Montagn'Hard 57 2011
- papadje
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Apres un reveil a 2h45 et une bonne heure de trajet je m'arrete a St gervais pour prendre mon pote et c'est ensemble que nous nous dirigeons vers Saint Nicolas de Veroce lieu du départ de la Montagn'Hard. Premiere impression à l'arrivée il fait frais. Le thermometre indique un petit 6°, nous decidons donc d'ajouter une couche et de partir avec des manches longues au moins jusqu'a ce que le soleil se leve. En entrant dans le sas de départ j'avoue que je suis un peu anxieux: cette course et ses mensurations m'impressionnent et j'espère ne pas trop souffrir pendant les 57km et 5000m de dénivelé positif qui m'attendent. Mon pote, lui, à préparer spécifiquement cette course. Il s'aligne sur le 100km et 8500D+ un everest... Il part pour une vingtaine d'heure et le deal de départ c'est que je le suive le plus longtemps possible sur le parcours vu qu'il est communs sur les 53 premiers kilomètres.
Après un dernier briefing, le départ est donné à 5h. Les 500 premiers mètres se font sur la route qui descend à St Gervais, idéal pour se dégourdir les jambes et étirer un peu le peloton de 300 unités. Puis c'est le premier chemin et là, le ton de la journée est donné tout de suite: Une vraie pente, qui fait bien chauffer les mollets et tendons, un vrai hors-d'oeuvre... puis on bascule directement sur une descente de près de 600D- idéal pour bien faire chauffer les quadri! Les 7 premiers km sont avalés en 1h et le soleil commence à bien éclairer le paysage qui s'annonce vraiment sympa. Dans la deuxième montée je me cale de nouveau dans les pas de mon partenaire, il monte à bon allure et pour l'instant je le sens vraiment serein. Par contre dès ce moment on se retrouve souvent avec personne en vue ni devant, ni derrière sur certaines portions... La deuxième descente est un peu moins cassante et rapidement avalée jusqu'au premier ravitaillement. On l'expédie rapidement pour se lancer à l'attaque du premier gros morceau de la journée: la montée au Prarion.
On passe dès le début de cette longue montée les 2h de course et en regardant une nouvelle fois ma montre je constate qu'on monte toujours à 950m/h ce qui correspond à mon allure de croisière sur un trail de +/- 4h, aujourd'hui si je reste à cette allure, je risque de coincer sévère un peu plus tard. Je décide donc d'une pause technique pour laisser partir et me remettre à une allure un peu plus lente. Mais du coup je me retrouve tout seul, déjà, et c'est la première fois depuis que je fais du trail ou je vais passer de si longs moments sans voir aucun concurrent de la course. La fin de l'ascencion est sublime dans d'énormes buisson de myrtilles avec des paysages splendide sous un soleil une nouvelle fois radieux (coté météo je nettement mieux loti que l'an passé). On est vraiment sur le balcon du Mt Blanc et on peut voir l'enchainement de l'aiguille du midi et des 3 monts ainsi que la voie n'ormale, c'est vraiment bluffant. Par contre niveau physique, c'est un peu moins beau... Sur les derniers metres je sens les premiers début de crampes dans les mollets. Je me suis pourtant bien alimenté et hydraté, il ne fait pas encore très chaud, mais je paye les 11h de l'Aravis Trail de la semaine précédente et mon début de course un peu rapide... je décide donc de faire la descente en souplesse et de voir comment ca réagit dans les km suivants. Mais c'est dur de se retrouver en difficulté si loin du but. Je passe donc le sommet en 3h, ravi d'être là mais un peu inquiet pour le reste de la journée.
