Mon "marathon" en 7 heures !
- NicoTux
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Salut à tous,
Voilà maintenant une dizaine de jours que j'ai couru mon 1er marathon de montagne.
C'était le Marathon du Montcalm, aussi appelé Challenge des 3000 Ariégois.
Le 2ème nom est bien plus proche de ce qu'est en réalité cette épreuve car il rappelle bien que c'est un vrai challenge que de monter 2 fois à plus de 3000m et 3100m d'altitude pour passer au sommet du pic du Montcalm et du pic d'Estats.
Vous l'aurez compris, cette course n'a rien à voir avec un marathon classique. Je serais d'ailleurs à des années-lumières de ma perf au marathon de Barcelone réalisée en mars de cette année (3h13). On est dans un autre monde que je découvre peu à peu.
Ici, il y a certes un peu de bitume mais c'est surtout pas mal de chemins pentus et du caillou, du caillou, encore du caillou !
Pour cette épreuve, j'ai essayé de me préparer au mieux malgré mon éloignement de la montagne.
J'aurais aimé réaliser plus de rando-courses dans les Pyrénées mais il a fallu ce contenter des petites côtes à +20m de D+ autour de chez moi et d’une semaine de vacances à La Mongie...
Depuis ma reprise post-marathon en avril et mon passage au trail, j'en suis à 17 semaines d'entrainements avec des moyennes par semaine de : 5,5h / 44km / 860m+
Ce qui fait une total de : 93h / 745km / 14650m+
Vu comme ça, ces chiffres semblent être largement suffisants pour aborder cette épreuve.
Partant un peu dans l'inconnue, je me suis aidé des estimations du site Softrun pour calculer un temps de course estimé de mes résultats précédents : 6h15.
Et j'ai aussi utilisé le site internet officiel de l'épreuve pour calculer mes temps de passage. Je pars donc confiant, en pensant avoir mis toutes les chances de mon côté.
Bref, je pars le vendredi 19 août en train vers l'Ariège. La gare la plus proche étant à 15km d'Auzat, le charmant petit village-départ de la course, je dois faire un peu de stop avec tout mon matériel de camping et de course pour arriver au camping d'Auzat pour m'installer et aller récupérer mon dossard.
Il fait déjà très très chaud et les prévisions sont identiques pour le lendemain : la température devrait passer les 35° dans l'après-midi... Aïe, aïe, aïe... ça va chauffer !
Petite sieste à l'ombre d'un arbre, retrait du dossard, balade dans le village. Je suis seul, sans aucune connaissance sur cette course et je tourne un peu en rond mais le temps passe et je vais manger puis me coucher de bonne heure.
Réveil le samedi à 5h du matin pour un départ à 7h. Je prend mon petit dej habituel : Thé, compote, Gatosport. Je prépare mes 2 litres de boissons d'effort dans mon camelbak et c'est parti pour le départ de la course tranquillement.
En arrivant sur place vers 6h30, je pars pour le briefing. Là, je me rends compte que je suis à coté de Corinne Favre, grande coureuse de trail. Elle est en discussion avec Stéphanie Jimenez, récente vainqueur du marathon du Mont-Blanc en juin et futur gagnante de l'épreuve du jour.
Il y a quand même pas mal de beau monde sur cette course car c'est aussi le championnat de France de Skyrunning.
7h00 : départ de la course
On traverse assez rapidement les rues du village pour monter vers le fond e la vallée par 3km de bitume.
Ensuite, on emprunte un beau petit chemin en sous-bois qui nous fait prendre 400m de D+ en 2 kilomètres.
Pas mal de coureurs se mettent en mode marche rapide. Moi aussi même si j'essaie de courir dès que possible mais je ne veux pas laisser trop d'énergie à dépasser les autres coureurs par les bas-côtés.
On rejoint rapidement un aqueduc plat qu'on longera pendant plus de 5km à une allure assez vive car la pente est quasiment nulle. On ne prendra presque pas de D+ sur cette portion...
C'était long et ça m'a fait penser qu'il va bien falloir arriver sur de grosses portions pentues pour compenser ces quelques kilomètres bien trop plats.
On arrive au lieu-dit Lartigue pour un gros ravito et c'est la fin de cette partie plane. Là, commence vraiment la course de montagne.
J'y arrive en 1h16, soit avec 3 minutes d'avance sur mon prévisionnel le plus rapide. Je suis étonné car je n'ai pas le sentiment d'avoir forcé depuis le départ...
