Perpinyane 2013
- Fredhabo
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Un jalon supplémentaire vient d’être posé sur le chemin qui doit m’amener vers le but ultime : finisher de Marathon ! Je viens de parcourir mon premier semi et comme c’est un peu beaucoup grâce à vous je vous fais cadeau de mon compte rendu de course.
La préparation :
Elle a duré 15 semaines. Je n’avais à l’époque qu’un marathon-relais (5*7.5 km – 11.7 km/h) et un 10 km (49’) à mon actif. Avec de nombreux calculs qui semblaient se recouper j’ai estimé ma vma à 16, 44 km/h et donc mon AS21 à 13.15 km/h. Le plan était celui de 12 semaines avec 3 sorties hebdomadaires auxquelles j’ai rajouté 3 semaines de repos relatif. J’ai beaucoup apprécié l’alternance des sorties EF, vma et SL sans pouvoir dire quelle était ma préférée. Toutes se sont bien déroulées même si je finissais dans le rouge les dernières séances de vma courtes. Pour garder du jus j’ai laissé tomber les séances de natation durant les dernières semaines de préparation ne sortant qu’une seule fois (50‘ avec 10* 30/30) la semaine précédant la course. J’étais épuisé. Une visite chez la diététicienne me fait prendre conscience que je suis sous-alimenté. C’est limite mais je rajoute un petit déj riche en sucres lent et un goûter durant les 4 jours avant l’épreuve. Cela porte ses fruits et le samedi je me sens en forme pour la première fois de la semaine. Je prépare mon sac sans oublier ma bouteille de 75 cl de jus de raisin dilué au 1/10. Mes pieds sont tannés depuis 3 semaines. La météo annonce 20km/h de nord, un temps frais mais ensoleillé : c’est parfait ! La veille j’évite un traquenard-apéro-tapas de justesse. Sans rancune ce sera pour plus tard. J’ai rendez-vous le jour J avec mon pote Nico qui passera me chercher à 7 h30. Je m’endors comme un bébé à 23 h, détendu.
Le jour J :
Le jour de gloire est arrivé. Dimanche 19 mars je me réveille à 5 h 10, détendu mon cul ! Le stress à fait son boulot mais je me sens bien. Je prends un café dans le jardin. A 6h30 je me prépare un grand verre de lait avec un mélange de crème d’avoine (1/4), crème de blé (1/4) et poudre d’amande (1/2) car le sucre m’écœure. Voilà pour le petit déj. Un petit tour aux toilettes puis une douche pour compléter le réveil. J’inscris au feutre sur mon bras les noms de quelques galériens du forum CCAP, histoire qu’ils en aient pas chié pour rien. En plus cela fera office de Saint-Christophe. Je m’habille et je bois. Nico est pile à l’heure, comme d’hab. ¾ d’heure nous séparent de Perpi. Le temps de mettre au point une tactique de course finement élaborée. C’est décidé : on part à 12 km/h et on ne bronche plus ! Je fini ma bouteille d’eau.
Arrivé en centre-ville les rues sont vides. Une place de parking est rapidement trouvée. Le stress monte. A peine garé je retrouve mon compagnon de piste du mercredi matin : il est venu pour le 10 000m et connaissant son allure je doute qu’il soit en retard à table ce midi à Narbonne…
Une dernière gorgée d’eau puis nous repérons les lieux. Les arches de départ et d’arrivée sont distantes de quelques centaines de mètre. Nous récupérons notre dossard et le T-shirt cadeau. Je discute avec un instit de l’école de mon fils. Nico me charrie : « Tu cours depuis 6 mois et tu connais déjà tout le monde ! » C’est vrai que j’en croise des coureurs au stade ou sur les bords de la Robine. Et tôt le matin les deux m’appartiennent. Je profite d’une piste d’athlé où j’ai le choix de ma ligne ou j’utilise le chemin qui fait le tour du complexe de l’Egassiairal (1,8 km). Je passe tout près de la Polyclinique avec une pensée pour ceux qui sont dans leurs chambres et aimeraient bien être à ma place. Cela me donne du baume au cœur. Pour les séances plus longues j’ai pris l’habitude d’utiliser les berges de la Robine. Tout l’hiver j’y ai subi les brûlures du froid amplifiées par le terrible Cers.
Retour à la voiture et un dernier petit pipi. Je récupère ma bouteille de jus de raisin, j’installe mon dossard sous un vieux T-shirt qui va me tenir au chaud les minutes avant le départ puis finir sa vie au pied du Castillet. Je suis prêt, l’heure approche, il est temps de s’échauffer un peu : 10 minutes de jogging dans le centre historique de Perpignan. Je croise Olivier Olibeau, ancien joueur des Arlequins et de mon Racing chéri. Il est en tenue, il s’échauffe pour le 10 km ? pour le semi ? En tout cas c’est un Golgoth, il est affuté et je me dis que j’ai bien fait de ne pas avoir choisi les terrains de rugby pour m’amuser.