La descente ne présente pas de grosses difficultés mais elle est bien raide, c'est difficile de la faire en étant vraiment relaché, je décide donc contrairement à mon habitude de me servir de mes batons histoire de donner un peu de répit à mes membres inférieurs au moins pour un temps. Malgré tout les sensations sont plutot bonnes et je rejoins sns trop d'efforts le deuxième ravitaillement. Je prends le temps de manger une banane, boire un verre de bouillon de poule et de refaire le plein de mes bidons. La bonne nouvelle c'est que la boisson énergétique distribuée au ravitaillement est celle que j'utilise depuis deux mois et qui me convient bien. Je repars donc tranquillement pour la montée sur le col Tricot qui sera le point le plus haut de ma course. C'est de nouveau une longue ascencion, pas très difficile techniquement mais 1h23 pour à peine 6 km et 1200mD+ , et pourtant je sens que les sensations reviennent. Dans la montée je me suis peu fait doublé, par contre j'ai repris 3 ou 4 concurrents qui m'avaient passé plus tot et certains semblent déjà bien amochés! En haut du col la vue est une nouvelle fois splendide, on appercoit une partie de la fin du parcours mais on a surtout en visu la descent complète qui nous attend: 2km pour 550m D- quasiment tout droit, moi j'appelle ca un toboggan! je repars donc une seconde fois en descente avec mes batons et petit à petit je sens que je peux mettre un peu de rythme, ca passe mieux. Je reprends encore un peu de monde et j'arrive au 3è ravito en 5h27 pour un nouvel arrêt express, je veux profiter de mes bonnes sensations du moment.
Cette partie de course commence par la montée sur le chalet du truc, certainement la partie ou les sensations auront été les meilleures: la température est idéale, je monte plutot bien. Par contre je commence à avoir quelques douleurs dans les cuisses, il va falloir y prêter attention. La descente qui suit me convient parfaitement. je peux ranger les batons et courir vraiment souple pendant de bons moments. c'est d'ailleurs le seul moment de la course ou je pourrais faire un km à plus de 12km/h de moyenne. Puis la pente se fait de nouveau plus raide mais agréable en forêt et nous amène tout prêt des Contamines, mais il reste encore une bonne boucle à faire avant ce ravito. L retour dans la montée est assez douloureux, les pourcentages dans les premiers hectomètres de ce chemin sont assez hallucinants. Dans cette montée sur la combe d'Armancette je me force à rester à une allure moyenne de 650m/h pour ne pas trop m'entamer et finir la course, dès aqu'on ressort de la foret,la chaleur commence à peser. Je me fais reprendre par 2 ou Trois trailers dont la premiere féminine du 57 qui semble bien plus à l'aise que moi. Mais même si je suis un peu moins bien, je n'ai pas encore connu de gros coup de moins bien comme lors mes précédents ultra alors qu'on a largement dépassé les 6 heures de course. Je pense avoir enfin trouvé une boisson et un couple gel/barres qui me convient et me permet de durer. Après un rapide passage en balcon on repart sur la dernière partie de l'ascencion qui nous emmene au refuge de Tré-la-Tête. Je pointe au sommet et prends quelques minutes pour discuter avec le bénévole: Il me dit que le prochain ravito est à 6 ou 7 km et me confirme que je peux ranger mes batons pour la descente qui mène aux Conta...
Je ne résite pas au plaisir de vous livrer la description faite dans le roadbook de la course de la portion qui va suivre: "Au refuge, prendre sur la gauche le sentier qui se poursuit plein sud dans une descente technique extrêmement ludique qui débouche près d’un pont au dessus d’un magnifique canyon, pont que l’on ne franchit pas, car le parcours se poursuit franchement à droite sur un sentier ondulant et sauvage, traversant tourbières, forêt et clairières."
A lire c'est splendide j'en aurais presque la larme à l'oeil.... Mon #@ oui! Pour resituer je vais mettre une heure et demie pour effectuer cette "descente" (qui compte quand meme 180mD+).
Alors je traduis le roadbook, vous allez voir c'est un sketch:
une descente technique extrêmement ludique: comprenez partie pentue assez dangereuse faites de grosses pierres et n'ayant rien à envier à cette vacherie connue sous le doux de nom de "Bovine" hantise des participants de l'UTMB.
un pont au dessus d’un magnifique canyon: ???? pas vu je devais être trop concentré à ne pas me flinguer un cheville ...
le parcours se poursuit franchement à droite sur un sentier ondulant et sauvage, traversant tourbières, forêt et clairières: la cerise sur le gateau... une vraie épreuve.
