Récit des courses Janvier 2009
- gilles
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Vous trouverez ici les récits de certaines courses des membres du site et du Team-ccap.com faites durant le mois de janvier 2009
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Bonne lecture à toutes et tous
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par gilles
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Moins vieux
Me voici, de retour, ici, à Nyons, pour la deuxième édition de cette course au brin d’olivier.
C’est toujours plus difficile la deuxième fois. Dans la vie, tout ce qui compte est plus difficile la deuxième fois. Confirmer, c’est gommer la part du hasard, de la chance. Déjà, on a presque épuisé la longue liste des excuses, des prétextes :
- Je ne connaissais pas le parcours ; il ne me convient pas du tout.
- 15 kilomètres, c’est un peu long pour moi en ce moment, j’aurais du m’en douter !Je ne pourrai pas non plus dire que j’ai été gêné par le froid : il fait bien meilleur cette année. Certes, le ciel est gris et une petite pluie fine rend la chaussée glissante. Dommage pour mes Nike compétition que j’étrenne aujourd’hui : deux petits bijoux de 220 grammes, assortis au rouge de mon maillot. Mais il fait doux.
Personne n’aime perdre du temps d’une année sur l’autre. Et si c’était la fin ?
A 52 ans, c’est encore plus difficile. Un an de plus, ça « vaut » combien de secondes, de minutes ?
Au fond, j’ai beau bluffer, cacher mon jeu, prétendre qu’en ce mois de janvier, je suis moins entraîné ; je connais la vérité : je suis exactement dans les mêmes dispositions. A un détail près. Mais peut-être que ce détail me favorise….
Je suis de mauvaise humeur. J’ai oublié mon appareil photo et ce matin sur l’autoroute, il y a avait, dans le jour qui se levait, des ciels magnifiques, tirant sur le mauve. J’ai essayé de les mémoriser pour pouvoir les peindre plus tard mais sans l’aide de la photo, ce sera difficile. Pourtant, ce soir, je les ai encore là, dans ma tête.
Je parle à peine aux autres coureurs. Je reconnais quand même le vainqueur de l’an dernier. Aie ! C’est plus ennuyeux, il y a aussi les deux V2 qui m’avaient battu .On s’épie, on se jauge du coin de l’œil.
Nous partons avec dix minutes de retard. La relative douceur du temps ne m’a pas empêché de me refroidir, surtout que j’ai opté pour le short. Au dernier moment, j’ai enfilé un tee-shirt manches longues sous mon maillot de club et j’ai gardé un bonnet et des gants.
Devant, les concurrents sont relativement groupés ; à part trois d’entre eux qui se sont détachés et qui composeront le podium tout à l’heure. Surprise cette année, le ressortissant de Centre-Afrique sera battu et le record pulvérisé.
Je passe le premier kilomètre en trois minutes quarante six. C’est devenu mon allure habituelle. Dois-je dire hélas ou tant mieux ? De toutes façons, je n’y peux rien. Après, je ne peux espérer que la maintenir le plus longtemps possible, suivant ma forme ou le relief. Ici, c’est difficile dès le deuxième ; on attaque un faux plat montant puis un col qui nous mèneront jusqu’au 6ème kilomètre. Je ne sais pas exactement quel rang j’occupe : douze ? quinze ? L’an dernier, j’avais fini dixième mais nous étions moins nombreux. Cette année, on annonce près de deux cent concurrents. Après une série de montagnes russes, nous abordons le huitième kilomètre et la descente que nous ne quitterons plus jusqu’à l’arrivée même si les derniers deux mille mètres sont en pente plus douce. C’est normalement mon terrain de prédilection. Mais les temps ont bien changé. Je mets bien trop longtemps à récupérer des efforts de la montée, ma foulée manque de légèreté. Les positions resteront les mêmes. Mais je conserve toujours la griserie de ce moment délicieux où l’on bascule.
Un dernier coup d’œil en arrière, dans les derniers 400 mètres m’apprend que je ne risque rien ; alors, un peu entamé, je ralentis l’allure, pour passer la ligne plus frais, en souriant.
Ca tombe bien, le speaker tient absolument à m’interviewer : il a vu que j’étais licencié en Auvergne ; ça l’intrigue que je vienne de si loin. Je lui explique que je suis Drômois d’adoption, que j’y ai habité, que j’y viens souvent.
Enfin, quand il me lâche, je jette un coup d’œil à mon chrono !
4 secondes !!! J’ai mis 4 secondes de plus que l’an dernier ! Ca m’apprendra à faire le beau !
