Nice-Cannes: le marathon, c'est dur 2/3
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Tout est parfait.
J’ai pu me préparer parfaitement. Aucune blessure. L’inquiétant mal de gorge d’hier a disparu (psycho-somatique ? ). Je suis bien placé sur le départ (merci l’organisation pour les sas). La température est idéale. Pas de vent. Tout est parfait.
8h . Le speaker nous libère, enfin. Mon plan est parfaitement clair. 12.2kmh soit 4’55 au km jusqu’au 30è pour arriver en 2h37’30. Au passage gérer la Garoupe et les 2-3 bosses d’avant tranquille. Et à partir du 30è j’accélère si possible pour me caler à 4’40 au km dans l’idéal et finir en moins de 3h25 ou un peu plus si pas possible.
Le départ est donné. 1ère excellente surprise, je cours librement dès le début. Pas besoin de doubler. Pas de perte de temps. Pour le marathon de Paris en 1995 et pour Marseille-Cassis j’avais dû me frayer un chemin pendant 10km et j’avais perdu beaucoup de temps et de force.
1er km nickel 4’56. Les sensations sont excellentes. Je profite du paysage. Je prends le temps de regarder la file des coureurs de l’autre côté de la route, sur fond de soleil levant, c’est très beau. Sentiment de bonheur simple.
Les km défilent assez vite. On passe derrière l’aéroport. Un avion décolle dans le soleil. C’est pas un vol d’oie sauvage mais je trouve ça très beau.
5km en 24’29. Parfaitement dans l’allure, 6s d’avance sur le plan. Je me ballade. Un petit verre d’eau vite fait en passant. Quelques applaudissements à un groupe qui tire une joëlette.
10km 48’45. Parfait. 25s d’avance sur le plan et je me promène. Un verre d’eau en marchant sans perdre de temps. On aperçoit déjà les immeubles de la marina baie des anges où m’attendent mes supporters. Une petite boucle dans un lotissement et on arrive à la marina où il y a beaucoup de monde et une joyeuse animation musicale. Une petite ambiance d’Alpes d’Huez. Un coureur rugbyman a un ballon à la main, un autre a les cheveux roses. Les encouragements fusent. J’absorbe une tablette de dextrose et j’attrape une bouteille au passage devant ma troupe.
15km 1h13’05. 40s d’avance sur le plan. Tout est parfait. Un 2ème coucou à la famille à la sortie du circuit dans la marina et on aborde la longue ligne droite du bord de mer.
1ére petite inquiétude avec un début d’ampoule à la voûte plantaire. Je m’autorise une rapide pause pipi et tire sur la chaussette pour enlever le probable pli sournois.
Et je reprends mon allure implacable. Tiens, premières petites douleurs dans le dos. Tiens, il fait chaud. Tiens, je commence à bien suer.
20km 1h37’52. 28s d’avance (la pause ne m’a coûté qu’un poignée de secondes). Parfait.
Le semi est là : 1h43’15. Sur les bases de 3h26’30 mais j’ai reconnu la 2ème partie la veille en voiture. Il y a quelques bosses. Je suis sur les base de 3h27-3h28.
On arrive au port d’Antibes. Les choses sérieuses vont commencer. Je gère pépère le coup de cul du fort carré. J’économise complètement les jambes. J’ai conscience de la suite. Un coureur polonais la grimpe à fond, je le retrouve 100m plus loin.
Il y a beaucoup de monde dans ces rues étroites, ça aide. Sur le bord de mer je me retourne pour constater le trajet accompli, c’est impressionnant. Mais le plus reste à faire.
25km 2h02’31 : 24s d’avance sur le plan. Tout va bien, je gère. La Garoupe arrive. Dernière difficulté ? Je la monte tranquille pour économiser les cannes. Après la descente, on aperçoit le Palm-Beach, 2 km avant l’arrivée. C’est loin.
Là je pense à Robin qui attaque après la Garoupe. J’accélère un chouia plus tôt que prévu et j’attends le 30è avec la plus grande impatience.
30km 2h27’44 : 14s de retard sur le plan. Normal : la Garoupe.
C’est le moment tant attendu. Je suis fatigué mais j’en veux. Je vais au charbon, j’accélère. Enfin, il me semble. 31è en 4’54. Seulement ? Avec le ravito, bon. J’envoie mais je commence à fatiguer.
35km 2h52’23 : 18s de retard sur 3h37’30. Derniers km en 4’56.