La course :
Quelques centaines de runners sont présents sous l’arche de départ. On se place au milieu des coureurs loin du ballon qui me nargue avec son « 1h30 » inscrits en gras. Mon cardio est prêt. Je me sépare de mon vieux T-shirt comme Ariane de son premier réservoir « Merci mon ami tu as été un compagnon loyal » et l’accroche à un poteau. Top départ ! C’est parti pour deux boucles de bitume plutôt plates au pied des Pyrénées.
Km 1 : C’est quoi ce bordel ! Je slalome tant que je peux mais Nico se démerde mieux, il me distance. Mon cardio s’est mis en veille, je galère pour déclencher le chrono. Bilan : 11,4 km/h pour 83% FCM.
Km 2-3 : 87 % de la FCM. Putain déjà ! Et je ne cours qu’à 11,5 km/h. C’est mort pour le troisième objectif fixé 1h45 d’autant plus qu’il y a une belle côte. Mais ce n’est pas grave, par définition il est moins important que l’objectif 2 fixé à 1h50. Ça va être long
Km 4-10 : Le parcours est agréable, je me sens bien, je cours au feeling. Les gens attablés aux bars nous applaudissent, c’est sympa. Certains déjà bien imbibés sortent sur le trottoir en se demandant que fait cette foule stabilotée qui cours, sans ballon en plus. Je les encourage à nous encourager. Dont acte. Comme eux je bois régulièrement ainsi je peux zapper tous les ravitos. Cela me permet d’éviter les attroupements et les déchets au sol. Je cours et tout va bien. Je longe le cimetière, je le reconnais : Lulu est enterrée là depuis peu. J’ai une pensée pour elle et ses proches. On sort du centre-ville, je profite du paysage et je voyage dans ma tête, aussi. Voici le virage : retour vers le point de départ. C’est ici que la course commencera lors de la deuxième boucle. On enchaîne maintenant de grandes lignes droites. Le vent en pleine gueule ! Même pas peur, c’est mon compagnon d’entraînement je sais comment le gérer. Bilan de la portion : 11, 67 km/h mais près de 90 % de la FCM.
Km 11-18 : C’est la deuxième boucle. Ma bouteille remplace équitablement mon GPS : je bois aussi régulièrement qu’un métronome. Comme je suis plein de jus j’accélère un peu mais je ne veux pas me cramer. Je suis passé en mode machine, une sensation que je connais bien maintenant à force de SL. La cadence est régulière et la foulée est encore souple. Je double beaucoup, surtout aux ravitos : Quel temps gagné avec cette bouteille en main ! La côte puis le cimetière et voilà le grand virage mais on va attendre encore un peu avant d’accélérer : le cers nous attend au tournant je ne voudrais pas qu’il me voit pleurer ! C’est bien géré ça : 11,82 km/h et 91% de la FCM.
Km19-21 : Plus d’eau. C’est parfait car si j’en crois mes sources (Merci Cathy !) le sucre que j’ai absorbé lors de la dernière gorgée sera accessible pour les dernières foulées de la course. Deuxième réservoir « Merci mon ami tu as été un compagnon loyal ». Je me paye le luxe de jeter la bouteille dans une poubelle : on est revenu dans une zone résidentielle. Je rentre dans le dur il faut accélérer maintenant. Je raccroche un petit convoi et comme je ne veux pas être en reste je prends quelques relais, malheureusement ils avaient eux aussi décidé d’augmenter la cadence et je n’ai pas la force de les suivre. C’est le dernier kilomètre : je donne tout ce que j’ai. Je claque quelques mains de coureurs qui ont terminé et qui nous encouragent. Ils sont très frais donc j’en profite pour leur prendre un peu d’énergie. Plus que quelques centaines de mètre, je sprinte, ça ne sert à rien mais c’est jouissif. Je passe la ligne d’arrivée après ce tronçon parcouru à 11,91 km/h et 93,4% de la FCM. Nico m’attend, il est ravi pour moi et me félicite : 1h46’ et 44’’ de course.
