2009
Posted il y a 15 ans 1 mois #31439
marathon à Taiwan
marathon du "lac du soleil et de la lune", un site touristique de l'île, le 11 octobre, premier marathon pour moi.
Je suis une année à Taiwan pour raison professionnelle. Pour ceux qui ne me connaissent pas: 48 ans, 61 kg, VMA 15 km/h, 3 ans de CAP, 3 semis, record sur 20 km: 1h40.
J'ai fait la préparation 12 semaines/3 fois par semaine, après un arrêt pour cause de mal aux genoux. Le toubib m'a orienté ver le kiné, et tout est rentré dans l'ordre après des exercices de musculation du dos. Ici, je m'entraine sur piste d'athlétisme. J'habite une grande ville, je n'ai pas de voiture et ne peux donc m'entrainer sur sentiers (comme en France, où je m'entraine dans la garrigue près de Montpellier: le massif de la Gardiole avec vue sur la mer...), en ville donc, trop de voitures pour courir, même à 5 h du mat. Par contre, toutes les écoles, primaires, collèges et lycées ont des pistes d'athlétisme où on peut s'entrainer en dehors des heures scolaires. On tourne un peu en rond, mais au moins le revêtement ne fait pas mal, et il y a plein de gens du quartier qui viennent courir ou bavarder en marchant.
Je me suis entrainé à AS42=10,6km/h, soit 4 h si le parcours est plat. Une fois sur place, je révise mes ambitions à la baisse, il y a 450 entre les points extrêmes, 3 bosses de plus de 200m et plein de bossettes d'au moins 50m. Le départ est à 6h du mat, pour ne pas souffrir de la chaleur, mais ça me fait lever à 3h30 pour mon petit-dej. Je suis fatigué mais ne me recouche pas car sinon je me rendors et mon estomac aussi.
Il y a 2000 coureurs pour le marathon, et autant pour le semi. Je mets 2 minutes pour franchir la ligne de départ, pas si mal, on marche encore 5 min, puis on commence à courir. Au bout du 4eme km, on court librement. Il y a une petite montée, tout se passe bien jusqu'au km12. Suivant les indications de Gilles, je bois 1 l/heure, en semi je bois moins car sinon je dois pisser, mais comme c'est mon premier marathon, je reste sage. Les taiwanais ne pissent pas dans la nature, mais dans des toilettes qui sont disposées à intervale régulier, et si c'est occupé, ils font la queue. Ensuite, grosse montée, je ne dépasse pas FC160, mais ma moyenne en prends un coup. Je passe le semi en 2h15, jamais mis autant de temps. An delà, c'est l'inconnu. A partir de maintenant, il y a du solide et du sel au ravitaillement. Les coureurs sont encore en forme, ils bavardent et prennent des photos. Je dépasse un type qui court en tongs. il a l'air en forme. Je regarde le lac, le paysage est à couper le souffle, mais je décide de ne pas le couper trop longtemps et je me concentre sur la route. De nouveau une petite montée, et on croise les semi en sens inverse, plus la circulation sur l'autre voie, un sacré souk. Un camion nous lache un gros nuage noir, merci. Enfin, c'est une grosse descente, raide et longue, je plains les semi qui montent. Encore 2 km de descente, et je réalise avec horreur que ceux qui montent ont la même couleur de dossard que moi, c'est plus les semi mais nous, et il faudra faire demi-tour. Effectivement, au km 30, on se tape 9 km de montée. Les coureurs ne prennent plus de photos, beaucoup marchent. Je me demande si c'est efficace de courir, je vais à peine plus vite qu'eux. Il y a plein de groupes de musique qui nous encouragent, en costumes traditionnels aborigènes de Taiwan, ou une classe de petits en habit traditionnels chinois, certains pas plus hauts que 3 pommes. Je me fais doubler par un marcheur, ça fout un coup au moral, et comme je suis à 300 m du ravitaillement, je décide de marcher. Ensuite, je repars en courant car j'ai peur de ne plus pouvoir m'y remettre. Enfin le km39, c'est de nouveau plat, je repars en AS42, et je finis à 4H48. Pas terrible par rapport à 4h, mais je suis content quand même car le retard n'est pas du à une mauvaise gestion des allures mais à la topologie, c'est pas le Marvejols-Mende, mais ça s'en rapproche. De plus, je ne suis pas épuisé, et je n'ai pas mal. Meilleur temps homme: 2h40, meilleur femme: 3h20.
Merci à Gilles pour tes conseils et ton site web, sans toi je n'aurai jamais pu finir ce premier marathon.
marathon du "lac du soleil et de la lune", un site touristique de l'île, le 11 octobre, premier marathon pour moi.
Je suis une année à Taiwan pour raison professionnelle. Pour ceux qui ne me connaissent pas: 48 ans, 61 kg, VMA 15 km/h, 3 ans de CAP, 3 semis, record sur 20 km: 1h40.
J'ai fait la préparation 12 semaines/3 fois par semaine, après un arrêt pour cause de mal aux genoux. Le toubib m'a orienté ver le kiné, et tout est rentré dans l'ordre après des exercices de musculation du dos. Ici, je m'entraine sur piste d'athlétisme. J'habite une grande ville, je n'ai pas de voiture et ne peux donc m'entrainer sur sentiers (comme en France, où je m'entraine dans la garrigue près de Montpellier: le massif de la Gardiole avec vue sur la mer...), en ville donc, trop de voitures pour courir, même à 5 h du mat. Par contre, toutes les écoles, primaires, collèges et lycées ont des pistes d'athlétisme où on peut s'entrainer en dehors des heures scolaires. On tourne un peu en rond, mais au moins le revêtement ne fait pas mal, et il y a plein de gens du quartier qui viennent courir ou bavarder en marchant.
