Récit des courses du mois de septembre 2009

Demi marathon - Army run (au profit des familles des militaires)
Dimanche 20 sept 09, 9AM
Ottawa Canada

Pour ceux qui ont suivi mon évolution, j'étais nerveuse 3 semaines avant la course!!! La nuit précédent la course, je me suis éveillée à 4AM.. et n'ai que somnolé entre 4AM et 6h15AM, de peur de rater le cadran.

6h15 - Levé, déjeuner (café, bagel beurre d'amande et banane... que j'ai de la difficulté à finir à cause de ma nervosité), ajout de vêtements dans mon sac car c'est frais (5 Deg C).
7h30 - Nous quittons la maison.
8h00 - Arrive au site des courses pour assister au départ du 5km, ce qui me met dans l'ambiance. Il fait tjrs froid.
8h30 - Je pars faire un mini-réchauffement de 15 min seule... puis je finalise mes vêtements et choisis que du court (short, t-shirt, casquettes... pas de manches).
8h50 - Je m'insère un peu trop loin dans mon corail, mais il y a déjà foule.
9h00 - Coup de départ (en fait, c'est un coup de canon pour cette course... une chance que mon corail était loin du canon!)

KM 0 à 8, je cours a 4m30 du km, comme une horloge, et trouve ca facile. Devrais-je aller plus vite?
Km 8 à 9, il y a un faux plat montant... je garde 4m30 du km, mais la faux-plat répond à ma question : non, je ne dois pas aller plus vite pour l'instant.
Km 9 à 14, je suis toujours comme un horloge à 4m30s/km, et ca va tres bien. (J'ai pris 1/2 gel pres du km 10).
Km 15 à 17, je poursuis 4m30, mais me surprends à chercher la prochaine pencarte qui indiquera la complétion d'un autre km.
À la pencarte km 17, je me dis : ``il ne me reste que 18min``. Je dois puiser plus d'énergie pour maintenir mon 4m30s.
À la pencarte km 18, je me dis : ``il ne me reste que 13min30``, et je pense à l'entrainement de 3*3km fait qques semaines plus tot. Je suis toujours sur le piton avec un pace de 4m30, mais je commence à être dans le rouge.
À la pencarte km 19, ca fait MAL!!!! Je suis dans le rouge, mais garde encore du 4min30/km..
À la pencarte km 20, je ne sais plus comment faire mon dernier km en gardant ce pace... Je suis dans le rouge, et je me félicite de ne pas avoir accéléré au début de la course. J'ai de la misère, me maintient près de côté pour tenter d'apercevoir ma famille et mon fils qui pourraient possiblement me donner un peu d'énergie pour finir en sprint... mais en vain (mon fils était malade pendant ma course...)

Après 21.1 km : 1h35m23s. TRES CONTENTE.... Je voulais sous 1h37 pour me qualifier pour New York.

Je ne sais pas si j'aurais pu aller plus vite. Le dernier km, j'étais vraiment dans le rouge.

Souvenir : les premiers 14 km faciles et agréables. Belle température fraiche d'automne.
Mon bon coup : Un demi marathon en gardant un pace extremement constant.
Prochaine étape : un 10km cet automne pour retourner en vitesse... mais NY en 2010!!!
Note à moi-même, ajuster mon prochain plan de demi pour m'éviter de tomber dans le rouge comme je l'ai fait dans le dernier km.

Merci, à toute l'équipe CAP sur le site pour vos encouragements, conseils et plans d'entrainement.

@ bientot!!!

10 Km CLERMONT (Oise) (parcours en 2 boucles en ville avec 1 km de montée)

Il fait chaud (21° à l'ombre), vent quasi nul et le soleil se découvre juste avant que la course démarre.
A l'échauffement je ne descends pas sous les 85% de FCMax et je perle de sueur. J'ai jamais aimé la chaleur...

15h30 Départ : J'essaie de suivre un coureur qui compte faire 50 min (je m'était pourtant entrainé pour ça).
Belle erreur, je suis en sur-régime et je ralentis au 2e Km.
4e km, je gobe le verre d'eau au ravito. Ca me donne un mal au ventre pendant 10 min !
Mes jambes ne me font pas mal mais je ne peux pas ventiler plus.
Je fais la quasi totalité de la course à 95 % ou plus de FCM.
7e km, regain de forme, je rejoins qq concurrents. Au 2e ravito, petite gorgée et grosse douche avec le gobelet.
9e km, mes oreilles bourdonnent, je me sens comme une chaudière.
Arrivée sur le stade, les plus long 400m de ma vie. Je finis en sprint...les 20 derniers mètres seulement.
Resultat : 52m28s à bloc tout du long avec une sensation de soif constante.

