Marathon de Paris 2012
- Max132
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C'était pour moi la première tentative sur distance Marathon, après 1 an de course à pied.
J'ai été malheureusement coupé dans ma préparation à cause d'une tendinite à la cheville gauche à J-14.
Je ne savais pas si j'allais pouvoir prendre le départ...je décide au minimum de stopper la prépa et de réduire mon objectif chrono de 04:00:00 à 04:30:00
J-1 Pas de douleur particulière depuis une semaine, je me sens plutôt bien, et je suis très motivé.
J-0 6h30 on se réveil, j'ai la chance d'habiter à quelques stations de métro du départ de ce Marathon de Paris 2012, stressé, impossible de manger, ce que je sais être une erreur. J'arrive à avaler quelques céréales et un peu de lait, bien insuffisant à mon avis...
7h30 j'entre dans le sas des 4h, étonné par le peu de monde présent. Au fur et à mesure que le temps passe, les gens arrivent, la tension monte, et il fait particulièrement froid. On s'échauffe autant que possible! Les profs de fitness tentent de nous réchauffer! Un échec pour moi je n'arrive même pas à me concentrer sur ce qu'ils tentent de faire.
8h45 le froid devient vraiment insoutenable, et les gens du sas 4h vous le confirmeront, ce n'est que le début, puisque nous ne prendront pas le départ avant une grosse demi-heure, sans pouvoir s'échauffer. Le choc, beaucoup n'ont pas pris leur précautions, et par manque de temps urinent sur place, ce qui rend l'attente et le départ particulièrement peu ragoutants. De même beaucoup se débarrassent de leurs affaires en plein milieu du chemin, et je ne compte pas mes voisins qui manqueront de se tordre la cheville à quelques mètres du départ. Bref, un départ assez énervant, dans le froid bien entendu!
9h C'est parti! On oublie vite le froid, l'eau au sol dont on ignore s'il s'agit bien d'eau, on surveille tout de même de près le sol et les possibles obstacles! C'est alors en regardant les premiers supporters et en observant mes voisins en groupe que je me rappel que sur cette course je suis seul! L'ami avec lequel je me suis préparé n'a pas pu prendre le départ. Ma copine, elle, m'attendra à l'arrivée, ce qui me laisse 42.195km de solitude devant moi!
1km : Je prie pour que ma cheville aille bien afin de rester en course. Je laisse le meneur d'allure des 4h filer, fidèle à mon nouvel objectif de 4h30.
5km : Je me rends compte au km5 que je suis, malgré la distance laissée avec le meneur d'allure des 4h, parfaitement dans les temps pour finir mon marathon en 4h. Bêtise du jour ou pas à ce moment là je l'ignore mais je décide de reprendre mon objectif des 4h quitte à me faire rattraper par les 4h15 en fin de parcours. En même temps, la tendinite se réveille, grosse panique, mais j'y vais au mental, refusant de jeter un an de préparation à la poubelle.
10km : toujours mal à la cheville, mais niveau cardio et musculaire tout va bien. On a même le temps d'observer les gens autour, repérer les différentes nationalités représentées etc...bref quand on est seul on se distrait comme on peut! Des allemands sont là, des belges également, beaucoup de drapeaux irlandais sur le chemin. Le 10e, c'est aussi l'heure de la pause pipi! assez amusant cette fois! Tous ceux qui ont absorbé le premier ravitaillement trop vite en paye le prix! et on est bien content de ne pas en faire partie ^^
15km : tout est passé très vite je ne sais pas pour vous mais j'ai été très surpris, moi qui avais l'impression d'être rentré au bois de Vincennes il y a quelques instants, de retrouver la place de la Bastille sous mes pieds.
25km : çà devient vraiment dur pour la cheville. Je suis toujours dans les temps pour les 4h (2h23). Et là on s'accroche à tout et on remercie vraiment tous les gens qui sont sur le côté. A certains moments la cheville brûle tellement qu'on en devient ridicule. Un "Allez Philippe!!!" quand on ne s'appelle pas Philippe...et on se prend à penser "c'est pas grave fais comme si tu t'appelais Philippe!"
