Trail du Nivolet Revard (26km, 1400 m D+)
- Xav
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Samedi 5 mai : Trail du Nivolet Revard (26km, 1400m D+)
Deux semaines avant mon premier gros objectif de la saison, il était plus que temps de courir ce trail de préparation, sur les hauteurs d’Aix-les-Bains et du lac du Bourget. L’objectif du jour est donc, outre de se faire plaisir, de garder une allure que je serai à même de pouvoir tenir dans quinze jours sur 43 km. En plus, ô joie météorologique, la pluie annoncée se fait attendre, et un léger soleil semble même poindre derrière les nuages.
A 8h45, le départ est donné, et je débute dans la deuxième moitié d’un peloton qui compte presque 600 coureurs. Les premiers kilomètres se courent sur le goudron, avec une première côte où j’alterne tout de suite course et marche rapide. Je m’applique à rester en EF, ou au pire à 80%FCM, pour débuter en douceur. La grosse difficulté pointe le bout de son nez au 5e km : une montée d’environ 900 m D+, jusqu’au point culminant de la course. Le premier tiers de la côte se fait sur un single très étroit. Tout le monde marche à la queue-leu-leu, impossible de doubler sans forcer le passage, ce que certains participants sans scrupule n’hésite pas à faire. Pour le second tiers, nous nous retrouvons sur un chemin plus large et un peu moins raide, où je me surprends à pouvoir courir assez facilement, et à doubler bon nombre de personnes (dont certaines qui se sont grillées en voulant à tout prix doubler dans le single un peu plus tôt, bien fait pour eux ! ). Sur la portion finale, c’est de nouveau un single raide, voire même plutôt escarpé sur la fin, dont je viens à bout après pas moins de 1h40 de course.
Le plus dur est maintenant derrière nous (en tout cas en termes de dénivelé…), et nous progressons maintenant sur un plateau, enchainant de brèves montées et descentes. Le parcours est super agréable, mais la meilleure partie reste à venir : une descente de plus de 3 km, sur un sentier tout bonnement jouissif !! Moi qui ne suis pourtant pas un grand adepte des descentes, j’avoue que j’ai vraiment pris mon pied sur cette partie où j’ai vraiment pu jouer avec le relief, et ce sans même me faire trop distancer par les larrons devant moi, et surtout sans m’exploser les quadri, un vrai miracle !
Je m’arrête quelques minutes au ravito pour casser la croute et discuter avec mon fan club qui a fait le déplacement. La suite va être plus dure physiquement, puisqu’on va alterner montées et descentes bien casse-pattes, mais surtout parce qu’une boue épaisse fait son apparition. Pendant 5 km, j’accumule les figures artistiques dignes d’un Philippe Candeloro au sommet de son art et les récupérations in-extremis, et je me demande encore aujourd’hui comment j’ai fait pour ne pas me vautrer lamentablement… Quoi qu’il en soit, même si je progresse de façon peu académique, je suis étonné de pouvoir doubler quantité de coureurs qui semblent encore plus souffrir que moi.
Un dernier ravito liquide, puis il est temps d’attaquer les 5 derniers kilomètres vallonnés, tantôt sur chemin, tantôt sur goudron (aïe mes genoux… ).
Je coupe finalement la ligne en 3h28’ (261e au scratch), fatigué mais en sentant qu’il m’en restait sous la semelle.
Bilan : une course que je conseille à tout le monde, le tracé est tout bonnement remarquable, mise à part la dernière section sur le bitume. Organisation et volontaires au top, toujours souriants et prêts à vous aider, un grand merci à eux. Personnellement, je suis satisfait de ma course, je finis en bon état, je n’ai pas trop souffert en descente, et j’ai pu grappiller des places sur les parties roulantes, qui sont pourtant mon point faible d’ordinaire. Tous les indicateurs sont donc au vert, Oxygen Challenge, me voilà !!
Deux semaines avant mon premier gros objectif de la saison, il était plus que temps de courir ce trail de préparation, sur les hauteurs d’Aix-les-Bains et du lac du Bourget. L’objectif du jour est donc, outre de se faire plaisir, de garder une allure que je serai à même de pouvoir tenir dans quinze jours sur 43 km. En plus, ô joie météorologique, la pluie annoncée se fait attendre, et un léger soleil semble même poindre derrière les nuages.
A 8h45, le départ est donné, et je débute dans la deuxième moitié d’un peloton qui compte presque 600 coureurs. Les premiers kilomètres se courent sur le goudron, avec une première côte où j’alterne tout de suite course et marche rapide. Je m’applique à rester en EF, ou au pire à 80%FCM, pour débuter en douceur. La grosse difficulté pointe le bout de son nez au 5e km : une montée d’environ 900 m D+, jusqu’au point culminant de la course. Le premier tiers de la côte se fait sur un single très étroit. Tout le monde marche à la queue-leu-leu, impossible de doubler sans forcer le passage, ce que certains participants sans scrupule n’hésite pas à faire. Pour le second tiers, nous nous retrouvons sur un chemin plus large et un peu moins raide, où je me surprends à pouvoir courir assez facilement, et à doubler bon nombre de personnes (dont certaines qui se sont grillées en voulant à tout prix doubler dans le single un peu plus tôt, bien fait pour eux ! ). Sur la portion finale, c’est de nouveau un single raide, voire même plutôt escarpé sur la fin, dont je viens à bout après pas moins de 1h40 de course.