Morale:

Verifier l'exactitude des vitesses indiquées par mon podomètre.
Faire l'impasse sur les footing lents entre SL et VMA par manque de temps ça doit pas être tres bon.
Eviter les courses l'après-midi ou bien en hiver !
Rester humble, on ne gagne pas des minutes comme ça.
A vouloir faire un temps à tout pris, on ne prend pas de plaisir.

Dimanche 27 septembre. 10Km Cross de Juvignac (montpellier) pour les virades de l'espoir.

Ma toute première course ! Ce 10 km remplace ma SL de la S3 du plan finir le semi marathon.

Le départ étant à 10h30 je mets le reveil à 7h30 histoire de ne pas avoir à courir sans rien dans le ventre. A 9h je retrouve runneritalianno qui m'a contacté via le sîte pour profiter du co-voiturage. Son record est à 33' , je vise 1h. C'est clair que je vais pas me caler sur sa foulée

Arrivé sur place, retrait des dossards, l'organisation est impeccable, je me sens un peu nerveux. Pendant l'échauffement, RunnerItalianno me conseille de faire la course sans cardio, j'hésite un peu car jusqu'à présent je fais tous mes entrainements avec, mais je décide de suivre son conseil. Je suivrais l'allure en fonction du marquage des km et du chrono. Le parcours du cross est assez technique selon runneritalianno, des virages serrés, très peu de bitume, un peu de bosses, des graviers, même des racines à éviter au sol... Il y a deux boucles à faire du même parcours.

Pour le départ, je me place au coeur du peloton. Quelques secondes juste pour remettre mes lacets (pas le bon moment mais bon) et c'est parti. Ca me fait bizarre de ne pas voir ma FC sur ma montre mais en fait je me cale de mémoire sur de bonnes sensations de 85% et tout va bien. Les 5 premières minutes, je vais doucement, je suis les conseils de gilles

Tout va bien jusqu'à 15 min de course et je n'ai toujours pas vu de repère de kms sur le parcours ! pas de marquage donc ça va vraiment être au feeling là !! Je pose la question à un coureur à coté de moi il ne sait pas non plus , il me dit juste qu'il a calculé son allure à 11km/h. Je le suis quelques minutes et je le dépasse finalement.

Enfin on approche de la ligne de départ ce qui veut dire moitié de la course, et je me sents encore pas trop mal. Mon temps de passage au 5km : 26' (?) surprise. Est-ce que je suis pas parti un peu vite... ? Au passage ravito avec un verre d'eau sur la joue (pas évident de boire en courant).

35ème minutes, j'ai l'impression que ça va pas le faire, l'impression de ne plus avancer ! J'en peux plus et je sais qu'il me reste au moins 15 à 20 min de course. Je me cale derrière quelqu'un en essayant de ne pas trop penser à la douleur, et ça repart ensuite (surtout quand j'arrive à doubler un mec que je vois devant moi depuis 10 min )

Les derniers kms sont super durs, j'essaie de donner tout ce que j'ai, finalement j'ai plus rien, la dernière descente où je tombe presque, le dernier sprint et enfin la ligne après le virage ! mon temps : 52'28 !! Je suis super mal, tellement à l'ouest que lorsque j'entends une femme qui me dit d'avancer jusqu'aux barrières je me remets à courir croyant que je me suis trompé de ligne d'arrivée ... Je reverifie mon temps, j'ai fait les deux 5kms aux mêmes allures. Finalement courir sans cardio m'a permis certainement de ne pas me "freiner" , j'ai l'impression d'avoir donné le max, et de façon régulière.

Je retrouve runneritalianno au ravito d'arrivée qui pique toutes les oranges qui lui tombent sous la main Son temps : 36' il finit 3ème à 30 sec du premier. Bravo champion ! On se ravitaille, on entend la remise des prix, bonne ambiance, bonne matinée ! Je me souviendrais avec plaisir de ma première course !

Eh oui!!!