La partie suivante qui mène au refuge du Pinet est maintenant bien pentue. Au programme : 4,5km et 800m de D+, rien que ça...
On trottine et on marche sur des chemins en sous-bois tout d'abord puis, fini les forêts, on attaque LA montagne.
Le peloton s’éclaircie et on est de plus en plus à l’aise pour prendre son propre rythme.
Sur cette portion, on trouve pas mal de randonneurs au bord des chemins qui nous encouragent vivement. C’est sympa et ça donne du courage !
J’arrive au refuge du Pinet (15km, +1500m) en 2h32 soit encore en avance sur mon prévisionnel de presque 10 minutes.
Le paysage est magnifique. On peut voir clairement le pic du Montcalm sur la gauche et son collègue le pic d’Estats juste à sa droite. Et dire qu’il va falloir monter là haut !
A partir de là, fini les chemins de terre, ça sera du caillou et uniquement du caillou. Et moi… je n’aime pas trop ça !
En montant, tout va bien se passer sur cette partie très minérale. Enfin, c’est ce que je crois jusqu’à ce que je me rende compte que j’ai perdu toute mon avance en arrivant au pied du Pic du Montcalm. Et je ne vous parle pas du constat que je fais à 3000m, en haut du Pic, quand je vois que j’ai 6 min de retard soit 15 minutes de perdues en 5km (et 800m+).
Sur cette montée vers le Montcalm, j’ai croisé les premiers qui descendent déjà.
Le premier, l’extra-terrestre Michel Rabat, nous passe à côté à fond la caisse en sautant entre les cailloux. Viennent ensuite quelques garçons et les 2 premières féminines. Impressionnant !
J’arrive en haut du 1er somment : vue magnifique sur les Pyrénées. Wahou, super beau. La pause est courte, il faut faire demi-tour pour redescendre au col et remonter en face vers le pic d’Estats à 3150m d’altitude.
Cette montée aura été très longue et pénible pour moi. J’arrive en haut avec des crampes qui m’obligent à faire une petite pause et quelques étirements.
Là, comme pour le 1er pic, on redescend par le même chemin vers le col puis le refuge de Pinet. Je récupère pas trop mal mais j’ai de plus en plus de retard.
De retour au ravito du col, je décide de faire le plein de mon camelbak mais je me rends alors compte qu’il est encore moitié plein, ce qui signifie que je n’ai pas assez bu. Voilà un constat qui, avec du recul, me fait dire que j’aurais du boire beaucoup plus pour éviter des crampes en fin de montée mais aussi la fatigue en fin de descente.
Après cette petite pause, je me décide à attaquer dans la descente et je double pas mal de concurrents. Je prends quelques risques mais comme je suis lucide, tout se passe bien.
Cette lucidité, je vais la perdre petit à petit. La fatigue arrive sans que je m’en rende vraiment compte et ça va me coûter 2 ou 3 frayeurs dont une grosse chute dans les caillasses… Je décide donc de calmer le jeu et de ralentir.
2ème passage au refuge de Pinet : 5h09 soit 20 minutes de retard. Vu mon état et vu mon chrono, l’objectif est abandonné. Je ralentis en attendant qu’un concurrent me rejoigne pour essayer de le suivre dans la descente et m’inspire de ses « trajectoires ».
Encore pas mal de portions de cailloux avant d’arriver au ravito de Lartigue, c’est encore long et technique. Avec ma fatigue, c’est pas gagné.
Finalement, j’arrive à coller un coureur qui me double et je reste à son contact.
Il me dit que son objectif est de finir en moins de 7h00 et là, je prends une claque. Je lui avoue que le mien était à 6h15 et que j’ai explosé dans les montées finales.
On arrive à Lartigue en 5h55 de course, donc loin de ma prévision à 5h30.
Il reste 9km avant l’arrivée. Ce seront les kilomètres les plus longs de ma vie de CAPeur…
En descendant dans la vallée, l’heure avançant, la chaleur est de plus en plus présente et, même si les ravitos sont très réguliers et bien fournis (bravo à l’organisation), je pense que je n’ai pas assez bu (depuis le début d’ailleurs).
On alterne entre bitume et chemin en sous-bois pour finir cette course.
Je surveille en permanence le chrono car je veux absolument finir en dessous des 7h00. Quelques concurrents me doublent et j’essaie de m’accrocher au maximum pour maintenir une bonne foulée et une bonne vitesse. Le cardio baisse de plus en plus mais je n’arrive plus du tout à accélérer : je suis naze. A l’approche du village, il y a de nombreux spectateurs sur le bord des routes. C’est très plaisant et ça redonne un peu de courage pour finir à fond malgré la fatigue.