Je me suis entrainé à AS42=10,6km/h, soit 4 h si le parcours est plat. Une fois sur place, je révise mes ambitions à la baisse, il y a 450 entre les points extrêmes, 3 bosses de plus de 200m et plein de bossettes d'au moins 50m. Le départ est à 6h du mat, pour ne pas souffrir de la chaleur, mais ça me fait lever à 3h30 pour mon petit-dej. Je suis fatigué mais ne me recouche pas car sinon je me rendors et mon estomac aussi.
Il y a 2000 coureurs pour le marathon, et autant pour le semi. Je mets 2 minutes pour franchir la ligne de départ, pas si mal, on marche encore 5 min, puis on commence à courir. Au bout du 4eme km, on court librement. Il y a une petite montée, tout se passe bien jusqu'au km12. Suivant les indications de Gilles, je bois 1 l/heure, en semi je bois moins car sinon je dois pisser, mais comme c'est mon premier marathon, je reste sage. Les taiwanais ne pissent pas dans la nature, mais dans des toilettes qui sont disposées à intervale régulier, et si c'est occupé, ils font la queue. Ensuite, grosse montée, je ne dépasse pas FC160, mais ma moyenne en prends un coup. Je passe le semi en 2h15, jamais mis autant de temps. An delà, c'est l'inconnu. A partir de maintenant, il y a du solide et du sel au ravitaillement. Les coureurs sont encore en forme, ils bavardent et prennent des photos. Je dépasse un type qui court en tongs. il a l'air en forme. Je regarde le lac, le paysage est à couper le souffle, mais je décide de ne pas le couper trop longtemps et je me concentre sur la route. De nouveau une petite montée, et on croise les semi en sens inverse, plus la circulation sur l'autre voie, un sacré souk. Un camion nous lache un gros nuage noir, merci. Enfin, c'est une grosse descente, raide et longue, je plains les semi qui montent. Encore 2 km de descente, et je réalise avec horreur que ceux qui montent ont la même couleur de dossard que moi, c'est plus les semi mais nous, et il faudra faire demi-tour. Effectivement, au km 30, on se tape 9 km de montée. Les coureurs ne prennent plus de photos, beaucoup marchent. Je me demande si c'est efficace de courir, je vais à peine plus vite qu'eux. Il y a plein de groupes de musique qui nous encouragent, en costumes traditionnels aborigènes de Taiwan, ou une classe de petits en habit traditionnels chinois, certains pas plus hauts que 3 pommes. Je me fais doubler par un marcheur, ça fout un coup au moral, et comme je suis à 300 m du ravitaillement, je décide de marcher. Ensuite, je repars en courant car j'ai peur de ne plus pouvoir m'y remettre. Enfin le km39, c'est de nouveau plat, je repars en AS42, et je finis à 4H48. Pas terrible par rapport à 4h, mais je suis content quand même car le retard n'est pas du à une mauvaise gestion des allures mais à la topologie, c'est pas le Marvejols-Mende, mais ça s'en rapproche. De plus, je ne suis pas épuisé, et je n'ai pas mal. Meilleur temps homme: 2h40, meilleur femme: 3h20.
Merci à Gilles pour tes conseils et ton site web, sans toi je n'aurai jamais pu finir ce premier marathon.
par clement
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- SURFEUR3210
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Réponse de SURFEUR3210 sur le sujet Re:Récit des courses du mois d'octobre 2009
Posted il y a 15 ans 1 mois #31442
Bravo à Fredbros78 qui a atteint son objectif !
J’aurais voulu te rencontrer mais nous nous sommes loupés.
J’ai pu faire la connaissance de Robert72 et de sa charmante épouse, Nicole, qui a "fait le vestiaire", de Frantz (que Gilles ne connaissait pas non plus), et de Marilyne78, qui était accompagnée de son mari.
Le temps a été clément mais les participants étaient très très nombreux ; bien plus que l’an dernier puisque pour la 30ème édition, cette course était ouverte à 27.000 personnes…
Difficile pour Jean-Luc de louvoyer dans cette foule. Il pense avoir fini en 1h33 mais il attend les résultats finaux…
J’aurais souhaité boucler les 20 kms en 2 heures mais cela ne m’a encore pas été possible. J’attends également les résultats mais je crois que mon tems est de 2h08 et des brouettes (les mêmes brouettes que Fredbros78 !).
A un moment de la course, j’ai aperçu un maillot de la Team et c’était Marilyn qui était juste devant moi ! Nous avons donc échangé un peu car le souffle nous manquait…
Je suis ensuite arrivée à la hauteur de Catherine, qui bosse à la Boutique Marathon, et qui venait de reprendre tout juste la CAP.
En définitive, la distance que j’apprécie, tout comme Donia, est le 10 kms.
Robert72 avait malheureusement oublié sa puce à l’hôtel et Gilles, que nous avons rencontré dans le métro avec les trois femmes de sa vie, nous a indiqué que Robert avait sans doute terminé en 1h32 ou 33. Gilles a réalisé 1h26. Bravo Coach !!!
Voilà, grosses bises à tous et bonne récup’
J’aurais voulu te rencontrer mais nous nous sommes loupés.
J’ai pu faire la connaissance de Robert72 et de sa charmante épouse, Nicole, qui a "fait le vestiaire", de Frantz (que Gilles ne connaissait pas non plus), et de Marilyne78, qui était accompagnée de son mari.
Le temps a été clément mais les participants étaient très très nombreux ; bien plus que l’an dernier puisque pour la 30ème édition, cette course était ouverte à 27.000 personnes…
Difficile pour Jean-Luc de louvoyer dans cette foule. Il pense avoir fini en 1h33 mais il attend les résultats finaux…
J’aurais souhaité boucler les 20 kms en 2 heures mais cela ne m’a encore pas été possible. J’attends également les résultats mais je crois que mon tems est de 2h08 et des brouettes (les mêmes brouettes que Fredbros78 !).