Retour sur terre :
Ca y est c’est fini. Place à la récup. Je bois un litre d’eau plate dans les 30 minutes qui suivent. Je suis un peu déçu car ma vitesse moyenne aura été de 11, 85 km/h. Je visais 12. Puis je me console en réalisant que j’ai réussi mon premier semi. L’objectif principal étant de finir en bon état, je me dis que si je gère toutes mes courses comme ça je n’ai pas fini de prendre du plaisir. L’objectif n°2 finir en dessous des 1h50 est atteint lui aussi. Il me reste le troisième que je garde pour la prochaine course.
Place au bilan :
Je bois un autre litre d’eau dans la voiture en rentrant sur Narbonne. J’avais prévu de l’eau gazeuse cette fois pour combattre l’acidité.
Deux vétérans 4 sont devant moi au scratch ! Ca calme. Olivier Olibeau est derrière mais l’important avec lui c’est qu’il court dans le même sens que toi, à partir du moment qu’il n’arrive pas en face …
Je suis bien dans ma tête et dans mon corps : que de chemin déjà parcouru depuis septembre. Je me souviens de ma première sortie : la douleur et les larmes aux yeux. Aujourd’hui je peux courir 2 h avec le sourire et lire des hiéroglyphes (S6 EF 45' - VMA-100 2 * 4 * (300m - 200m) avec r=45'' et R=3' - SL-AS21 1h30 dont 3 * 2000m à AS21 avec R=2').
Ma vma était certainement sur-évaluée. Il faudra faire quelques tests pour affiner tout ça afin d’établir un programme plus adapté pour préparer le prochain semi. Nico et moi avons déjà fixé notre prochain grand rendez-vous pour le marathon-relais de Montpellier. Mais à chaque jour suffit sa peine : deux semaines de repos arrivent maintenant avec quelques sorties plaisir sans cardio. J’ai reçu les cabrakan 4 pour tenter le trail et les fartlek…les vacances en quelque sorte !
Merci pour votre aide et à très bientôt.
La préparation :
Elle a duré 15 semaines. Je n’avais à l’époque qu’un marathon-relais (5*7.5 km – 11.7 km/h) et un 10 km (49’) à mon actif. Avec de nombreux calculs qui semblaient se recouper j’ai estimé ma vma à 16, 44 km/h et donc mon AS21 à 13.15 km/h. Le plan était celui de 12 semaines avec 3 sorties hebdomadaires auxquelles j’ai rajouté 3 semaines de repos relatif. J’ai beaucoup apprécié l’alternance des sorties EF, vma et SL sans pouvoir dire quelle était ma préférée. Toutes se sont bien déroulées même si je finissais dans le rouge les dernières séances de vma courtes. Pour garder du jus j’ai laissé tomber les séances de natation durant les dernières semaines de préparation ne sortant qu’une seule fois (50‘ avec 10* 30/30) la semaine précédant la course. J’étais épuisé. Une visite chez la diététicienne me fait prendre conscience que je suis sous-alimenté. C’est limite mais je rajoute un petit déj riche en sucres lent et un goûter durant les 4 jours avant l’épreuve. Cela porte ses fruits et le samedi je me sens en forme pour la première fois de la semaine. Je prépare mon sac sans oublier ma bouteille de 75 cl de jus de raisin dilué au 1/10. Mes pieds sont tannés depuis 3 semaines. La météo annonce 20km/h de nord, un temps frais mais ensoleillé : c’est parfait ! La veille j’évite un traquenard-apéro-tapas de justesse. Sans rancune ce sera pour plus tard. J’ai rendez-vous le jour J avec mon pote Nico qui passera me chercher à 7 h30. Je m’endors comme un bébé à 23 h, détendu.
Le jour J :
Le jour de gloire est arrivé. Dimanche 19 mars je me réveille à 5 h 10, détendu mon cul ! Le stress à fait son boulot mais je me sens bien. Je prends un café dans le jardin. A 6h30 je me prépare un grand verre de lait avec un mélange de crème d’avoine (1/4), crème de blé (1/4) et poudre d’amande (1/2) car le sucre m’écœure. Voilà pour le petit déj. Un petit tour aux toilettes puis une douche pour compléter le réveil. J’inscris au feutre sur mon bras les noms de quelques galériens du forum CCAP, histoire qu’ils en aient pas chié pour rien. En plus cela fera office de Saint-Christophe. Je m’habille et je bois. Nico est pile à l’heure, comme d’hab. ¾ d’heure nous séparent de Perpi. Le temps de mettre au point une tactique de course finement élaborée. C’est décidé : on part à 12 km/h et on ne bronche plus ! Je fini ma bouteille d’eau.