Sur ces derniers kilomètres, je ne marche quasiment pas et je finis sur les rotules, complètement épuisé, en 6h59 !
Je termine 45 minutes en retard sur l’objectif initial mais je suis heureux d’être arrivé au bout de cette vraie épreuve qui a laissé pas mal de concurrents sur le bord du chemin : 300 partants et 230 arrivants, soit 70 abandons.
Perso, je finis 101ème et complètement cuit !
En arrivant, je me suis juré de ne plus participer à des épreuves aussi longues et épuisantes mais à peine 3 jours plus tard, la tête pleine de beaux paysages et de bons souvenirs, je me suis inscrit officiellement à la SaintéLyon… Folie quand tu nous tiens…
Le gros enseignement de cette course : l'hydratation !
Depuis mon retour, je me suis beaucoup renseigné sur internet et je retrouve toujours les même valeurs : minimum 600 ml de boisson par heure de course, soit 100ml toutes les 10 minutes. Très loin de ce que j'ai bu sur cette course.
A l'avenir, ce sera une grosse préoccupation : s'organiser pour avoir un camelbak avec en permanence suffisamment de boisson d'effort pour pouvoir consommer ces 600ml/h.
L'hydratation semble être un des principal problème rencontré par les coureurs d'ultra... Faudra bosser la dessus !
A+
Nicolas
Voilà maintenant une dizaine de jours que j'ai couru mon 1er marathon de montagne.
C'était le Marathon du Montcalm, aussi appelé Challenge des 3000 Ariégois.
Le 2ème nom est bien plus proche de ce qu'est en réalité cette épreuve car il rappelle bien que c'est un vrai challenge que de monter 2 fois à plus de 3000m et 3100m d'altitude pour passer au sommet du pic du Montcalm et du pic d'Estats.
Vous l'aurez compris, cette course n'a rien à voir avec un marathon classique. Je serais d'ailleurs à des années-lumières de ma perf au marathon de Barcelone réalisée en mars de cette année (3h13). On est dans un autre monde que je découvre peu à peu.
Ici, il y a certes un peu de bitume mais c'est surtout pas mal de chemins pentus et du caillou, du caillou, encore du caillou !
Pour cette épreuve, j'ai essayé de me préparer au mieux malgré mon éloignement de la montagne.
J'aurais aimé réaliser plus de rando-courses dans les Pyrénées mais il a fallu ce contenter des petites côtes à +20m de D+ autour de chez moi et d’une semaine de vacances à La Mongie...
Depuis ma reprise post-marathon en avril et mon passage au trail, j'en suis à 17 semaines d'entrainements avec des moyennes par semaine de : 5,5h / 44km / 860m+
Ce qui fait une total de : 93h / 745km / 14650m+
Vu comme ça, ces chiffres semblent être largement suffisants pour aborder cette épreuve.
Partant un peu dans l'inconnue, je me suis aidé des estimations du site Softrun pour calculer un temps de course estimé de mes résultats précédents : 6h15.
Et j'ai aussi utilisé le site internet officiel de l'épreuve pour calculer mes temps de passage. Je pars donc confiant, en pensant avoir mis toutes les chances de mon côté.
Bref, je pars le vendredi 19 août en train vers l'Ariège. La gare la plus proche étant à 15km d'Auzat, le charmant petit village-départ de la course, je dois faire un peu de stop avec tout mon matériel de camping et de course pour arriver au camping d'Auzat pour m'installer et aller récupérer mon dossard.
Il fait déjà très très chaud et les prévisions sont identiques pour le lendemain : la température devrait passer les 35° dans l'après-midi... Aïe, aïe, aïe... ça va chauffer !
Petite sieste à l'ombre d'un arbre, retrait du dossard, balade dans le village. Je suis seul, sans aucune connaissance sur cette course et je tourne un peu en rond mais le temps passe et je vais manger puis me coucher de bonne heure.
Réveil le samedi à 5h du matin pour un départ à 7h. Je prend mon petit dej habituel : Thé, compote, Gatosport. Je prépare mes 2 litres de boissons d'effort dans mon camelbak et c'est parti pour le départ de la course tranquillement.
En arrivant sur place vers 6h30, je pars pour le briefing. Là, je me rends compte que je suis à coté de Corinne Favre, grande coureuse de trail. Elle est en discussion avec Stéphanie Jimenez, récente vainqueur du marathon du Mont-Blanc en juin et futur gagnante de l'épreuve du jour.