Très belle matinée, soleil, belle course au golf de Juvignac.
Je suis parti eun peu vite, mais je me suis rendu compte tout de suite que je ne pouvais pas me mettre devante le favori local...
La première boucle se passe bien, je change la place avec les autre deux premiers, on fait l'allure. Au deuxième tour ils accélèrent: J'arrive pas à tenir leur rythme, les derniers kms sont durs, j'ai peur de passer quatrième.
Finalement, je passe la dernière cote et les derniers 500m j'accélère jusqu'à l'arrivée: 36'03".
Les jambes dures, mais après un peu de stretching (et beaucoup d'oranges, vitamine C, comme a dit DPOP ) tout est à nouveau dans la norme.
Un peu déçu pour le prix (une coupe), j'ai l'habitude aux paniers de l'Italie, mais enfin heureux d'avoir donné ma contribution pour lutter contre la mucoviscidose!

Merci à DPOP pour avoir partagé cette journée!

A la prochaine...
Fin octobre?

Pour la deuxième fois, j’ai participé à cette épreuve accompagnée d’un de mes fils pour sa première. En fait, je n’ai pas de préparation spécifique pour ce parcours, j’ai intégré cette course à ma prépa des 20kms de Paris qui auront lieu dans 15 jours.
Gilles m’avait dis de faire les 10 premiers km à mon rythme et ensuite lâcher les chevaux.
Levé et petit déj à 6 heures en famille, On quitte la maison à 8 heures avec mon mari, mon fils et son amour Anaïs.
A 9h00, il y a déjà du monde dans le sas, on y rentre, mon mari et Anaïs partent pour Versailles. Une heure sur place, c’est long. Il n’y a rien à faire mais à dire : « c’est nouveau pour moi, c’est la première fois que je vois ça ; des mecs se soulagent la vessie en pissant dans leur bouteille, franchement, ça me dégoutte, quel manque de pudeur. Enfin bref, il n’y a vraiment pas de quoi s’étaler sur le sujet mais je voulais faire la remarque, à bon entendeur… » puis au même moment, je me fais éclabousser l’arrière des jambes, imaginez- vous ma réaction, en une fraction de seconde, je sais déjà que celui qui est derrière moi ne va pas faire sa course et dans le même temps, je me retourne et en fait, c’est un gars qui arrose sa ceinture, il s’excuse, je le rassure, rien de grave, mais j’ai cru le pire (pour lui).
Le départ est donné, nous sommes dans la 5ème vague. Je préviens mon fils qu’il ne faut pas se laisser emballer et que je cours à mon rythme.
Comme j’avais pris mon tél j’ai pensé à quelque chose. N’ayant pas de cardio qui numérise tout, je téléphonai à mon mari pour lui indiquer ma FC et mon temps qu’il notait, ça me permet de mieux ME comprendre.
1er km en 7’04,
2ème en 14’,
3ème en 21’15, puls à 165 (85%)
4ème en 27’14, puls à 173 (89%)
5ème en 35’06, puls à 171 (88%)
Mon mari me donne l’info que le premier vient d’arriver, et là ça me prend, je crie à tous, « allez, on se dépêche, le premier est arrivé ».
6ème en 41,52 puls à 174 (89%)
. On est dans la première partie de la cote des Gardes, j’ai bien ralenti la cadence, je ressens la chaleur dans les jambes, y’en a un qui se marre à côté de moi, il me demande si je veux qu’il me pousse, ses grandes enjambées lui suffisent pour me suivre. Mes puls dans cette côte montent à 186 (95%) quelquefois, aucune gène respiratoire mais les jambes, ouille ouille ouille, je sais qu’il y a d’autres côtes et j’ai un peu peur. Mon fils m’a fait la remarque que je monte les côtes sur la pointe des pieds, je n’y avais jamais prêté attention.
Il fait super chaud, j’avais, comme l’année dernière préparé ma bouteille avec sel, sucre, jus d’orange…
9ème, puls à 175 (90%)
Aux ravitos, ils distribuent des boissons POWERADE, comme j’ai déjà pas mal bu j’en prends une au cas où.
10ème en 1h15’13, puls à 175 (90%), on est sur un chemin de terre et on bouffe de la poussière. Ensuite, une agréable descente sur route boisée, là, je les lâche les chevaux, je m’éclate tout en restant prudente, je me souviens qu’il y a cette fameuse côte du cimetière et que je vais encore souffrir des jambes. Je bois la potion magique distribuée, malheureusement pour moi, j’ai l’estomac vite blindé, j’ai une barre en travers et j’ai mal je vais être opressée pas mal de temps, j’aurai dû rester à l’eau plate.