J’ai pu me préparer parfaitement. Aucune blessure. L’inquiétant mal de gorge d’hier a disparu (psycho-somatique ? ). Je suis bien placé sur le départ (merci l’organisation pour les sas). La température est idéale. Pas de vent. Tout est parfait.
8h . Le speaker nous libère, enfin. Mon plan est parfaitement clair. 12.2kmh soit 4’55 au km jusqu’au 30è pour arriver en 2h37’30. Au passage gérer la Garoupe et les 2-3 bosses d’avant tranquille. Et à partir du 30è j’accélère si possible pour me caler à 4’40 au km dans l’idéal et finir en moins de 3h25 ou un peu plus si pas possible.
Le départ est donné. 1ère excellente surprise, je cours librement dès le début. Pas besoin de doubler. Pas de perte de temps. Pour le marathon de Paris en 1995 et pour Marseille-Cassis j’avais dû me frayer un chemin pendant 10km et j’avais perdu beaucoup de temps et de force.
1er km nickel 4’56. Les sensations sont excellentes. Je profite du paysage. Je prends le temps de regarder la file des coureurs de l’autre côté de la route, sur fond de soleil levant, c’est très beau. Sentiment de bonheur simple.
Les km défilent assez vite. On passe derrière l’aéroport. Un avion décolle dans le soleil. C’est pas un vol d’oie sauvage mais je trouve ça très beau.
5km en 24’29. Parfaitement dans l’allure, 6s d’avance sur le plan. Je me ballade. Un petit verre d’eau vite fait en passant. Quelques applaudissements à un groupe qui tire une joëlette.
10km 48’45. Parfait. 25s d’avance sur le plan et je me promène. Un verre d’eau en marchant sans perdre de temps. On aperçoit déjà les immeubles de la marina baie des anges où m’attendent mes supporters. Une petite boucle dans un lotissement et on arrive à la marina où il y a beaucoup de monde et une joyeuse animation musicale. Une petite ambiance d’Alpes d’Huez. Un coureur rugbyman a un ballon à la main, un autre a les cheveux roses. Les encouragements fusent. J’absorbe une tablette de dextrose et j’attrape une bouteille au passage devant ma troupe.
15km 1h13’05. 40s d’avance sur le plan. Tout est parfait. Un 2ème coucou à la famille à la sortie du circuit dans la marina et on aborde la longue ligne droite du bord de mer.
1ére petite inquiétude avec un début d’ampoule à la voûte plantaire. Je m’autorise une rapide pause pipi et tire sur la chaussette pour enlever le probable pli sournois.
Et je reprends mon allure implacable. Tiens, premières petites douleurs dans le dos. Tiens, il fait chaud. Tiens, je commence à bien suer.
20km 1h37’52. 28s d’avance (la pause ne m’a coûté qu’un poignée de secondes). Parfait.
Le semi est là : 1h43’15. Sur les bases de 3h26’30 mais j’ai reconnu la 2ème partie la veille en voiture. Il y a quelques bosses. Je suis sur les base de 3h27-3h28.
On arrive au port d’Antibes. Les choses sérieuses vont commencer. Je gère pépère le coup de cul du fort carré. J’économise complètement les jambes. J’ai conscience de la suite. Un coureur polonais la grimpe à fond, je le retrouve 100m plus loin.
Il y a beaucoup de monde dans ces rues étroites, ça aide. Sur le bord de mer je me retourne pour constater le trajet accompli, c’est impressionnant. Mais le plus reste à faire.
25km 2h02’31 : 24s d’avance sur le plan. Tout va bien, je gère. La Garoupe arrive. Dernière difficulté ? Je la monte tranquille pour économiser les cannes. Après la descente, on aperçoit le Palm-Beach, 2 km avant l’arrivée. C’est loin.
Là je pense à Robin qui attaque après la Garoupe. J’accélère un chouia plus tôt que prévu et j’attends le 30è avec la plus grande impatience.
30km 2h27’44 : 14s de retard sur le plan. Normal : la Garoupe.
C’est le moment tant attendu. Je suis fatigué mais j’en veux. Je vais au charbon, j’accélère. Enfin, il me semble. 31è en 4’54. Seulement ? Avec le ravito, bon. J’envoie mais je commence à fatiguer.
35km 2h52’23 : 18s de retard sur 3h37’30. Derniers km en 4’56.
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