Il y a quand même pas mal de beau monde sur cette course car c'est aussi le championnat de France de Skyrunning.
7h00 : départ de la course
On traverse assez rapidement les rues du village pour monter vers le fond e la vallée par 3km de bitume.
Ensuite, on emprunte un beau petit chemin en sous-bois qui nous fait prendre 400m de D+ en 2 kilomètres.
Pas mal de coureurs se mettent en mode marche rapide. Moi aussi même si j'essaie de courir dès que possible mais je ne veux pas laisser trop d'énergie à dépasser les autres coureurs par les bas-côtés.
On rejoint rapidement un aqueduc plat qu'on longera pendant plus de 5km à une allure assez vive car la pente est quasiment nulle. On ne prendra presque pas de D+ sur cette portion...
C'était long et ça m'a fait penser qu'il va bien falloir arriver sur de grosses portions pentues pour compenser ces quelques kilomètres bien trop plats.
On arrive au lieu-dit Lartigue pour un gros ravito et c'est la fin de cette partie plane. Là, commence vraiment la course de montagne.
J'y arrive en 1h16, soit avec 3 minutes d'avance sur mon prévisionnel le plus rapide. Je suis étonné car je n'ai pas le sentiment d'avoir forcé depuis le départ...
La partie suivante qui mène au refuge du Pinet est maintenant bien pentue. Au programme : 4,5km et 800m de D+, rien que ça...
On trottine et on marche sur des chemins en sous-bois tout d'abord puis, fini les forêts, on attaque LA montagne.
Le peloton s’éclaircie et on est de plus en plus à l’aise pour prendre son propre rythme.
Sur cette portion, on trouve pas mal de randonneurs au bord des chemins qui nous encouragent vivement. C’est sympa et ça donne du courage !
J’arrive au refuge du Pinet (15km, +1500m) en 2h32 soit encore en avance sur mon prévisionnel de presque 10 minutes.
Le paysage est magnifique. On peut voir clairement le pic du Montcalm sur la gauche et son collègue le pic d’Estats juste à sa droite. Et dire qu’il va falloir monter là haut !
A partir de là, fini les chemins de terre, ça sera du caillou et uniquement du caillou. Et moi… je n’aime pas trop ça !
En montant, tout va bien se passer sur cette partie très minérale. Enfin, c’est ce que je crois jusqu’à ce que je me rende compte que j’ai perdu toute mon avance en arrivant au pied du Pic du Montcalm. Et je ne vous parle pas du constat que je fais à 3000m, en haut du Pic, quand je vois que j’ai 6 min de retard soit 15 minutes de perdues en 5km (et 800m+).
Sur cette montée vers le Montcalm, j’ai croisé les premiers qui descendent déjà.
Le premier, l’extra-terrestre Michel Rabat, nous passe à côté à fond la caisse en sautant entre les cailloux. Viennent ensuite quelques garçons et les 2 premières féminines. Impressionnant !
J’arrive en haut du 1er somment : vue magnifique sur les Pyrénées. Wahou, super beau. La pause est courte, il faut faire demi-tour pour redescendre au col et remonter en face vers le pic d’Estats à 3150m d’altitude.
Cette montée aura été très longue et pénible pour moi. J’arrive en haut avec des crampes qui m’obligent à faire une petite pause et quelques étirements.
Là, comme pour le 1er pic, on redescend par le même chemin vers le col puis le refuge de Pinet. Je récupère pas trop mal mais j’ai de plus en plus de retard.
De retour au ravito du col, je décide de faire le plein de mon camelbak mais je me rends alors compte qu’il est encore moitié plein, ce qui signifie que je n’ai pas assez bu. Voilà un constat qui, avec du recul, me fait dire que j’aurais du boire beaucoup plus pour éviter des crampes en fin de montée mais aussi la fatigue en fin de descente.
Après cette petite pause, je me décide à attaquer dans la descente et je double pas mal de concurrents. Je prends quelques risques mais comme je suis lucide, tout se passe bien.
Cette lucidité, je vais la perdre petit à petit. La fatigue arrive sans que je m’en rende vraiment compte et ça va me coûter 2 ou 3 frayeurs dont une grosse chute dans les caillasses… Je décide donc de calmer le jeu et de ralentir.
