RadicaTrail - Plaisir et Expérience
- Vince1987
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Bonjour à tous, et bienvenue dans mon « petit » récit d’un week-end sportif en Normandie....avec près de 3 semaines de retard (C'est la faute du travail qui prends plein de temps !!)
Tous les ans, depuis quelques années, le dernier week-end d’Avril, il y’a en Normandie cette belle épreuve, le RadicaTrail.
Le RadicaTrail, c’est d’abord 5 courses : 14k et 380D+, 16k et 440D+ en nocturne, 33k et 680D+, 60k et 1600D+, et enfin 114k et 3500D+.
La particularité de cette organisation est de proposer des formules « défi », consistant à enchainer plusieurs courses, et à être classé selon le temps cumulé.
Il y’a le petit défi, 16k le samedi à 21h30 et 33k le dimanche à 9h30,
Le grand défi, 14k le samedi à 15h30, 16k à 21h30 et 60k le dimanche à 8h30,
Et enfin, le super défi, nouveau de cette année et réservé aux malades (quand même 15 finishers cette année, sur une 60aine d’inscrits…), consistant à faire 114k le samedi (départ 6h) et 60k le dimanche à 8h30…avec les BHs prévues pour ceux qui font que 60k bien sûr !!
Adepte des « longues » distances (compte tenu de mon expérience de CAP), et désireux de profiter au maximum du déplacement (avec 1h de trajet, c’est le plus loin de chez moi cette année), je me suis inscrit sur le petit défi, avec nuit à l’hôtel entre les deux.
Vu que je vais tout vous raconter, non seulement pour vous mais aussi pour mon moi futur, ça va être assez long et plein de détails, vous êtes autorisés à lire en diagonale
La préparation :
C’est simple, il s’agit d’un objectif « secondaire », donc pas de prépa spécifique. Je suis sur toute l’année un « plan » de 41 semaines visant à m’amener au meilleur temps possible au Marathon de Val de Reuil, et consistant en une approche de type « hadd Phase I » ( www.angio.net/personal/run/hadd.pdf ), le but est de faire beaucoup beaucoup d’EF, avec 1 SL et 1 ou 2 séances « rapides » par semaine seulement, et avec des séances rapides plutôt lentes et très progressives.
J’ai néanmoins, afin de me ré-habituer, fait deux trails de préparation (un 19k / 450D+ et un 25k / 550D+) en mode « SL un peu trop rapide », et couru quelques séances en terrain trail.
J’ai quand même fait une semaine allégée à S-2 (baisse de 1/3 du volume par suppression d’une séance et raccourcissement de la SL) et seulement deux EF la semaine de l’enchainement.
J’arrive dans un état de fraicheur satisfaisant (peut-être pas à 100% mais pas loin).
Niveau nutrition, je suis sur une nutrition « type LCHF » depuis 4 mois maintenant, avec tout de même un apport en glucides plus important que lorsque c’est poussé à l’extrême (autour de 100g de glucides par jour, versus 300-400 en régime « classique » et 20-50 en régime LCHF pur).
J’ai tout de même fait une mini-recharge glucidique, car je sais bien qu’aux intensités envisagées pour le 16k, je vais en avoir besoin…
Sur ce point-là, je pense avoir un peu trop chargé (et donc perturbé le métabolisme pour le 33k), et je baisserais pour la prochaine fois.
Pré-course :
J’arrive sur place vers 15h le samedi, donc 30 minutes avant le départ du 14k, et je trouve qu’il y’a au final peu d’ambiance. Pas trouvé le « village » avec les exposants vantés sur le site, une buvette avec une seule tireuse à bière, et des coureurs plus stressés que dans la fête. Bon, au final tant mieux, je ne suis pas venu là pour ça
Retrait des dossards, regarder le départ du 14k (pfiouu y’a des fusées), remonter en voiture, direction l’hôtel (25 minutes de voiture).
Chambre ok, c’est une douche à l’italienne donc parfait post-course
Je déballe mes affaires, fait des « tas » (samedi soir, post-course, dimanche matin, course du dimanche…), prend un petit repas (il est 16h, c’est donc l’horaire idéal) avec purée, roti et œuf (on en reparleras !! ), puis c’est l’heure de la sieste.
Je dors plutôt bien, et me réveille frais et dispo vers 18h30.
Je m’habille, et hop c’est parti pour la salle.
L’ambiance est remontée un peu, et les arrivées du 114k viennent rythmer un peu tout ça !
La première féminine du 114k en termine après 15h32 de course, en tenant la main de sa fille et sous les applaudissements de tout le monde, car le départ du 16k à volontairement été retardé de 5 minutes pour profiter de son arrivée.
C’est un moment magique, je donnerais cher pour être à sa place !!
La course :
Un alignement rapide derrière une ligne imaginaire (pas de tapis de départ), et ça part. Le parc est illuminé par des fumigènes tenus par des bénévoles, dommage que je n’ai pas de photos, c’est super !!