A un moment de la course, j’ai aperçu un maillot de la Team et c’était Marilyn qui était juste devant moi ! Nous avons donc échangé un peu car le souffle nous manquait…
Je suis ensuite arrivée à la hauteur de Catherine, qui bosse à la Boutique Marathon, et qui venait de reprendre tout juste la CAP.
En définitive, la distance que j’apprécie, tout comme Donia, est le 10 kms.
Robert72 avait malheureusement oublié sa puce à l’hôtel et Gilles, que nous avons rencontré dans le métro avec les trois femmes de sa vie, nous a indiqué que Robert avait sans doute terminé en 1h32 ou 33. Gilles a réalisé 1h26. Bravo Coach !!!
Voilà, grosses bises à tous et bonne récup’
par SURFEUR3210
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- marie line 78
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Réponse de marie line 78 sur le sujet Re:Récit des courses du mois d'octobre 2009
Posted il y a 15 ans 1 mois #31457
Ma première participation aux 20kms de Paris :
Comme toujours, mon homme m’accompagne ; Rendez- vous au point rouge comme convenu. Je fais la connaissance de Gilles et quelques membres. Puis avec Robert, nous rentrons dans le sas, ce qui nous a permis de converser plus longtemps. Très sympathique.
Voilà, c’est parti. J’ai la forme dans la tête, car je ressens vite les restes de Paris- Versailles, la fatigue musculaire est encore présente. Je sais combien 20kms représentent pour moi et que ça ne va encore pas être facile. Je trouve le temps long… J’ai aperçu par hasard le meneur d’allure pour 2H15 et reste dans le groupe mais je le perds au 2ème ravitaillement. Je ferai un petit bout de chemin avec un monsieur avant de décider d’accélérer un peu.
J’ai souvent soif, heureusement que j’ai gardé une bouteille à la main. Vers le 14ème, les choses ont commencé à se compliquer. Les raideurs musculaires refont leur apparition. Je me mets régulièrement sur le côté pour m’étirer, (je me souviens d’une mémorable crampe à la fin de Paris/Versailles, elle m’avait creusé le mollet de telle sorte qu’on aurait put y placer un œuf de caille, ouille.) Puis, j’ai eu des sueurs froides à un certain moment. Je vois le panneau 18, j’alterne marche et course. Je repars lorsque je vois les bouées de l’arrivée et fonce sur les derniers mètres. Quelle fatigue dans les jambes ! Je suis complètement assoiffée, affamée et me jette sur le ravitaillement qui nous est distribué. Je retrouve mon homme. Nous repassons au « point rouge » mais bien sûr, il y a longtemps qu’ils sont partis. Je fini mon pique- nique avant de regagner la voiture.
Fini ces 20 Kms en 2H27,07
Classement : 21374/ 21923
Peut mieux faire, enfin, je crois. L’année prochaine me le dira.
Comme toujours, mon homme m’accompagne ; Rendez- vous au point rouge comme convenu. Je fais la connaissance de Gilles et quelques membres. Puis avec Robert, nous rentrons dans le sas, ce qui nous a permis de converser plus longtemps. Très sympathique.
Voilà, c’est parti. J’ai la forme dans la tête, car je ressens vite les restes de Paris- Versailles, la fatigue musculaire est encore présente. Je sais combien 20kms représentent pour moi et que ça ne va encore pas être facile. Je trouve le temps long… J’ai aperçu par hasard le meneur d’allure pour 2H15 et reste dans le groupe mais je le perds au 2ème ravitaillement. Je ferai un petit bout de chemin avec un monsieur avant de décider d’accélérer un peu.
J’ai souvent soif, heureusement que j’ai gardé une bouteille à la main. Vers le 14ème, les choses ont commencé à se compliquer. Les raideurs musculaires refont leur apparition. Je me mets régulièrement sur le côté pour m’étirer, (je me souviens d’une mémorable crampe à la fin de Paris/Versailles, elle m’avait creusé le mollet de telle sorte qu’on aurait put y placer un œuf de caille, ouille.) Puis, j’ai eu des sueurs froides à un certain moment. Je vois le panneau 18, j’alterne marche et course. Je repars lorsque je vois les bouées de l’arrivée et fonce sur les derniers mètres. Quelle fatigue dans les jambes ! Je suis complètement assoiffée, affamée et me jette sur le ravitaillement qui nous est distribué. Je retrouve mon homme. Nous repassons au « point rouge » mais bien sûr, il y a longtemps qu’ils sont partis. Je fini mon pique- nique avant de regagner la voiture.
Fini ces 20 Kms en 2H27,07
Classement : 21374/ 21923
Peut mieux faire, enfin, je crois. L’année prochaine me le dira.
par marie line 78
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- finette
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Réponse de finette sur le sujet Re:Récit des courses du mois d'octobre 2009
Posted il y a 15 ans 1 mois #31485
20 KILOMETERS DE APRIS - DIMANCHE 11 OCTOBRE 2009
Je l'attendais avec impatience cette course...
Première grande course, premier 20 km...
Nous sommes partis à 4 pour cette aventure: un couple d'amis mon mari et moi. Ils ont tous les trois un niveau supérieur au mien (surtout les mecs) mais ils tiennent absolument à ce que nous fassions cette course groupés. Cette perspective me stresse. Peur d'être un boulet, de me sentir obligée d'y aller vite, trop vite pour moi...
C'est dans cet état d'esprit que je me lève dimanche matin. Un stress énorme. Je déclare même que c'est ma dernière course car ça ne vaut pas la peine de stresser ainsi!!!!
Nous quittons hôtel vers 9h pour rejoindre le pont d'Iena. Je commence à prendre conscience de l'ampleur de l'évènement: des coureurs sortent de partout. Tous vers la même direction!
Nous arrivons au point de RDV de la team et j'ai la joie de rencontrer Gilles, Robert et sa compagne. Nous échangeons quelques mots d'encouragements et je rejoins mon groupe pour nous "ranger" dans la foule. Nous sommes au milieu du pont. Tout ce monde... C'est impressionnant! La sono va à fond. Pas de doute: on participe à une grande fête!