Ondulant: à prendre aussi bien dans le sens horizontal que vertical.
tourbières: le bonheur, je me suis enfoncé deux trois fois jusqu'aux chevilles dedans alors que je marchais sur les morceaux de bois disposés pour permettre le passage. Un conseil n'emmenez pas votre chien il n'en ressortira pas vivant.
sauvage: par moment je me suis demandé si ce ne sont pas les baliseurs qui ont ouvert le chemin tant la trace etait peu visible, heureusement que le balisage etait bon...
Autant dire que je ne garde pas un bon souvenir de cette partie qui se fait de plus quasiment tout le temps en forêt sans panorama. C'est donc avec presque soulagement que je me retrouve sur la route au 49è km pensant trouvé immédiatement le ravitaillement. Mais non il reste encore 2 km de plat à faire en plein soleil pour avoir le droit de refaire le plein. J'arrive au ravitaillement en 9h06 passablement agacé mais déjà content de me retrouver au pied du Mont Joly avec la quasi certitude de boucler la course. Les bénévoles sont vraiments super: 2 se chargent de remplir mes bidons pendant que je me ravitaille et me passe la tête sous l'eau d'une fontaine histoire de retrouver un peu de fraicheur tant physique que mentale.
Je repars pour la dernière partie juste devant un petit groupe composé de la premiere féminine et 2 autres coureurs. A la sortie du village, au pointage, le bénévole me dit que je dois être dans les 20 premiers. Je suis tout surpris, je ne pensais pas que mon début de course avait été si rapide... Au challenge de terminer j'ajoute donc alors celui de tenter de garder ma place. Ca risque d'être assez difficile, je sais que la fille monte plutot mieux que moi et les 2 autres étaient deja au ravitaillement quand j'y suis arrivé. En plus c'est un véritable mur qui est devant nous, les 2 premiers km sont à plus de 27% de moyenne. Mais dès es premiers lacets je vois qu'au lieu de me faire rattraper, c'est plutot moi qui fait l'écart doucement. Au fur et à mesure que je monte leurs pas se font plus lointain. Je débranche donc le cerveau, le range bien au frais dans mon sac et monte à la limite histoire de ne pas avoir de regrets. La partie en balcon qui suit avant le dernier coup de cul passe moyennement, j'ai du mal à relancer et j('ai les releveurs en feu toujours à la limite de la crampe sur chaque pas. On débouche enfin sur la derniere partie de la montée, je peux voir que ceux qui sont devant moi ne sont ps si loin et derrière un petit trou est fait. En passant la bifurcation des 2 parcours je jette un coup d'oeil sur le Mt Joly dans lequel mon pote doit etre et à qui il reste 45km à faire... Puis je plonge, enfin dans la dernière descente.
4 km de kiffe! La descente est raide mais régulière et herbeuse, je peux courir sans trop de douleurs et assez vite. En plus le panorama est à nouveau fabuleux et j'en prends plein les yeux. A ce moment je suis vraiment content de m'être aligné sur la course, vraiment dure, mais un belle réussite. Dans les derniers 500m qui me mènent à l'arrivée je suis parcourus de frissons, des sensations que je n'avais pas ressenties en course depuis l'arrivée de ma première SaintéLyon, je suis sur un petit nuage et je passe la ligne en 11h pile.
Montagn'hard 57:
Départ - Saint Nicolas
02/07 05:05:36
CP1 - Les Toilles
02/07 06:53:01
CP2 - Bionnassay
02/07 08:43:38
CP3 - Miage
02/07 10:31:47
CP4 - Les Contamines
02/07 14:11:27
Arrivée Montagn Hard 57--02/07 16:05:53
Ordre
19
[Dossard]
[350]
Cat
SH
Heure
16:05:53
Temps cumulé---11:00:17
PS: Mon pote finit 7è du 100km en un peu plus de 20h, ce qui explique en partie le fait que j'ai eu du mal a suivre son rythme...