Le départ est plutôt lent, et au bout de quelques centaines de mètres, je décide d’accélérer pour ne pas me faire enfermer.
Il fait nuit, la température est idéale, j’adore courir…tout va bien !!
On traverse la ville, et déjà, j’ai des montées qui ne sont pas sur mon profil…j’oublies le plan de course, et gère comme prévu à la FC.
On traverse un amphithéâtre gallo-romain dans lequel un groupe de percus joue, c’est génial, et je double, double et double encore tant qu’on est sur la route
Première grosse montée, je marche vite, puis on enchaîne sur la première « vraie » descente, qui fait 5-10m. Il y’a un panneau « passage dangereux », et je comprends vite pourquoi….
Une racine, je bute, j’essaye de me rattraper en lançant l’autre jambe en avant, forcément on est en file indienne donc je bute dans la chaussure du coureur de devant, et zioup, je pars en avant, en position « superman qui vole », les deux bras tendus devant moi…sauf que je vole vachement moins bien que superman !!! Les deux coureurs qui m’entourent s’arrêtent, non non, rien de cassé, j’ai pas mal, tout va bien, et on repart. L’épisode est tellement court que je ne le retrouve pas sur l’enregistrement GPS .
Ce n’est pas pour autant que je deviens prudent, et j’envoie ce que je peux dans les descentes (par contre, impossible de doubler, trop étroit).
Montées en alternance marche/course, plat tout en relâchement, on arrive vite au ravito du km7. Petit coucou aux bénévoles sans rien prendre, et on repart bien vite dans la nuit pour ne pas perdre de temps.
Ça descend, je fonce, légèrement limité par le coureur devant (j’ai une impossibilité psychologique à doubler dès que c’est un peu étroit, c’est vraiment impressionnant, je suis angoissé à l’idée de gêner la personne que je dépasse). Ça remonte sec (pas noté sur mon profil), je marche. Ca redescend et s’élargit, je doubleeeee.
On arrive enfin à la portion que j’avais noté, 500m de route descendante où il faut envoyer…6 dépassements
Sur la partie plate en bas, je sens mes intestins qui protestent…euh…vous aller pas me refaire le coup du semi ??...je me crispe et sens que la respiration devient moins bonne. On traverse la nationale, on remonte le talus (ouch c’est raide !!), puis on attaque la dernière montée. Je suis tout crispé, j’ai mal au bide, c’est affreux, je vais pas teniiirrrrr...ouf, une intersection ! Le parcours part à droite, je prends à gauche et m’arrête derrière le premier arbre venu…vidange express !! Avec du recul, je pense que c’est les œufs et une certaine surcharge qui déclenchent cela, je testerais donc sur d’autres courses de manger moins, et surtout pas d’œufs !
Après deux minutes d’arrêt aux stands, je repars, et là, grand moment de rigolade intérieure. Dans la montée, un mec me double en courant. Je lui emboite le pas en marchant, et arrivé sur le plat ben…je relance en courant et le redouble
Je sais que c’est bientôt l’arrivée, mais je reste raisonnable et ne prend pas de risque pour doubler dans cette alternance de montées et descentes sympa. Je prends des notes mentales pour demain, la fin du parcours est commune avec le 33k.
Dernière descente, notée comme « raide et dangereuse » sur mon roadbook...mouais en fait ça vaut pas une descente de montagne, et je peux même doubler un concurrent qui se freine un peu trop.
J’aborde la portion de route plate finale à 4’45, à une FC légèrement supérieure à ce que je pense être ma FC « marathon », content de ma course.
Je passe l’arrivée en 1h32’51 et je … file aux toilettes !!
La pause « vidange » m’aura valu de perdre deux minutes, ce qui n’est pas rien (environ 30 places).
J’ai mal à la cheville à l’endroit où la chaussure appuie dessus, heureusement j’ai prévu le coup et demain je changerais donc de chaussures.
Post-Course :
Dégoutté, la buvette est fermée, je ne peux pas avoir de bière, je remonte donc en voiture (banane, Saint Yorre), et je file à l’hotel.
Après une n-ième visite aux toilettes et une bonne douche, je prends mon repas du soir. A la base, patates, œufs, roti…et ben ce sera patates / roti !!
Je profite de manger lentement pour mettre l’electrostimulateur en route sur les mollets, il paraît que ça fait récupérer plus vite
Un peu de crème de marron en dessert (la prochaine fois j’en prendrais de la sucrée…), une deuxième banane, et hop au lit !
Pré-course du dimanche :
Je me réveille 15 minutes avant la sonnerie du portable, et je fais un rapide check mental.
J’ai plutôt bien dormi, je n’ai pas mal aux jambes, par contre, j’ai mal à la tête car pas assez dormi.