Le départ est enfin donné et nous mettons 5 minutes pour atteindre la ligne de départ. Le spectacle est surprenant: il faut éviter les sacs poubelles, bouteilles d'eau et autres marres d'urine pour éviter de tomber. Surprenant.
La foule est toujours là et nous arrivons à rester groupés. Nous maintenons une vitesse modérée. Même si on avait voulu doubler, c'était impossible! C'est un vrai corps à corps. Les premiers kilomètres défilent ainsi. Je suis dans ma bulle. Nous entrons dans le bois de Boulogne et on commence à respirer. Ceux qui souhaitent doubler y arrivent. Chacun prend son rythme. Tout va bien. Je suis surprise d'entendre mon mari me dire de ralentir et de ne pas suivre le rythme du groupe. Il sait comme moi que si je pars trop vite, je ne terminerai pas... Moi qui craignais qu'il ne me pousse trop! Il a finalement été un coach fabuleux. Sans lui, je n'y serai pas arrivé.
5eme kilomètre, 1er ravitaillement. Il faut de nouveau surveiller où l'on met les pieds! Cette petite bouteille d'eau et la poignée de raisin me font le plus grand bien. Nos amis sont quelques mètres devant nous. On échange régulièrement des petits coucous! Nous sommes également fréquemment abordés par des coureurs car nos T Shirts portent le nom de notre ville! J'ai vraiment été surprise par cette ambiance très sympa.
Les kilomètres s'enchaînent tranquillement. Je suis toujours dans ma bulle. Je ne vois pas passer le temps. Je craignais que cette course soit interminable mais non...
Déjà le 10e kilomètre et le 2ème ravitaillement. Nous le passons en 1h06. Je suis satisfaite et surtout je me sens bien.
Nous quittons le Bois de Boulogne pour rejoindre les quais. La vue de la tour Eiffel me fait un choc et me donne envie de pleurer: je ne rêve pas, j'y suis et tout se passe bien. J'ai d'ailleurs eu ce sentiment jusqu'au bout. Le passage le long des quais et sous les ponts était magique. L'ambiance était de plus en plus à la fête. Les participants ne cherchaient plus à se doubler à tout prix comme au début mais on ressentait plus une envie commune d'en finir tout en s'amusant. Les gens criaient sous les ponts et faisaient résonner des "vous êtes fatigués" pour s'entendre répondre par le groupe "on n'est pas fatigué"! Je retiens aussi tous ces spectateurs qui nous encourageaient, en particulier sur les ponts. Ça m'a donné la chair de poule.
Arrivé au 17ème kilomètre, nouveau grand moment d'émotion. Ma SL la plus longue était de cette distance et je l'avais terminée sur les rotules. Là, je me sentais bien...
Mes amis étaient quelques dizaines de mètres devant nous mais ils nous ont attendus pour passer le ligne d'arrivée tous les quatre ensemble en 2h10! Un grand moment!
Personne n'a cherché le chrono. On a juste passé un très bon moment ensemble...
Je l'attendais avec impatience cette course...
Première grande course, premier 20 km...
Nous sommes partis à 4 pour cette aventure: un couple d'amis mon mari et moi. Ils ont tous les trois un niveau supérieur au mien (surtout les mecs) mais ils tiennent absolument à ce que nous fassions cette course groupés. Cette perspective me stresse. Peur d'être un boulet, de me sentir obligée d'y aller vite, trop vite pour moi...
C'est dans cet état d'esprit que je me lève dimanche matin. Un stress énorme. Je déclare même que c'est ma dernière course car ça ne vaut pas la peine de stresser ainsi!!!!
Nous quittons hôtel vers 9h pour rejoindre le pont d'Iena. Je commence à prendre conscience de l'ampleur de l'évènement: des coureurs sortent de partout. Tous vers la même direction!
Nous arrivons au point de RDV de la team et j'ai la joie de rencontrer Gilles, Robert et sa compagne. Nous échangeons quelques mots d'encouragements et je rejoins mon groupe pour nous "ranger" dans la foule. Nous sommes au milieu du pont. Tout ce monde... C'est impressionnant! La sono va à fond. Pas de doute: on participe à une grande fête!
Le départ est enfin donné et nous mettons 5 minutes pour atteindre la ligne de départ. Le spectacle est surprenant: il faut éviter les sacs poubelles, bouteilles d'eau et autres marres d'urine pour éviter de tomber. Surprenant.
La foule est toujours là et nous arrivons à rester groupés. Nous maintenons une vitesse modérée. Même si on avait voulu doubler, c'était impossible! C'est un vrai corps à corps. Les premiers kilomètres défilent ainsi. Je suis dans ma bulle. Nous entrons dans le bois de Boulogne et on commence à respirer. Ceux qui souhaitent doubler y arrivent. Chacun prend son rythme. Tout va bien. Je suis surprise d'entendre mon mari me dire de ralentir et de ne pas suivre le rythme du groupe. Il sait comme moi que si je pars trop vite, je ne terminerai pas... Moi qui craignais qu'il ne me pousse trop! Il a finalement été un coach fabuleux. Sans lui, je n'y serai pas arrivé.
5eme kilomètre, 1er ravitaillement. Il faut de nouveau surveiller où l'on met les pieds! Cette petite bouteille d'eau et la poignée de raisin me font le plus grand bien. Nos amis sont quelques mètres devant nous. On échange régulièrement des petits coucous! Nous sommes également fréquemment abordés par des coureurs car nos T Shirts portent le nom de notre ville! J'ai vraiment été surprise par cette ambiance très sympa.
Les kilomètres s'enchaînent tranquillement. Je suis toujours dans ma bulle. Je ne vois pas passer le temps. Je craignais que cette course soit interminable mais non...
