Marathon de Noumea
- Sam98
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Salut à tous,
Voilà, c’est fait. J’ai couru le marathon de Nouméa dimanche dernier (22 août). Premier bilan : une grosse grosse satisfaction personnelle et l’envie de recommencer dans quelques mois.
Merci aussi à Gilles, dont le plan « finir le marathon » a démontré toute sa pertinence : j’ai réussi à gérer ma course proprement, à éviter le mur et je récupère bien mieux que ce à quoi je m’étais attendu. Mille fois merci, donc.
Et pourtant, c’était pas gagné. A Nouméa, le 22 août a sans doute été la journée la plus chaude de ces quatre dernières semaines (nous sommes en saison fraîche). 21°c dès le petit matin et 24° au départ à 7h. Deux heures plus tard, un soleil qui cogne, pas de vent et un bon vieux 29° des familles à l’ombre… Malgré ça, le premier semi s’est bien passé (2h06), d’autant que les coureurs du semi (environ 300) faisaient le nombre tout autour. Bonnes sensations, bonnes guiboles malgré la chaleur omniprésente et donc plein d’espoirs pour la deuxième partie. Sauf que là, on s’est retrouvés à 140 (le nombre d’inscrits au marathon), ce qui signifie en clair vu les écarts courir seul pour les 21 km restant…
Je me suis donc attaché à gérer, d’autant que la FC a fait un petit bond (de 166 à 171, soit de 81 à 85 % de ma FCM) sans que la vitesse décolle d’un iota. Ça a même été le contraire. Chemin faisant, et en remontant quelques concurrents, je suis arrivé aux 30 km avec pour seule avarie des fessiers qui commençaient à tirer un peu.
Et là, je rejoindrai beaucoup d’autres coureurs en disant que j’ai la sensation que la course a vraiment commencé à ce moment-là. Des jambes qui durcissent peu à peu, la chaleur qui se fait envahissante, et une stratégie à court terme (de ravito en ravito) qui s’impose d’elle-même. Et, en même temps, la petite musique des tous les entraînements, des petites blessures, de la progression au fur et à mesure des séances, des sorties longues des dernières semaines sur la plage de Bali (ouais je sais ça fait un peu snob mais c’est moins loin que la France, et puis côté chaleur et humidité, ça fait un super entraînement !), bref toute la préparation prend son sens dans ces kilomètres-là.
Seul truc vraiment difficile à avaler, les cotes du 32 °, du 38 ° et celle - terrible - du 40 °km, pour lesquelles j’ai quand même dû m’employer un minimum. Malgré ça, il y a cette sensation que, en dépit des jambes dures, de la chaleur et de la fatigue, on va aller jusqu’au bout. Certes, en chemin, il a fallu abandonner l’objectif des 4 h 15, mais ça n’a pas beaucoup d’importance. D’autant qu’en y réfléchissant, je me rends compte que je n’ai pas pris de mur ! Ces fameuses jambes qui te trahissent, ce brutal coup d’arrêt, ce coup dans la tronche dont j’ai tant entendu parler, je n’ai rien ressenti de tout cela. Juste une lente et inexorable baisse des mes performances.
Une fois avalée cette foutue cote du 40 °km, cap sur l’arrivée.
Et voilà : 4 heures, 32 minutes et 15 secondes. Mon premier marathon. Je bois un litre d’eau en cinq seconde, je m’assois deux minutes pour enfiler un T-shirt, embrasser femme et enfant et là, je me relève… Mes jambes ne sont pas tout à fait prêtes à repartir, même pour marcher, et me le font bien comprendre. C’est pas grave. Je leur laisse volontiers un peu de répit et on remettra ça très vite.
En 2011, si possible. Mais alors à la fraîche et sur un parcours un peu plus plat…
Voilà, c’est fait. J’ai couru le marathon de Nouméa dimanche dernier (22 août). Premier bilan : une grosse grosse satisfaction personnelle et l’envie de recommencer dans quelques mois.
Merci aussi à Gilles, dont le plan « finir le marathon » a démontré toute sa pertinence : j’ai réussi à gérer ma course proprement, à éviter le mur et je récupère bien mieux que ce à quoi je m’étais attendu. Mille fois merci, donc.