Je crois bien que c'est entre le 25e et le 30e km qu'on a le passage dans un long tunnel! Impressionnant, on croise les premiers abandons, ceux qui commencent à marcher et à s'étirer désespérément sur le côté, les pompiers mettent l'ambiance au fond du tunnel et çà fait un bien fou!
30km : je crois que c'est là que tout bascule! La cheville brûle, et c'est là que les deux semaines de coupure refont surface avec les premières crampes. On trouve deux ou trois pentes successives. Des pentes pendant lesquels je vais marcher et avoir mes premières hésitations. Au 33e, je me dis que je ne finirai peut-être pas. Encore une fois on s'accroche aux encouragements de parfaits inconnus, les enfants qui tendent la main étant les plus efficaces! Pour la première fois je prends 5' de retard sur les 4h, les pentes ayant été fatales! (35km en 2h54)
35km : Je pense avoir passé le mur des 30 dont tout le monde parle! Je me dis alors que 4' ce n'est rien, et qu'après tout pour un premier marathon je ne devrais pas m'occuper d'un objectif chrono. Bizarrement, je trouve qu'on devrait plutôt parler du mur des 35 que du mur des 30km. C'est dans le bois de Boulogne que cela devient vraiment dur. Je ne compte pas les gens arrêtés sur le côté, je vois les premiers claquages ou autres. Je fais moi même deux arrêts étirements. On attend chaque panneau km36-37-38-39 avec une impatience phénoménale! Il m'a été conseillé de visualiser un parcours de 10km à partir du km30, ce que j'ai fait. Cela devient tellement interminable que j'en viens à visualiser chaque km comme une rue que j'ai l'habitude d'emprunter, puis comme des tours de stade etc...et puis heureusement que quelqu'un attend dans le froid à l'arrivée, on ne veut pas faire attendre sa dame, donc on galope (enfin je sais pas pour vous...moi j'avais l'impression de galoper, en revoyant la vidéo on me voit ramper mais bon...chacun son interprétation!)
40km : plus que deux km, je me fais reprendre par les 4h15, ce qui a pour effet de me rebooster malgré les crampes! On adopte alors la démarche ultime:
- crampe au mollet gauche, on remonte la pointe des pieds à gauche, jambe bien tendue
- crampe à la cuisse droite, on lève bien le genou droit pour étirer tout çà
Bref on a l'air ridicule, mais plus on regarde autour, plus on se dit qu'après tout on est pas seul!
42km : surprise identique à la sortie du bois de Vincennes, les gens sur le côté nous annoncent les derniers mètres. A ce moment là, j'ai beau avoir compté les mètres me séparant de la ligne d'arrivée...je suis choqué de la vitesse à laquelle les derniers km ont été engloutis. Mauvaise surprise, les 100 derniers mètres en font psychologiquement 500, les jambes gauche et droite me lâchent par alternance! On y va quand même....
04:17:35!!!
On est fier!
On retrouve sa chérie! On va s'enfiler le premier fast food qui passe!
On se dit...plus jamais çà!
J+1 Je divise la journée en tâches:
Réveil : 3 secondes
Lever : 20 minutes
La douche se divisant elle même en plusieurs étapes:
Haut du cors : 5 minutes
Bas du corps : 25 minutes
J+2 Le pire était hier? no Sir! Le pire est devant toi!
J+3 Douleurs disparus, motivation de retour! Et j'ai déjà envie de courir!
Je vais reprendre doucement la semaine prochaine avec de la natation et du vélo. On reprendra la cap dans deux semaines!
Prochaines étapes:
- Semi de la croix-verte le 24 Juin en 01:40:00 (record 01:51:40) --> réalisable???
- Marathon de Dublin le 29 Octobre en 04:00:00 (record 04:17:35) en espérant cette fois ne pas avoir de pépin physique pendant ma préparation!
J'ai été malheureusement coupé dans ma préparation à cause d'une tendinite à la cheville gauche à J-14.
Je ne savais pas si j'allais pouvoir prendre le départ...je décide au minimum de stopper la prépa et de réduire mon objectif chrono de 04:00:00 à 04:30:00
J-1 Pas de douleur particulière depuis une semaine, je me sens plutôt bien, et je suis très motivé.