La côte du cimetière, je la monte de moitié en marchant.

Je suis à 1h36’18 au 13ème km, il serait temps que ça se termine, je marche de plus en plus souvent et toujours cette barre en travers sous les côtes.
L’arrivée approche, enfin, j’approche de l’arrivée, mon fils me laisse et part se faire plaisir.

Alors que je suis en train de marcher. Une Main se pose sur mon épaule, une jeune femme me dit, allez courage, il reste un peu plus de 400 m, elle reste à côté de moi et pour elle, je me relance, plus nous approchons de l’arrivée et plus je sens des ailes me pousser, je passe la ligne avec elle. Je la remercie Mon temps est de 1H57’39. Je sens des crampes m’envahir les jambes, des grilles sont ouvertes, j’en profite pour sortir et rapidement m’étirer. Pendant ce temps, une femme ferme les grilles, je rate les sorties officielles, je n’aurai pas mon sac avec ma pomme et ma médaille, tant pis.
Je retrouve mon mari, Anaïs et mon fils qui est passé en 1H56,23.
Pour moi, c’est :
Temps : 1h 57’39
Classement général 17223/ 17829
Catégorie : 365/408
Il faut que je m’entraîne plus souvent en côte, mon pont d’autoroute n’est pas suffisant.
Ce matin, j’ai mal à la cheville que je m’étais tordue en juin je crois, mais elle n’est pas gonflée, ouf ! et le haut des cuisses, où là là, c’est raide.
Allez, rendez- vous aux 20kms de Paris.

20 km de Tours dans le cadre de ma prépa marathon
on décolle de la maison vers 11 heures avec Francis, sa petite famille et mon supporter préféré; nous retrouvons un ami Philippe , que j'ai un peu forcé, c'est sa première course. Le temps est superbe, idéal presque; il y a un monde fou et une belle ambiance. Nous partons nous échauffer tous les 3 pendant 15' à peu près et en route vers le sas de départ dans lequel nous avons toutes les difficultés du monde à entrer. On se perd dans la foule, tantpis, de toute façon il n'était pas question de courir ensemble. Top départ, je slalome un peu mais je trouve rapidement un rythme de croisière. Comme d'habitude et c'est mon défaut, je suis prise par l'allégresse du départ et l’allure est un peu trop rapide. J'avais prévu de 6' au kilo à peu près et je dois me freiner sans arrêt, c'est un peu pénible mais je veux tester cette allure marathon. En tous les cas, les sensations sont excellentes. J'avais les mollets très durs dans la semaine et j'appréhendais un peu mais tout va bien. Nos supporters sont là pour nous encourager comme il se doit au km 8 et peu avant le km 10 où la foule est en délire, ils m'acclament, je suis une vedette, ça me donne des ailes; ah mais non ce n'est pas à moi qu'est due cette hystérie collective mais au kényan qui boucle lui son 20 km et me dépasse comme une fusée mais bon le moral reste au beau fixe. 10 km 58'30 c'est trop rapide, je dois me calmer et ralentir un peu. Arrivée au deuxième ravito, il n'y a plus du tout à boire, quelle honte et j'ai très soif je patiente donc jusqu'au km 15 tout va bien toujours , le rythme est moins rapide mais il fait chaud et je meure de soif, plus d'eau non plus au km 15 punaise j'en peux plus, je dois boire absolument, tout le monde est en colère, ce n'est pas normal quand même. KM 16, je ne tiens plus, j'ai honte mais je finis par ramasser une bouteille au sol, la soif est plus forte que la répulsion, je m’en fous de savoir qui a pu coller sa bouche au goulot !! les deux derniers km sont comme toujours un peu longs, je termine tranquillement en 1h58’30, un peu trop vite par rapport à ce que j’avais prévu, mais il fallait s’y attendre. La FC était quand même un tout petit peu trop haute par rapport à ma prévision mais il faisait très chaud, ceci explique sans doute cela et je me suis plus fiée à mes sensations, même si je suis bien consciente que je ne pourrai assurément pas tenir ce rythme sur 42 km. Toujours pas d’eau à l’arrivée, malgré la chaleur, là c’est du grand n’importe quoi !
Pour la petite histoire, le n° de dossard de mon ami Philippe a été tiré au sort et il a gagné une Twingo toute neuve .
Merci à tous nos supporters, c’était sympa