Et pourtant, c’était pas gagné. A Nouméa, le 22 août a sans doute été la journée la plus chaude de ces quatre dernières semaines (nous sommes en saison fraîche). 21°c dès le petit matin et 24° au départ à 7h. Deux heures plus tard, un soleil qui cogne, pas de vent et un bon vieux 29° des familles à l’ombre… Malgré ça, le premier semi s’est bien passé (2h06), d’autant que les coureurs du semi (environ 300) faisaient le nombre tout autour. Bonnes sensations, bonnes guiboles malgré la chaleur omniprésente et donc plein d’espoirs pour la deuxième partie. Sauf que là, on s’est retrouvés à 140 (le nombre d’inscrits au marathon), ce qui signifie en clair vu les écarts courir seul pour les 21 km restant…
Je me suis donc attaché à gérer, d’autant que la FC a fait un petit bond (de 166 à 171, soit de 81 à 85 % de ma FCM) sans que la vitesse décolle d’un iota. Ça a même été le contraire. Chemin faisant, et en remontant quelques concurrents, je suis arrivé aux 30 km avec pour seule avarie des fessiers qui commençaient à tirer un peu.
Et là, je rejoindrai beaucoup d’autres coureurs en disant que j’ai la sensation que la course a vraiment commencé à ce moment-là. Des jambes qui durcissent peu à peu, la chaleur qui se fait envahissante, et une stratégie à court terme (de ravito en ravito) qui s’impose d’elle-même. Et, en même temps, la petite musique des tous les entraînements, des petites blessures, de la progression au fur et à mesure des séances, des sorties longues des dernières semaines sur la plage de Bali (ouais je sais ça fait un peu snob mais c’est moins loin que la France, et puis côté chaleur et humidité, ça fait un super entraînement !), bref toute la préparation prend son sens dans ces kilomètres-là.
Seul truc vraiment difficile à avaler, les cotes du 32 °, du 38 ° et celle - terrible - du 40 °km, pour lesquelles j’ai quand même dû m’employer un minimum. Malgré ça, il y a cette sensation que, en dépit des jambes dures, de la chaleur et de la fatigue, on va aller jusqu’au bout. Certes, en chemin, il a fallu abandonner l’objectif des 4 h 15, mais ça n’a pas beaucoup d’importance. D’autant qu’en y réfléchissant, je me rends compte que je n’ai pas pris de mur ! Ces fameuses jambes qui te trahissent, ce brutal coup d’arrêt, ce coup dans la tronche dont j’ai tant entendu parler, je n’ai rien ressenti de tout cela. Juste une lente et inexorable baisse des mes performances.
Une fois avalée cette foutue cote du 40 °km, cap sur l’arrivée.
Et voilà : 4 heures, 32 minutes et 15 secondes. Mon premier marathon. Je bois un litre d’eau en cinq seconde, je m’assois deux minutes pour enfiler un T-shirt, embrasser femme et enfant et là, je me relève… Mes jambes ne sont pas tout à fait prêtes à repartir, même pour marcher, et me le font bien comprendre. C’est pas grave. Je leur laisse volontiers un peu de répit et on remettra ça très vite.
En 2011, si possible. Mais alors à la fraîche et sur un parcours un peu plus plat…
par Sam98
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- FredX
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- Remerciements reçus 2
Bravo à toi...
Pour un premier marathon, c'est sur que ce n'est pas le plus facile !!!
En tout cas tu as l'air d'avoir bien géré la course et ça n'est pas donné à tout le monde !!
Ah les jambes après marathon.... Dur, dur....
En tout cas merci de nous avoir fait partager ton expérience....
Pour un premier marathon, c'est sur que ce n'est pas le plus facile !!!
En tout cas tu as l'air d'avoir bien géré la course et ça n'est pas donné à tout le monde !!
Ah les jambes après marathon.... Dur, dur....
En tout cas merci de nous avoir fait partager ton expérience....
Last Edit:il y a 14 ans 3 mois
par FredX
Dernière édition: il y a 14 ans 3 mois par FredX.
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- adejean
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Bravo et félicitations !!!
par adejean
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- wilf
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Belle course sur les îles (c'est presque sous nos pieds) bravo et ....bonne récup!
par wilf
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- sabine
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woauhhhhhhhhhhhh félicitations pour la perf et merci de nous faire partager tes sensations et nous faire r^ver un peu (Bali quand même!!!!!!!!!! et Nouméa j'aimerais beaucoup)
par sabine
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- Laurent_T
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- Messages : 900
- Remerciements reçus 0
Bravo Sam !
Très belle gestion de course et très bon CR.
Ca rassure un peu de savoir que le mur n'est pas inéluctable
Encore toutes mes félicitations et bonne récup !
Très belle gestion de course et très bon CR.
Ca rassure un peu de savoir que le mur n'est pas inéluctable
Encore toutes mes félicitations et bonne récup !
par Laurent_T
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