Arrivé en centre-ville les rues sont vides. Une place de parking est rapidement trouvée. Le stress monte. A peine garé je retrouve mon compagnon de piste du mercredi matin : il est venu pour le 10 000m et connaissant son allure je doute qu’il soit en retard à table ce midi à Narbonne…
Une dernière gorgée d’eau puis nous repérons les lieux. Les arches de départ et d’arrivée sont distantes de quelques centaines de mètre. Nous récupérons notre dossard et le T-shirt cadeau. Je discute avec un instit de l’école de mon fils. Nico me charrie : « Tu cours depuis 6 mois et tu connais déjà tout le monde ! » C’est vrai que j’en croise des coureurs au stade ou sur les bords de la Robine. Et tôt le matin les deux m’appartiennent. Je profite d’une piste d’athlé où j’ai le choix de ma ligne ou j’utilise le chemin qui fait le tour du complexe de l’Egassiairal (1,8 km). Je passe tout près de la Polyclinique avec une pensée pour ceux qui sont dans leurs chambres et aimeraient bien être à ma place. Cela me donne du baume au cœur. Pour les séances plus longues j’ai pris l’habitude d’utiliser les berges de la Robine. Tout l’hiver j’y ai subi les brûlures du froid amplifiées par le terrible Cers.
Retour à la voiture et un dernier petit pipi. Je récupère ma bouteille de jus de raisin, j’installe mon dossard sous un vieux T-shirt qui va me tenir au chaud les minutes avant le départ puis finir sa vie au pied du Castillet. Je suis prêt, l’heure approche, il est temps de s’échauffer un peu : 10 minutes de jogging dans le centre historique de Perpignan. Je croise Olivier Olibeau, ancien joueur des Arlequins et de mon Racing chéri. Il est en tenue, il s’échauffe pour le 10 km ? pour le semi ? En tout cas c’est un Golgoth, il est affuté et je me dis que j’ai bien fait de ne pas avoir choisi les terrains de rugby pour m’amuser.
La course :
Quelques centaines de runners sont présents sous l’arche de départ. On se place au milieu des coureurs loin du ballon qui me nargue avec son « 1h30 » inscrits en gras. Mon cardio est prêt. Je me sépare de mon vieux T-shirt comme Ariane de son premier réservoir « Merci mon ami tu as été un compagnon loyal » et l’accroche à un poteau. Top départ ! C’est parti pour deux boucles de bitume plutôt plates au pied des Pyrénées.
Km 1 : C’est quoi ce bordel ! Je slalome tant que je peux mais Nico se démerde mieux, il me distance. Mon cardio s’est mis en veille, je galère pour déclencher le chrono. Bilan : 11,4 km/h pour 83% FCM.
Km 2-3 : 87 % de la FCM. Putain déjà ! Et je ne cours qu’à 11,5 km/h. C’est mort pour le troisième objectif fixé 1h45 d’autant plus qu’il y a une belle côte. Mais ce n’est pas grave, par définition il est moins important que l’objectif 2 fixé à 1h50. Ça va être long
Km 4-10 : Le parcours est agréable, je me sens bien, je cours au feeling. Les gens attablés aux bars nous applaudissent, c’est sympa. Certains déjà bien imbibés sortent sur le trottoir en se demandant que fait cette foule stabilotée qui cours, sans ballon en plus. Je les encourage à nous encourager. Dont acte. Comme eux je bois régulièrement ainsi je peux zapper tous les ravitos. Cela me permet d’éviter les attroupements et les déchets au sol. Je cours et tout va bien. Je longe le cimetière, je le reconnais : Lulu est enterrée là depuis peu. J’ai une pensée pour elle et ses proches. On sort du centre-ville, je profite du paysage et je voyage dans ma tête, aussi. Voici le virage : retour vers le point de départ. C’est ici que la course commencera lors de la deuxième boucle. On enchaîne maintenant de grandes lignes droites. Le vent en pleine gueule ! Même pas peur, c’est mon compagnon d’entraînement je sais comment le gérer. Bilan de la portion : 11, 67 km/h mais près de 90 % de la FCM.
Km 11-18 : C’est la deuxième boucle. Ma bouteille remplace équitablement mon GPS : je bois aussi régulièrement qu’un métronome. Comme je suis plein de jus j’accélère un peu mais je ne veux pas me cramer. Je suis passé en mode machine, une sensation que je connais bien maintenant à force de SL. La cadence est régulière et la foulée est encore souple. Je double beaucoup, surtout aux ravitos : Quel temps gagné avec cette bouteille en main ! La côte puis le cimetière et voilà le grand virage mais on va attendre encore un peu avant d’accélérer : le cers nous attend au tournant je ne voudrais pas qu’il me voit pleurer ! C’est bien géré ça : 11,82 km/h et 91% de la FCM.
