La Der des der...Le coup de Pied de la Mule !
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La Der des der...Le coup de Pied de la Mule ! a été créé par 1h18
Posted il y a 12 ans 11 mois #139290
Voilà c’est fait dernière course de l'année 2011 et dernière course en "S", passage à V, bouhhou, snif ! S de small, S de senior ! Ce n’est pas très Jojo comme dénomination mais que dire de « V » comme Vétéran !!
C’est bien parce que ma meilleure copine faisait cette course que j’y suis allée car je pense qu’il faut être un brin frapadingue pour décider de :
1/Ne pas profiter d’une soirée sans les enfants pour faire des efforts physiques avec son mari et qui n’ont rien à voir avec la préparation course !
2/Décider de se lever un dimanche matin à 6h30 pour pouvoir manger (au moins deux heures avant la course le fameux dégueu-Gâteau sport), gentiment donné par Jéjé, au lieu des traditionnels croissants!
3/Partir à moitié dénudée par 1°C courir au milieu d’un millier de participants !
4/Se fritter avec son mari qui, soit par ruse, soit par flegme, choisi de faire avec vous la course et vous saoule par ses conseils, certes qui se veulent être des encouragements mais qui, du fait de l’effort intense fourni, sont perçus comme des critiques !
5/Se croire originale en portant son bonnet du père Noël sur la tête, transpirer à cause de lui pendant toute la course pour au final, être la énième coureuse à y avoir songé (faut être Mme 1H18 pour penser que nous serions que nous 5 avec ce bonnet sur la tête une semaine avant Noël) et être de surcroît ridicule (et oui comme on dit certains ont une tête à chapeaux d’autres pas!) …
Bref comme vos pouvez le constater tous les ingrédients pour passer un bon moment !
9H30, nous voici donc placés sur la ligne de départ, après un bref aller-retour jusqu’aux stands pour récupérer nos dossards (une bonne demi-heure d’attente), puis poser nos X couches de pulls, écharpes, bonnets et gants à la voiture et enfin quelques va et vient d’échauffement.
10H, …Heu, toujours sur la ligne de départ…Et oui trop de participants et certainement des participants retardataires qui n’ont pas pris la peine de se lever aux aurores et qui décalent le top départ, grrrrrr. Dans la ligne avec nous, enfin dans la foule plutôt, aucune ligne n’est vraiment constituée car trop de monde (1030 coureurs au moins à l’arrivée), des « Papi » et des « mami » au moins, je pense que c’étaient des V3 voir V4, adorables ! Mon dieu si je savais qu’à leur âge je pourrai encore me mettre sur une ligne de départ, je signe tout de suite !
10H05, franchissement de l’arche et déclenchement du chrono et oui, bien que placés dans le premier quart, il a fallu du temps avant de pouvoir vraiment s’élancer (et je n’exagère qu’à moitié). Petite bousculade ou ruade devrais-je dire de certains coureurs placés un peu plus loin dans le peloton et qui veulent rattraper leur retard. Bon démarrage, je suis dans les clous, je gère assez bien l’effort (heu j’ai fait 500mètres) nous sommes tous au complet, le coach et sa gelée de groseille, mon mari et Floflo, seul Daniel nous a lâché il est devant et bien devant, il n’a pas de moitié à soutenir lui, il fera sa couse en solo et reviendra à la fin soutenir Floflo.
Première difficulté : les escaliers : ont fait la queue mais c’est moins long ou compliqué que nous l’avions imaginé, faut dire que plus de la moitié des coureurs sont déjà passés par là, il ne reste que les vraies « mules » ! Bon comme d’hab dans la famille 1heure 18, il y a deux files et on choisi la mauvaise, les copains en profitent pour nous passer devant. Pas grave sur le plateau on les rattrapera. Ces escaliers sont de vrais coupes-jambes, des marches irrégulières et grandes qui sont une horreur pour les personnes aux jambes courtes comme moi, car même si je fais un bon 41 taille chaussure, je ne mesure qu’1,60m les bras levés, véritable équerre de profil!
Deuxième difficulté : Heu en fait , il n' y en a plus, le parcours est plat et même sur les 3 premiers kilomètres assez descendant, j’en profite pour bomber, 12km/h de moyenne, mon mari me suit mais souffle et souffre et en profite pour me glisser tu vas trop vite, tu vas trop vite, ralenti. Pffffff mais non je ne veux pas, je sais qu’ensuite y a un faux plat et donc je dois prendre mon avance sur cette partie du parcours, j’ai lâché les cops pour le coup.