Le plus dur est maintenant derrière nous (en tout cas en termes de dénivelé…), et nous progressons maintenant sur un plateau, enchainant de brèves montées et descentes. Le parcours est super agréable, mais la meilleure partie reste à venir : une descente de plus de 3 km, sur un sentier tout bonnement jouissif !! Moi qui ne suis pourtant pas un grand adepte des descentes, j’avoue que j’ai vraiment pris mon pied sur cette partie où j’ai vraiment pu jouer avec le relief, et ce sans même me faire trop distancer par les larrons devant moi, et surtout sans m’exploser les quadri, un vrai miracle !
Je m’arrête quelques minutes au ravito pour casser la croute et discuter avec mon fan club qui a fait le déplacement. La suite va être plus dure physiquement, puisqu’on va alterner montées et descentes bien casse-pattes, mais surtout parce qu’une boue épaisse fait son apparition. Pendant 5 km, j’accumule les figures artistiques dignes d’un Philippe Candeloro au sommet de son art et les récupérations in-extremis, et je me demande encore aujourd’hui comment j’ai fait pour ne pas me vautrer lamentablement… Quoi qu’il en soit, même si je progresse de façon peu académique, je suis étonné de pouvoir doubler quantité de coureurs qui semblent encore plus souffrir que moi.
Un dernier ravito liquide, puis il est temps d’attaquer les 5 derniers kilomètres vallonnés, tantôt sur chemin, tantôt sur goudron (aïe mes genoux… ).
Je coupe finalement la ligne en 3h28’ (261e au scratch), fatigué mais en sentant qu’il m’en restait sous la semelle.
Bilan : une course que je conseille à tout le monde, le tracé est tout bonnement remarquable, mise à part la dernière section sur le bitume. Organisation et volontaires au top, toujours souriants et prêts à vous aider, un grand merci à eux. Personnellement, je suis satisfait de ma course, je finis en bon état, je n’ai pas trop souffert en descente, et j’ai pu grappiller des places sur les parties roulantes, qui sont pourtant mon point faible d’ordinaire. Tous les indicateurs sont donc au vert, Oxygen Challenge, me voilà !!
par Xav
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- deru84
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Réponse de deru84 sur le sujet Re: Trail du Nivolet Revard (26km, 1400 m D+)
Posted il y a 12 ans 6 mois #167705
Bravo pour ta course !
Apparemment tu as pris ton pied et tu t'es rassuré pour le gros morceau qui arrive
Bonne fin de prépa !
Apparemment tu as pris ton pied et tu t'es rassuré pour le gros morceau qui arrive
Bonne fin de prépa !
par deru84
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- olivier_g
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Réponse de olivier_g sur le sujet Re: Trail du Nivolet Revard (26km, 1400 m D+)
Posted il y a 12 ans 6 mois #167710
Belle course! c'est tout bon pour l'oxygen challenge!
par olivier_g
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- Guéna
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Réponse de Guéna sur le sujet Re: Trail du Nivolet Revard (26km, 1400 m D+)
Posted il y a 12 ans 6 mois #167712
Bravo pour ta course !
C'est de bon augure pour la suite ...
C'est de bon augure pour la suite ...
par Guéna
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- neochti
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Réponse de neochti sur le sujet Re: Trail du Nivolet Revard (26km, 1400 m D+)
Posted il y a 12 ans 6 mois #167717
bravo xav,
une tres bonne prépa a priori surtout que tu n'as pas eu de douleur !
tu as couru avec quoi au pied tiens ?
une tres bonne prépa a priori surtout que tu n'as pas eu de douleur !
tu as couru avec quoi au pied tiens ?
par neochti
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- Xav
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Réponse de Xav sur le sujet Re: Trail du Nivolet Revard (26km, 1400 m D+)
Posted il y a 12 ans 6 mois #167732
neochti écrit:
J'avais mes Saucony Xodus. Comme je le disais sur un autre post, j'adore ces chaussures : amorti, maintien, accroche, confort, tout y est ! Par contre, elle sont un peu trop souples, et pour les sentiers "alpins" avec des forts pourcentages et des passages techniques, elles sont un peu limites...
tu as couru avec quoi au pied tiens ?
J'avais mes Saucony Xodus. Comme je le disais sur un autre post, j'adore ces chaussures : amorti, maintien, accroche, confort, tout y est ! Par contre, elle sont un peu trop souples, et pour les sentiers "alpins" avec des forts pourcentages et des passages techniques, elles sont un peu limites...
par Xav
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