Mais je suis plutôt satisfait, rassuré. Bien sûr l’an dernier, j’étais diminué, j’avais terminé en boitant mais j’avais fait aussi une première partie à bloc.
Finalement, j’ai eu raison de venir. J’ai réalisé le même temps. Je suis encore 3ème V2. J’ai donc le même âge.
Ces 15 km m’ont permis d’effacer un an de ma vie.
Si je reviendrai l’an prochain ?
C’est toujours plus difficile la troisième fois………
Me voici, de retour, ici, à Nyons, pour la deuxième édition de cette course au brin d’olivier.
C’est toujours plus difficile la deuxième fois. Dans la vie, tout ce qui compte est plus difficile la deuxième fois. Confirmer, c’est gommer la part du hasard, de la chance. Déjà, on a presque épuisé la longue liste des excuses, des prétextes :
- Je ne connaissais pas le parcours ; il ne me convient pas du tout.
- 15 kilomètres, c’est un peu long pour moi en ce moment, j’aurais du m’en douter !Je ne pourrai pas non plus dire que j’ai été gêné par le froid : il fait bien meilleur cette année. Certes, le ciel est gris et une petite pluie fine rend la chaussée glissante. Dommage pour mes Nike compétition que j’étrenne aujourd’hui : deux petits bijoux de 220 grammes, assortis au rouge de mon maillot. Mais il fait doux.
Personne n’aime perdre du temps d’une année sur l’autre. Et si c’était la fin ?
A 52 ans, c’est encore plus difficile. Un an de plus, ça « vaut » combien de secondes, de minutes ?
Au fond, j’ai beau bluffer, cacher mon jeu, prétendre qu’en ce mois de janvier, je suis moins entraîné ; je connais la vérité : je suis exactement dans les mêmes dispositions. A un détail près. Mais peut-être que ce détail me favorise….
Je suis de mauvaise humeur. J’ai oublié mon appareil photo et ce matin sur l’autoroute, il y a avait, dans le jour qui se levait, des ciels magnifiques, tirant sur le mauve. J’ai essayé de les mémoriser pour pouvoir les peindre plus tard mais sans l’aide de la photo, ce sera difficile. Pourtant, ce soir, je les ai encore là, dans ma tête.
Je parle à peine aux autres coureurs. Je reconnais quand même le vainqueur de l’an dernier. Aie ! C’est plus ennuyeux, il y a aussi les deux V2 qui m’avaient battu .On s’épie, on se jauge du coin de l’œil.
Nous partons avec dix minutes de retard. La relative douceur du temps ne m’a pas empêché de me refroidir, surtout que j’ai opté pour le short. Au dernier moment, j’ai enfilé un tee-shirt manches longues sous mon maillot de club et j’ai gardé un bonnet et des gants.
Devant, les concurrents sont relativement groupés ; à part trois d’entre eux qui se sont détachés et qui composeront le podium tout à l’heure. Surprise cette année, le ressortissant de Centre-Afrique sera battu et le record pulvérisé.
Je passe le premier kilomètre en trois minutes quarante six. C’est devenu mon allure habituelle. Dois-je dire hélas ou tant mieux ? De toutes façons, je n’y peux rien. Après, je ne peux espérer que la maintenir le plus longtemps possible, suivant ma forme ou le relief. Ici, c’est difficile dès le deuxième ; on attaque un faux plat montant puis un col qui nous mèneront jusqu’au 6ème kilomètre. Je ne sais pas exactement quel rang j’occupe : douze ? quinze ? L’an dernier, j’avais fini dixième mais nous étions moins nombreux. Cette année, on annonce près de deux cent concurrents. Après une série de montagnes russes, nous abordons le huitième kilomètre et la descente que nous ne quitterons plus jusqu’à l’arrivée même si les derniers deux mille mètres sont en pente plus douce. C’est normalement mon terrain de prédilection. Mais les temps ont bien changé. Je mets bien trop longtemps à récupérer des efforts de la montée, ma foulée manque de légèreté. Les positions resteront les mêmes. Mais je conserve toujours la griserie de ce moment délicieux où l’on bascule.
Un dernier coup d’œil en arrière, dans les derniers 400 mètres m’apprend que je ne risque rien ; alors, un peu entamé, je ralentis l’allure, pour passer la ligne plus frais, en souriant.
Ca tombe bien, le speaker tient absolument à m’interviewer : il a vu que j’étais licencié en Auvergne ; ça l’intrigue que je vienne de si loin. Je lui explique que je suis Drômois d’adoption, que j’y ai habité, que j’y viens souvent.