Km19-21 : Plus d’eau. C’est parfait car si j’en crois mes sources (Merci Cathy !) le sucre que j’ai absorbé lors de la dernière gorgée sera accessible pour les dernières foulées de la course. Deuxième réservoir « Merci mon ami tu as été un compagnon loyal ». Je me paye le luxe de jeter la bouteille dans une poubelle : on est revenu dans une zone résidentielle. Je rentre dans le dur il faut accélérer maintenant. Je raccroche un petit convoi et comme je ne veux pas être en reste je prends quelques relais, malheureusement ils avaient eux aussi décidé d’augmenter la cadence et je n’ai pas la force de les suivre. C’est le dernier kilomètre : je donne tout ce que j’ai. Je claque quelques mains de coureurs qui ont terminé et qui nous encouragent. Ils sont très frais donc j’en profite pour leur prendre un peu d’énergie. Plus que quelques centaines de mètre, je sprinte, ça ne sert à rien mais c’est jouissif. Je passe la ligne d’arrivée après ce tronçon parcouru à 11,91 km/h et 93,4% de la FCM. Nico m’attend, il est ravi pour moi et me félicite : 1h46’ et 44’’ de course.
Retour sur terre :
Ca y est c’est fini. Place à la récup. Je bois un litre d’eau plate dans les 30 minutes qui suivent. Je suis un peu déçu car ma vitesse moyenne aura été de 11, 85 km/h. Je visais 12. Puis je me console en réalisant que j’ai réussi mon premier semi. L’objectif principal étant de finir en bon état, je me dis que si je gère toutes mes courses comme ça je n’ai pas fini de prendre du plaisir. L’objectif n°2 finir en dessous des 1h50 est atteint lui aussi. Il me reste le troisième que je garde pour la prochaine course.
Place au bilan :
Je bois un autre litre d’eau dans la voiture en rentrant sur Narbonne. J’avais prévu de l’eau gazeuse cette fois pour combattre l’acidité.
Deux vétérans 4 sont devant moi au scratch ! Ca calme. Olivier Olibeau est derrière mais l’important avec lui c’est qu’il court dans le même sens que toi, à partir du moment qu’il n’arrive pas en face …
Je suis bien dans ma tête et dans mon corps : que de chemin déjà parcouru depuis septembre. Je me souviens de ma première sortie : la douleur et les larmes aux yeux. Aujourd’hui je peux courir 2 h avec le sourire et lire des hiéroglyphes (S6 EF 45' - VMA-100 2 * 4 * (300m - 200m) avec r=45'' et R=3' - SL-AS21 1h30 dont 3 * 2000m à AS21 avec R=2').
Ma vma était certainement sur-évaluée. Il faudra faire quelques tests pour affiner tout ça afin d’établir un programme plus adapté pour préparer le prochain semi. Nico et moi avons déjà fixé notre prochain grand rendez-vous pour le marathon-relais de Montpellier. Mais à chaque jour suffit sa peine : deux semaines de repos arrivent maintenant avec quelques sorties plaisir sans cardio. J’ai reçu les cabrakan 4 pour tenter le trail et les fartlek…les vacances en quelque sorte !
Merci pour votre aide et à très bientôt.
par Fredhabo
Pièces jointes :
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- dule66
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Bravo pour ce semi !
Joli résultat, et ça fait plaisir de voir comment tu t'es fait plaisir !
Et puis ça me fait plaisir de croiser un CàPiste de mon coin
Joli résultat, et ça fait plaisir de voir comment tu t'es fait plaisir !
Et puis ça me fait plaisir de croiser un CàPiste de mon coin
par dule66
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- PHB
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- Gold Boarder
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Bravo pour ta course, beau résultat pour un 1er semi et merci pour le CR très plaisant à lire.
J'étais un peu surpris au début sur ta VMA estimée à 16.44, avec 49' sur 10km ?
Le marathon tu le prévois pour cet automne ?
J'étais un peu surpris au début sur ta VMA estimée à 16.44, avec 49' sur 10km ?
Le marathon tu le prévois pour cet automne ?
par PHB
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- nono692551
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Super récit !
Très agréable à lire !!!
Très agréable à lire !!!
par nono692551
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- leoxav
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Bravo à toi pour cette course bien maîtrisée. Super ton CR
par leoxav
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- chris55
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BRAVO pour ta course tu l’as pas trop mal géré
Pour un 1er c'est un joli chrono pas loin de ton objectif de 1h45
Cet objectif sera atteint lors de ton second semi
Merci pour le CR
Pour un 1er c'est un joli chrono pas loin de ton objectif de 1h45
Cet objectif sera atteint lors de ton second semi
Merci pour le CR
par chris55
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