Déjà le 10e kilomètre et le 2ème ravitaillement. Nous le passons en 1h06. Je suis satisfaite et surtout je me sens bien.
Nous quittons le Bois de Boulogne pour rejoindre les quais. La vue de la tour Eiffel me fait un choc et me donne envie de pleurer: je ne rêve pas, j'y suis et tout se passe bien. J'ai d'ailleurs eu ce sentiment jusqu'au bout. Le passage le long des quais et sous les ponts était magique. L'ambiance était de plus en plus à la fête. Les participants ne cherchaient plus à se doubler à tout prix comme au début mais on ressentait plus une envie commune d'en finir tout en s'amusant. Les gens criaient sous les ponts et faisaient résonner des "vous êtes fatigués" pour s'entendre répondre par le groupe "on n'est pas fatigué"! Je retiens aussi tous ces spectateurs qui nous encourageaient, en particulier sur les ponts. Ça m'a donné la chair de poule.
Arrivé au 17ème kilomètre, nouveau grand moment d'émotion. Ma SL la plus longue était de cette distance et je l'avais terminée sur les rotules. Là, je me sentais bien...
Mes amis étaient quelques dizaines de mètres devant nous mais ils nous ont attendus pour passer le ligne d'arrivée tous les quatre ensemble en 2h10! Un grand moment!
Personne n'a cherché le chrono. On a juste passé un très bon moment ensemble...
par finette
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- olivier
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Réponse de olivier sur le sujet Re:Récit des courses du mois d'octobre 2009
Posted il y a 15 ans 1 mois #31526
20 Kms de Paris
5 semaines après la reprise suite à un arrêt de trois mois à cause d’une tendinite au tendon d’achille, 2 semaines après un 10 kilomètres cool en Mayenne, course test pour voir où j’en suis, évaluer les sensations ….
Je voulais le faire sur une base de 5mn/ kilomètre -
Arrivé la veille au matin, passage au village pour récupérer le dossard, shopping avec nos épouses puis théâtre – une bonne nuit-
Dimanche matin les conditions sont bonnes et nous décidons avec Marc, mon frère et Jean-yves, un copain me courir ensemble-
Départ un peu encombré comme d’habitude mais on limite les dégâts en 5’30 sur le premier kilomètre puis 5’ au second et 4’45 au 3°- On prend chacun notre relais à chaque kilomètre pour imprimer l’allure- c’est assez motivant et intéressant pour se concentrer sur la foulée-
Passage au 5 en 24’28-
Passage au 10 en 48’35- on a stabilisé l ‘allure à 4’45 environ et tout va bien-je prends mon premier gel-
Passage au 15 en 1h12’19- tout va bien-Je prends mon second gel- Jean-Yves coince et nous abandonne-Il a fait un 24 bornes le week-end dernier et ne veut pas se faire mal- Marc a du mal et je freine un peu espérant qu’il va se reprendre- Il me dit de ne plus s’occuper de lui et je pars-
4’45 au 17°
4’41 au 18°
4’25 au 19°-
Jean Yves qui avait décroché et coupé un pont me retrouve au dernier kilomètre pour m ‘emmener à fond vers la ligne et il m’encourage-Je suis tellement bien que je le double et le lache à 250 mètres de l ‘arrivée pour finir à fond-
4’17 au 20° avec un cardio à 99% sur la ligne-
résultat : 1h35mn57 sec soit 4’48 au km –super- Pratiquement 4 mn de moins que l’an passé-
Course sérieuse-Beaucoup de plaisir- De très bonnes sensations-
Ce matin, même pas mal et rassuré, je pense que je vais enchainer sur la préparation du marathon de LA ROCHELLE fin novembre
5 semaines après la reprise suite à un arrêt de trois mois à cause d’une tendinite au tendon d’achille, 2 semaines après un 10 kilomètres cool en Mayenne, course test pour voir où j’en suis, évaluer les sensations ….
Je voulais le faire sur une base de 5mn/ kilomètre -
Arrivé la veille au matin, passage au village pour récupérer le dossard, shopping avec nos épouses puis théâtre – une bonne nuit-
Dimanche matin les conditions sont bonnes et nous décidons avec Marc, mon frère et Jean-yves, un copain me courir ensemble-
Départ un peu encombré comme d’habitude mais on limite les dégâts en 5’30 sur le premier kilomètre puis 5’ au second et 4’45 au 3°- On prend chacun notre relais à chaque kilomètre pour imprimer l’allure- c’est assez motivant et intéressant pour se concentrer sur la foulée-
Passage au 5 en 24’28-
Passage au 10 en 48’35- on a stabilisé l ‘allure à 4’45 environ et tout va bien-je prends mon premier gel-
Passage au 15 en 1h12’19- tout va bien-Je prends mon second gel- Jean-Yves coince et nous abandonne-Il a fait un 24 bornes le week-end dernier et ne veut pas se faire mal- Marc a du mal et je freine un peu espérant qu’il va se reprendre- Il me dit de ne plus s’occuper de lui et je pars-
4’45 au 17°
4’41 au 18°
4’25 au 19°-
Jean Yves qui avait décroché et coupé un pont me retrouve au dernier kilomètre pour m ‘emmener à fond vers la ligne et il m’encourage-Je suis tellement bien que je le double et le lache à 250 mètres de l ‘arrivée pour finir à fond-
4’17 au 20° avec un cardio à 99% sur la ligne-
résultat : 1h35mn57 sec soit 4’48 au km –super- Pratiquement 4 mn de moins que l’an passé-
Course sérieuse-Beaucoup de plaisir- De très bonnes sensations-
Ce matin, même pas mal et rassuré, je pense que je vais enchainer sur la préparation du marathon de LA ROCHELLE fin novembre
par olivier
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Réponse de sur le sujet Re:Récit des courses du mois d'octobre 2009
Posted il y a 15 ans 1 mois #31537
Marathon des villages au Cap Ferret du 11 Octobre 2009
Je vais essayer de vous narrer mon Marathon. Mon 1er Marathon après 15 mois et 11jours de galères faits de doutes, d’espoirs, de renoncements……
Arrivé la veille sur place, pour ne pas à avoir courir……. Pour récupérer le dossard et prendre la température des lieux. La hall du marché de Piraillan est le lieu de remise des dossards et sera demain le lieu de départ. Voilà j’ai tout, une musette (genre ravitaillement des cyclistes), à l’intérieur pas de ‘’bouffe’’ mais des pubs, un teeshirt lambda et un livret présentant le marathon.