Je me lève, marche un peu pour tester les jambes (tout à l’air ok), prend un Efferalgan pour la tête, et c’est l’heure du petit dej’
Pain Nordique (complet aux graines, riche en protéines et lipides), pâté (henaff, très pratique car en boite donc se conserve sans frigo, et de bonne qualité), fromage. Il me manque une boisson chaude, à évaluer pour la prochaine fois.
Je m’habille avec le tas prévu, je jette toutes les autres affaires en vrac dans mes sacs, et en route pour le départ.
J’ai bien fait d’arriver tôt, il y’a de la place pas loin de la ligne d’arrivée, je pourrais aller me changer rapidement quand ce sera fini.
Je vérifie toutes mes affaires, et je monte dans le car qui nous emmène au départ (super idée de l’orga ).
Arrivé au lieu du départ, on a environ 1h15 à attendre, c’est la moins bonne idée de l’orga (c’est les mêmes navettes pour le 60k qui part à 8h30 et le 33k qui part à 9h30). Il fait froiiiiidddd, je n’ai pas pris de manches longues, je me les caille ! Heureusement, la mairie du village nous offre le café pour patienter, et finalement vers 9h le soleil sort de derrière les nuages, réchauffant un peu l’atmosphère.
J’ai pris un sucre avec mon café (car il est vraiment MAUVAIS), je pense que c’était une erreur, mais bon c’est trop tard.
Passage aux toilettes express, et direction la ligne de départ.
Course du dimanche :
Après un petit discours des Elus pour nous dire combien ils sont contents de nous accueillir, un petit discours de l’orga pour dire aux élus combien ils sont contents qu’on ait eu du café gratuit, c’est enfin le départ.
J’essaye de mettre un peu de rythme sur les 500 premiers mètres de route pour ne pas me faire enfermer et y arrive plutôt bien.
Cela ne m’empêche pas de me retrouver dans un bouchon à l’entrée de la première monotrace, mais ce sera le premier et le dernier du parcours. 1 minute de perdue !
Je démarre tranquillement, à l’intensité prévue, et je vérifie mentalement l’état de mon corps. Tout semble aller plutôt pas mal, même si je sens bien que j’ai couru la veille.
Je marche dans la première côte, et cours dans la descente en doublant pas mal de monde.
Au km5, je me sens plutôt bien, et n’ai aucune inquiétude pour les 28 qui arrivent.
S’ensuit une longue partie en faux plat montant (quand je suis passé, je croyais que c’était plat, mais le profil GPS après course monte quand même légèrement), sur laquelle je fais mes deux premières erreurs.
Je me cale dans un groupe de coureurs qui a l’air d’avoir « à peu prêt » le même rythme que moi, et me laisse porter pendant environ 4 Km…bon en fait, ils courent trop vite pour moi, et la FC monte lentement mais surement, dépassant la cible prévue, tandis que les jambes durcissent prématurément…quand je m’en rends compte, le mal est fait, j’ai gaspillé pas mal d’énergie sur cette portion !
La deuxième erreur est caractéristique de ma manière de fonctionner en trail. En effet, je profite des côtes pour manger / boire (car comme je marche ça secoue moins). Une descente suivie de presque 5km de faux plat, c’est 45minutes sans boire. Je le payerais plus tard ! (On ne peut pas rattraper la boisson non-bue, car sinon on se « tue » au niveau digestif…).
Au km 8, on aborde la première montée raide du parcours. Je marche, je bois, je mange…troisième erreur, ce que mange sans faire trop attention est trop chargé en sucre, j’ai pris des chamonix dans la poche prévue pour « coup de fouet vers la fin si besoin » et non des TUCs pour l’alimentation « normale ». Du sucre rapide, tout ce qu’il ne faut pas avec mon type d’alimentation...
La montée est raide mais courte, et suivie d’une descente tout aussi raide mais tout aussi courte dans laquelle je double quand même deux personnes. Maigre consolation, car je sens bien que j’ai commencé à faire des erreurs, je ne sais juste pas encore trop lesquelles et leurs conséquences.
S’ensuit une partie plate (encore !) sur laquelle je déroule bien. Par contre, les chaussures que j’ai ne sont vraiment pas assez souples pour ce type d’effort, et ça tape pas mal.
Quand arrive le ravito du km13, c’est déjà un soulagement…je suis donc dans l’état où je pensais être à celui du km24 !
Je mange du saucisson, du fromage, et un seul verre d’eau gazeuse (boulet, il fallait en prendre au moins deux ou trois !!) avant de repartir tranquillement.
Le soleil s’est caché, et on continue à courir sur du plat…je commence à en avoir assez de courir moi, je suis venu pour en chier dans les montées et envoyer dans les descentes
Je passe la mi-course en 1h45, je sais que je ferais donc un peu plus de 3h30 car l’allure va sans doute baisser vu mon état.
Je commence à avoir des douleurs musculaires et des baisses d’énergie périodiques à ce moment-là, et entre en mode « survie » bien plus tôt que je ne l’aurais voulu. J’espère juste que ça va se tasser avec le temps.