5ème km, j’avale le gel, beurk toujours aussi dégueu ! Comme je ne veux pas le jeter par terre, je le glisse dans le seul endroit accessible : mon décolleté. Toutefois n’ayant pas la poitrine de la lolo Ferrari, le gel glissera et descendra au niveau du ventre, tout juste retenu pas le tshirt, il m’aura un brin gonflé celui-là aussi !
6ème km, voilà : ce qui devait arriver, arriva : j’en peux plus ! Mon mari avait raison (mais je ne vais pas le reconnaître), j’ai trop forcé, je vois des étoiles!
7ème km arrive le coach, il lâché sa gelée de groseilles, ils ont fini par s’engueuler à cause de ses réflexions du style : « allonge ta foulée, souffle plus longtemps, ralentis mais pourquoi tu accélères ? ». Mais qu’est ce qu’elle en sait pourquoi d’un seul coup elle accélère. Car, même si nous ne sommes pas mono tâche comme vous les hommes, reconnaissez messieurs que cela relève du génie de parvenir à analyser chacun de ses gestes ou comportements en phase de course ! Tu coures avec un seul objectif : finir et le plus vite possible ! A ce moment là, ton QI il est du niveau d’un poisson rouge ! Même pour le plus intelligent des coureurs !
Il est allé prodiguer ses conseils à Floflo, elle aussi un peu à bout ! Mais du coup elle me rattrape, et dit ne plus en pouvoir, faut dire que la veille, elle a bien bû, est allée voir un concert et s’est couchée à plus d’une heure du mat et en plus c’est une V1 ! Malgré son régime plus qu’anti-sportif et son âge certain (bon je me moque et j’ai bien tort moi aussi un jour j’attendrai son âge canonique), elle tient et tient bien, sur plus d’une borne! Mon mari en profite pour m’encourager de plus belle, allez vas-y tu y es, reste plus rien !
Hum, hum, c’est presque vrai, moins de 2km à faire c’est objectivement que dalle dés lors que vous venez d’en passer 8, sauf que moi le parcours je le connais, j’ai fait la reconnaissance à l’occasion du Mulothon, (oui je sais, c’est pas très jojo comme nom, on a envie d’écrire d’ailleurs des Mules aux thons…Il n’ y a qu’un pas! Enfin je parle pour moi surtout quand on voit les photos de course !) Et je sais pourquoi cette course elle s’appelle « le coup de pied de la Mule » car sur le dernier kilomètre ça grimpe et fort, la Mule elle te donne son coup de pied à la fin! Whaouu, j’ai mal partout, ça tire mais je sais que je dois en garder pour les 50 derniers mètres afin d’accélérer !
Sur le parcours on rencontre Daniel, il a fini, lui, depuis au moins 10 minutes : « Allez la famille 1H18, Allez Floflo ! ». On passe devant sa compagne Magali, venue nous encourager presque tout au long du parcours : « Allez courage la miss, il ne te reste plus que 50mètres, heu à moins que cela ne soit 60 ! »
Ouf, après le virage le plat et l’arche d’arrivée : Attention je fonce, 18,4 km/h.
Denis (l’ex-number-one, à la désormais course mondialement connue du fief de Plusloin : la CRAPAHUTE) revenu depuis 20 min, m’encourage :
- « Houlàlà, vas-y MP !!! » Après coup ch’suis pas sûre que c’était des encouragements ça, surtout que dés le lundi au boulot il me dira :
-« Dis-donc t’étais à fond quand je t’ai vu, y avait plus d’oxygène pour le cerveau, tout était dans les jambes !».
Ouais, ouais, bon ça va ! Non seulement il a fait la course en 36 minutes mais en plus il n’a aucune douleur sauf à sa cheville qui l’a fait un peu souffrir ! Peuh, même plus je lui parle, moi qui marche comme un robot : « Golgoth sort de ce corps ! », qui ai des douleurs abdominales inconnues jusqu’à ce jour, je ne savais pas qu’il y avait des abdos, aussi haut placés!
Bon et notre temps (hou on dirait le magazine pour retraités), notre temps sera de 54 min et ch’sais plus combien de centième pour Mme 1H18, mr 1H18 me suivra à un centième près, il m’aura collé tout le long comme le rémora sur le requin ! Floflo, 54 et quelques brouettes derrière, Ma cops et son Mari 57 et quelques. Daniel aura fait 47 quelque chose (il a repris la course de puis septembre cette année !).
Bon c’est bien je suis toujours première, d’accord je suis la plus jeune ! Mais c’est pas terrible pour un 10 km avec 50 d+++, afin avec un chtouillas de montée mais vraiment pas grand-chose ! D’ailleurs j’ai terminé 67ème de ma catégorie et 606ème du scrah. Bon on dira que c’est la fin d’année 2011.