Après un dernier briefing, le départ est donné à 5h. Les 500 premiers mètres se font sur la route qui descend à St Gervais, idéal pour se dégourdir les jambes et étirer un peu le peloton de 300 unités. Puis c'est le premier chemin et là, le ton de la journée est donné tout de suite: Une vraie pente, qui fait bien chauffer les mollets et tendons, un vrai hors-d'oeuvre... puis on bascule directement sur une descente de près de 600D- idéal pour bien faire chauffer les quadri! Les 7 premiers km sont avalés en 1h et le soleil commence à bien éclairer le paysage qui s'annonce vraiment sympa. Dans la deuxième montée je me cale de nouveau dans les pas de mon partenaire, il monte à bon allure et pour l'instant je le sens vraiment serein. Par contre dès ce moment on se retrouve souvent avec personne en vue ni devant, ni derrière sur certaines portions... La deuxième descente est un peu moins cassante et rapidement avalée jusqu'au premier ravitaillement. On l'expédie rapidement pour se lancer à l'attaque du premier gros morceau de la journée: la montée au Prarion.
On passe dès le début de cette longue montée les 2h de course et en regardant une nouvelle fois ma montre je constate qu'on monte toujours à 950m/h ce qui correspond à mon allure de croisière sur un trail de +/- 4h, aujourd'hui si je reste à cette allure, je risque de coincer sévère un peu plus tard. Je décide donc d'une pause technique pour laisser partir et me remettre à une allure un peu plus lente. Mais du coup je me retrouve tout seul, déjà, et c'est la première fois depuis que je fais du trail ou je vais passer de si longs moments sans voir aucun concurrent de la course. La fin de l'ascencion est sublime dans d'énormes buisson de myrtilles avec des paysages splendide sous un soleil une nouvelle fois radieux (coté météo je nettement mieux loti que l'an passé). On est vraiment sur le balcon du Mt Blanc et on peut voir l'enchainement de l'aiguille du midi et des 3 monts ainsi que la voie n'ormale, c'est vraiment bluffant. Par contre niveau physique, c'est un peu moins beau... Sur les derniers metres je sens les premiers début de crampes dans les mollets. Je me suis pourtant bien alimenté et hydraté, il ne fait pas encore très chaud, mais je paye les 11h de l'Aravis Trail de la semaine précédente et mon début de course un peu rapide... je décide donc de faire la descente en souplesse et de voir comment ca réagit dans les km suivants. Mais c'est dur de se retrouver en difficulté si loin du but. Je passe donc le sommet en 3h, ravi d'être là mais un peu inquiet pour le reste de la journée.
La descente ne présente pas de grosses difficultés mais elle est bien raide, c'est difficile de la faire en étant vraiment relaché, je décide donc contrairement à mon habitude de me servir de mes batons histoire de donner un peu de répit à mes membres inférieurs au moins pour un temps. Malgré tout les sensations sont plutot bonnes et je rejoins sns trop d'efforts le deuxième ravitaillement. Je prends le temps de manger une banane, boire un verre de bouillon de poule et de refaire le plein de mes bidons. La bonne nouvelle c'est que la boisson énergétique distribuée au ravitaillement est celle que j'utilise depuis deux mois et qui me convient bien. Je repars donc tranquillement pour la montée sur le col Tricot qui sera le point le plus haut de ma course. C'est de nouveau une longue ascencion, pas très difficile techniquement mais 1h23 pour à peine 6 km et 1200mD+ , et pourtant je sens que les sensations reviennent. Dans la montée je me suis peu fait doublé, par contre j'ai repris 3 ou 4 concurrents qui m'avaient passé plus tot et certains semblent déjà bien amochés! En haut du col la vue est une nouvelle fois splendide, on appercoit une partie de la fin du parcours mais on a surtout en visu la descent complète qui nous attend: 2km pour 550m D- quasiment tout droit, moi j'appelle ca un toboggan! je repars donc une seconde fois en descente avec mes batons et petit à petit je sens que je peux mettre un peu de rythme, ca passe mieux. Je reprends encore un peu de monde et j'arrive au 3è ravito en 5h27 pour un nouvel arrêt express, je veux profiter de mes bonnes sensations du moment.