Finalement, au km 20, c’est la délivrance, une vraie descente !! Je fonce, je double, je m’éclate comme un petit fou, la banane est revenue !
Ça remonte derrière, je marche, et je sens les quadris qui protestent…pas grave, juste à ralentir un poil.
L’orga nous a réservé une surprise avec la montée d’un talus hyper raide (il faut presque mettre les mains) dans laquelle je me fais doubler par une fille qui doit faire la moitié de mon poids…facile pour elle !!
On continue à monter tranquillement, nouveau faux-plat, puis enfin le ravito du km 24. J’y resterais plus de 3 minutes, à dévorer tout ce qui me tombe sous la main pour essayer de reprendre un peu d’énergie. J’ai envie de salé mais il n’y en a plus, alors je me rabats sur le sucré.
Un petit merci aux bénévoles, et c’est reparti.
Une longue descente douce dans laquelle je cours tranquillement et facilement, je me dis que finir comme ça me plairait plutôt pas mal, suivi d’une remontée un peu raide, dans laquelle je marche à un bon rythme (je me ferais quand même doubler par un avion qui marche deux fois plus vite que moi…)
Les concurrents autour sont tous dans le même état que moi, bien entamés et pressés d’en finir.
Après un mini-faux plat, on rejoint la fin du parcours du 16km de la veille, et je dis au bénévole placé là « vous pouvez pas savoir comme je suis content d’être là !! »
Un dernier enchainement de montées et descentes légères, sur lesquelles courir est un calvaire à cause de crampes naissantes dans une jambe, puis c’est la dernière descente !! Je ne peux plus freiner ni accélérer, alors je me laisse porter jusqu’à la portion de route plate qui doit nous emmener à l’arrivée.
Une fois sur le bitume, je suis littéralement scotché. Je n’avance plus, alors que j’ai l’impression de me forcer pour reprendre un peu de vitesse. Je sais que c’est presque la fin, mais impossible de « sprinter », les jambes ne suivent plus. Je suis à 6’/km à la FC où j’étais à 4’45 hier…
Je double des concurrents encore plus mal en point que moi, ainsi que les derniers du 60km, qui sont vraiment en galère, surtout qu’il commence à pleuvoir !!
Je double un concurrent qui marche et lui dit qu’il faut finir en courant, pour la gloire ! Il n’en peut plus et me dit qu’il a envie de vomir…je n’insiste pas.
Je prends enfin le dernier virage…ah non tiens, hier on allait à droite vers la ligne d’arrivée à 100m, et là on tourne à gauche pour faire le tour du parc à la place :’(
A environ la moitié du tour, le coureur que j’ai encouragé me redouble. Il ne restera pas longtemps devant. A 100m de l’arrivée, il s’arrête pour m’attendre. On finira ensemble, extrêmement heureux d’y être arrivés !
Au final, un bilan plutôt positif. Même si je n’ai pas très bien géré le 34km du Dimanche, l’enchaînement s’est bien passé, et je gagne quand même 8 places entre le samedi soir et le dimanche AM
Je suis 22ème sur 77 partants (70 arrivants), ce qui me place dans le 1er tiers, comme souhaité
Pas mal de leçons à retenir, et surtout un week-end "plaisir" qui me confirme mon envie de continuer dans le trail...de plus en plus long !
Pour le fun, une photo du km 3 et une photo à l’arrivée du Dimanche…on voit bien la différence d’état physique :lol :
goo.gl/photos/gX771TCezgfHLcd26
Tous les ans, depuis quelques années, le dernier week-end d’Avril, il y’a en Normandie cette belle épreuve, le RadicaTrail.
Le RadicaTrail, c’est d’abord 5 courses : 14k et 380D+, 16k et 440D+ en nocturne, 33k et 680D+, 60k et 1600D+, et enfin 114k et 3500D+.
La particularité de cette organisation est de proposer des formules « défi », consistant à enchainer plusieurs courses, et à être classé selon le temps cumulé.
Il y’a le petit défi, 16k le samedi à 21h30 et 33k le dimanche à 9h30,
Le grand défi, 14k le samedi à 15h30, 16k à 21h30 et 60k le dimanche à 8h30,
Et enfin, le super défi, nouveau de cette année et réservé aux malades (quand même 15 finishers cette année, sur une 60aine d’inscrits…), consistant à faire 114k le samedi (départ 6h) et 60k le dimanche à 8h30…avec les BHs prévues pour ceux qui font que 60k bien sûr !!
Adepte des « longues » distances (compte tenu de mon expérience de CAP), et désireux de profiter au maximum du déplacement (avec 1h de trajet, c’est le plus loin de chez moi cette année), je me suis inscrit sur le petit défi, avec nuit à l’hôtel entre les deux.