Un briefing est organisé par un bénévole, pour nous expliquer le déroulement de la course, nous renseigner sur les points stratégiques.
Petite promenade au Cap, avant de se faire la pizzeria locale pour un bon plat de spaghettis (original ? non ?), juste avant une petite dégustation d’huitres chez un ostréiculteur.
Coucher vers 22h………….. Levé à 6h. Petit déj copieux comme il se doit ! Céréales, petits pains+miel, gâteau de riz, thé.
Préparation de la tenue : cuissard, le débardeur de la team et bien sure des running (ça peut être utile). Massage aux huiles essentielles (hein Sabine ?) et c’est parti pour le point de ralliement. Il est 8h30
Les coureurs commencent à arriver, il y a 1000 engagés, avec cette année une formule duo (14,5+le reste). Comparé à Caen ou La Rochelle, ça n’a rien à voir ! Mais est ce comparable ? Non. Déjà le nombre d’inscrits, et la jeunesse de cette épreuve font que ce Marathon est assez confidentiel avec surtout des gens de la région et un Asics du 87 !!!
9h, je pars m’échauffer, 2km tranquille. Les sensations sur ce training sont bonnes, j’espère que cela sera de meme dans 1/4h.
Direction la ligne, j’essai de repérer le meneur des 3h30 (c’est le seul meneur), je cherche mais je ne l’aperçois pas ! Normal il était à coté de moi…. Cette fois ci j’ai décidé de rester avec le meneur pour éviter de m’emballer dés le départ.
C’est parti, je me cale derrière Joël, qui, il me semble part bien vite, ma foi je suis. Au 2eme km il baisse l’allure en nous avouant que c’est voulu pour avoir un peu d’avance afin de ne pas perdre de temps dans la montée de la ‘’pointe aux chevaux’’ au 11eme km. Nous empruntons des sentiers forestiers et des pistes cyclables jusqu’au 10eme km, c’est très agréable malgré un temps couvert et incertain. Nous sommes un petit groupe autour de notre guide qui nous demande à chaque km notre temps au chrono (lui cours au cardio). Il nous dit : « c’est bon, on est dans la bonne allure », c’est rassurant car ça va sur un rythme qui me va bien. Traversée du village de Piquey et descente vers un bout de plage qui pour l’occasion avait revêtu un joli tapis blanc plastifié. Mon meneur me demande d’où je suis et prend de mes news, je suis en aisance respiratoire, ce qui lui convient tout à fait (et moi aussi) Nous repassons sur la ligne de départ au km 14,5 en 1h14, toujours dans l’allure et aucun souci. Je profite de l’occasion pour faire un chti bisous à Caro et Valentin qui sont là, derrière les barrières de sécurité. Je me ravitaille régulièrement, avec pour le moment orange et eau. A ce moment là, nous changeons de cap pour nous diriger vers le Cap. Plein Sud. Piste cyclable et sentiers qui ressemblent à des montagnes Russes, oh bien sure ce n’est pas l’UTMB !!! Mais le relief est très casse pates avec une succession de petits ‘’raidillons’’ avec des relances et parfois des changements d’allures pour éviter (déjà) des coureurs qui commencent à ‘’coincer’’. Nous arrivons, sur la route et la suivons jusqu’au Cap Ferret sur 4km. Cette route monte gentiment, mais surement et fait du dégât aux organismes. Ravitaillo, je perds quelques mètres sur Joël, car impossible de boire et me sucrer en courant. Je rattrape sans problème le groupe. Notre meneur me demande si ça va. Pas de soucis, nous sommes au 24eme et ça va bien, j’ai une foulée régulière et le souffle qui va avec (pourvu que ça dure). Au 25eme nous passons le phare du Cap Ferret et empruntons tout plein de sentiers sableux et partiellement couverts d’aiguilles de pins. Ce n’est pas très facile d’y courir, les appuis étant toujours différents. Une pluie fine tombe maintenant régulièrement. Nous arrivons à la pointe de la presqu’ile où le ravito est le bienvenu. Les gobelets de glucose font leur apparition, je continu malgré tout avec ma petite bouteille d’eau et mon morceau de sucre, j’ai laissé de coté l’orange car j’ai eu peur d’avoir des surprise….. Jusqu’à présent ça fonctionne bien. C’est à ce point précis que nous tournons et prenons la direction de la ligne d’arrivée…. Qui est à 13km ! Tout plein de sentiers s’offrent à nous. Ça monte, ça descend, ça tourne, retourne…. Après avoir suivi le bord du bassin et ses cabanes ostréicoles sous les applaudissements des propriétaires, nous remercions aussi par des applaudissements ces spectateurs. Nous traversons de part en part le Cap Ferret par une longue ligne droite débouchant sur la forêt (32eme). Juste avant j’avais ouvert le seul gel que j’avais embarqué, et pris avec une gorgé d’eau. Je suis toujours Joël, le groupe c’est quelques peut ‘’amaigri’’ mais d’autres qui revoient leurs objectifs à la baisse se joignent à nous.