Enfin, quand il me lâche, je jette un coup d’œil à mon chrono !
4 secondes !!! J’ai mis 4 secondes de plus que l’an dernier ! Ca m’apprendra à faire le beau !
Mais je suis plutôt satisfait, rassuré. Bien sûr l’an dernier, j’étais diminué, j’avais terminé en boitant mais j’avais fait aussi une première partie à bloc.
Finalement, j’ai eu raison de venir. J’ai réalisé le même temps. Je suis encore 3ème V2. J’ai donc le même âge.
Ces 15 km m’ont permis d’effacer un an de ma vie.
Si je reviendrai l’an prochain ?
C’est toujours plus difficile la troisième fois………
par Icare
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- fred
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- Remerciements reçus 0
fred tout betton court 2009.
Tout d'abord la dernière semaine de préparation a été perturbé par un virus qui m'a scotché au lit pendant 24h et la récup a été difficile.
J'ai passé une mauvaise nuit mais me réveille vers 8h30 avec une douleur a l'estomac apparue hier, tant pis, je prend mon petit dej et me douche pour partir a 9h30 de chez moi sous un déluge.
Arrivé sur place l'estomac fait toujours des siennes, je retire mon dossard et écoute le speaker annoncé qu'une partie du circuit a été changée pour cause d'inondations.Ce sera 2 boucles et le parcours ne fera plus 10 mais 11,25Km.... Pour le record c'était déja mal parti mais là.....de plus il nous annonce qu'une partie du circuit est tout de même inondé avec 20 cm d'eau...et qu'après nous enchainons avec la boue, il nous souhaite un bon départ et une bonne thalasso.
Je rejoint donc la ligne de départ avec peu d'ambition et effectivement dès le départ je suis pris dans le paquet et les maux d'estomac s'aggrave, les jambes sont molles...Au Km 3 je passe en 14' et décide de travailler mon as42 c'est a dire 5' au km.Au Km 5 j'entame le second tour mais j'ai bien failli rentrer chez moi tellement la douleur a l'estomac est forte. elle ne deviendra moins présente qu'a partir du Km7 alors là je décide d'accrocher un groupe et fini pas trop mal sur le plan physique en 53'09 à mon chrono.
La boisson d'après course m'arrache l'estomac, je suis plié en 2, basta je rentre mettre les affaires dans la machine et gars sous le douche.
L'estomac me fait souffrir au point de n'empêcher de m'alimenter correctement donc ce sera le problème de la semaine a résoudre.
la seule satisfaction est de voir que j'ai tenu en petite forme le rythme que je souhaite imprimer pour le marathon de nantes
@+fred
Tout d'abord la dernière semaine de préparation a été perturbé par un virus qui m'a scotché au lit pendant 24h et la récup a été difficile.
J'ai passé une mauvaise nuit mais me réveille vers 8h30 avec une douleur a l'estomac apparue hier, tant pis, je prend mon petit dej et me douche pour partir a 9h30 de chez moi sous un déluge.
Arrivé sur place l'estomac fait toujours des siennes, je retire mon dossard et écoute le speaker annoncé qu'une partie du circuit a été changée pour cause d'inondations.Ce sera 2 boucles et le parcours ne fera plus 10 mais 11,25Km.... Pour le record c'était déja mal parti mais là.....de plus il nous annonce qu'une partie du circuit est tout de même inondé avec 20 cm d'eau...et qu'après nous enchainons avec la boue, il nous souhaite un bon départ et une bonne thalasso.
Je rejoint donc la ligne de départ avec peu d'ambition et effectivement dès le départ je suis pris dans le paquet et les maux d'estomac s'aggrave, les jambes sont molles...Au Km 3 je passe en 14' et décide de travailler mon as42 c'est a dire 5' au km.Au Km 5 j'entame le second tour mais j'ai bien failli rentrer chez moi tellement la douleur a l'estomac est forte. elle ne deviendra moins présente qu'a partir du Km7 alors là je décide d'accrocher un groupe et fini pas trop mal sur le plan physique en 53'09 à mon chrono.
La boisson d'après course m'arrache l'estomac, je suis plié en 2, basta je rentre mettre les affaires dans la machine et gars sous le douche.
L'estomac me fait souffrir au point de n'empêcher de m'alimenter correctement donc ce sera le problème de la semaine a résoudre.
la seule satisfaction est de voir que j'ai tenu en petite forme le rythme que je souhaite imprimer pour le marathon de nantes
@+fred
par fred
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