Vu que je vais tout vous raconter, non seulement pour vous mais aussi pour mon moi futur, ça va être assez long et plein de détails, vous êtes autorisés à lire en diagonale
La préparation :
C’est simple, il s’agit d’un objectif « secondaire », donc pas de prépa spécifique. Je suis sur toute l’année un « plan » de 41 semaines visant à m’amener au meilleur temps possible au Marathon de Val de Reuil, et consistant en une approche de type « hadd Phase I » ( www.angio.net/personal/run/hadd.pdf ), le but est de faire beaucoup beaucoup d’EF, avec 1 SL et 1 ou 2 séances « rapides » par semaine seulement, et avec des séances rapides plutôt lentes et très progressives.
J’ai néanmoins, afin de me ré-habituer, fait deux trails de préparation (un 19k / 450D+ et un 25k / 550D+) en mode « SL un peu trop rapide », et couru quelques séances en terrain trail.
J’ai quand même fait une semaine allégée à S-2 (baisse de 1/3 du volume par suppression d’une séance et raccourcissement de la SL) et seulement deux EF la semaine de l’enchainement.
J’arrive dans un état de fraicheur satisfaisant (peut-être pas à 100% mais pas loin).
Niveau nutrition, je suis sur une nutrition « type LCHF » depuis 4 mois maintenant, avec tout de même un apport en glucides plus important que lorsque c’est poussé à l’extrême (autour de 100g de glucides par jour, versus 300-400 en régime « classique » et 20-50 en régime LCHF pur).
J’ai tout de même fait une mini-recharge glucidique, car je sais bien qu’aux intensités envisagées pour le 16k, je vais en avoir besoin…
Sur ce point-là, je pense avoir un peu trop chargé (et donc perturbé le métabolisme pour le 33k), et je baisserais pour la prochaine fois.
Pré-course :
J’arrive sur place vers 15h le samedi, donc 30 minutes avant le départ du 14k, et je trouve qu’il y’a au final peu d’ambiance. Pas trouvé le « village » avec les exposants vantés sur le site, une buvette avec une seule tireuse à bière, et des coureurs plus stressés que dans la fête. Bon, au final tant mieux, je ne suis pas venu là pour ça
Retrait des dossards, regarder le départ du 14k (pfiouu y’a des fusées), remonter en voiture, direction l’hôtel (25 minutes de voiture).
Chambre ok, c’est une douche à l’italienne donc parfait post-course
Je déballe mes affaires, fait des « tas » (samedi soir, post-course, dimanche matin, course du dimanche…), prend un petit repas (il est 16h, c’est donc l’horaire idéal) avec purée, roti et œuf (on en reparleras !! ), puis c’est l’heure de la sieste.
Je dors plutôt bien, et me réveille frais et dispo vers 18h30.
Je m’habille, et hop c’est parti pour la salle.
L’ambiance est remontée un peu, et les arrivées du 114k viennent rythmer un peu tout ça !
La première féminine du 114k en termine après 15h32 de course, en tenant la main de sa fille et sous les applaudissements de tout le monde, car le départ du 16k à volontairement été retardé de 5 minutes pour profiter de son arrivée.
C’est un moment magique, je donnerais cher pour être à sa place !!
La course :
Un alignement rapide derrière une ligne imaginaire (pas de tapis de départ), et ça part. Le parc est illuminé par des fumigènes tenus par des bénévoles, dommage que je n’ai pas de photos, c’est super !!
Le départ est plutôt lent, et au bout de quelques centaines de mètres, je décide d’accélérer pour ne pas me faire enfermer.
Il fait nuit, la température est idéale, j’adore courir…tout va bien !!
On traverse la ville, et déjà, j’ai des montées qui ne sont pas sur mon profil…j’oublies le plan de course, et gère comme prévu à la FC.
On traverse un amphithéâtre gallo-romain dans lequel un groupe de percus joue, c’est génial, et je double, double et double encore tant qu’on est sur la route
Première grosse montée, je marche vite, puis on enchaîne sur la première « vraie » descente, qui fait 5-10m. Il y’a un panneau « passage dangereux », et je comprends vite pourquoi….
Une racine, je bute, j’essaye de me rattraper en lançant l’autre jambe en avant, forcément on est en file indienne donc je bute dans la chaussure du coureur de devant, et zioup, je pars en avant, en position « superman qui vole », les deux bras tendus devant moi…sauf que je vole vachement moins bien que superman !!! Les deux coureurs qui m’entourent s’arrêtent, non non, rien de cassé, j’ai pas mal, tout va bien, et on repart. L’épisode est tellement court que je ne le retrouve pas sur l’enregistrement GPS .
Ce n’est pas pour autant que je deviens prudent, et j’envoie ce que je peux dans les descentes (par contre, impossible de doubler, trop étroit).
Montées en alternance marche/course, plat tout en relâchement, on arrive vite au ravito du km7. Petit coucou aux bénévoles sans rien prendre, et on repart bien vite dans la nuit pour ne pas perdre de temps.