2012 s’augure sous de meilleurs hospices de courses avec un Semi au printemps, qui est de saison me direz-vous, les semi c’est plus au printemps qu’on les fait !
Bonne continuation à toutes et tous, bonnes fêtes et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures de la Team de frapadingues Crapahuteurs !
C’est bien parce que ma meilleure copine faisait cette course que j’y suis allée car je pense qu’il faut être un brin frapadingue pour décider de :
1/Ne pas profiter d’une soirée sans les enfants pour faire des efforts physiques avec son mari et qui n’ont rien à voir avec la préparation course !
2/Décider de se lever un dimanche matin à 6h30 pour pouvoir manger (au moins deux heures avant la course le fameux dégueu-Gâteau sport), gentiment donné par Jéjé, au lieu des traditionnels croissants!
3/Partir à moitié dénudée par 1°C courir au milieu d’un millier de participants !
4/Se fritter avec son mari qui, soit par ruse, soit par flegme, choisi de faire avec vous la course et vous saoule par ses conseils, certes qui se veulent être des encouragements mais qui, du fait de l’effort intense fourni, sont perçus comme des critiques !
5/Se croire originale en portant son bonnet du père Noël sur la tête, transpirer à cause de lui pendant toute la course pour au final, être la énième coureuse à y avoir songé (faut être Mme 1H18 pour penser que nous serions que nous 5 avec ce bonnet sur la tête une semaine avant Noël) et être de surcroît ridicule (et oui comme on dit certains ont une tête à chapeaux d’autres pas!) …
Bref comme vos pouvez le constater tous les ingrédients pour passer un bon moment !
9H30, nous voici donc placés sur la ligne de départ, après un bref aller-retour jusqu’aux stands pour récupérer nos dossards (une bonne demi-heure d’attente), puis poser nos X couches de pulls, écharpes, bonnets et gants à la voiture et enfin quelques va et vient d’échauffement.
10H, …Heu, toujours sur la ligne de départ…Et oui trop de participants et certainement des participants retardataires qui n’ont pas pris la peine de se lever aux aurores et qui décalent le top départ, grrrrrr. Dans la ligne avec nous, enfin dans la foule plutôt, aucune ligne n’est vraiment constituée car trop de monde (1030 coureurs au moins à l’arrivée), des « Papi » et des « mami » au moins, je pense que c’étaient des V3 voir V4, adorables ! Mon dieu si je savais qu’à leur âge je pourrai encore me mettre sur une ligne de départ, je signe tout de suite !
10H05, franchissement de l’arche et déclenchement du chrono et oui, bien que placés dans le premier quart, il a fallu du temps avant de pouvoir vraiment s’élancer (et je n’exagère qu’à moitié). Petite bousculade ou ruade devrais-je dire de certains coureurs placés un peu plus loin dans le peloton et qui veulent rattraper leur retard. Bon démarrage, je suis dans les clous, je gère assez bien l’effort (heu j’ai fait 500mètres) nous sommes tous au complet, le coach et sa gelée de groseille, mon mari et Floflo, seul Daniel nous a lâché il est devant et bien devant, il n’a pas de moitié à soutenir lui, il fera sa couse en solo et reviendra à la fin soutenir Floflo.
Première difficulté : les escaliers : ont fait la queue mais c’est moins long ou compliqué que nous l’avions imaginé, faut dire que plus de la moitié des coureurs sont déjà passés par là, il ne reste que les vraies « mules » ! Bon comme d’hab dans la famille 1heure 18, il y a deux files et on choisi la mauvaise, les copains en profitent pour nous passer devant. Pas grave sur le plateau on les rattrapera. Ces escaliers sont de vrais coupes-jambes, des marches irrégulières et grandes qui sont une horreur pour les personnes aux jambes courtes comme moi, car même si je fais un bon 41 taille chaussure, je ne mesure qu’1,60m les bras levés, véritable équerre de profil!
Deuxième difficulté : Heu en fait , il n' y en a plus, le parcours est plat et même sur les 3 premiers kilomètres assez descendant, j’en profite pour bomber, 12km/h de moyenne, mon mari me suit mais souffle et souffre et en profite pour me glisser tu vas trop vite, tu vas trop vite, ralenti. Pffffff mais non je ne veux pas, je sais qu’ensuite y a un faux plat et donc je dois prendre mon avance sur cette partie du parcours, j’ai lâché les cops pour le coup.
5ème km, j’avale le gel, beurk toujours aussi dégueu ! Comme je ne veux pas le jeter par terre, je le glisse dans le seul endroit accessible : mon décolleté. Toutefois n’ayant pas la poitrine de la lolo Ferrari, le gel glissera et descendra au niveau du ventre, tout juste retenu pas le tshirt, il m’aura un brin gonflé celui-là aussi !
