Blues post épreuve longue

Salut triyan74, ton ressentis est une suite plutôt logique lorsque l'on sort d'un épreuve particulièrement éprouvant. La reprise n'est pas évidente car on sait que l'entraînement et parfois (ou souvent ) éprouvant, et que la course l'est encore plus.

Par conséquent il n'est pas toujours facile de repartir pour un tour, ce que l'on arrive tout de même à faire, l'appel des endorphines de l'adrénaline est souvent plus fort

Maintenant il est également de bonne augure de se faire des courses vraiment pour le plaisir et non seulement pour aligner une perf. Mais cette perception reste sans jugement et propre à chacun.

Bonne récupération et bonne reprise.



La tragédie de Boston m'attriste au plus haut point

pour ma part ce sera repos complet pour 2 semaines, pas forcément volontaire car le boulot m'empêche aussi en ce moment de pouvoir m'y remettre et ça m'arrange bien

je ressens aussi de la fatigue, mais pour varier les plaisirs j'ai prévu un trail de longue date pour début juillet, donc je vais devoir m'y remettre, en repartant sur un entrainement différent, et pas sur du bitume, cela me motive déjà d'attaquer du dénivelé, je dois être malade !!!

dans tous les cas ce sera reprise tranquille la semaine prochaine pour voir les sensations.

Voilà moi j'attaque le blues du post marathon, je ne sais plus si je veux aller courir ou ne rien faire le mental baisse de jour en jour en plus la fatigue s'installe également.

J'étais très bien juste après le marathon mais la ça part en sucette

Pour le moment, je n'ai rien fait depuis le 7 avril: coupure totale

Ça doit être le sevrage sévère qui doit être a l'origine de ma méforme actuelle.

Bonne soirée

Et vous ne pensez pas qu'il pourrait y avoir un côté biologique?

Quand je me compare aux collègues, je vois bien que j'ai un genre d'addiction au sport. Qu'il fasse froid, qu'il pleuve, qu'il neige, rien ne m'arrête. Si je suis blessée, je suis désespérée.

Pourquoi est-on accro? Probablement à cause des petits neurotransmetteurs de bonheur. Non?

A moi, ça me parait donc logique, quand on a fait le plein pendant des semaines chargées de km que le retour au calme équivale un peu a un sevrage...

Ça doit être l'équivalent du blues post parfum avec la chute des hormones, il y a des personnes plus sensibles que d'autres

Oui Avicaire, tu as bien raison c'est biologique tout ça

On va attendre que ça se passe

Avicaire écrit:

Et vous ne pensez pas qu'il pourrait y avoir un côté biologique?

Quand je me compare aux collègues, je vois bien que j'ai un genre d'addiction au sport. Qu'il fasse froid, qu'il pleuve, qu'il neige, rien ne m'arrête. Si je suis blessée, je suis désespérée.

Pourquoi est-on accro? Probablement à cause des petits neurotransmetteurs de bonheur. Non?

A moi, ça me parait donc logique, quand on a fait le plein pendant des semaines chargées de km que le retour au calme équivale un peu a un sevrage...

Ça doit être l'équivalent du blues post parfum avec la chute des hormones, il y a des personnes plus sensibles que d'autres

Suis tout à fait d'accord
Je rajouterais : quand on a une ambition, un objectif, et que finalement on l'atteind..... Eh bien il faut un certain temps avant de se réinvestir dans un autre objectif. D'abord c'est le vide : qu'est ce que je fais maintenant que j'ai enfin atteind ce que je me fixais depuis tout ce temps ?? Quel est le sens de mon entrainement maintenant ? Pourquoi je cours au fait ?..... C'est comme le désir. On désire quelque chose, (quelqu'un...) on fait ce qu'il faut pour l'obtenir, au prix de gros efforts... et on l'obtient. Bon, ok, c'est fait, et maintenant ?... L'être humain est ainsi fait.... (c'était ma pensée philosophique du soir;..)