Ça descend, je fonce, légèrement limité par le coureur devant (j’ai une impossibilité psychologique à doubler dès que c’est un peu étroit, c’est vraiment impressionnant, je suis angoissé à l’idée de gêner la personne que je dépasse). Ça remonte sec (pas noté sur mon profil), je marche. Ca redescend et s’élargit, je doubleeeee.
On arrive enfin à la portion que j’avais noté, 500m de route descendante où il faut envoyer…6 dépassements
Sur la partie plate en bas, je sens mes intestins qui protestent…euh…vous aller pas me refaire le coup du semi ??...je me crispe et sens que la respiration devient moins bonne. On traverse la nationale, on remonte le talus (ouch c’est raide !!), puis on attaque la dernière montée. Je suis tout crispé, j’ai mal au bide, c’est affreux, je vais pas teniiirrrrr...ouf, une intersection ! Le parcours part à droite, je prends à gauche et m’arrête derrière le premier arbre venu…vidange express !! Avec du recul, je pense que c’est les œufs et une certaine surcharge qui déclenchent cela, je testerais donc sur d’autres courses de manger moins, et surtout pas d’œufs !
Après deux minutes d’arrêt aux stands, je repars, et là, grand moment de rigolade intérieure. Dans la montée, un mec me double en courant. Je lui emboite le pas en marchant, et arrivé sur le plat ben…je relance en courant et le redouble
Je sais que c’est bientôt l’arrivée, mais je reste raisonnable et ne prend pas de risque pour doubler dans cette alternance de montées et descentes sympa. Je prends des notes mentales pour demain, la fin du parcours est commune avec le 33k.
Dernière descente, notée comme « raide et dangereuse » sur mon roadbook...mouais en fait ça vaut pas une descente de montagne, et je peux même doubler un concurrent qui se freine un peu trop.
J’aborde la portion de route plate finale à 4’45, à une FC légèrement supérieure à ce que je pense être ma FC « marathon », content de ma course.
Je passe l’arrivée en 1h32’51 et je … file aux toilettes !!
La pause « vidange » m’aura valu de perdre deux minutes, ce qui n’est pas rien (environ 30 places).
J’ai mal à la cheville à l’endroit où la chaussure appuie dessus, heureusement j’ai prévu le coup et demain je changerais donc de chaussures.
Post-Course :
Dégoutté, la buvette est fermée, je ne peux pas avoir de bière, je remonte donc en voiture (banane, Saint Yorre), et je file à l’hotel.
Après une n-ième visite aux toilettes et une bonne douche, je prends mon repas du soir. A la base, patates, œufs, roti…et ben ce sera patates / roti !!
Je profite de manger lentement pour mettre l’electrostimulateur en route sur les mollets, il paraît que ça fait récupérer plus vite
Un peu de crème de marron en dessert (la prochaine fois j’en prendrais de la sucrée…), une deuxième banane, et hop au lit !
Pré-course du dimanche :
Je me réveille 15 minutes avant la sonnerie du portable, et je fais un rapide check mental.
J’ai plutôt bien dormi, je n’ai pas mal aux jambes, par contre, j’ai mal à la tête car pas assez dormi.
Je me lève, marche un peu pour tester les jambes (tout à l’air ok), prend un Efferalgan pour la tête, et c’est l’heure du petit dej’
Pain Nordique (complet aux graines, riche en protéines et lipides), pâté (henaff, très pratique car en boite donc se conserve sans frigo, et de bonne qualité), fromage. Il me manque une boisson chaude, à évaluer pour la prochaine fois.
Je m’habille avec le tas prévu, je jette toutes les autres affaires en vrac dans mes sacs, et en route pour le départ.
J’ai bien fait d’arriver tôt, il y’a de la place pas loin de la ligne d’arrivée, je pourrais aller me changer rapidement quand ce sera fini.
Je vérifie toutes mes affaires, et je monte dans le car qui nous emmène au départ (super idée de l’orga ).
Arrivé au lieu du départ, on a environ 1h15 à attendre, c’est la moins bonne idée de l’orga (c’est les mêmes navettes pour le 60k qui part à 8h30 et le 33k qui part à 9h30). Il fait froiiiiidddd, je n’ai pas pris de manches longues, je me les caille ! Heureusement, la mairie du village nous offre le café pour patienter, et finalement vers 9h le soleil sort de derrière les nuages, réchauffant un peu l’atmosphère.
J’ai pris un sucre avec mon café (car il est vraiment MAUVAIS), je pense que c’était une erreur, mais bon c’est trop tard.
Passage aux toilettes express, et direction la ligne de départ.
Course du dimanche :
Après un petit discours des Elus pour nous dire combien ils sont contents de nous accueillir, un petit discours de l’orga pour dire aux élus combien ils sont contents qu’on ait eu du café gratuit, c’est enfin le départ.
J’essaye de mettre un peu de rythme sur les 500 premiers mètres de route pour ne pas me faire enfermer et y arrive plutôt bien.