J-0 6h30 on se réveil, j'ai la chance d'habiter à quelques stations de métro du départ de ce Marathon de Paris 2012, stressé, impossible de manger, ce que je sais être une erreur. J'arrive à avaler quelques céréales et un peu de lait, bien insuffisant à mon avis...
7h30 j'entre dans le sas des 4h, étonné par le peu de monde présent. Au fur et à mesure que le temps passe, les gens arrivent, la tension monte, et il fait particulièrement froid. On s'échauffe autant que possible! Les profs de fitness tentent de nous réchauffer! Un échec pour moi je n'arrive même pas à me concentrer sur ce qu'ils tentent de faire.
8h45 le froid devient vraiment insoutenable, et les gens du sas 4h vous le confirmeront, ce n'est que le début, puisque nous ne prendront pas le départ avant une grosse demi-heure, sans pouvoir s'échauffer. Le choc, beaucoup n'ont pas pris leur précautions, et par manque de temps urinent sur place, ce qui rend l'attente et le départ particulièrement peu ragoutants. De même beaucoup se débarrassent de leurs affaires en plein milieu du chemin, et je ne compte pas mes voisins qui manqueront de se tordre la cheville à quelques mètres du départ. Bref, un départ assez énervant, dans le froid bien entendu!
9h C'est parti! On oublie vite le froid, l'eau au sol dont on ignore s'il s'agit bien d'eau, on surveille tout de même de près le sol et les possibles obstacles! C'est alors en regardant les premiers supporters et en observant mes voisins en groupe que je me rappel que sur cette course je suis seul! L'ami avec lequel je me suis préparé n'a pas pu prendre le départ. Ma copine, elle, m'attendra à l'arrivée, ce qui me laisse 42.195km de solitude devant moi!
1km : Je prie pour que ma cheville aille bien afin de rester en course. Je laisse le meneur d'allure des 4h filer, fidèle à mon nouvel objectif de 4h30.
5km : Je me rends compte au km5 que je suis, malgré la distance laissée avec le meneur d'allure des 4h, parfaitement dans les temps pour finir mon marathon en 4h. Bêtise du jour ou pas à ce moment là je l'ignore mais je décide de reprendre mon objectif des 4h quitte à me faire rattraper par les 4h15 en fin de parcours. En même temps, la tendinite se réveille, grosse panique, mais j'y vais au mental, refusant de jeter un an de préparation à la poubelle.
10km : toujours mal à la cheville, mais niveau cardio et musculaire tout va bien. On a même le temps d'observer les gens autour, repérer les différentes nationalités représentées etc...bref quand on est seul on se distrait comme on peut! Des allemands sont là, des belges également, beaucoup de drapeaux irlandais sur le chemin. Le 10e, c'est aussi l'heure de la pause pipi! assez amusant cette fois! Tous ceux qui ont absorbé le premier ravitaillement trop vite en paye le prix! et on est bien content de ne pas en faire partie ^^
15km : tout est passé très vite je ne sais pas pour vous mais j'ai été très surpris, moi qui avais l'impression d'être rentré au bois de Vincennes il y a quelques instants, de retrouver la place de la Bastille sous mes pieds.
25km : çà devient vraiment dur pour la cheville. Je suis toujours dans les temps pour les 4h (2h23). Et là on s'accroche à tout et on remercie vraiment tous les gens qui sont sur le côté. A certains moments la cheville brûle tellement qu'on en devient ridicule. Un "Allez Philippe!!!" quand on ne s'appelle pas Philippe...et on se prend à penser "c'est pas grave fais comme si tu t'appelais Philippe!"
Je crois bien que c'est entre le 25e et le 30e km qu'on a le passage dans un long tunnel! Impressionnant, on croise les premiers abandons, ceux qui commencent à marcher et à s'étirer désespérément sur le côté, les pompiers mettent l'ambiance au fond du tunnel et çà fait un bien fou!