Cette partie de course commence par la montée sur le chalet du truc, certainement la partie ou les sensations auront été les meilleures: la température est idéale, je monte plutot bien. Par contre je commence à avoir quelques douleurs dans les cuisses, il va falloir y prêter attention. La descente qui suit me convient parfaitement. je peux ranger les batons et courir vraiment souple pendant de bons moments. c'est d'ailleurs le seul moment de la course ou je pourrais faire un km à plus de 12km/h de moyenne. Puis la pente se fait de nouveau plus raide mais agréable en forêt et nous amène tout prêt des Contamines, mais il reste encore une bonne boucle à faire avant ce ravito. L retour dans la montée est assez douloureux, les pourcentages dans les premiers hectomètres de ce chemin sont assez hallucinants. Dans cette montée sur la combe d'Armancette je me force à rester à une allure moyenne de 650m/h pour ne pas trop m'entamer et finir la course, dès aqu'on ressort de la foret,la chaleur commence à peser. Je me fais reprendre par 2 ou Trois trailers dont la premiere féminine du 57 qui semble bien plus à l'aise que moi. Mais même si je suis un peu moins bien, je n'ai pas encore connu de gros coup de moins bien comme lors mes précédents ultra alors qu'on a largement dépassé les 6 heures de course. Je pense avoir enfin trouvé une boisson et un couple gel/barres qui me convient et me permet de durer. Après un rapide passage en balcon on repart sur la dernière partie de l'ascencion qui nous emmene au refuge de Tré-la-Tête. Je pointe au sommet et prends quelques minutes pour discuter avec le bénévole: Il me dit que le prochain ravito est à 6 ou 7 km et me confirme que je peux ranger mes batons pour la descente qui mène aux Conta...
Je ne résite pas au plaisir de vous livrer la description faite dans le roadbook de la course de la portion qui va suivre: "Au refuge, prendre sur la gauche le sentier qui se poursuit plein sud dans une descente technique extrêmement ludique qui débouche près d’un pont au dessus d’un magnifique canyon, pont que l’on ne franchit pas, car le parcours se poursuit franchement à droite sur un sentier ondulant et sauvage, traversant tourbières, forêt et clairières."
A lire c'est splendide j'en aurais presque la larme à l'oeil.... Mon #@ oui! Pour resituer je vais mettre une heure et demie pour effectuer cette "descente" (qui compte quand meme 180mD+).
Alors je traduis le roadbook, vous allez voir c'est un sketch:
une descente technique extrêmement ludique: comprenez partie pentue assez dangereuse faites de grosses pierres et n'ayant rien à envier à cette vacherie connue sous le doux de nom de "Bovine" hantise des participants de l'UTMB.
un pont au dessus d’un magnifique canyon: ???? pas vu je devais être trop concentré à ne pas me flinguer un cheville ...
le parcours se poursuit franchement à droite sur un sentier ondulant et sauvage, traversant tourbières, forêt et clairières: la cerise sur le gateau... une vraie épreuve.
Ondulant: à prendre aussi bien dans le sens horizontal que vertical.
tourbières: le bonheur, je me suis enfoncé deux trois fois jusqu'aux chevilles dedans alors que je marchais sur les morceaux de bois disposés pour permettre le passage. Un conseil n'emmenez pas votre chien il n'en ressortira pas vivant.
sauvage: par moment je me suis demandé si ce ne sont pas les baliseurs qui ont ouvert le chemin tant la trace etait peu visible, heureusement que le balisage etait bon...
Autant dire que je ne garde pas un bon souvenir de cette partie qui se fait de plus quasiment tout le temps en forêt sans panorama. C'est donc avec presque soulagement que je me retrouve sur la route au 49è km pensant trouvé immédiatement le ravitaillement. Mais non il reste encore 2 km de plat à faire en plein soleil pour avoir le droit de refaire le plein. J'arrive au ravitaillement en 9h06 passablement agacé mais déjà content de me retrouver au pied du Mont Joly avec la quasi certitude de boucler la course. Les bénévoles sont vraiments super: 2 se chargent de remplir mes bidons pendant que je me ravitaille et me passe la tête sous l'eau d'une fontaine histoire de retrouver un peu de fraicheur tant physique que mentale.