Cela ne m’empêche pas de me retrouver dans un bouchon à l’entrée de la première monotrace, mais ce sera le premier et le dernier du parcours. 1 minute de perdue !
Je démarre tranquillement, à l’intensité prévue, et je vérifie mentalement l’état de mon corps. Tout semble aller plutôt pas mal, même si je sens bien que j’ai couru la veille.
Je marche dans la première côte, et cours dans la descente en doublant pas mal de monde.
Au km5, je me sens plutôt bien, et n’ai aucune inquiétude pour les 28 qui arrivent.
S’ensuit une longue partie en faux plat montant (quand je suis passé, je croyais que c’était plat, mais le profil GPS après course monte quand même légèrement), sur laquelle je fais mes deux premières erreurs.
Je me cale dans un groupe de coureurs qui a l’air d’avoir « à peu prêt » le même rythme que moi, et me laisse porter pendant environ 4 Km…bon en fait, ils courent trop vite pour moi, et la FC monte lentement mais surement, dépassant la cible prévue, tandis que les jambes durcissent prématurément…quand je m’en rends compte, le mal est fait, j’ai gaspillé pas mal d’énergie sur cette portion !
La deuxième erreur est caractéristique de ma manière de fonctionner en trail. En effet, je profite des côtes pour manger / boire (car comme je marche ça secoue moins). Une descente suivie de presque 5km de faux plat, c’est 45minutes sans boire. Je le payerais plus tard ! (On ne peut pas rattraper la boisson non-bue, car sinon on se « tue » au niveau digestif…).
Au km 8, on aborde la première montée raide du parcours. Je marche, je bois, je mange…troisième erreur, ce que mange sans faire trop attention est trop chargé en sucre, j’ai pris des chamonix dans la poche prévue pour « coup de fouet vers la fin si besoin » et non des TUCs pour l’alimentation « normale ». Du sucre rapide, tout ce qu’il ne faut pas avec mon type d’alimentation...
La montée est raide mais courte, et suivie d’une descente tout aussi raide mais tout aussi courte dans laquelle je double quand même deux personnes. Maigre consolation, car je sens bien que j’ai commencé à faire des erreurs, je ne sais juste pas encore trop lesquelles et leurs conséquences.
S’ensuit une partie plate (encore !) sur laquelle je déroule bien. Par contre, les chaussures que j’ai ne sont vraiment pas assez souples pour ce type d’effort, et ça tape pas mal.
Quand arrive le ravito du km13, c’est déjà un soulagement…je suis donc dans l’état où je pensais être à celui du km24 !
Je mange du saucisson, du fromage, et un seul verre d’eau gazeuse (boulet, il fallait en prendre au moins deux ou trois !!) avant de repartir tranquillement.
Le soleil s’est caché, et on continue à courir sur du plat…je commence à en avoir assez de courir moi, je suis venu pour en chier dans les montées et envoyer dans les descentes
Je passe la mi-course en 1h45, je sais que je ferais donc un peu plus de 3h30 car l’allure va sans doute baisser vu mon état.
Je commence à avoir des douleurs musculaires et des baisses d’énergie périodiques à ce moment-là, et entre en mode « survie » bien plus tôt que je ne l’aurais voulu. J’espère juste que ça va se tasser avec le temps.
Finalement, au km 20, c’est la délivrance, une vraie descente !! Je fonce, je double, je m’éclate comme un petit fou, la banane est revenue !
Ça remonte derrière, je marche, et je sens les quadris qui protestent…pas grave, juste à ralentir un poil.
L’orga nous a réservé une surprise avec la montée d’un talus hyper raide (il faut presque mettre les mains) dans laquelle je me fais doubler par une fille qui doit faire la moitié de mon poids…facile pour elle !!
On continue à monter tranquillement, nouveau faux-plat, puis enfin le ravito du km 24. J’y resterais plus de 3 minutes, à dévorer tout ce qui me tombe sous la main pour essayer de reprendre un peu d’énergie. J’ai envie de salé mais il n’y en a plus, alors je me rabats sur le sucré.
Un petit merci aux bénévoles, et c’est reparti.
Une longue descente douce dans laquelle je cours tranquillement et facilement, je me dis que finir comme ça me plairait plutôt pas mal, suivi d’une remontée un peu raide, dans laquelle je marche à un bon rythme (je me ferais quand même doubler par un avion qui marche deux fois plus vite que moi…)
Les concurrents autour sont tous dans le même état que moi, bien entamés et pressés d’en finir.
Après un mini-faux plat, on rejoint la fin du parcours du 16km de la veille, et je dis au bénévole placé là « vous pouvez pas savoir comme je suis content d’être là !! »
Un dernier enchainement de montées et descentes légères, sur lesquelles courir est un calvaire à cause de crampes naissantes dans une jambe, puis c’est la dernière descente !! Je ne peux plus freiner ni accélérer, alors je me laisse porter jusqu’à la portion de route plate qui doit nous emmener à l’arrivée.