30km : je crois que c'est là que tout bascule! La cheville brûle, et c'est là que les deux semaines de coupure refont surface avec les premières crampes. On trouve deux ou trois pentes successives. Des pentes pendant lesquels je vais marcher et avoir mes premières hésitations. Au 33e, je me dis que je ne finirai peut-être pas. Encore une fois on s'accroche aux encouragements de parfaits inconnus, les enfants qui tendent la main étant les plus efficaces! Pour la première fois je prends 5' de retard sur les 4h, les pentes ayant été fatales! (35km en 2h54)
35km : Je pense avoir passé le mur des 30 dont tout le monde parle! Je me dis alors que 4' ce n'est rien, et qu'après tout pour un premier marathon je ne devrais pas m'occuper d'un objectif chrono. Bizarrement, je trouve qu'on devrait plutôt parler du mur des 35 que du mur des 30km. C'est dans le bois de Boulogne que cela devient vraiment dur. Je ne compte pas les gens arrêtés sur le côté, je vois les premiers claquages ou autres. Je fais moi même deux arrêts étirements. On attend chaque panneau km36-37-38-39 avec une impatience phénoménale! Il m'a été conseillé de visualiser un parcours de 10km à partir du km30, ce que j'ai fait. Cela devient tellement interminable que j'en viens à visualiser chaque km comme une rue que j'ai l'habitude d'emprunter, puis comme des tours de stade etc...et puis heureusement que quelqu'un attend dans le froid à l'arrivée, on ne veut pas faire attendre sa dame, donc on galope (enfin je sais pas pour vous...moi j'avais l'impression de galoper, en revoyant la vidéo on me voit ramper mais bon...chacun son interprétation!)
40km : plus que deux km, je me fais reprendre par les 4h15, ce qui a pour effet de me rebooster malgré les crampes! On adopte alors la démarche ultime:
- crampe au mollet gauche, on remonte la pointe des pieds à gauche, jambe bien tendue
- crampe à la cuisse droite, on lève bien le genou droit pour étirer tout çà
Bref on a l'air ridicule, mais plus on regarde autour, plus on se dit qu'après tout on est pas seul!
42km : surprise identique à la sortie du bois de Vincennes, les gens sur le côté nous annoncent les derniers mètres. A ce moment là, j'ai beau avoir compté les mètres me séparant de la ligne d'arrivée...je suis choqué de la vitesse à laquelle les derniers km ont été engloutis. Mauvaise surprise, les 100 derniers mètres en font psychologiquement 500, les jambes gauche et droite me lâchent par alternance! On y va quand même....
04:17:35!!!
On est fier!
On retrouve sa chérie! On va s'enfiler le premier fast food qui passe!
On se dit...plus jamais çà!
J+1 Je divise la journée en tâches:
Réveil : 3 secondes
Lever : 20 minutes
La douche se divisant elle même en plusieurs étapes:
Haut du cors : 5 minutes
Bas du corps : 25 minutes
J+2 Le pire était hier? no Sir! Le pire est devant toi!
J+3 Douleurs disparus, motivation de retour! Et j'ai déjà envie de courir!
Je vais reprendre doucement la semaine prochaine avec de la natation et du vélo. On reprendra la cap dans deux semaines!
Prochaines étapes:
- Semi de la croix-verte le 24 Juin en 01:40:00 (record 01:51:40) --> réalisable???
- Marathon de Dublin le 29 Octobre en 04:00:00 (record 04:17:35) en espérant cette fois ne pas avoir de pépin physique pendant ma préparation!
par Max132
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- bat
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- Platinum Boarder
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Je ne sais pas trop si on doit te felliciter ?
Bravo pour être marathonien, admiratif de tes capacités à endurer la souffrance.
Mais pour moi un marathon ce n'est pas courir "avec une cheville en feu" presque toute la course. (Mal à la cheville au 5ème en revenant de blessure, ça justifie un abandon pour ne pas prendre le risque de se blesser gravement : si ça passe vite tu peux toujours programmer un autre marathon rapidement, je sais c'est plus Paris, mais Paris c'est tous les ans ).
J'espère que ta cheville ira rapidement mieux.