Je repars pour la dernière partie juste devant un petit groupe composé de la premiere féminine et 2 autres coureurs. A la sortie du village, au pointage, le bénévole me dit que je dois être dans les 20 premiers. Je suis tout surpris, je ne pensais pas que mon début de course avait été si rapide... Au challenge de terminer j'ajoute donc alors celui de tenter de garder ma place. Ca risque d'être assez difficile, je sais que la fille monte plutot mieux que moi et les 2 autres étaient deja au ravitaillement quand j'y suis arrivé. En plus c'est un véritable mur qui est devant nous, les 2 premiers km sont à plus de 27% de moyenne. Mais dès es premiers lacets je vois qu'au lieu de me faire rattraper, c'est plutot moi qui fait l'écart doucement. Au fur et à mesure que je monte leurs pas se font plus lointain. Je débranche donc le cerveau, le range bien au frais dans mon sac et monte à la limite histoire de ne pas avoir de regrets. La partie en balcon qui suit avant le dernier coup de cul passe moyennement, j'ai du mal à relancer et j('ai les releveurs en feu toujours à la limite de la crampe sur chaque pas. On débouche enfin sur la derniere partie de la montée, je peux voir que ceux qui sont devant moi ne sont ps si loin et derrière un petit trou est fait. En passant la bifurcation des 2 parcours je jette un coup d'oeil sur le Mt Joly dans lequel mon pote doit etre et à qui il reste 45km à faire... Puis je plonge, enfin dans la dernière descente.
4 km de kiffe! La descente est raide mais régulière et herbeuse, je peux courir sans trop de douleurs et assez vite. En plus le panorama est à nouveau fabuleux et j'en prends plein les yeux. A ce moment je suis vraiment content de m'être aligné sur la course, vraiment dure, mais un belle réussite. Dans les derniers 500m qui me mènent à l'arrivée je suis parcourus de frissons, des sensations que je n'avais pas ressenties en course depuis l'arrivée de ma première SaintéLyon, je suis sur un petit nuage et je passe la ligne en 11h pile.
Montagn'hard 57:
Départ - Saint Nicolas
02/07 05:05:36
CP1 - Les Toilles
02/07 06:53:01
CP2 - Bionnassay
02/07 08:43:38
CP3 - Miage
02/07 10:31:47
CP4 - Les Contamines
02/07 14:11:27
Arrivée Montagn Hard 57--02/07 16:05:53
Ordre
19
[Dossard]
[350]
Cat
SH
Heure
16:05:53
Temps cumulé---11:00:17
PS: Mon pote finit 7è du 100km en un peu plus de 20h, ce qui explique en partie le fait que j'ai eu du mal a suivre son rythme...
Last Edit:il y a 13 ans 4 mois
par papadje
Dernière édition: il y a 13 ans 4 mois par papadje.
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Montagn'Hard 57 2011
Posted il y a 13 ans 4 mois #109298
11h de course .....après on s'etonne que je le traite d'extra terrestre papadjé
bravo encore pour ta course et le classement !!!
ps : ta boisson , ce n'est pas hydraminov par hasard ?
bravo encore pour ta course et le classement !!!
ps : ta boisson , ce n'est pas hydraminov par hasard ?
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- papadje
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Putain que c est un beau cr . bravo gars , je sais vraiment pas comment tu tr!!!Encore félicitations ouves cette force de courir un beau trail de 11 bravo bravo bravo heures
par mushagak
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- gilles84 [Dum Spiro Spero]
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Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Re: Montagn'Hard 57 2011
Posted il y a 13 ans 4 mois #109305
mushagak écrit:
c'est rigolo ....faut remettre les mots dans l'ordre c'est un post "pèle mèle"
Putain que c est un beau cr . bravo gars , je sais vraiment pas comment tu tr!!!Encore félicitations ouves cette force de courir un beau trail de 11 bravo bravo bravo heures
c'est rigolo ....faut remettre les mots dans l'ordre c'est un post "pèle mèle"
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- thibo68
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hé bé chapeau l'artiste belle course superbe récit ,merci de nous faire partager votre expérience
par thibo68
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