Une fois sur le bitume, je suis littéralement scotché. Je n’avance plus, alors que j’ai l’impression de me forcer pour reprendre un peu de vitesse. Je sais que c’est presque la fin, mais impossible de « sprinter », les jambes ne suivent plus. Je suis à 6’/km à la FC où j’étais à 4’45 hier…
Je double des concurrents encore plus mal en point que moi, ainsi que les derniers du 60km, qui sont vraiment en galère, surtout qu’il commence à pleuvoir !!
Je double un concurrent qui marche et lui dit qu’il faut finir en courant, pour la gloire ! Il n’en peut plus et me dit qu’il a envie de vomir…je n’insiste pas.
Je prends enfin le dernier virage…ah non tiens, hier on allait à droite vers la ligne d’arrivée à 100m, et là on tourne à gauche pour faire le tour du parc à la place :’(
A environ la moitié du tour, le coureur que j’ai encouragé me redouble. Il ne restera pas longtemps devant. A 100m de l’arrivée, il s’arrête pour m’attendre. On finira ensemble, extrêmement heureux d’y être arrivés !
Au final, un bilan plutôt positif. Même si je n’ai pas très bien géré le 34km du Dimanche, l’enchaînement s’est bien passé, et je gagne quand même 8 places entre le samedi soir et le dimanche AM
Je suis 22ème sur 77 partants (70 arrivants), ce qui me place dans le 1er tiers, comme souhaité
Pas mal de leçons à retenir, et surtout un week-end "plaisir" qui me confirme mon envie de continuer dans le trail...de plus en plus long !
Pour le fun, une photo du km 3 et une photo à l’arrivée du Dimanche…on voit bien la différence d’état physique :lol :
goo.gl/photos/gX771TCezgfHLcd26
Last Edit:il y a 7 ans 6 mois
par Vince1987
Dernière édition: il y a 7 ans 6 mois par Vince1987.
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- Olrik
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Réponse de Olrik sur le sujet RadicaTrail - Plaisir et Expérience
Posted il y a 7 ans 6 mois #473491
J'ai tout lu....enfin presque, j'ai passé la nutrition de la préparation en diagonale.
Pour le reste je me suis régalé.
J'adore tes deux photos qui résument tout.
Comme d'habitude on apprend à chaque course.
Félicitations pour ces deux épreuves et pour ton classement.
Pour le reste je me suis régalé.
J'adore tes deux photos qui résument tout.
Comme d'habitude on apprend à chaque course.
Félicitations pour ces deux épreuves et pour ton classement.
par Olrik
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- smilk
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Réponse de smilk sur le sujet RadicaTrail - Plaisir et Expérience
Posted il y a 7 ans 6 mois #473496
Merci pour le CR très détaillé, j'ai tout lu.
Félicitations pour les 2 courses, ça doit être sympa de faire des "défis" comme ça.
Je trouve étonnant que tu aies encore des problèmes avec ton alimentation pré-course, je pensais que tu avais une routine qui te convenait bien (à moins que tu n'aimes pas la routine). En tout cas, c'est toujours une bonne expérience de prise.
Je ne sais pas si c'est l'effet photo, mais tu as pas mal fondu depuis quelques mois non ?
C'est quoi la prochaine course ? (le super défi ? )
Félicitations pour les 2 courses, ça doit être sympa de faire des "défis" comme ça.
Je trouve étonnant que tu aies encore des problèmes avec ton alimentation pré-course, je pensais que tu avais une routine qui te convenait bien (à moins que tu n'aimes pas la routine). En tout cas, c'est toujours une bonne expérience de prise.
Je ne sais pas si c'est l'effet photo, mais tu as pas mal fondu depuis quelques mois non ?
C'est quoi la prochaine course ? (le super défi ? )
par smilk
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- charly_yep
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Réponse de charly_yep sur le sujet RadicaTrail - Plaisir et Expérience
Posted il y a 7 ans 6 mois #473502
Super CR et bravo pour tes belles courses !!!
J'ai tout lu .
J'ai tout lu .
par charly_yep
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- jeanmarc
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Réponse de jeanmarc sur le sujet RadicaTrail - Plaisir et Expérience
Posted il y a 7 ans 6 mois #473504
Encore un super CR plein de détails et une analyse sur ta course qui te permettras de progresser
Bravo
Bravo
par jeanmarc
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- Damien42
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Réponse de Damien42 sur le sujet RadicaTrail - Plaisir et Expérience
Posted il y a 7 ans 6 mois #473515
Je suis arrivé au bout, merci au ravito de mi CR qui m'a bien aidé à tenir Non c'était sympa à lire, avec pleins de détails qui nous font croire qu'on y est !
Un enchainement à essayer, pourquoi pas ça peut être fun !
Bravo pour cette double course, tu fais deux jolis chronos tout de même
Un enchainement à essayer, pourquoi pas ça peut être fun !
Bravo pour cette double course, tu fais deux jolis chronos tout de même
par Damien42
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