Fellicitation aussi pour avoir encore envie après la course que tu as vécue. Tu fais bien : si tu cours la prochaine sans pépin tu devrais y prendre davantage de plaisir.
Bravo pour être marathonien, admiratif de tes capacités à endurer la souffrance.
Mais pour moi un marathon ce n'est pas courir "avec une cheville en feu" presque toute la course. (Mal à la cheville au 5ème en revenant de blessure, ça justifie un abandon pour ne pas prendre le risque de se blesser gravement : si ça passe vite tu peux toujours programmer un autre marathon rapidement, je sais c'est plus Paris, mais Paris c'est tous les ans ).
J'espère que ta cheville ira rapidement mieux.
Fellicitation aussi pour avoir encore envie après la course que tu as vécue. Tu fais bien : si tu cours la prochaine sans pépin tu devrais y prendre davantage de plaisir.
par bat
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- trickouze
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- Remerciements reçus 9
Encore un néo marathonien !! Bravo! Oui, c'est vrai, nous avons le droit d'être fier!
Super récit, et gros mental... le faire seul... sans pouvoir chercher un ou deux visages auxquels se raccrocher... chapeau!
Car pour moi, voir et entendre ma femme au km 35 m'a permis de tenir ces 7 foutus km, et la fin interminable ds le Bois de Boulogne!
Bref, tu es marathonien! Enjoy!
Super récit, et gros mental... le faire seul... sans pouvoir chercher un ou deux visages auxquels se raccrocher... chapeau!
Car pour moi, voir et entendre ma femme au km 35 m'a permis de tenir ces 7 foutus km, et la fin interminable ds le Bois de Boulogne!
Bref, tu es marathonien! Enjoy!
par trickouze
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- Max132
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Attention je ne dis pas que je n'ai pas pris de plaisir.
Ce qui fait qu'à un moment on surmonte la douleur, c'est justement parce que courir ce Marathon de Paris reste un plaisir.
La fierté d'être là, rien que çà c'est comme un tapis de course sous les pattes et je pense que beaucoup de marathoniens vivent leurs courses comme ça.
Enfin voilà malgré la douleur, ce Marathon de Paris 2012 reste une super expérience, une vraie fierté, et jamais je ne me serais remotivé aussi vite si cela n'avait pas été un plaisir
Et puis tous les coureurs ont un côté maso parfois non?
Enfin voilà merci à vous pour les félicitations!
Et ma cheville va déjà mieux, plus aucune douleur en marchant. Comme j'ai dit je vais reposer tout ça et reprendre par d'autres sports qui n'attaqueront pas ma cheville.
Ce qui fait qu'à un moment on surmonte la douleur, c'est justement parce que courir ce Marathon de Paris reste un plaisir.
La fierté d'être là, rien que çà c'est comme un tapis de course sous les pattes et je pense que beaucoup de marathoniens vivent leurs courses comme ça.
Enfin voilà malgré la douleur, ce Marathon de Paris 2012 reste une super expérience, une vraie fierté, et jamais je ne me serais remotivé aussi vite si cela n'avait pas été un plaisir
Et puis tous les coureurs ont un côté maso parfois non?
Enfin voilà merci à vous pour les félicitations!
Et ma cheville va déjà mieux, plus aucune douleur en marchant. Comme j'ai dit je vais reposer tout ça et reprendre par d'autres sports qui n'attaqueront pas ma cheville.
par Max132
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- finette
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- Remerciements reçus 1
Un grand bravo pour ta course!
La "longueur" des derniers kilomètres est terrible. J'ai ressenti la même chose sur les derniers km l'année dernière (même si je n'étais pas blessée). Ce decompte des km, puis de métres....
Tu as envie de remettre ça.... C'est ça qui est magique!
Bonne récup!
La "longueur" des derniers kilomètres est terrible. J'ai ressenti la même chose sur les derniers km l'année dernière (même si je n'étais pas blessée). Ce decompte des km, puis de métres....
Tu as envie de remettre ça.... C'est ça qui est magique!
Bonne récup!
par finette
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- olivier_g
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- Remerciements reçus 1
Bravo pour cette course dans la douleur!
par olivier_g
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