Début de la piste cyclable sur une distance d’environ 4km, toujours avec le groupe mais petits signes de faiblesse ! Sortie de la forêt où un ravitaillo nous attend, je prends sucre et eau. J’ai pris comme dab une bonne longueur de retard et la côte juste derrière m’interdit de recoller !! M…… je vois Joël et son maillot jaune, mais impossible d’aller au delà !! 37eme on fait le tour d’un minuscule rond point a l’entrée du village de l’herbe, j’ai 50m de retard et Joël me cris : Aller Limoges, aller Limoges. Mais Limoges, il coince. Nous traversons ce petit village et prenons la ‘’dernière’’ difficulté du circuit la montée des escaliers rejoignant la route. Tous les coureurs montent en marchant. La largeur et le profil des marches ne permettent pas les foulées (38 eme).
Se succèdent les villages ostréicoles du canon et de Piraillan. La route est longue, une ligne droite me permet pour la dernière fois de voir le meneur qui a cette fois 200m d’avance. Je regarde mon chrono : 3h21 et 2 bornes encore. Je me rends à l’évidence que c’est raté. Je me fais mal, pour grappiller quelques malheureuses secondes qui ne serviront à rien, mais au moins j’aurais tenté. Les haut-parleurs se font plus présents, nous rattrapons la rue qui conduit à l’arrivée. Mon fils et Caroline sont là et me donnent leurs encouragements, ça fait chaud au cœur. Il ne me reste pas beaucoup de ‘’jus’’ mais je donne le max, pour passer et paraitre, en bonne condition, la ligne où Joël attends les bras levés. Je suis déçu, malgré mon temps de 3h33 :44 qui est mon nouveau record. Je dis à Joël : désolé je n’ai pas pu ! Il me félicite quand même et on se donne l’accolade. C’est ça le marathon, une émotion ENORME de par le coté sportif mais surtout le coté humain. On ne sait pas qui est qui, mais tout le monde devient égal sur la route et dans l’esprit. Vu les temps qui courent, ça fait un bien énorme de voir que finalement l’être humain peut être humain dès l’instant que l’on donne une médaille à chacun et un tee-shirt.
Je retrouve Caroline et Valentin après la ligne. J’ai les jambes bien chaudes !!! Cuites à points. Je me jette sur les fruits secs, coca, pain d’épices…. Trop de monde au ‘’salon’’ de massage, on décide de rapatrier notre hébergement. La douche est super bonne.
Pas trop de bobos, 1 phlyctène à chaque pied (pas de jaloux) et grosse erreur de ma part (pourtant j’avais tout prévu) je n’avais pas mis de Nok au niveau des mamelons, donnant une couleur sympathique au maillot de la team.
Très beau marathon de part son coté nature, mais malgré ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas un Marathon très facile, comme je l’ai expliqué plus haut c’est casse-pattes. Une bonne organisation, des bénévoles très avenants et dévoués.
Marathon confidentiel, car très jeune et avec des moyens plus limités.
Ressenti
Point négatif : Je n’ai pas atteint mon objectif des 3h29 :59
Points positifs : Record battu sur marathon
Mur au 37eme
Circuit pas facile
12 mois d’arrêt suite soucis médical
Merci Gilles pour ton plan marathon et ton aide
Je vais essayer de vous narrer mon Marathon. Mon 1er Marathon après 15 mois et 11jours de galères faits de doutes, d’espoirs, de renoncements……
Arrivé la veille sur place, pour ne pas à avoir courir……. Pour récupérer le dossard et prendre la température des lieux. La hall du marché de Piraillan est le lieu de remise des dossards et sera demain le lieu de départ. Voilà j’ai tout, une musette (genre ravitaillement des cyclistes), à l’intérieur pas de ‘’bouffe’’ mais des pubs, un teeshirt lambda et un livret présentant le marathon.
Un briefing est organisé par un bénévole, pour nous expliquer le déroulement de la course, nous renseigner sur les points stratégiques.
Petite promenade au Cap, avant de se faire la pizzeria locale pour un bon plat de spaghettis (original ? non ?), juste avant une petite dégustation d’huitres chez un ostréiculteur.
Coucher vers 22h………….. Levé à 6h. Petit déj copieux comme il se doit ! Céréales, petits pains+miel, gâteau de riz, thé.
Préparation de la tenue : cuissard, le débardeur de la team et bien sure des running (ça peut être utile). Massage aux huiles essentielles (hein Sabine ?) et c’est parti pour le point de ralliement. Il est 8h30
Les coureurs commencent à arriver, il y a 1000 engagés, avec cette année une formule duo (14,5+le reste). Comparé à Caen ou La Rochelle, ça n’a rien à voir ! Mais est ce comparable ? Non. Déjà le nombre d’inscrits, et la jeunesse de cette épreuve font que ce Marathon est assez confidentiel avec surtout des gens de la région et un Asics du 87 !!!
9h, je pars m’échauffer, 2km tranquille. Les sensations sur ce training sont bonnes, j’espère que cela sera de meme dans 1/4h.
Direction la ligne, j’essai de repérer le meneur des 3h30 (c’est le seul meneur), je cherche mais je ne l’aperçois pas ! Normal il était à coté de moi…. Cette fois ci j’ai décidé de rester avec le meneur pour éviter de m’emballer dés le départ.