2ème passage au refuge de Pinet : 5h09 soit 20 minutes de retard. Vu mon état et vu mon chrono, l’objectif est abandonné. Je ralentis en attendant qu’un concurrent me rejoigne pour essayer de le suivre dans la descente et m’inspire de ses « trajectoires ».
Encore pas mal de portions de cailloux avant d’arriver au ravito de Lartigue, c’est encore long et technique. Avec ma fatigue, c’est pas gagné.
Finalement, j’arrive à coller un coureur qui me double et je reste à son contact.
Il me dit que son objectif est de finir en moins de 7h00 et là, je prends une claque. Je lui avoue que le mien était à 6h15 et que j’ai explosé dans les montées finales.
On arrive à Lartigue en 5h55 de course, donc loin de ma prévision à 5h30.
Il reste 9km avant l’arrivée. Ce seront les kilomètres les plus longs de ma vie de CAPeur…
En descendant dans la vallée, l’heure avançant, la chaleur est de plus en plus présente et, même si les ravitos sont très réguliers et bien fournis (bravo à l’organisation), je pense que je n’ai pas assez bu (depuis le début d’ailleurs).
On alterne entre bitume et chemin en sous-bois pour finir cette course.
Je surveille en permanence le chrono car je veux absolument finir en dessous des 7h00. Quelques concurrents me doublent et j’essaie de m’accrocher au maximum pour maintenir une bonne foulée et une bonne vitesse. Le cardio baisse de plus en plus mais je n’arrive plus du tout à accélérer : je suis naze. A l’approche du village, il y a de nombreux spectateurs sur le bord des routes. C’est très plaisant et ça redonne un peu de courage pour finir à fond malgré la fatigue.
Sur ces derniers kilomètres, je ne marche quasiment pas et je finis sur les rotules, complètement épuisé, en 6h59 !
Je termine 45 minutes en retard sur l’objectif initial mais je suis heureux d’être arrivé au bout de cette vraie épreuve qui a laissé pas mal de concurrents sur le bord du chemin : 300 partants et 230 arrivants, soit 70 abandons.
Perso, je finis 101ème et complètement cuit !
En arrivant, je me suis juré de ne plus participer à des épreuves aussi longues et épuisantes mais à peine 3 jours plus tard, la tête pleine de beaux paysages et de bons souvenirs, je me suis inscrit officiellement à la SaintéLyon… Folie quand tu nous tiens…
Le gros enseignement de cette course : l'hydratation !
Depuis mon retour, je me suis beaucoup renseigné sur internet et je retrouve toujours les même valeurs : minimum 600 ml de boisson par heure de course, soit 100ml toutes les 10 minutes. Très loin de ce que j'ai bu sur cette course.
A l'avenir, ce sera une grosse préoccupation : s'organiser pour avoir un camelbak avec en permanence suffisamment de boisson d'effort pour pouvoir consommer ces 600ml/h.
L'hydratation semble être un des principal problème rencontré par les coureurs d'ultra... Faudra bosser la dessus !
A+
Nicolas
Last Edit:il y a 13 ans 2 mois
par NicoTux
Dernière édition: il y a 13 ans 2 mois par NicoTux.
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- Ymeguira
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Réponse de Ymeguira sur le sujet Re: Un "marathon" en 7 heures !
Posted il y a 13 ans 2 mois #115550
Comme déjà dis sur ton suivi, tu n'as vraiment pas à rougir de ta performance Nico!
J'ai cru comprendre en lisant ton CR que c'était ton premier trail avec un tel dénivelé. C'est déjà une belle réussite d'être arrivé au bout d'une course de cette difficulté! (23% d'abandon, c'est énorme!)
Si on ajoute à cela la nature du terrain ( je hais aussi les pierriers ), la chaleur, et l'hydratation à corriger, je trouve que c'est vraiment bien d'avoir fini à seulement 45 mins de ton objectif, surtout sur une course de 7h00....
J'ai pu me rendre compte cet été qu'on pouvait facilement diviser son allure par deux, à dénivelé équivalent, en fonction de la nature du terrain... Donc chapeau!
Je suis sûr que tu vas arriver à te réguler et que tu finiras ta prochaine SkyRun dans les temps que tu t'étais fixé!
A bientôt sur un trail!
Yann
J'ai cru comprendre en lisant ton CR que c'était ton premier trail avec un tel dénivelé. C'est déjà une belle réussite d'être arrivé au bout d'une course de cette difficulté! (23% d'abandon, c'est énorme!)
