Semi d'Annecy: Pas de pitié pour les faibles

Bravo , car je pense que finir quand tout ne vas pas bien c'est d'autant plus valorisant (avec le recul) .

La prochaine fois sera meilleure

C'est marrant quand tu parles de sentiment de honte quand tu te fais doubler et/ou quand tu marches et que t'as l'impression qu'ils te traitent de "tocard", j'ai ressenti la même chose lors de mon dernier marathon là encore avec le recul (et en me fiant à mon propre ressenti dans d'autre epreuve) je suis persuadé que :

- ça aide certain à ne pas craquer en voyant d'autres dans la difficulté
- et que tres certainement , loin d'eux de penser une seconde qu'on est des tocards


Soigne bien ton genou

Je suis assez d'accord avec l'analyse d'Eric, la nature humaine est ainsi faite que voir d'autres dans le dur, ça nous fait du bien...Bon soyons clair, je ne sais pas si Fred passera dans le coin, mais la dureté et se faire du bien ne s'entendent que CAPesquement parlant

Par contre, je doute que les mecs pensent d'un autre que c'est un tocard...Sauf à ce que tu ais eu un comportement arrogant, ce dont je doute !!! Sur un marathon, tout le monde est sujet à la défaillance, d'où l'humilité...Par contre, si on se sent soi même tocard, on interprète souvent le regard des autres différemment

Je suis sûr qu'aucun coureur n'a pensé que j'étais un tocard. Peut-être certains ont-ils pensé que j'étais parti trop vite; à la rigueur.
En fait c'est un reproche que je me faisais en moi-même pendant ma course sous le coup de la colère et j'imagine alors que tout le monde pense comme moi.

Ce ne sont pas des moments plaisants à vivre même s'il faut quand même relativiser. Ce n'est qu'une course.
Malgré tout, c'est un échec certes expliqué en partie par la blessure mais ce sentiment de frustration demeure même avec le recul. Comme je n'ai pas battu mon record et de loin, malgré ma préparation, je ne sais pas si je suis capable de le faire.
Comme je me suis battu contre moi même, ma première impression est de penser que si cela se trouve même en pleine possession de mes moyens, je n'avais pas le niveau. C'est surtout cette incertitude qui est me dérange.

Comme je ne peux pas recourir, mon genou est encore douloureux, je ronge mon frein parce que je n'ai pas envie de rester sur cet échec.

Néanmoins, je suis persuadé que dans quelques temps, ce qui restera de cet expérience, ce sont les moments de partage avec ma famille et mes amis avant et après la course. C'est surtout pour ces moments-là que je cours et que j'ai envie de me dépasser.
Je sais qu'il y en aura d'autres et rien que d'y penser, j'ai hâte de les revivre avec je l'espère un meilleur résultat personnel.

Hello Alan

Désolé de n'avoir pas répondu tout de suite.
Je pense que tu es un peu dur avec toi -même car avec un mal de genou finir en 1h51 reste un bon temps (c'est pour le moment mon record sur semi!) même si effectivement tu espérais bien mieux.
Je comprends le coup de ta colère j'ai vécu la même chose lors de mon semi préparatoire l'année dernière au cours duquel je me disais mais t'es qu'une mer.. de ne pouvoir aller plus vite etc...

Après savoir si sans ton problème de genou tu aurais pu faire le chrono espéré, tu ne peux pas répondre à cette question. Donc pas de prise de tête et la seule chose à faire est de courir un autre semi

En attendant je te souhaite une bonne reprise.