Les mysteres de la FC : course vs entrainement

Bonsoir,

Cela fait un an que je fais de la course à pied "structurée" en suivant les fondamentaux et les plans de ce site.
J'ai fait 2 semis en travaillant mes allures spécifiques lors de mes entrainements. Sur ces 2 semis, j'ai eu des écarts importants entre
la FC observée à l'entrainement et celle observée en course (environ 10 bpm).

Pour mon 1er semi, en avril, je visais une "perf" (objectif dérivée de ma VMA et d'une expérience sur 10 km). A la fin de mes entrainements, je "tournais" en moyenne à 166 bpm sur les fractions à allure cible. Le jour du semi, j'ai vite compris que ça allait être dur ... A la fin du 1er km fait un peu en dessous de l'allure cible, j'étais "déjà" à 173 bpm. Sur le semi, j'ai fait du 176 bpm de moyenne et je n'ai pas réussi à atteindre l'objectif (4'31/km au lieu de 4'24/km).
Pas d'explication évidente. La météo ? L'heure matinale par rapport à mes entrainements le soir ou le midi ? le stress de la course ? l'échauffement avant la course

Pour le 2eme semi, ce dimanche, c'était un semi de préparation pour un marathon. Je tourne actuellement à 156 bpm à allure marathon (5'/km) lors des entrainements, même le matin (j'ai voulu voir si il y avait un effet de l'heure). Et le jour du semi, j'ai tenu mon allure cible sur toute la distance mais avec une moyenne de 168 bpm.

Je ne m'explique pas ce "phénomène".

Certains d'entre vous ont-ils aussi ce genre d'expérience ? Des explications ?

Le stress en lui même peut être un explication suffisante, il est très invalidant lorsqu'il est important et dépasse juste le cadre du départ...
En plus de préparer la partie musculaire et cardio vasculaire, la partie "pyschologique" n'est pas à négliger, d'ou l'insertion de course de moindre importance dans le programme. Histoire de se frotter à une compet' pour du beurre, tester l'ambiance, l'organisation, le type d'aléas, l'alimentation qui nous convient, bref tous les questions que tout à chacun se pose pour ce genre d'évenement...
Si ton reveil musculaire est correcte ainsi que ton echauffement il n'y a pas de raison que la différence d'horaire entre entrainement et course influence "autant" ta performance...
Maintenant sur deux semi effectué en deux ans, je trouve que c'est trop peu pour avoir une analyse efficace de ce qui t'arrive, mais je penche pour le stress...

Quelle attitude as tu pendant la préparation les jours qui précéde tes épreuves???? As tu bien calibré tes objectifs AS??

Certains d'entre vous ont-ils aussi ce genre d'expérience ? Des explications ?

Durant ma précédente vie de sportif , j'ai loupé certains objectifs à cause du stress et pas des moindres, reussisssant à décaler le pic de forme, être à la ramasse....de bonnes contre performance!

Certains d'entre vous ont-ils aussi ce genre d'expérience ?

Ah oui, alors . Mon 1er semi, par exemple. Ma FC n'est jamais passée sous les 90% FCM (alors que j'avais plutôt prévu d'atteindre ce niveau sur la fin de l'épreuve).

Après, j'ai aussi le gros défaut de partir trop vite, ce qui fait que ma FC en course est plus haute que ma FC à l'entraînement, mais en partie parce que l'allure visée n'est pas respectée

Partir trop vite est une bonne explication aussi...

Je ne sais pas si tu as constaté à l'entrainement comment c'est compliqué de redescendre en FC une fois qu'elle est montée.
Essaie une fois à l'entrainement pour voir de partir vite et de te recaler ensuite dans les clous voir si cela fait la même chose....

Pas toujours évident de trouvé une explication rationnelle à ces phénomènes.
Il faudrait pouvoir analyser ta course des les premiers metres.
Car 500m fait à plein régime peut déjà influencer pas mal la FC pour la suite de la course..

En cas de stress, fait 2 ou 3 kms plus lents, le temps que ta FC se cale parfaitement à la FC travaillée à l'entrainement

Car 10 puls de plus le jour du marathon, c'ela signifie une dépense énergétique supérieure....Ce qui se traduit pas une diminution plus rapide des stocks de glycogène intra musculaire...Pas terrible en prévient de la fin de course...

Merci pour vos avis

Je pense que le stress peut expliquer une partie de cet écart mais il est dur de détecter/admettre son niveau de stress. Autant pour le 1er semi, mon objectif était ambitieux et donc j'étais un peu stressé au départ et peut être que ce stress s'est entretenu quand j'ai réalisé que le 1er km ne se passait pas comme prévu. Par contre pour le semi de dimanche, je ne pense pas que j'étais stressé : je savais que j'arriverai à faire mon temps puisque fait à allure marathon.

Peut être : une autre piste une des différences entre course et entrainement est la manière de monter à l'allure cible :
- en entrainement, j'enchaine l'allure cible après les allure en EF
- en course, j'enchaine l'allure cible après l'attente du départ. J'imagine que ce ne doit pas être très bon ...

Comment doit être structuré l'échauffement avant une course ?

Sinon, je confirme effectivement que 10bpm de plus est un facteur limitant le jour J (pour mon 1er semi, j'ai "laché" l'allure cible au 15eme km)

Je vais donc :
- voir lors d'un entrainement ce qu'il se passe si je force un peu le démarrage à allure cible
- suivre le conseil de Gilles pour le marathon : faire les 1ers kms plus lentement pour faire chauffer le moteur. Sur un marathon, ça laisse du temps pour compenser ce démarrage ...