Si on ajoute à cela la nature du terrain ( je hais aussi les pierriers ), la chaleur, et l'hydratation à corriger, je trouve que c'est vraiment bien d'avoir fini à seulement 45 mins de ton objectif, surtout sur une course de 7h00....
J'ai pu me rendre compte cet été qu'on pouvait facilement diviser son allure par deux, à dénivelé équivalent, en fonction de la nature du terrain... Donc chapeau!
Je suis sûr que tu vas arriver à te réguler et que tu finiras ta prochaine SkyRun dans les temps que tu t'étais fixé!
A bientôt sur un trail!
Yann
Last Edit:il y a 13 ans 2 mois
par Ymeguira
Dernière édition: il y a 13 ans 2 mois par Ymeguira.
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- AtomHeart
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Réponse de AtomHeart sur le sujet Re: Un "marathon" en 7 heures !
Posted il y a 13 ans 2 mois #115560
Bravo Nicolas! Toutes mes félicitations!
Comme l'a écrit Yann, tu n'as pas à être déçu de ton résultat, tu as accompli une belle performance. D'ailleurs ton classement le prouve, il y avait encore beaucoup de monde derrière toi.
En tout cas, merci pour ton récit, qui m'a passionné. Tu viens de vivre une belle aventure. En te lisant, je me rends compte que nous sommes tous pareils : A peine arrivés, on jure que l'on ne nous y reprendra plus et puis après une bonne douche et un peu de repos, on ne pense qu'à remettre ça !
Je te souhaite donc une bonne récupération... et une bonne préparation pour la Saintélyon.
Comme l'a écrit Yann, tu n'as pas à être déçu de ton résultat, tu as accompli une belle performance. D'ailleurs ton classement le prouve, il y avait encore beaucoup de monde derrière toi.
En tout cas, merci pour ton récit, qui m'a passionné. Tu viens de vivre une belle aventure. En te lisant, je me rends compte que nous sommes tous pareils : A peine arrivés, on jure que l'on ne nous y reprendra plus et puis après une bonne douche et un peu de repos, on ne pense qu'à remettre ça !
Je te souhaite donc une bonne récupération... et une bonne préparation pour la Saintélyon.
par AtomHeart
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- FredX
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Bravo pour cette belle course et ce CR vraiment passionnant, qui me fait dire que ces courses c'est décidément pas pour moi !!!
On prend aussi conscience de la qualité des traileurs pro, qui sont vraiment dans un autre monde... Et dire que certains dans le milieu de la course les méprisent en critiquant des allures basses par rapport à la course sur route...
On prend aussi conscience de la qualité des traileurs pro, qui sont vraiment dans un autre monde... Et dire que certains dans le milieu de la course les méprisent en critiquant des allures basses par rapport à la course sur route...
par FredX
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Un "marathon" en 7 heures !
Posted il y a 13 ans 2 mois #115570
merci nico ....tu sais que je l'attendais celui là de cr
belle perf ...et 7h d'effort c'est quand même ....respect !!!
Pour le coté "plus jamais ça" qui se transforme en "la prochaine folie c'est quand ?" , c'est exactement le vécu de mon 1er marathon, comme bcp ....alors là, j'imagine encore plus ...
Encore felicitations !
belle perf ...et 7h d'effort c'est quand même ....respect !!!
Pour le coté "plus jamais ça" qui se transforme en "la prochaine folie c'est quand ?" , c'est exactement le vécu de mon 1er marathon, comme bcp ....alors là, j'imagine encore plus ...
Encore felicitations !
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- NicoTux
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FredX écrit:
Quand j'ai vu déboulé Michel Rabat, hyper concentré, qui sautait de pierre en pierre et dévalait la pente à fond, il avait bien l'allure d'un vrai compétiteur et non pas d'un randonneur du dimanche.
Il envoyait fort et il descendait plus vite que ce que je peux imaginer dans mes rêves de traileur débutant !
C'est clair !On prend aussi conscience de la qualité des traileurs pro, qui sont vraiment dans un autre monde... Et dire que certains dans le milieu de la course les méprisent en critiquant des allures basses par rapport à la course sur route...
Quand j'ai vu déboulé Michel Rabat, hyper concentré, qui sautait de pierre en pierre et dévalait la pente à fond, il avait bien l'allure d'un vrai compétiteur et non pas d'un randonneur du dimanche.
Il envoyait fort et il descendait plus vite que ce que je peux imaginer dans mes rêves de traileur débutant !
Last Edit:il y a 13 ans 2 mois
par NicoTux
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