C’est parti, je me cale derrière Joël, qui, il me semble part bien vite, ma foi je suis. Au 2eme km il baisse l’allure en nous avouant que c’est voulu pour avoir un peu d’avance afin de ne pas perdre de temps dans la montée de la ‘’pointe aux chevaux’’ au 11eme km. Nous empruntons des sentiers forestiers et des pistes cyclables jusqu’au 10eme km, c’est très agréable malgré un temps couvert et incertain. Nous sommes un petit groupe autour de notre guide qui nous demande à chaque km notre temps au chrono (lui cours au cardio). Il nous dit : « c’est bon, on est dans la bonne allure », c’est rassurant car ça va sur un rythme qui me va bien. Traversée du village de Piquey et descente vers un bout de plage qui pour l’occasion avait revêtu un joli tapis blanc plastifié. Mon meneur me demande d’où je suis et prend de mes news, je suis en aisance respiratoire, ce qui lui convient tout à fait (et moi aussi) Nous repassons sur la ligne de départ au km 14,5 en 1h14, toujours dans l’allure et aucun souci. Je profite de l’occasion pour faire un chti bisous à Caro et Valentin qui sont là, derrière les barrières de sécurité. Je me ravitaille régulièrement, avec pour le moment orange et eau. A ce moment là, nous changeons de cap pour nous diriger vers le Cap. Plein Sud. Piste cyclable et sentiers qui ressemblent à des montagnes Russes, oh bien sure ce n’est pas l’UTMB !!! Mais le relief est très casse pates avec une succession de petits ‘’raidillons’’ avec des relances et parfois des changements d’allures pour éviter (déjà) des coureurs qui commencent à ‘’coincer’’. Nous arrivons, sur la route et la suivons jusqu’au Cap Ferret sur 4km. Cette route monte gentiment, mais surement et fait du dégât aux organismes. Ravitaillo, je perds quelques mètres sur Joël, car impossible de boire et me sucrer en courant. Je rattrape sans problème le groupe. Notre meneur me demande si ça va. Pas de soucis, nous sommes au 24eme et ça va bien, j’ai une foulée régulière et le souffle qui va avec (pourvu que ça dure). Au 25eme nous passons le phare du Cap Ferret et empruntons tout plein de sentiers sableux et partiellement couverts d’aiguilles de pins. Ce n’est pas très facile d’y courir, les appuis étant toujours différents. Une pluie fine tombe maintenant régulièrement. Nous arrivons à la pointe de la presqu’ile où le ravito est le bienvenu. Les gobelets de glucose font leur apparition, je continu malgré tout avec ma petite bouteille d’eau et mon morceau de sucre, j’ai laissé de coté l’orange car j’ai eu peur d’avoir des surprise….. Jusqu’à présent ça fonctionne bien. C’est à ce point précis que nous tournons et prenons la direction de la ligne d’arrivée…. Qui est à 13km ! Tout plein de sentiers s’offrent à nous. Ça monte, ça descend, ça tourne, retourne…. Après avoir suivi le bord du bassin et ses cabanes ostréicoles sous les applaudissements des propriétaires, nous remercions aussi par des applaudissements ces spectateurs. Nous traversons de part en part le Cap Ferret par une longue ligne droite débouchant sur la forêt (32eme). Juste avant j’avais ouvert le seul gel que j’avais embarqué, et pris avec une gorgé d’eau. Je suis toujours Joël, le groupe c’est quelques peut ‘’amaigri’’ mais d’autres qui revoient leurs objectifs à la baisse se joignent à nous.
Début de la piste cyclable sur une distance d’environ 4km, toujours avec le groupe mais petits signes de faiblesse ! Sortie de la forêt où un ravitaillo nous attend, je prends sucre et eau. J’ai pris comme dab une bonne longueur de retard et la côte juste derrière m’interdit de recoller !! M…… je vois Joël et son maillot jaune, mais impossible d’aller au delà !! 37eme on fait le tour d’un minuscule rond point a l’entrée du village de l’herbe, j’ai 50m de retard et Joël me cris : Aller Limoges, aller Limoges. Mais Limoges, il coince. Nous traversons ce petit village et prenons la ‘’dernière’’ difficulté du circuit la montée des escaliers rejoignant la route. Tous les coureurs montent en marchant. La largeur et le profil des marches ne permettent pas les foulées (38 eme).
Se succèdent les villages ostréicoles du canon et de Piraillan. La route est longue, une ligne droite me permet pour la dernière fois de voir le meneur qui a cette fois 200m d’avance. Je regarde mon chrono : 3h21 et 2 bornes encore. Je me rends à l’évidence que c’est raté. Je me fais mal, pour grappiller quelques malheureuses secondes qui ne serviront à rien, mais au moins j’aurais tenté. Les haut-parleurs se font plus présents, nous rattrapons la rue qui conduit à l’arrivée. Mon fils et Caroline sont là et me donnent leurs encouragements, ça fait chaud au cœur. Il ne me reste pas beaucoup de ‘’jus’’ mais je donne le max, pour passer et paraitre, en bonne condition, la ligne où Joël attends les bras levés. Je suis déçu, malgré mon temps de 3h33 :44 qui est mon nouveau record. Je dis à Joël : désolé je n’ai pas pu ! Il me félicite quand même et on se donne l’accolade. C’est ça le marathon, une émotion ENORME de par le coté sportif mais surtout le coté humain. On ne sait pas qui est qui, mais tout le monde devient égal sur la route et dans l’esprit. Vu les temps qui courent, ça fait un bien énorme de voir que finalement l’être humain peut être humain dès l’instant que l’on donne une médaille à chacun et un tee-shirt.
Je retrouve Caroline et Valentin après la ligne. J’ai les jambes bien chaudes !!! Cuites à points. Je me jette sur les fruits secs, coca, pain d’épices…. Trop de monde au ‘’salon’’ de massage, on décide de rapatrier notre hébergement. La douche est super bonne.
Pas trop de bobos, 1 phlyctène à chaque pied (pas de jaloux) et grosse erreur de ma part (pourtant j’avais tout prévu) je n’avais pas mis de Nok au niveau des mamelons, donnant une couleur sympathique au maillot de la team.
Très beau marathon de part son coté nature, mais malgré ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas un Marathon très facile, comme je l’ai expliqué plus haut c’est casse-pattes. Une bonne organisation, des bénévoles très avenants et dévoués.
Marathon confidentiel, car très jeune et avec des moyens plus limités.
Ressenti
Point négatif : Je n’ai pas atteint mon objectif des 3h29 :59
Points positifs : Record battu sur marathon
Mur au 37eme
Circuit pas facile
12 mois d’arrêt suite soucis médical
Merci Gilles pour ton plan marathon et ton aide
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