6ème km, voilà : ce qui devait arriver, arriva : j’en peux plus ! Mon mari avait raison (mais je ne vais pas le reconnaître), j’ai trop forcé, je vois des étoiles!
7ème km arrive le coach, il lâché sa gelée de groseilles, ils ont fini par s’engueuler à cause de ses réflexions du style : « allonge ta foulée, souffle plus longtemps, ralentis mais pourquoi tu accélères ? ». Mais qu’est ce qu’elle en sait pourquoi d’un seul coup elle accélère. Car, même si nous ne sommes pas mono tâche comme vous les hommes, reconnaissez messieurs que cela relève du génie de parvenir à analyser chacun de ses gestes ou comportements en phase de course ! Tu coures avec un seul objectif : finir et le plus vite possible ! A ce moment là, ton QI il est du niveau d’un poisson rouge ! Même pour le plus intelligent des coureurs !
Il est allé prodiguer ses conseils à Floflo, elle aussi un peu à bout ! Mais du coup elle me rattrape, et dit ne plus en pouvoir, faut dire que la veille, elle a bien bû, est allée voir un concert et s’est couchée à plus d’une heure du mat et en plus c’est une V1 ! Malgré son régime plus qu’anti-sportif et son âge certain (bon je me moque et j’ai bien tort moi aussi un jour j’attendrai son âge canonique), elle tient et tient bien, sur plus d’une borne! Mon mari en profite pour m’encourager de plus belle, allez vas-y tu y es, reste plus rien !
Hum, hum, c’est presque vrai, moins de 2km à faire c’est objectivement que dalle dés lors que vous venez d’en passer 8, sauf que moi le parcours je le connais, j’ai fait la reconnaissance à l’occasion du Mulothon, (oui je sais, c’est pas très jojo comme nom, on a envie d’écrire d’ailleurs des Mules aux thons…Il n’ y a qu’un pas! Enfin je parle pour moi surtout quand on voit les photos de course !) Et je sais pourquoi cette course elle s’appelle « le coup de pied de la Mule » car sur le dernier kilomètre ça grimpe et fort, la Mule elle te donne son coup de pied à la fin! Whaouu, j’ai mal partout, ça tire mais je sais que je dois en garder pour les 50 derniers mètres afin d’accélérer !
Sur le parcours on rencontre Daniel, il a fini, lui, depuis au moins 10 minutes : « Allez la famille 1H18, Allez Floflo ! ». On passe devant sa compagne Magali, venue nous encourager presque tout au long du parcours : « Allez courage la miss, il ne te reste plus que 50mètres, heu à moins que cela ne soit 60 ! »
Ouf, après le virage le plat et l’arche d’arrivée : Attention je fonce, 18,4 km/h.
Denis (l’ex-number-one, à la désormais course mondialement connue du fief de Plusloin : la CRAPAHUTE) revenu depuis 20 min, m’encourage :
- « Houlàlà, vas-y MP !!! » Après coup ch’suis pas sûre que c’était des encouragements ça, surtout que dés le lundi au boulot il me dira :
-« Dis-donc t’étais à fond quand je t’ai vu, y avait plus d’oxygène pour le cerveau, tout était dans les jambes !».
Ouais, ouais, bon ça va ! Non seulement il a fait la course en 36 minutes mais en plus il n’a aucune douleur sauf à sa cheville qui l’a fait un peu souffrir ! Peuh, même plus je lui parle, moi qui marche comme un robot : « Golgoth sort de ce corps ! », qui ai des douleurs abdominales inconnues jusqu’à ce jour, je ne savais pas qu’il y avait des abdos, aussi haut placés!
Bon et notre temps (hou on dirait le magazine pour retraités), notre temps sera de 54 min et ch’sais plus combien de centième pour Mme 1H18, mr 1H18 me suivra à un centième près, il m’aura collé tout le long comme le rémora sur le requin ! Floflo, 54 et quelques brouettes derrière, Ma cops et son Mari 57 et quelques. Daniel aura fait 47 quelque chose (il a repris la course de puis septembre cette année !).
Bon c’est bien je suis toujours première, d’accord je suis la plus jeune ! Mais c’est pas terrible pour un 10 km avec 50 d+++, afin avec un chtouillas de montée mais vraiment pas grand-chose ! D’ailleurs j’ai terminé 67ème de ma catégorie et 606ème du scrah. Bon on dira que c’est la fin d’année 2011.
2012 s’augure sous de meilleurs hospices de courses avec un Semi au printemps, qui est de saison me direz-vous, les semi c’est plus au printemps qu’on les fait !
Bonne continuation à toutes et tous, bonnes fêtes et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures de la Team de frapadingues Crapahuteurs !
par 1h18
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